La rumeur qu'une lettre de démission du nouveau locataire de Matignon aurait été remise au chef de l'État est toutefois totalement démentie par l'entourage du président. Entre Michel Barnier et le camp macroniste les relations se tendent sur fond de composition du futur gouvernement. L'ex-Premier ministre Gabriel Attal a conditionné la participation de son camp au futur gouvernement à un certain nombre de clarifications.
De son côté Le Parisien écrit ce matin que la rumeur de la mission rode en effet dans les couloirs : "« Le Premier ministre poursuit son travail », balayait mercredi soir Matignon tandis qu’à l’Élysée on cherchait à dédramatiser : « qu’il y ait de la tension en ce moment, c’est normal. C’est la première fois depuis 1962 qu’on constitue un gouvernement avec des forces différentes. Il ne faut pas dramatiser non plus. Tout le monde fatigue un peu ».
De son côté Le Parisien écrit ce matin que la rumeur de la mission rode en effet dans les couloirs : "« Le Premier ministre poursuit son travail », balayait mercredi soir Matignon tandis qu’à l’Élysée on cherchait à dédramatiser : « qu’il y ait de la tension en ce moment, c’est normal. C’est la première fois depuis 1962 qu’on constitue un gouvernement avec des forces différentes. Il ne faut pas dramatiser non plus. Tout le monde fatigue un peu ».
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00:00On entend plutôt parler, soit des super-riches ou des tranches supérieures de l'impôt sur le revenu, soit des entreprises.
00:07Je crois comprendre que certains patrons commencent à faire passer des messages pour dire « Hop, hop, hop, c'est quoi cette histoire ? »
00:12On n'en veut surtout pas. Donc chacun ne met pas exactement le curseur au même endroit.
00:16Après, vous savez Michel Barnier, il a dit à plusieurs de ses interlocuteurs « Moi, je vais être très claire, j'ai 73 ans, je n'ai pas d'enjeu personnel,
00:22donc je peux partir, pas de souci. Par contre, vous qui vous opposez à moi, vous irez à la télé, vous expliquerez aux Français
00:28pourquoi le gouvernement est tombé. » C'est-à-dire pile au moment où, effectivement, comme vous l'avez très bien dit,
00:32on est dans le viseur des agences de notation et on peut se prendre un coup de tabac sur les marchés.
00:36Je pense qu'il est en train d'agiter un petit peu cette menace en disant « Faites gaffe, parce que derrière, la situation est très grave. »
00:43Et il tient le choc ?
00:45Semble-t-il.
00:46Non, ce que je veux dire, c'est que face à cette équation, à un moment donné, il n'arrive pas à sortir un gouvernement visiblement d'ici à la fin de la semaine.
00:54On voit bien que chaque jour qui passe rajoute une inconnue à cette équation qui est déjà extrêmement complexe.
01:00Hyper compliqué. C'est quand même quelqu'un qui s'est cogné, pardon de le dire comme ça, Boris Johnson, dans les négociations.
01:06Ce n'est pas faux.
01:07Pour le Brexit, c'est quelqu'un qui résiste relativement bien la pression. Là, elle est quand même costaude, surtout qu'on n'a pas ajouté celle de l'Élysée,
01:14parce que le Président pose aussi ses conditions en disant…
01:17Ah oui.
01:18Il dit « je vous aide, faites ce que vous voulez, il n'y a pas de soucis », mais par contre, vous vous rapprochez le plus possible d'un gouvernement d'union nationale,
01:25donc débrouillez-vous pour trouver une prise de guerre à gauche. Bon courage. On parle beaucoup de Didier Migaud, le président de l'HATVP, Haute Autorité pour la Transparence dans la Vie Publique,
01:34et dit aussi « il faut respecter les équilibres au Parlement ». En clair, les LR ne pourront pas avoir Matignon, le ministère de l'Intérieur et Bercy.
01:42Oui.
01:43Débrouillez-vous avec eux.
01:44Il y a quelque chose que je ne comprends pas.