• il y a 3 mois
Avec Geoffroy Lejeune

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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-09-18##

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News
Transcription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:04Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
00:06Bonjour Valérie.
00:07Bonjour Geoffroy Lejeune.
00:09Vous êtes directeur de la rédaction du JDD et du JD News
00:13qui est lancé aujourd'hui, consupplément du JDD.
00:16Vous allez tout nous dire sur cette nouvelle formule,
00:19cette nouvelle hebdomadaire qui sera en plus du JDD.
00:22Racontez-nous un petit peu comment ça va se passer.
00:24C'est un hebdomadaire comme ceux que vous connaissez,
00:26que vous avez l'habitude de retrouver en milieu de semaine,
00:28qui sortira le mercredi tout seul
00:30et qui sera aussi distribué le dimanche en supplément du JDD, en effet.
00:33Et là c'est le premier numéro qui sort aujourd'hui,
00:35il est déjà en kiosque.
00:36Absolument.
00:36Vous avez peur ?
00:37Je n'ai pas peur, non non.
00:38Vous avez été à l'acheter en kiosque pour voir ce que ça fait ?
00:41Pas encore, je vais y aller en sortant là.
00:42Bien sûr, symboliquement évidemment.
00:44Pourquoi pas le JDD News ?
00:45Et pourquoi le JDD News ?
00:47Parce que ça veut dire quoi du coup ?
00:48Journal Dimanche News ?
00:49Journal des News.
00:50Vous le prenez comme vous voulez.
00:53Je me suis posé la question.
00:54Oui, c'est vrai, on s'est posé la question aussi.
00:56Oui, j'imagine.
00:57Vous dirigez également le JDD, donc hebdomadaire qu'on connaît bien
01:02et qu'on retrouve en kiosque,
01:03qui a eu des débuts un petit peu difficiles avec votre arrivée
01:06mais qui aujourd'hui s'est installé.
01:09Et vous nous raconterez un petit peu cette aventure également.
01:12Et puis voir si vous êtes toujours meurtri par tout ce qui s'est passé ?
01:15Pas du tout.
01:16Pas du tout, je peux vous en parler si vous voulez.
01:18Je pense que s'il ne s'était pas passé ça,
01:20aujourd'hui on n'en serait pas à lancer un hebdomadaire en plus.
01:22C'est-à-dire que ce qui s'est passé c'était en août 2023,
01:24je me suis retrouvé avec une poignée d'amis,
01:26on n'était pas très nombreux pour faire un journal,
01:29alors que la rédaction avait été vidé, tout le monde était parti.
01:32Et en quelques jours, il a fallu qu'on sorte notre premier numéro,
01:34puis ensuite le deuxième, le troisième, le quatrième.
01:36Et au fur et à mesure, des bonnes volontés se sont agrégées pour rejoindre ce projet.
01:40Et en fait, il y a eu une émulation, un esprit tellement particulier
01:43qu'on arrive à faire beaucoup de choses
01:46dans des conditions absolument extraordinaires.
01:48Et c'est pour ça qu'au bout d'un an ça s'était vraiment bien stabilisé.
01:51En fait, on était en capacité de faire un hebdomadaire avec la même rédac,
01:54donc finalement, tout ça a accouché d'un bien.
01:57Vous n'avez pas été meurtré par les attaques ?
01:59Sur le coup, ce n'était pas évident,
02:01mais si vous voulez, j'avais l'habitude déjà pour commencer,
02:04et c'était tellement excessif, vous connaissez la formule des tolérants,
02:06tout ce qui est excessif et insignifiant,
02:08c'était tellement excessif qu'à un moment donné, je me suis dit,
02:10bon écoute, laisse les dire.
02:12Et je me suis dit, en fait, il faudra prouver par l'exemple
02:14et par les choses qu'on réalise,
02:16que tout ce qu'ils disent aujourd'hui est ridicule.
02:18C'est ce qu'on a fait, je pense, cette année,
02:19avec le JDD qui avait gardé sa place
02:21de quotidien du dimanche, un peu prescripteur,
02:24dans lequel les gens qui font la prise de décision
02:28dans la vie publique viennent s'exprimer.
02:30Parce qu'au départ, il faut rappeler qu'il y a eu des polémiques,
02:32il y avait eu un ordre du gouvernement
02:35de ne pas parler dans le JDD,
02:37et puis il y a eu Sabrina Gresty-Roubaix,
02:40je crois la première qui a accepté.
02:42Qui était courageuse, dans le premier numéro,
02:43qui est venue absolument,
02:44et puis en fait, ça c'est très symptomatique.
02:46Il y a un ordre du gouvernement,
02:48de tout l'écosystème autour d'Emmanuel Macron,
02:50de dire on boycotte parce qu'ils ont peur
02:52de plein de choses, des médias notamment.
02:54Et puis en fait, on a eu en effet
02:56une ministre dans notre premier numéro,
02:58puis un député dans notre troisième numéro,
02:59ça a fait un peu crier, etc.
03:01Puis Emmanuel Macron lui-même,
03:02qui est quand même un peu plus adulte
03:03que tous ces gens autour de lui,
03:04a fini par dire très rapidement,
03:05écoutez, soyez pas grotesques,
03:06le JDD, c'est le JDD.
03:07Et donc on a eu toute l'année, évidemment,
03:09tout le gouvernement qui est venu s'exprimer
03:10de manière absolument normale.
03:11On a des très bonnes relations professionnelles
03:13avec ces gens, et c'est notre métier
03:14de les interroger sur ce qu'ils prévoient
03:16pour le pays.
03:17Et donc, encore une fois,
03:19c'est une polémique,
03:20c'est un comportement puéril
03:21qui a été balayé par la réalité
03:23parce qu'on est des journalistes
03:25absolument normaux, professionnels,
03:26et on essaie de bien faire notre boulot.
03:27Surtout que vous avez été conseillé
03:28d'Emmanuel Macron, auprès de lui quand même.
03:30Moi, je l'ai été conseillé d'Emmanuel Macron ?
03:32Oui, enfin vous étiez à un moment...
03:34Non, non, non.
03:36On m'a prêté...
03:38C'est compliqué.
03:40Je suis vraiment pas sur la ligne d'Emmanuel Macron,
03:42mais on m'a prêté une grande proximité
03:44à son entourage parce que j'ai un ami qui travaille avec lui.
03:46Oui, qui était son directeur de communication.
03:48Exactement.
03:50Et on vous disait que vous étiez celui
03:52qui soufflait au directeur de la communication,
03:54Bruno Roger Petit.
03:55Mais c'est absolument faux.
03:56Je vais vous dire, je fais partie des gens...
03:58C'est-à-dire que vous le disiez,
03:59parce que beaucoup de gens croyaient
04:01que vous étiez derrière le conseiller de Macron
04:03à travers Bruno Roger Petit.
04:05J'ai strictement aucune influence sur Emmanuel Macron.
04:06J'aimerais bien en avoir, mais j'en ai pas du tout.
04:08Bruno Roger Petit n'est qu'un ami.
04:10C'est un ami, mais moi je fais partie des gens,
04:11et c'est important de le dire,
04:12qui savent distinguer l'amitié
04:14de l'influence et du pouvoir.
04:16C'est-à-dire que je suis ami avec des gens
04:17qui pensent pas comme moi.
04:18Mais c'est important parce que dans notre société,
04:20dans notre pays, c'est quelque chose
04:21qui est de moins en moins possible
04:22d'être ami avec des gens qui sont pas d'accord avec vous.
04:24Les gens se regroupent par affinité de pensée,
04:26par affinité de communauté,
04:27et moi je trouve ça un peu délétère.
04:29Donc je suis content d'avoir des amis
04:30qui pensent pas comme moi.
04:31Ça m'empêche pas de me disputer avec eux,
04:32de m'engueuler avec eux.
04:33Et malheureusement,
04:34j'ai pas d'influence sur l'horizon de la République.
04:36Le zapping.
04:42Déjà, vous avez le temps de la regarder, la télé ?
04:44Geoffroy Lejeune ?
04:46Un peu, un peu, un peu.
04:47Je regarde...
04:48CNews ?
04:49Oui, je regarde CNews, beaucoup.
04:51Vous y êtes beaucoup aussi.
04:52Et j'y suis souvent.
04:53Je regarde le foot sur Canal.
04:55Je regarde...
04:56Mais pas non, pas tant que ça, en fait.
04:57Alors, hier à 15h30,
04:59simultanément,
05:003 000 beepers ont explosé
05:02sur 5 000 qui étaient piégés,
05:04tous appartenant à des membres du Hezbollah,
05:07après avoir reçu un code
05:09qui a fait exploser une charge
05:11qui est compris, apparemment,
05:13entre 28 grammes et 56 grammes d'explosifs,
05:16selon le New York Times.
05:18Un reportage sur BFM
05:20sur cette façon
05:22d'avoir mis une charge explosive.
05:24Ces beepers venaient d'être achetés par le Hezbollah
05:27au fabricant Gold Apollo, situé à Taïwan.
05:29Avant leur arrivée,
05:31ils auraient été interceptés,
05:33puis transformés par les services israéliens.
05:35Il a fallu modifier, en fait,
05:37en lui-même, le pager à l'intérieur,
05:39le beeper,
05:40pour que ça passe inaperçu.
05:42Et ensuite, il y a effectivement la question du détonateur,
05:44c'est-à-dire qu'il faut mettre de l'explosif,
05:46mais il faut aussi mettre un détonateur.
05:48Israël n'a pas officiellement réagi
05:50à cette attaque d'ampleur simultanée.
05:53Voilà comment ça a été traité.
05:55Vous, dans votre journal,
05:56comment vous allez traiter
05:58le conflit palestinien-Israël ?
06:00Comment ne pas être de parti pris
06:02de l'un et de l'autre,
06:04lorsqu'on est à la tête d'une rédaction ?
06:06Alors déjà, le parti pris,
06:07ce n'est pas forcément un mal en soi.
06:08Il y a des domaines.
06:09Le 7 octobre dernier,
06:10puisque c'est arrivé un samedi,
06:11on était en bouclage du JDD,
06:12le parti pris m'a semblé évident
06:13et ne m'a pas du tout dérangé,
06:14si vous voulez.
06:15C'est-à-dire qu'on avait
06:16un des plus grands
06:18attentats terroristes sous les yeux,
06:20avec des images, etc.
06:21Le parti pris était absolu,
06:23et je revendique le parti pris en l'espèce.
06:25Ensuite, après, notre métier,
06:26c'est de raconter,
06:27c'est de raconter.
06:30C'est une société israélienne
06:31qui est un peu divisée
06:32sur la manière dont Netanyahou
06:33gère cette offensive.
06:37Et c'est normal de raconter
06:39ce qu'on voit.
06:40Mais par contre,
06:41je ne fais pas partie des gens
06:42qui pensent que le parti pris
06:43est un mal en soi.
06:44Je pense aussi que la neutralité,
06:45ou ce qu'on appelle l'objectivité,
06:46est grotesque, en fait.
06:47Personne ne l'est réellement.
06:48Donc, quand on a un parti pris,
06:49il faut l'assumer.
06:50L'objectivité,
06:51ce n'est pas la base du généralisme ?
06:52Pas du tout.
06:53Non, non, c'est l'honnêteté.
06:54L'honnêteté, il faut être honnête,
06:55il faut expliquer
06:56d'où on parle, entre guillemets,
06:57pourquoi on essaie
06:58d'étayer les arguments,
06:59de donner des...
07:00Mais par contre,
07:01je pense que, en fait,
07:02l'objectivité,
07:03c'est bon pour les objets.
07:04Et on n'est pas des objets.
07:05On ne peut pas être
07:06vraiment complètement objectifs.
07:07On va rester dans le journalisme.
07:08Vous nous direz si ça vous plaît
07:09comme journalisme.
07:10Hier, c'était aussi explosif
07:11sur France 2
07:12avec un cas sur l'investigation,
07:13sur le business
07:14de l'agence McKinsey,
07:15où, évidemment,
07:16la présidence d'Emmanuel Macron
07:17est accusée
07:18d'avoir utilisé
07:19leur position
07:20pour financer
07:21l'investissement
07:22l'agence McKinsey,
07:23en tout cas,
07:24leur donner
07:25beaucoup de contrats.
07:26Et Élise Lucet
07:27a été...
07:28n'a rien lâché
07:29face à Jean-Michel Blanquer
07:30qui a, évidemment,
07:31donné de l'agence
07:32en façon ministère
07:33à l'agence McKinsey.
07:34On vous pose
07:35des questions simples.
07:36Pourquoi est-ce que
07:37vous avez décidé, en 2020,
07:38de faire appel
07:39au cabinet McKinsey
07:40pour une mission
07:41sur le futur métier d'enseignant
07:42qui a coûté, à l'État,
07:43496 800 euros ?
07:44Est-ce que vous estimez
07:45que c'était
07:46une bonne décision
07:47de faire appel
07:48au cabinet McKinsey
07:49pour une mission
07:50sur le futur métier
07:51d'enseignant ?
07:52Est-ce que vous estimez
07:53que c'est une bonne manière
07:54de dépenser l'argent public ?
07:55Monsieur Blanquer,
07:56s'il vous plaît,
07:57accordez-nous une interview
07:58au calme
07:59si vous ne voulez pas
08:00la faire ici.
08:01Vous êtes dangereuse
08:02par vos façons de faire.
08:03Vous n'êtes pas le parquet,
08:04n'est-ce pas ?
08:05Je ne suis pas le parquet,
08:06je suis une journaliste
08:07qui essaie d'obtenir des réponses
08:08et les journalistes,
08:09c'est leur boulot
08:10d'essayer d'obtenir
08:11des réponses.
08:12Il y a des milliers
08:13de journalistes
08:14qui me demandent
08:15des milliers de choses.
08:16On n'est pas obligés
08:17de répondre
08:19Moi, je n'aime pas
08:20ces méthodes.
08:21Je ne suis pas du tout à l'aise
08:22avec sa façon de faire,
08:23notamment cette espèce
08:24de mise en scène
08:25de Torquay Mada
08:26qui va extirper
08:27des réponses à Blanquer.
08:28Je suis persuadé,
08:29moi je connais un peu
08:30Jean-Michel Blanquer,
08:31que si je lui pose la question,
08:32j'aurai une discussion
08:33avec lui courtoise
08:34où il va m'expliquer
08:35ce qu'il a fait.
08:36Je ne suis pas un fan absolu
08:37du recours au cabinet de conseil
08:38quand on dirige l'État,
08:39honnêtement.
08:40Ce n'est pas la question,
08:41la question c'est
08:42est-ce qu'on est obligés
08:43de répondre à un journaliste ?
08:44En fait,
08:48je vais vous exiger,
08:49je suis le chevalier blanc
08:50du journalisme,
08:51je vais exiger de vous
08:52des réponses.
08:53Elle n'est pas procureure,
08:54il faut qu'il redescende
08:55un peu dans leur humilité.
08:56On a le droit d'être poli
08:57avec les gens,
08:58on a le droit de poser
08:59des questions courtoisement,
09:00on n'est pas obligé
09:01d'aller les piéger,
09:02de leur courir après
09:03dans la rue, etc.
09:04Je n'aime pas ça.
09:05Pour moi,
09:06c'est Louis Pleynel
09:07sans moustache.
09:08Elle vous répondra
09:09l'horreur absolue,
09:10l'horreur inimaginable
09:11de l'affaire Pellicot.
09:12Alors,
09:13le procès vient à peine
09:14de démarrer
09:16et on découvre chaque jour
09:17des faits les plus abjects.
09:19Hier,
09:20on a donc compris
09:21qu'il avait photographié
09:22sa fille en tenue légère
09:24et du coup,
09:25ça ouvre un abysse
09:26de suppositions,
09:27comme le racontait hier
09:28la journaliste
09:29Cécile Olivier.
09:31Ce sont des photos,
09:32effectivement,
09:33qui ont été retrouvées
09:34dans son ordinateur
09:35où Caroline,
09:36d'ailleurs,
09:37sur ces photos,
09:38porte des sous-vêtements
09:39qu'elle ne connaît pas,
09:40qu'elle ne reconnaît pas.
09:41Donc,
09:42se pose la question
09:43est-ce qu'elle a été droguée
09:44ou pas ?
09:45Est-ce qu'elle a subi
09:46quelque chose ou pas ?
09:47De toute façon,
09:48maintenant,
09:49c'est trop tard
09:50pour faire des analyses.
09:51Donc,
09:52elle a le doute.
09:53On sait juste
09:54qu'il y a ces photos
09:55qui ont été retrouvées.
09:56S'il n'avoue pas,
09:57se posera toujours la question.
09:58Lui,
09:59ce qu'il a dit
10:00cet après-midi,
10:01c'est que
10:02sur le site Coco,
10:03il correspondait
10:04avec quelqu'un
10:05qui était à 200 km,
10:06qui avait lui-même
10:07envoyé des photos
10:08de sa femme et de sa fille
10:09et qui lui demandait
10:10la même chose.
10:11Ce qui est quelque chose
10:12d'assez courant
10:13sur tous ces forums,
10:14y compris pédopornographiques
10:15où les policiers
10:16vous expliquent ça très bien.
10:17Pour montrer patte blanche,
10:18on donne soi-même
10:19des photos
10:20de son entourage
10:21pour avoir accès
10:22à d'autres forums,
10:23à d'autres photos,
10:24etc.
10:25Vous vous rendez compte
10:26que des pères
10:27échangent des photos
10:28de leurs filles
10:29sur les forums
10:30pour dire
10:31t'as vu,
10:32moi je suis bien
10:33dans l'affaire.
10:34C'est un procès hors normes
10:35et une affaire insensée.
10:36C'est épouvantable
10:37pour les femmes.
10:38C'est un procès
10:39hors normes
10:40et une affaire insensée.
10:41C'est épouvantable
10:42et en même temps,
10:43Coco,
10:44j'étais allé voir
10:45ce que c'était.
10:46J'ai découvert ce site
10:47au moment,
10:48vous savez,
10:49où il y avait
10:50des tabassages
10:51de gens qui avaient
10:52des rendez-vous fictifs.
10:53En réalité,
10:54ils se faisaient tabasser
10:55dans le nord de la France.
10:56C'est l'enfer sur terre,
10:57ce truc qu'il faut
10:58se débrouiller pour le fermer.
10:59Mais ça a été fermé.
11:00Je crois qu'il a été fermé
11:01depuis justement
11:02cette affaire.
11:03Mais c'est insensé
11:04que ça ait pu perdurer
11:05pendant autant de temps.
11:06Si ça existe,
11:07c'est qu'il y a la clientèle.
11:08C'est la noirceur
11:09de l'âme humaine.
11:10On parle de ce qui se passe
11:11sur les réseaux sociaux
11:12et sur ce qu'on appelle
11:14le black...
11:15Le dark web.
11:16Le dark web.
11:17Et évidemment,
11:18c'était Abby,
11:19mais pas Abyss.
11:20Heureusement que,
11:21malgré vous,
11:22vous êtes là.
11:23Madame Bescherelle.
11:24Vous le savez,
11:25vous Geoffroy,
11:26les journalistes,
11:27et on en parlera
11:28en deuxième partie,
11:29ont perdu leur crédibilité.
11:30Pire,
11:31lorsqu'on ne va pas
11:32dans l'opinion de certains,
11:33ils refusent
11:34d'entendre
11:35l'information
11:36que l'on donne.
11:37Quotidien a rencontré
11:38ceux qui ne croient pas
11:39aux accusations,
11:40aux exactions sexuelles.
11:41Vous allez pouvoir
11:42mieux dire des choses en antenne.
11:43Aux exactions sexuelles
11:44de l'abbé Pierre.
11:45Vous avez lu
11:46les accusations des nouvelles ?
11:47Ah oui,
11:48alors là,
11:49oui.
11:50Il y en a tellement
11:51partout et tout
11:52au bout de champ
11:53des accusations
11:54comme ça
11:55par les réseaux sociaux
11:56que...
11:57Vous vous en fichez ?
11:58Oh oui,
11:59puis j'y crois pas du tout.
12:00Enfin,
12:01ils trouvent ça tellement...
12:0220 ans après,
12:03ridicule de sortir
12:04en quelque sorte.
12:05Vous aussi,
12:06madame,
12:07vous pensez
12:08que c'est sans dire
12:09une image
12:10d'un homme
12:11qui a quand même
12:12beaucoup donné ?
12:13Il y a beaucoup de gens
12:14qui disent,
12:15mais enfin il est mort
12:16il y a presque 20 ans
12:17d'éterrer tout ça
12:18et puis tout ça
12:19c'est pas vrai.
12:20Heureusement
12:21que ces femmes
12:22sont écoutées
12:23et entendues.
12:24Heureusement
12:25que leur souffrance
12:26est prise en compte
12:27et la figure
12:28de l'abbé Pierre
12:29est tellement forte,
12:30il a tellement apporté
12:31à la société française
12:32que ça ne suffit pas
12:33à gommer
12:34la souffrance
12:35de ces femmes.
12:36On pourra en parler
12:37sur la pub,
12:38on pourra parler
12:39sur la crédibilité
12:40des journalistes.
12:41Ça a été l'Infopeople
12:42qui a aussi envahi
12:43les médias.
12:44L'affaire Kenji Jirac
12:45qui avait tenu en haleine
12:47toute la petite sphère médiatique,
12:49on n'entendait parler
12:50plus que de ça.
12:51Il revient
12:52sur le devant de la scène
12:53avec un nouveau clip
12:54qui sort aujourd'hui,
12:55Si Seulement,
12:56une chanson écrite
12:57par votre ami Vianney,
12:58Valérie.
12:59Si seulement
13:00j'avais su te le dire
13:03sans avoir à l'écrire
13:05sur ma peau
13:07Si seulement
13:09j'avais su t'en parler
13:11Un clip,
13:12ça se voit où maintenant,
13:13les clips ?
13:14Il y a des chaînes encore musicales ?
13:15Il y a YouTube,
13:16vous connaissez YouTube ?
13:17Non, pas du tout.
13:18Il y a encore des chaînes musicales.
13:19Il y a encore des chaînes musicales.
13:20Mais qui diffusent principalement
13:21du rap.
13:22Le titre,
13:23j'ai écouté le titre,
13:24il est extraordinaire.
13:25Vous aimez Vianney ?
13:26J'aime énormément Vianney
13:27mais il faut imaginer
13:28que Kenji chante,
13:29normalement il n'est pas
13:30en état de chanter
13:31à ce moment-là
13:32et c'est ce qu'il a fait,
13:33extraordinaire.
13:34Il y a des pages
13:36aujourd'hui,
13:37des pages culturelles.
13:38On y revient dans un instant
13:39avec vous Geoffroy Lejeune
13:40pour parler de ce nouvel hebdo
13:41JD News.
13:42A tout de suite.
13:53L'invité du jour,
13:54c'est Geoffroy Lejeune,
13:55directeur de la rédaction
13:56du JDD et du JD News,
13:58le New JD News,
13:59qui est le nouvel hebdomadaire
14:01lancé par le groupe Lagardère
14:03et par vous,
14:05Geoffroy Lejeune,
14:06puisque vous en êtes
14:07le directeur de la rédaction.
14:08C'est Laurence Ferrari
14:09qui est...
14:10Avec Laurence Ferrari
14:11et Louis de Ragnel.
14:12Voilà,
14:13Laurence Ferrari
14:14et Louis de Ragnel.
14:15Laurence Ferrari
14:16qui est devenue la PDG,
14:17la directrice de ce petit,
14:18enfin de ce,
14:19oui,
14:20comment on peut dire,
14:21groupe...
14:22C'est pas petit.
14:23Gros groupe,
14:24oui,
14:25j'ai dit petit.
14:26De la marque du JDD.
14:27De la marque du JDD
14:28et donc,
14:29nouvel hebdomadaire
14:30qu'on va retrouver en kiosque
14:31et qu'on trouvera en supplément
14:32et il faudra payer plus...
14:33C'est en kiosque aujourd'hui,
14:34Valérie.
14:35Oui,
14:36j'ai dit en kiosque
14:37et ça sort aujourd'hui.
14:38Il faudra payer en plus le JDD
14:39si on veut le supplément.
14:40Alors,
14:41merci d'aborder la question du prix.
14:42En fait,
14:43c'est un peu une révolution
14:44dans le marché des news
14:45parce que les news aujourd'hui
14:46sont entre 5,50€
14:47et 6,50€.
14:48C'est un marché
14:49qui ne va pas très bien,
14:50enfin qui s'est réduit
14:51ces dernières années,
14:52je le connais,
14:53j'en viens
14:54et nous,
14:55on a décidé de faire quelque chose
14:56de très, très différent.
14:57C'est 60 pages,
14:58c'est un peu moins que les autres
15:00Donc l'idée,
15:01c'est vraiment d'aller toucher
15:02le plus grand nombre
15:03et le JDD...
15:04Ah oui,
15:05il y avait un supplément du JDD
15:06une fois par mois
15:07qui a été arrêté
15:08pour le lancement du JDD News.
15:09Donc,
15:10vous payiez à l'époque plus cher
15:11pour avoir ce supplément.
15:12Aujourd'hui,
15:13vous payez 70 centimes de plus
15:14chaque semaine
15:15pour avoir le supplément du JDD.
15:16Donc,
15:17c'est 2,90€.
15:18Pour combien de pages ?
15:19Alors,
15:20c'est 60 pages
15:21et le JDD,
15:22c'est 48.
15:23Oui,
15:24est-ce que...
15:25Alors,
15:26c'est très personnel comme question.
15:27Moi,
15:28j'adore un petit peu
15:29cette aventure,
15:30cette histoire.
15:31Comment est née
15:32cette idée
15:33de faire un nouveau news magazine ?
15:34Il y a une concurrence importante.
15:35Donc,
15:36c'est quoi ?
15:37Quelle place
15:38il va occuper ?
15:39En fait,
15:40l'idée,
15:41c'est simple.
15:42On avait...
15:43Alors,
15:44il faut comprendre
15:45que je travaille dans un groupe
15:46et dans un immeuble même
15:47où il y a une chaîne de télé
15:48qui est CNews,
15:49il y a une radio
15:50qui est Europe 1,
15:51il y a des radios musicales
15:52évidemment,
15:53et il y a le JDD
15:54qui est un quotidien du dimanche.
15:55Moi,
15:56les gens ne comprennent pas
15:57que c'est un quotidien.
15:58Je dis hebdomadaire
15:59parce qu'il paraît une fois par semaine
16:00mais en même temps,
16:01c'est un papier,
16:02c'est un journal papier.
16:03C'est le format des quotidiens.
16:04C'est exactement conçu
16:05comme un autre quotidien
16:06comme Le Monde,
16:07Le Figaro,
16:08etc.
16:09Et donc,
16:10c'est fait comme ça.
16:11Sauf qu'il ne paraît qu'une fois par semaine.
16:12Le dimanche,
16:13il vous raconte
16:14la queue de comète,
16:15la fin de la semaine
16:16et surtout,
16:17il annonce le début de la semaine.
16:18Donc,
16:19il y a beaucoup de gens
16:20qui viennent annoncer
16:21ce qui va se passer,
16:22notamment le gouvernement,
16:23les patrons,
16:24etc.
16:25qui viennent annoncer
16:26et quand vous avez le JDD le dimanche,
16:27il ne faut pas le lire le mardi
16:28parce que ça aura un peu vieilli.
16:31Le magazine,
16:32c'est un autre exercice.
16:33C'est quelque chose
16:34qui prend plus de recul
16:35sur l'époque,
16:36sur la société,
16:37sur l'ère du temps
16:38et le rendez-vous traditionnel
16:39en France des hebdomadaires,
16:40des magazines,
16:41c'est plutôt le milieu de semaine,
16:42le mercredi,
16:43le jeudi.
16:44Nous,
16:45on est les premiers,
16:46on arrive le mercredi.
16:47Les autres arrivent plutôt le jeudi
16:48et là,
16:49l'idée,
16:50c'est de raconter l'actualité
16:51mais différemment.
16:52Donc,
16:53il y a des angles un peu différents,
16:54il y a une prise de recul
16:55et les photos sont plus grandes,
16:56le format n'est pas le même,
16:57le papier n'est pas le même.
16:58C'est un journal qui est très différent.
16:59Pour essayer d'expliquer aux gens
17:00quelle différence il y aura
17:01entre le JDD et le JD News,
17:02c'est à peu près la même
17:03que si vous avez entre les mains
17:04le Poing et le Figaro.
17:05Ce n'est pas du tout la même chose,
17:06ça ne sert pas du tout à la même chose,
17:07ça n'est pas du tout le même rythme
17:08et le même récit de l'actualité.
17:09Faire un journal de droite,
17:10le JD News ?
17:11Écoutez,
17:12je pense qu'il y a beaucoup de gens
17:13qui peuvent se retrouver dedans
17:14sans être spécifiquement de droite.
17:15Alors,
17:16moi ça ne me dérange pas.
17:17Je ne veux pas que l'étiquette de droite
17:18soit infamante,
17:19mais le but du jeu
17:20n'est pas de faire un journal de droite.
17:21Le but du jeu,
17:22et merci...
17:23Journal d'opinion ?
17:24Non,
17:25oui,
17:26il y a des opinions.
17:27Je pense que c'est très important
17:28dans les médias en général
17:29d'avoir des opinions.
17:30Vous, ici à la radio,
17:31vous avez des flashs avec de l'info
17:32et vous avez des gens
17:33qui viennent donner leurs opinions,
17:34parfois même des débats.
17:35Nous, c'est la même chose.
17:36Il faut qu'il y ait des opinions
17:37qui s'expriment.
17:38Après,
17:39je ne veux pas qu'elles viennent
17:40que d'un seul camp.
17:41Il y a des gens très intéressants partout.
17:42Le but,
17:44Il y a les deux.
17:45Pour moi,
17:46un bon média,
17:47c'est un média qui mélange les deux.
17:48Ensuite,
17:49sur la question
17:50de droite-gauche,
17:51le plus important,
17:52et ça rejoint un peu
17:53la question que vous allez me poser
17:54après sur
17:55la crédibilité des médias,
17:56c'est en fait
17:57est-ce que
17:58ce qu'on dit
17:59est éteillé,
18:00fondé ?
18:01Est-ce que c'est argumenté
18:02par du récit,
18:03du reportage,
18:04du factuel,
18:05etc. ?
18:06Est-ce que c'est honnête ?
18:07Est-ce qu'on essaie de traiter
18:08de manière honnête l'information ?
18:09Et ça, pour le coup,
18:10je pense qu'au-delà
18:11des clivages politiques,
18:12il y a énormément de gens
18:13qui peuvent se retrouver là-dedans
18:14et je pense que c'est un des enjeux
18:15pour les médias de notre époque.
18:16Oui, mais tout à l'heure,
18:17vous me disiez
18:18que vous,
18:19l'information
18:20sans prise de parti
18:23n'était pas forcément
18:25quelque chose d'obligatoire
18:26d'avoir une information
18:28stricto sensu.
18:29Par exemple,
18:30ce qui va arriver en septembre,
18:31ça va être l'élection américaine
18:33entre Donald Trump
18:34et Kamala Harris.
18:35On sait que
18:36les auditeurs de CNews
18:38ou du JDT
18:39seront plutôt pour Trump.
18:40Est-ce que vous allez les satisfaire
18:41ou il y aura un grand papier
18:43sur la formidable Kamala Harris ?
18:45En fait,
18:46on a un envoyé spécial là-bas
18:47qui passe beaucoup de temps,
18:48qui par ailleurs,
18:49en plus,
18:50c'est un spécialiste du sujet
18:51sur la question spécifique de Trump,
18:53qui est un spécialiste du sujet
18:54qui a écrit, bien sûr,
18:55qui a écrit un livre d'ailleurs
18:56sur Trump
18:57quand il était
18:58entre son mandat
18:59et cette élection
19:00sur l'Amérique de Trump.
19:01C'est vraiment pour moi
19:02le sujet.
19:03C'est d'ailleurs
19:04qui sont les gens qui votent pour Trump
19:05parce qu'ici, on ne comprend pas
19:06mais en fait,
19:07il y a des très bonnes raisons.
19:08Donc, il écrit toutes les semaines
19:09quasiment dans le JDD
19:10un grand papier,
19:11un reportage en fait
19:12sur ce qui se passe aux Etats-Unis.
19:13Il raconte ce qu'il voit
19:14et en fait,
19:15il raconte ce qu'il voit
19:16et il explique comment il le voit
19:17et pourquoi il le voit.
19:18Je pense que l'essentiel,
19:19c'est de ne pas mentir aux gens.
19:20Lui,
19:21il est avec sa subjectivité
19:22sur le terrain
19:23et il raconte,
19:24il donne la parole,
19:25il explique qui sont les gens
19:26qu'il interroge
19:27et pourquoi il dit ce qu'il dit
19:28et en fait,
19:29le but le plus important,
19:30c'est que vous sachiez exactement
19:31qui est la personne
19:32et pourquoi elle vous raconte
19:33ce qu'elle vous raconte.
19:34Non, non, non,
19:35écoutez la foule.
19:36Vous donnez la parole aux gens,
19:37c'est très différent.
19:38Non, oui,
19:39mais des gens qui votent Trump,
19:40donc vous écoutez la foule.
19:41Mais Trump ou Kamala Harris,
19:42il fait ça sur les deux sujets.
19:43Ah voilà,
19:44sur les deux sujets.
19:45Mais est-ce que
19:46les gens qui votent Trump
19:47vont critiquer
19:48Hitting the dogs
19:49ou Hitting the cats ?
19:50Est-ce que vous,
19:51vous trouvez que c'est ridicule
19:52qu'il dit ça ou pas ?
19:53Non, pas du tout,
19:54c'est très intéressant.
19:55Justement cette semaine,
19:56le dimanche,
19:57vous pourrez lire dans le JDD dimanche,
19:58il va raconter pourquoi
19:59Trump a dit ça.
20:00Ah bon ?
20:01Il a eu raison ou pas ?
20:02Il y a des vraies histoires,
20:03il y a des vraies raisons.
20:04Trump n'est pas juste quelqu'un
20:05qui invente des histoires.
20:06Il y a une auditrice
20:07qui vous félicite pour le prix.
20:08Elle dit ça,
20:09c'est vachement bien.
20:10Ça donne envie de le lire
20:11et elle demande
20:12s'il y aura des sujets français
20:13parce que là,
20:14on a évoqué les Etats-Unis,
20:15on peut peut-être évoquer
20:16le sommaire
20:17de ce premier numéro
20:18et vous avez une enquête
20:20sur l'affaire Nahel,
20:21une manipulation politico-médiatique
20:24démontée par l'enquête.
20:25Donc là,
20:26vous avez de l'investigation
20:28et des révélations.
20:29Bien sûr, bien sûr.
20:30Il faut que la dame
20:31qui pose la question
20:32se rassure
20:33parce que notre sujet,
20:34c'est aussi de coller
20:35aux préoccupations
20:36de nos concitoyens.
20:37Donc, on est bien conscients
20:38du fait que l'élection américaine
20:39intéresse beaucoup
20:40mais avant tout,
20:41ce qui compte,
20:42c'est nos sujets,
20:43les sujets franco-français
20:44et ce n'est pas du tout
20:45péjoratif de le dire.
20:46Évidemment que c'est
20:47un journal français
20:48qui parlera des problématiques
20:49françaises essentiellement.
20:50Dans le premier numéro,
20:51en effet,
20:52on a choisi de faire la couverture
20:53sur la liberté d'expression
20:54parce que c'est un peu
20:55le marqueur.
20:56Un buste de Marianne
20:57avec l'écharpe tricolore
21:00et le titre en très gros
21:01« Vive la liberté d'expression ».
21:02C'est ça.
21:03Et quand on lit
21:04ceux qui participent,
21:05les contributeurs à ce numéro,
21:07vous avez Daniel Rondeau,
21:08Florence Bergeau-Blaquer,
21:10Michel Onfray,
21:11Alain Finkielkraut,
21:12Philippe Labreau,
21:13Camille Pascal,
21:14Mathieu Hélène,
21:15Pascal Praud,
21:16Mathieu Bocoté,
21:17Michel Houellebecq,
21:18bref, des gens qui ont
21:19une parole très libre.
21:20C'était un peu
21:21un numéro profession de foi.
21:22C'est un premier numéro,
21:23c'est pour expliquer
21:24ce qu'on va essayer de faire.
21:25C'est-à-dire,
21:26la liberté d'expression,
21:27ce n'est pas juste un concept
21:28pour lequel on manifeste
21:29une fois tous les cinq ans
21:30quand il y a un attentat
21:31ou quand il y a un professeur
21:32qui se fait décapiter.
21:33C'est quelque chose
21:34qui se vit au quotidien,
21:35qui est menacé au quotidien.
21:36Il y a une sorte de passion
21:37pour la censure
21:38qui est en train de s'installer
21:39dans notre société,
21:40contre laquelle on va
21:41résolument lutter.
21:42Quelle censure ?
21:43J'ai eu deux choses
21:44qui m'ont glacé le sang.
21:45Premièrement,
21:46c'est les injonctions
21:47quasiment quotidiennes
21:48à faire taire tel ou tel
21:49qui a dérapé
21:50dans le débat public en France.
21:51Moi, ça m'est arrivé,
21:52mais c'est arrivé
21:53à des dizaines de personnes
21:54et systématiquement,
21:55ça me glace le sang.
21:56Et puis, il y a une censure...
21:57Donc, ça vous glace le sang
21:58que l'ARCOM soit intervenu
21:59concernant C8 ?
22:00Oui, bien sûr.
22:01Une autorité indépendante,
22:02indépendante de qui,
22:03on ne sait pas,
22:04qui décide
22:05de mettre 300 personnes au chômage.
22:06Je ne suis pas à l'aise
22:07avec le concept.
22:08Qu'est-ce qui était visé ?
22:09Monsieur Bolloré
22:10ou Cyril Hanouna ?
22:11Évidemment.
22:12Évidemment quoi ?
22:13Les deux ?
22:14Les deux.
22:15L'un ou l'autre, d'ailleurs.
22:16Mais évidemment,
22:17ils étaient visés.
22:18C'est quoi ?
22:19C'est la liberté d'expression ?
22:20Pardon, mais...
22:21C'est-à-dire,
22:22Cyril Hanouna,
22:23qui n'est pas dans la...
22:24Qui a une parole libre aussi,
22:25et qui...
22:26Qui a une parole libre,
22:27qui, en fait,
22:28porte les audiences
22:29de la première chaîne
22:30de la TNT.
22:31Et, en fait,
22:32il y a des gens
22:33dont on ne connaît pas le nom,
22:34dont on ne connaît pas le passé,
22:35ou alors, si on le connaît,
22:36on sait d'où il vient,
22:37qui vont décider,
22:38tout à coup,
22:39de fermer une chaîne
22:40où il y a des...
22:41Moi, je suis allé assez vite.
22:42Il faut voir ce que c'est.
22:43C'est une rédaction
22:44avec des gens qui travaillent,
22:45dont c'est le métier,
22:46qui ne pourront peut-être pas
22:48tous ces gens-là au chômage
22:49par pur représailles politiques.
22:50Moi, je suis désolé,
22:51je trouve ça hyper choquant,
22:52et j'allais terminer
22:53parce que c'est le même au-dessus.
22:54Quand Mark Zuckerberg,
22:55le patron de Facebook,
22:56explique qu'au moment de META,
22:57pardon,
22:58au moment du Covid,
22:59il y a eu des injonctions
23:00gouvernementales
23:01à censurer tel et tel contenu
23:02qui disaient telle et telle chose,
23:03comme, par exemple,
23:04le vaccin n'empêche pas
23:05la transmission,
23:06alors que c'était
23:07scientifiquement admis,
23:08moi, je suis désolé.
23:09On est entré dans quelque chose
23:10qui fait peur, en fait.
23:11Donc, c'est un combat.
23:12Ce sera un combat
23:13en bas, au milieu, en haut.
23:14Et on a décidé
23:15de mener ce combat.
23:16Ensuite, vous m'avez lancé
23:17sur l'Affaire Naël
23:18et vous avez raison.
23:19On va marquer une pause
23:20et on va en parler
23:21dans un instant, justement.
23:22L'Affaire Naël
23:23et les révélations
23:24du JD News.
23:25JD News qui est donc
23:26en kiosque dès aujourd'hui.
23:27A tout de suite.
23:40Aujourd'hui,
23:41avec Geoffroy,
23:42le jeune directeur
23:43de la rédaction du JDD
23:44et du JD News.
23:45Le lancement,
23:46c'est aujourd'hui.
23:47Vous allez le retrouver
23:48en kiosque pour le prix de...
23:49De 2,20 euros.
23:502,20 euros.
23:51Donc, c'est un news magazine
23:52tout nouveau
23:55et qui va vous proposer
23:57des articles,
23:59des enquêtes
24:00et des points de vue
24:01peut-être un petit peu différents
24:02de ce qui peut se lire ailleurs,
24:04ce que vous nous disiez
24:05en début d'émission.
24:06On parlait de l'Affaire Naël
24:07en particulier,
24:08qui est en une.
24:09Vous avez enquêté
24:11et décrypté un petit peu
24:12ce qui s'est passé.
24:14Alors, moi, j'ai rien fait.
24:15C'est le très talentueux
24:16William Molligny
24:17qui travaille à Europe 1
24:18et avec nous.
24:19C'est un journaliste
24:20polyjustice.
24:21Polyjustice qui est très bon.
24:22C'est un cas d'école
24:23de ce qui est très important
24:24que le JD News fasse.
24:25L'Affaire Naël,
24:26on la connaît tous.
24:27C'est un fait divers à l'origine.
24:29La mort de ce jeune homme
24:30après un refus d'obtempérer.
24:32Et c'est peut-être
24:33la plus grande polémique
24:35de ces dix dernières années
24:37avec des conséquences politiques
24:38incroyables.
24:39C'est-à-dire que,
24:40immédiatement,
24:41le récit médiatique se met en place.
24:42C'est forcément
24:43une erreur du policier.
24:44Emmanuel Macron
24:45dit impardonnable.
24:46Tout de suite.
24:47Il n'a aucune connaissance
24:48du dossier, etc.
24:49Il dit que c'est impardonnable.
24:50Et le récit médiatique
24:52se met en place
24:53selon les termes
24:54d'Emmanuel Macron.
24:55Le policier est mis
24:56en détention provisoire
24:57et il y a des émeutes.
24:58Il y a des émeutes
24:59et des émeutes.
25:00On dit,
25:01il y a quand même
25:02un jeune qui est mort.
25:03Est-ce que ce n'est pas
25:04un peu normal ?
25:05Il s'installe dans l'esprit
25:06de tout le monde
25:07l'idée qu'il s'est passé
25:09parce que ce sont des représailles.
25:10Et en fait,
25:11quand vous faites
25:12le débriefing
25:13complet de cette séquence,
25:14vous réalisez que les émeutes
25:15étaient pour 6%
25:16des émeutiers seulement
25:17selon un rapport
25:18du ministère de la Justice
25:19en rapport avec l'affaire Naël.
25:20Donc c'était un pur prétexte.
25:21Et maintenant,
25:22il y a l'affaire Naël
25:23en tant que telle.
25:24Et William Molinier
25:25a étudié
25:26le dossier d'instruction,
25:27l'enquête qui a été réalisée
25:28sur ce sujet-là.
25:29Et je vais le résumer simplement
25:30et liser le papier
25:31parce qu'il est
25:32absolument édifiant.
25:33Tout est faux.
25:34Tout ce qu'on nous a raconté
25:35est faux.
25:36Tout ce que nous ont raconté
25:37les médias,
25:38les partis civils,
25:39tout est faux.
25:40Le rapport dit que,
25:41par exemple,
25:42il a été question,
25:43oui, Naël a été abattu
25:44d'une balle à bout portant
25:45alors qu'il n'essayait pas
25:46de s'échapper.
25:47Le rapport dit,
25:48c'est écrit noir sur blanc,
25:49il a fait 4 actions
25:50pour tenter de s'en aller,
25:51c'est-à-dire
25:52enclencher le boîtier de vitesse,
25:53lever le frein,
25:54etc.
25:55Les 4 actions.
25:56Ensuite,
25:57on a dit aussi
25:58qu'il avait été frappé
25:59par la crosse du policier.
26:00L'autopsie dit
26:01que pas du tout.
26:02Il n'y a aucune échymose,
26:04il n'y a aucun coup,
26:05le crâne n'est pas touché,
26:06etc.
26:07Ces 6 pages,
26:08dont 2 avec les avocats
26:09des policiers
26:10qui répondent à des questions,
26:11vous voyez qu'en fait,
26:12on a construit
26:13sur un mensonge absolu
26:14un climat politique
26:15qui a durablement
26:16marqué la France.
26:17C'est des milliards
26:18de dégâts,
26:19de réparations,
26:20etc.
26:21Est-ce que vous comprenez
26:22qu'aujourd'hui,
26:23l'information
26:24fonctionne à l'instant T ?
26:25C'est-à-dire que,
26:26évidemment,
26:27lorsque l'accident arrive,
26:28évidemment,
26:29on n'a pas le rapport d'autopsie,
26:30évidemment,
26:31on n'a pas les rapports
26:32de la police,
26:33et donc,
26:34on réagit à chaud
26:35sur l'affaire
26:36avec des témoignages,
26:37avec des gens qui interviennent,
26:38et qu'en effet,
26:39plus tard,
26:40la presse ne corrige pas
26:41ses erreurs
26:42et ne revient pas
26:43sur les informations.
26:44Il y a aussi
26:45le parti pris
26:46dès le départ.
26:47C'est-à-dire qu'on met
26:48toujours en doute
26:49la parole du policier.
26:50Je ne sais pas,
26:51je n'ai pas lu l'article,
26:52mais systématiquement,
26:53c'est toujours
26:54un petit ange
26:55qui part ou disparaît.
26:56Tout est résumé
26:57par la formule
26:58de Kylian Mbappé,
26:59petit ange parti trop tôt.
27:00Le récit s'est mis en place
27:01immédiatement.
27:02Il aurait été possible
27:03de dire,
27:04en fait,
27:05dans un monde normal,
27:06tout le monde
27:07et tous les médias
27:08auraient dit,
27:09attention,
27:10on a une séquence
27:11de 10 secondes
27:12sur les réseaux sociaux
27:13sur laquelle on ne voit rien.
27:14On va attendre,
27:15il y aura une enquête
27:16et on parlera de cette histoire
27:17au moment de l'enquête.
27:18Et là,
27:19vous avez raison,
27:20c'est que ça ne se passe pas
27:21comme ça.
27:22Vous savez très bien
27:23qu'Emmanuel Macron,
27:24il craignait
27:25et le ministre de l'Intérieur
27:26qui est...
27:27Il y a eu des émeutes.
27:28Il y a eu des émeutes,
27:29absolument.
27:30Et quand on dit
27:31que j'en suis super fier
27:32et que je suis très fier
27:33de cet article,
27:34qu'on puisse le publier
27:35dans notre premier numéro,
27:36on est là pour dire,
27:37en fait,
27:38il y a eu mensonge.
27:39Peut-être que la prochaine fois,
27:40il n'y aura pas mensonge
27:41grâce à ce genre d'article.
27:42Est-ce que...
27:43Juste une question,
27:44peut-être que la prochaine fois,
27:45est-ce qu'on n'est pas
27:46quand même dans un monde
27:47extrêmement wokiste
27:48parce que c'est quand même
27:49du wokisme
27:50d'une certaine manière
27:51et que c'est très difficile
27:52d'aller contre
27:53ce mouvement
27:54et cette pensée-là ?
27:55Vous venez de résumer
27:56le pourquoi
27:57il y avait besoin
27:58du JV News.
28:00C'est-à-dire qu'il y a
28:01un débat sur tous les sujets
28:02toutes les semaines
28:03de manière même
28:04presque quotidienne
28:05de s'opposer à ça.
28:06C'est une dérive.
28:07C'est quelque chose de nouveau.
28:08Ce n'est pas une fatalité.
28:09On peut réussir
28:10à convaincre les gens
28:11parce que le sujet,
28:12c'est de parler aux gens,
28:13de convaincre les gens
28:14qu'en fait la réalité
28:15n'est pas celle
28:16que certains médias
28:17leur disent.
28:18Donc, il faut un autre discours
28:19et on va le faire
28:20avec la plus grande honnêteté.
28:21Mais comment le faire
28:22sans se faire traiter
28:23de fasciste ?
28:24C'est-à-dire qu'on a vu hier,
28:25on a fait un débat
28:26autour du sondage
28:28La France est à droite
28:29mais ce qu'on entend
28:30dans les médias
28:31est à gauche.
28:32Très clairement.
28:33Je suis d'accord avec vous.
28:34Il faut tout faire
28:35pour ne pas se faire traiter
28:36de fasciste
28:37et n'avoir rien à faire
28:38de se faire traiter de fasciste.
28:39C'est-à-dire qu'aujourd'hui
28:40les fascistes sont tellement nombreux.
28:41Maintenant, François Ruffin
28:42qui est à l'extrême gauche
28:43est devenu fasciste
28:44depuis une semaine.
28:45Il va falloir que les gens
28:46comprennent que cette insulte
28:47ne veut rien dire.
28:48A force de l'utiliser,
28:49elle a perdu son sens
28:50si bien qu'on ne voit plus
28:51le vrai fascisme.
28:52Les vrais fascismes,
28:53les totalitarismes
28:54passent complètement inaperçus
28:55parce que cette insulte
28:56a été complètement galvaudée.
28:57Je suis désolé,
28:58je ne suis pas fasciste,
28:59je suis journaliste.
29:00Je fais mon boulot.
29:01Ça ne plaît pas à des gens
29:02et ce n'est pas grave.
29:03Il faut avancer
29:04et garder la tête en route.
29:05Sur votre fiche Wikipédia,
29:06il y a marqué
29:07journaliste d'extrême droite.
29:08Il paraît, oui.
29:09Qu'est-ce que je voulais
29:10que je vous dise ?
29:11C'est faux.
29:12Malheureusement, c'est faux.
29:13Le sous-titre du JD News
29:14c'est la liberté d'expression.
29:15Est-ce que la liberté d'expression
29:16va jusqu'à donner la parole
29:17à Sébastien Delegu, par exemple ?
29:18Alors, moi, toute ma vie,
29:19j'ai voulu donner la parole
29:20à des insoumis,
29:21mais pas pour leur donner la parole,
29:22pour leur poser des vraies questions.
29:23Il y a vraiment des gens,
29:24Mélenchon, par exemple,
29:25j'ai déjà débattu avec lui
29:26par le passé.
29:27J'adorerais pouvoir débattre
29:28avec lui aujourd'hui.
29:29J'ai plein de nouvelles questions
29:30à lui poser.
29:31C'est eux qui ne veulent pas.
29:32En fait, c'est à eux
29:33qu'il faut poser la question.
29:34Moi, je n'ai aucun problème
29:35à inviter des gens
29:36de quoi qu'ils pensent.
29:37Quand on est invité par le JDD,
29:38ils ne veulent pas venir.
29:39Ah non, le JDD, non.
29:40Mais encore une fois,
29:41ce n'est pas faute de proposer.
29:42Et comment vous dire ?
29:43Je ne peux pas faire mieux
29:44que de proposer
29:45de donner la parole.
29:46Après, s'ils ne veulent pas,
29:47ils ne veulent pas.
29:48Je ne vais pas me battre.
29:49Ça ne m'empêche pas de dormir.
29:50Ce n'est pas grave.
29:51Vous savez, quand j'étais sur LCI,
29:52les seuls qui refusaient
29:53de débattre avec des gens de droite,
29:54c'était les gens de l'Humanité.
29:55J'ai un journaliste de l'Humanité
29:56un jour qui s'est retrouvé
29:57face à quelqu'un du RN
29:58et qui m'a dit
29:59« Moi, je ne discute pas
30:00avec le RN »
30:01et qui est parti.
30:02Et pourtant,
30:03il y avait des gens
30:11Je me souviens très bien
30:12de Charles Hebdo
30:13qui s'entendait très bien
30:14avec François d'Orcival
30:15du Figaro Magazine.
30:16Et il y avait des discussions
30:17qui étaient possibles.
30:18Mais il y avait aussi
30:19des fins de non recevoir
30:20et qui venaient toujours
30:21de l'extrême gauche.
30:22Moi, je voulais savoir
30:23si vous étiez toujours
30:24abonné à Valeurs Actuelles
30:25et si vous continuez
30:26à lire le journal
30:27Valeurs Actuelles
30:28dont vous avez été éjecté
30:29de façon un peu
30:30pas très convenable,
30:31on va dire.
30:32Est-ce que vous continuez
30:33à le lire ?
30:34Pour être honnête,
30:35pas vraiment.
30:36Il m'arrive
30:37de lire un article
30:38qui m'intéresse
30:39et je le reçois
30:40et il me l'envoie gentiment.
30:41Et après,
30:42ce n'est pas du tout
30:43contre eux,
30:44mais c'est une question
30:45de temps surtout.
30:46C'est une blessure ça aussi ?
30:47C'est 12 ans de ma vie.
30:4912 ans de ma vie,
30:50j'ai quand même
30:51tout mis là-dedans.
30:52C'était dur.
30:53Il y a un an et demi,
30:54c'était dur.
30:55Une trahison ?
30:56Non,
30:57on ne va pas utiliser
30:58les grands mots.
30:59Mais c'est la vie.
31:00J'ai beaucoup
31:01d'amis là-bas,
31:02attention.
31:03Par revenons
31:04au JD News,
31:05il va y avoir
31:06une ouverture
31:07sur les bonnes nouvelles.
31:08Il y a trop
31:09de mauvaises nouvelles.
31:10Orzeu,
31:11ça ne marche jamais.
31:12Ça,
31:13ça ne marche jamais.
31:14C'était d'assaut
31:15au Jour de France
31:16le jour des bonnes nouvelles.
31:17Non,
31:18mais je vais vous expliquer
31:19pourquoi.
31:20Moi,
31:21j'ai compris
31:22depuis un an
31:23dans ma vie professionnelle
31:24que c'est important
31:25aussi de donner
31:26des raisons
31:27d'y croire aux gens.
31:28C'est-à-dire que
31:29quand je rencontre
31:30des lecteurs
31:31ou des gens
31:32qui me connaissent
31:33par la télévision
31:34ou la radio,
31:35ils me disent toujours
31:36il faut tenir bon,
31:37et j'ai commencé
31:38par comprendre
31:39que c'était aussi
31:40une part
31:41de notre responsabilité
31:42de dire aux gens
31:43que tout n'est pas mort.
31:44On n'en sait rien.
31:45La vérité,
31:46c'est qu'en fait
31:47le sursaut français
31:48il est éternel.
31:49Il arrive à chaque fois
31:50qu'on pense
31:51qu'on n'y arrivera plus.
31:52Et en fait,
31:53il y a des raisons d'espérer.
31:54Il y en a,
31:55en vérité,
31:56si on les cherche bien,
31:57il y en a.
31:58Cette semaine,
31:59on en a trouvé
32:00pour faire le journal
32:01sans trop de problèmes.
32:02Une bonne nouvelle
32:03dans votre journal ?
32:04J'ai été touché
32:05parce que j'ai découvert
32:06qu'il y a des choses
32:07qui sont nécessitées.
32:08Par exemple,
32:09on sort des Jeux paralympiques.
32:10C'est le genre de choses,
32:11ça ne coûte rien de le dire,
32:12ça donne de l'espoir.
32:13Et par ailleurs,
32:14c'est pour induire l'idée
32:15et ça,
32:16j'y crois beaucoup,
32:17que si vous regardez
32:18la situation du pays,
32:19vous avez le sentiment
32:20que c'est le marasme
32:21à peu près à tous les niveaux
32:22et ce n'est pas faux.
32:23Moi,
32:24je ne m'empêcherai jamais
32:25de le dire
32:26que les choses ne vont pas.
32:27En revanche,
32:28dire qu'on n'y peut rien,
32:29là pour le coup,
32:30c'est le début de la fin.
32:31Il faut expliquer
32:33et c'est très important
32:34de le préciser,
32:35c'est qu'on peut dénoncer
32:36toutes les catastrophes
32:37de notre époque,
32:38mais on va se forcer
32:39dans chaque sujet
32:40à apporter les réponses
32:41ou en tout cas,
32:42à donner la parole
32:43à des gens qui pensent
32:44avoir des réponses.
32:45On a une rubrique,
32:46par exemple,
32:47Les belles histoires
32:48qui racontent...
32:49Dans le premier numéro,
32:50c'est l'histoire
32:51d'un trio d'amis
32:52assez émouvant
32:53qui réussissent
32:54à faire vivre,
32:55à faire passer
32:56la maladie de Charcot,
32:57qui est une maladie
32:58neurodégénérative
32:59dont on ne se remet pas,
33:00à un des trois
33:01qui est touché
33:02par cette maladie.
33:03Au lieu d'ajouter
33:04des jours à la vie,
33:05ils ajoutent
33:06de la vie au jour
33:07selon la formule consacrée.
33:08L'histoire est magnifique,
33:09c'est une leçon d'espérance
33:10de leur part,
33:11mais on va essayer
33:12de montrer que
33:13dans tous les domaines,
33:14il y a des choses qui marchent.
33:15Prenons un domaine
33:16qui touche tout le monde
33:17quasiment,
33:18l'éducation.
33:19On sait la baisse du niveau,
33:20on sait la sécurité à l'école,
33:21on sait tous ces problèmes-là,
33:22le harcèlement, etc.
33:23Et il y a,
33:24depuis 20-30 ans,
33:25des gens qui s'investissent
33:26pour créer des écoles
33:27avec des contre-modèles
33:28ou alors pour relancer
33:29des méthodes
33:30qui étaient complètement galvaudées
33:31par l'éducation nationale
33:32et ça fonctionne.
33:33Eh bien, disons-le.
33:34Comme ça, ça donnera peut-être
33:35l'idée à ceux qui nous dirigent
33:36de s'inspirer de ce qui marche.
33:37Est-ce que M. Bolloré
33:38vous donne des ordres ?
33:39Est-ce qu'un jour,
33:40à Pâques,
33:41on va retrouver un prêtre
33:42à la une du JD News ?
33:43Alors,
33:44il ne m'en donne pas,
33:45mais il pourrait m'en donner,
33:46ça ne me poserait absolument aucun problème,
33:47c'est mon patron.
33:48C'est vrai ?
33:49Bien sûr.
33:50Par ailleurs,
33:51il ne faut pas beaucoup me pousser
33:52pour mettre des prêtres
33:53à la une des magazines.
33:54J'ai vraiment aucun problème avec ça,
33:55vous savez.
33:56Et l'abbé Pierre,
33:57comment vous réagissez
33:58par rapport à ce que
33:59l'extrait que je vous ai fait
34:00écouter tout à l'heure ?
34:01Les gens justement
34:02sur la crédibilité des journalistes
34:04et les gens qui ont du mal
34:06à croire tout ce qu'on dit
34:07sur l'abbé Pierre
34:08ou qui ne croient pas
34:09aux informations
34:10pour élargir la question ?
34:11Eh bien,
34:12ça m'a fait beaucoup réfléchir
34:13cet extrait qu'on a écouté
34:14tout à l'heure,
34:15je vais vous dire.
34:16En fait,
34:17je pense que si les gens
34:18parfois ne croient pas
34:19à ce que disent les médias,
34:20c'est parce que parfois
34:21les médias ont menti.
34:22C'est le mensonge des médias
34:23qui m'intéresse
34:24parce que c'est ça
34:25qui me concerne en réalité.
34:26Après, ce que les gens pensent,
34:27je ne peux pas y faire grand-chose.
34:28Mais est-ce qu'il est arrivé
34:29que les médias mentent ?
34:30Oui.
34:31Est-ce que c'est arrivé
34:32encore récemment ?
34:33Oui.
34:34Je vous donne un exemple.
34:35Vincent Hervouët,
34:36le chroniqueur international,
34:37consacre dans le JD News
34:38cette semaine son édito
34:39à Trump et Kamala Harris.
34:40Il raconte,
34:41et c'est absolument éloquent,
34:42le comportement
34:43des correspondants
34:44accrédités à la Maison Blanche
34:45à propos de Biden.
34:46C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
34:47Biden,
34:49ni d'être président des États-Unis
34:50ni d'être candidat à sa réélection.
34:51Mais en fait,
34:52pendant des années,
34:53personne ne l'a dit.
34:54C'est intéressant,
34:55ça questionne quand même.
34:56Pourquoi c'est Omerta ?
34:57Pourquoi cette chape de plomb ?
34:58Donc quand vous voyez quelqu'un
34:59à l'œil nu,
35:00vous voyez Biden,
35:01vous vous dites
35:02mais ce monsieur ne peut pas
35:03diriger les États-Unis
35:04et a fortiori presque le monde.
35:05Et en même temps,
35:06on n'a pas le droit de le dire
35:07parce que c'est le président
35:08des États-Unis.
35:09Je comprends que les gens
35:10ne nous croient pas.
35:11Donc la vérité,
35:12c'est qu'en fait,
35:13on aurait dû peut-être,
35:14moi je ne suis pas spécialiste
35:18mais ça ne s'est pas passé.
35:19Il ne faut pas en vouloir aux gens
35:20de ne pas nous croire.
35:21Mais vous,
35:22vous pensez qu'il a été...
35:23Ah oui, oui, j'ai aucun doute.
35:24J'ai lu les témoignages.
35:25Vous avez aucun doute ?
35:26Bien sûr.
35:27Comment ?
35:28Je n'y étais pas.
35:29Je ne suis pas enquêteur, etc.
35:30Après, j'ai lu ce qui est sorti
35:31dans la presse.
35:32Oui, ça m'a fait froid dans le dos
35:33évidemment.
35:34J'ai honte même.
35:35Le JD News,
35:36donc aujourd'hui en kiosque.
35:37Vous allez le retrouver
35:38également en supplément
35:39du journal du dimanche,
35:40dimanche prochain.
35:41Merci Geoffroy Lejeune
35:42d'avoir été avec nous.
35:44Bonne chance pour cette nouvelle aventure.
35:47C'est une aventure à la presse.
35:49Oui, absolument.
35:50Mais le prix encore une fois,
35:51je pense,
35:52va être un moteur.
35:53Et toujours Camille qui dit
35:54qu'elle va l'acheter
35:56dit
35:57vous devriez mettre
35:58la bonne nouvelle
35:59à la fin du journal.
36:00Mais c'est au début du journal
36:01justement.
36:02Apparemment,
36:03il va y avoir...
36:04Il y en a partout dans le journal
36:05en plus des bonnes nouvelles.
36:06Alors voilà.
36:07Merci d'avoir été avec nous
36:08Geoffroy Lejeune.
36:09Et nous, on se retrouve
36:10dans un instant
36:11pour débattre de l'actualité.
36:14Parlons vrai.
36:15Sud Radio.
36:16Parlons vrai.