Alexandra Masson, députée RN des Alpes-Maritimes, est l'invitée de L'Interview à la Une
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00:00Bonjour à tous, bienvenue dans le studio du groupe Nice Matin pour l'interview à
00:17la Une, l'émission de la rédaction, une émission que j'ai le plaisir de présenter
00:21avec Frédéric Maurice, c'est le chef de l'édition Nice Métropole de Nice Matin.
00:25Bonjour Frédéric.
00:26Bonjour Denis.
00:27Je vais vous présenter aujourd'hui Alexandra Masson, députée Rassemblement National des
00:31Alpes-Maritimes.
00:32Bonjour Alexandra Masson.
00:33Bonjour.
00:34Alexandra Masson, après avoir beaucoup attendu la France à enfin un Premier Ministre, qu'espérez-vous
00:40de Michel Barnier et de sa future équipe ?
00:42Alors déjà la première question qu'on peut se poser, ça fait déjà 15 jours que
00:48nous avons aujourd'hui un Premier Ministre, est-ce qu'il va rester ? Est-ce qu'il va
00:55faire un gouvernement ? Dans quelles conditions ? On voit bien depuis maintenant 24 heures
01:00un certain nombre de postes sur les réseaux sociaux, entre autres de M. Barnier, qui
01:05commence à annoncer que les choses vont être beaucoup plus compliquées que ce qu'il ne
01:10pensait, qu'il découvre une situation financière catastrophique.
01:15Je rappelle qu'au mois de janvier, à l'issue du vote du budget à l'Assemblée Nationale,
01:20le Rassemblement National et Marine Le Pen, notre présidente de groupe, avaient dit « il
01:24faut un audit des comptes publics ». On nous a caché des éléments, il y a un gap
01:29extrêmement important entre ce qui a été discuté à l'Assemblée au mois de décembre
01:34et au mois de novembre.
01:35Donc là en janvier, on demandait un audit.
01:37Je rappelle qu'à ce moment-là, la presse rigolait et M. Macron disait « non mais tout
01:43est sous contrôle ». Aujourd'hui, après cette dissolution, M. Barnier a été nommé
01:48il y a 15 jours Premier Ministre, il n'arrive pas à faire de gouvernement et il s'inquiète
01:52parce qu'il voit bien qu'on a caché un certain nombre d'éléments financiers
01:55importants aux élus, aux députés et qu'encore il y a deux jours, M. Coquerel et M. De Courson,
02:03qui sont des députés extrêmement sérieux dans leur travail, même si je ne partage
02:07pas leurs idées politiques, on leur a refusé l'accès aux lettres de mission par ministère
02:14sur les perspectives financières de l'année.
02:16Tout ça est très inquiétant.
02:18Michel Barnier juge la situation budgétaire de la France très grave.
02:23La seule solution aujourd'hui, il n'y en a pas d'autre, c'est d'augmenter les impôts.
02:27Je ne le crois absolument pas.
02:29Je pense qu'avant de vouloir commencer à augmenter les impôts et encore aller piquer
02:34dans le portefeuille des Français qui travaillent, des Français qui se lèvent tôt, qui se
02:38couchent tard, qui souffrent déjà beaucoup financièrement, on en reparlera peut-être
02:43avec des hausses, entre autres, dans les collectivités, des taxes sont sières de manière extrêmement
02:47importante.
02:48Non, je ne le crois pas.
02:49Je crois que quand on est à la tête de l'État, on doit commencer par réduire les dépenses.
02:54C'est la base, on n'a pas d'autre solution.
02:57Aujourd'hui, il faut réduire les dépenses et puis il faut recréer de l'activité,
03:02il faut avoir des recettes complémentaires et ça, c'est tout un programme politique
03:07à mettre en place.
03:08Mais comme nous n'avons toujours pas le discours de politique général de Monsieur Barnier,
03:11je ne sais pas ce qu'il va nous proposer.
03:13On va parler du gouvernement, mais je voudrais revenir sur Michel Barnier.
03:17Personnellement, quel regard vous avez sur Michel Barnier ?
03:21Un homme d'expérience, un homme qui sur certaines questions, comme l'immigration,
03:27on en reparlera certainement tout à l'heure, a des vues communes et des points de vue communs
03:33avec les députés du Rassemblement National.
03:36Sur les autres sujets, on ne sait plus trop ce qu'il peut en s'en venir puisqu'il
03:41était quand même un peu en retrait de la vie politique.
03:43Je rappelle que c'est quelqu'un qui a déjà eu une longue vie politique.
03:46Ces dernières années, on ne l'a pas trop entendu depuis les élections internes DLR.
03:52Que va-t-il proposer ? Je ne sais pas.
03:54Alors on le sait, il tarde à constituer son gouvernement, il rencontrerait des difficultés
03:59à trouver des personnalités acceptant de devenir ministre.
04:02Certains n'y soient que Tristan Gasparro a rencontré ont des suggestions à lui faire.
04:08Bonjour madame la députée, aujourd'hui nous sommes allés à la rencontre des Niçoises
04:11et des Niçois pour leur demander quelle serait la personnalité politique locale idéale
04:15pour rejoindre le nouveau gouvernement de M. Michel Barnier.
04:18Je vous laisse écouter leur retour.
04:19Je pense plutôt quand même du côté d'Estrodier, parce que Soti est assez fragile actuellement
04:24dans le monde politique avec tout ce qui s'est passé récemment.
04:26Je pense plutôt que c'est Estrodier qui ressortira actuellement.
04:27Tant que c'est quelqu'un qui veut œuvrer pour le gouvernement et pour la France et
04:32pas pour ses intérêts personnels, ça m'ira.
04:34Je vois bien M. Soti au gouvernement de M. Barnier.
04:39Il y a peut-être David Lysnard, le maire de Cannes, qui pourrait être dans la liste
04:45je pense, puisqu'il est plutôt LR il me semble.
04:48Je pense que quoi qu'il en soit, on aurait besoin de renouvellement et pas nécessairement
04:55de la couleur locale.
04:56Madame la députée, est-ce que vous trouvez qu'ils ont de bonnes idées ?
04:59Ce que je constate déjà, c'est que tous les noms qui sont ressortis dans votre reportage
05:04ce sont plutôt des gens quand même très à droite.
05:07Il est ressorti à plusieurs reprises Éric Soti, qui est notre nouveau partenaire politique.
05:13Je pense que c'est une excellente idée, Éric Soti a tout à fait…
05:18Pour intégrer le gouvernement de Barnier ?
05:20Pour intégrer un gouvernement à un moment donné, je ne suis pas certaine, je ne suis
05:24même pas sûre que j'en ai.
05:25Mais je veux dire, dans les propositions des gens solides qui pourraient avoir le niveau
05:29aujourd'hui d'être ministre, oui, je pense qu'Éric Soti a tout à fait les capacités
05:33d'être ministre.
05:34Et d'ailleurs, si nous avions été élus à l'issue de la dissolution, si nous avions
05:38une majorité et que Jordan Bardella était Premier ministre, Éric Soti aurait été
05:42certainement dans le gouvernement de Jordan Bardella.
05:44Ministre de quoi ?
05:45Et son nom est ressorti…
05:46Ministre de quoi ?
05:47Ça, je ne sais pas.
05:48C'est Jordan Bardella qui aurait fait son ministère.
05:49On aurait pu parler de lui à l'intérieur, à la Défense ?
05:50Je ne suis pas Jordan Bardella et Jordan Bardella n'a pas été ministre, donc je ne sais
05:53pas ce que je lui aurais proposé, mais certainement, en tout cas, il a à la fois la colonne vertébrale
05:58proche de nous, proche de la droite, qui fait qu'il avait tout à fait sa place dans
06:03un gouvernement très à droite.
06:05On parle de David Lysnard, c'est aussi un des personnages politiques de ce département
06:09qui n'est pas connu pour être quelqu'un de très à gauche.
06:11Donc, ce que je constate, c'est que globalement, quand vous posez la question au Niçois, dans
06:16la rue, eh bien, il voit plutôt des ministres très à droite dans le gouvernement de Barnier.
06:21J'ai entendu une fois le nom de Christian Estrosi cité, qui est quand même plutôt
06:25au centre aujourd'hui, après avoir très, très à droite dans le début de sa carrière
06:28politique.
06:29Aujourd'hui, il est plutôt dans le centre.
06:30Il n'est sorti qu'une fois.
06:31Donc, ça veut dire que la population locale a envie, en tout cas, que des ministres très
06:36à droite, issus des Alpes-Maritimes, puissent rentrer dans le gouvernement.
06:40C'est ce que je retire de ce sondage.
06:42Est-ce qu'il n'est pas injuste, au fond, quand même, que le président de la République
06:45ait renoncé à nommer un Premier ministre issu du Nouveau Front Populaire, qui a pourtant
06:48remporté les élections législatives anticipées ?
06:51Déjà, je ne partage pas du tout votre point de vue.
06:54Comment pouvez-vous dire que le Nouveau Front Populaire a remporté les élections ?
06:56Parce que c'est un des premiers ?
06:57Non, non.
06:58Le Nouveau Front Populaire ?
06:59Oui, mais ce n'est pas un parti politique unique.
07:01D'ailleurs, il ne siège pas sur les mêmes rangs à l'Assemblée Nationale.
07:04Le seul groupe qui est le premier groupe à l'Assemblée Nationale, c'est le Rassemblement
07:08National.
07:09Donc, il aurait fallu…
07:10On est 126 avec nos alliés.
07:11On est 142.
07:12Aujourd'hui, on est les seuls monoblocs à être devant tout le monde.
07:17Donc, je ne vois pas pourquoi on aurait eu un Premier ministre d'un Nouveau Front Populaire
07:20qui est complètement éclaté au sein de l'Assemblée Nationale.
07:22Ça n'a pas de sens.
07:23Ils ont fait un braquage médiatique à l'issue des élections.
07:27Qui a eu 11 millions de voix ?
07:28C'est le Rassemblement National.
07:30Qui a le plus de députés issus du même parti politique avec un seul président et
07:34des consignes de vote qui sont très claires et qui vont toutes dans la même ligne ?
07:37C'est le Rassemblement National et ses alliés avec Éric Soti et son nouveau parti, l'UDR.
07:43Alexandra Masson, quelle sera l'attitude du Rassemblement National face à ce gouvernement ?
07:48Il est écrit que vous le censurerez rapidement.
07:51Moi, je n'aime pas non plus dire ça à l'avance parce qu'on n'a pas d'élément aujourd'hui.
07:57On ne sait même pas si d'ailleurs il va faire un gouvernement ou pas.
08:02On va écouter.
08:04C'est un gouvernement, pour nous, s'il va jusqu'au bout, qui sera sous surveillance
08:08stricte.
08:09On ne censura pas de principe.
08:11On ne censura pas de principe.
08:13C'est le Rassemblement National qui a la main aujourd'hui ?
08:15Pour les raisons que je viens de vous évoquer.
08:18Nous, quand on dit quelque chose, on avance de manière très droite, très cohérente.
08:24On connaît nos nombre de voix.
08:26Ce n'est pas du tout le cas de tous les autres partis en face de nous aujourd'hui, dans l'hémicycle.
08:30Le bureau de l'Assemblée Nationale a donné son feu vert au lancement de la procédure
08:34de destitution du président de la République, une démarche qui a été initiée et portée
08:37par la France Insoumise.
08:38Est-ce que vous la soutenez ?
08:39Pas particulièrement.
08:40Déjà, nous ne sommes pas dans le bureau de l'Assemblée Nationale puisque de manière
08:46totalement sectaire, nous n'avons eu aucune place, ce qui n'est jamais arrivé dans la
08:52Ve République.
08:53Cette décision qui a été prise, de toute façon, on sait très bien que ça n'ira
08:57pas au bout.
08:58C'est un non-événement, c'est une opération de communication pour moi et pas plus.
09:03Le bureau de l'Assemblée a aussi validé la proposition de loi du Rassemblement National
09:10concernant la burgation de la réforme des retraites.
09:12Est-ce qu'on pourrait assister à une alliance de circonstances entre le Rassemblement National
09:17et la gauche ?
09:18Alors, si la gauche était cohérente, oui, elle devrait voter lors de la niche parlementaire
09:25pour notre réforme.
09:26Maintenant, le problème, c'est qu'on le voit régulièrement et dans les élections
09:30et dans leurs votes à l'Assemblée Nationale.
09:32Nous, ce qui est dans notre programme, même si ça n'émane pas de nous la proposition
09:36dans l'hémicycle, on le vote, généralement, la gauche ne le fait pas.
09:41On va voir, c'est un test grandeur nature pour voir s'ils ont pris de la maturité
09:46et s'ils veulent vraiment faire plaisir à leurs électeurs en respectant leur programme
09:50ou si on est toujours dans un espèce de front républicain qui n'a ni queue ni tête,
09:54dans lequel on va priver les Français qui méritent de prendre leur retraite plus tôt.
09:58Et ça, c'est vraiment quelque chose qui, pour moi, est un marqueur de gauche important.
10:02On va voir jusqu'où ils sont prêts à aller dans leur sectarisme pour nuire à leurs propres électeurs.
10:08Justement, quand vous dites prendre leur retraite plus tôt, c'est-à-dire que le
10:11Rassemblement national, par exemple, on est où aujourd'hui de l'âge de départ légal à la retraite, clairement ?
10:17Clairement, on n'a pas trop évolué.
10:18On est toujours à 60 ans ?
10:20Oui, à condition d'avoir minimum 40 annuités et d'avoir commencé à travailler avant 20 ans.
10:26Donc, je le répète, c'est pour une partie de la population extrêmement restreinte.
10:30Après, la règle, c'est plutôt sur les 62 ans avec les 40 annuités, puisqu'il y a quand même
10:33une grosse partie de la population qui n'a pas commencé à travailler avant 20 ans.
10:37Il faut rappeler aux auditeurs qu'à partir de 58 ans, les gens qui ont commencé à travailler avant 20 ans
10:43sont souvent dans des métiers pénibles et sont souvent déjà en arrêt, longs maladies.
10:47Mais là, encore une fois, c'est très marginal.
10:49C'est-à-dire que le gros de la population partirait après un certain nombre d'annuités ou à un âge légal ?
10:54Les deux. C'est le cumul des deux.
10:56On se rend compte que, finalement, Jean-René Mardena, pendant la campagne des législatives,
10:59a parlé de départ à la retraite plus âgé que 64 ans ?
11:02Ce qu'on a republié il y a encore quelques jours, c'est à la fois 60 ans, mais avec les 40 annuités.
11:07Ça ne peut pas être 60 ans si vous avez 30 annuités. C'est juste impossible.
11:11Et pour les autres, c'est toujours 40 annuités, quelques fois d'âge ?
11:14Non, ce sera globalement à 62 ans.
11:16C'est-à-dire que la réforme actuelle, elle est minimum à 64 ans et nous, on reviendra à 62 ans.
11:20D'accord. OK. Très bien.
11:21Alors, revenons justement à des considérations plus locales.
11:25Cette semaine, on a beaucoup parlé de frontières à nouveau.
11:27Christian Estrosi, le maire de Nice, a demandé le rétablissement des contrôles aux frontières
11:32à l'image de ce que vient de mettre en place l'Allemagne.
11:34Est-ce qu'il a raison ?
11:37Je ne peux pas lui donner tort.
11:38C'est ce qu'on réclame à corps et à cri depuis déjà très longtemps.
11:41Et quant à moi, à titre personnel, sur la frontière de Menton,
11:44dans ma circonscription, depuis trois ans.
11:47J'ai envie de dire, c'est amusant.
11:49Pourquoi aujourd'hui, au moment où, par rapport à l'année dernière,
11:52on a eu trois fois moins de rentrées de migrants ?
11:56J'ai du mal à comprendre.
11:58Vous soupçonnez quoi alors ?
11:59Non, je ne comprends pas le timing.
12:00D'ailleurs, vous n'avez pas été assez, je trouve, pertinent avec l'autre jour.
12:03Il fallait lui demander son timing.
12:05Je veux dire, c'est quelque chose d'évident.
12:06Je ne peux pas dire que c'est aberrant, puisque c'est ce que je demande.
12:09C'est une annonce qu'il a faite après la dernière émission à laquelle il a participé.
12:11Oui, c'est déjà très, très tardif.
12:16On sait très bien tous, puisque la préfecture donne les chiffres régulièrement,
12:20et d'ailleurs, votre article était pertinent sur la frontière à Menton.
12:25On était à trois, voire quatre fois moins cet été de migrants que l'année dernière.
12:30Pourquoi ? Parce qu'il y a une raison.
12:32Évidemment, il y a une raison.
12:32Ce n'est pas miraculeux.
12:34Ce n'est pas que les forces de l'ordre ont été meilleures.
12:37Ce n'est pas qu'il y en a eu plus.
12:39Ils sont d'ailleurs, et je tiens à les féliciter,
12:41parce que l'APAF, sur toute la frontière italienne jusqu'à Montgenèvre,
12:46sont des policiers exceptionnels.
12:49Mais la réalité, c'est que la politique migratoire de l'Italie,
12:52avec Madame Mélanie, l'arrêt des entrées sur l'Italie
12:57et l'arrêt des sorties de la Tunisie, qui a été négociée quand Madame Mélanie est arrivée,
13:03a petit à petit fonctionné.
13:05Donc, ça veut d'ailleurs dire qu'une politique migratoire bien menée, ferme,
13:10à l'entrée de l'Europe, ça fonctionne.
13:12Trois fois moins de migrants cette année.
13:14Donc, venir aujourd'hui dire qu'il faut faire comme l'Allemagne.
13:17Mais oui, bien sûr.
13:19Évidemment, il faut faire comme l'Allemagne.
13:20Vous dites qu'il faut faire comme l'Italie, surtout, en fait.
13:21Non, non, il faut faire comme l'Italie pour toute l'Europe et pour l'Allemagne aussi.
13:25Pourquoi ? Parce que si vous vous en rappelez bien,
13:26pendant les européennes, c'était dans le programme de Jordan Bardella,
13:29on a demandé le rétablissement de la double frontière.
13:32C'est quoi la double frontière ?
13:33C'est un, l'établissement strict à l'entrée de Schengen,
13:38donc tous les gens qui arrivent dans l'espace européen,
13:41avec un Frontex beaucoup plus fort que ce qu'il ne l'est évidemment aujourd'hui,
13:46et remettre les frontières pour les non-européens entre chaque pays européen.
13:52C'est ça, la double frontière.
13:53En fait, ils viennent après la campagne des européennes.
13:56C'est dommage qu'on ne l'ait pas entendue parce que Valéry Ayer était totalement contre.
13:59Monsieur Strozy a fait campagne pour Valéry Ayer.
14:02Et aujourd'hui, je ne sais pas ce qu'il s'est passé en deux mois,
14:04au moyen de moins de migrants, il dit qu'il faut rétablir la frontière.
14:07Très bien, dont acte, très bonne nouvelle.
14:09Mais il fallait le dire déjà depuis trois ans.
14:12Ce n'est pas là aujourd'hui, il ne s'est rien passé de particulier.
14:14Au contraire, aujourd'hui, ça s'est taré.
14:17Sur un autre sujet, les Alpes-Maritimes ont vécu coup sur coup deux drames en quelques jours,
14:21avec la mort de l'adjudant chef Comines et le décès de la petite Camilia,
14:25qui a été fauchée par un motard.
14:27Qu'est-ce qu'il faut faire pour empêcher de nouveaux drames ?
14:30Alors, bien sûr, c'est atroce.
14:33J'étais d'ailleurs à l'enterrement du gendarme Comines.
14:36Et cette petite fille, c'est aussi un drame.
14:38Il y en a eu encore un aujourd'hui.
14:40Dorothy de Pompéré, à nouveau, les forces de l'ordre sont endeuillées.
14:49J'ai évidemment une pensée pour les familles,
14:50mais j'ai aussi une pensée pour, de manière générale, nos forces de l'ordre,
14:53policiers et gendarmes, qui aujourd'hui, chaque fois qu'ils sont sur le terrain,
14:57ont peur pour leur vie.
14:59Donc, on endeuille évidemment des familles, mais on endeuille et en angoisse.
15:03Donc, qu'est-ce qu'il faut faire ?
15:04Il faut être très ferme.
15:06Il faut protéger nos forces de l'ordre.
15:08Si nos forces de l'ordre ne se sentent pas protégées,
15:10comment voulez-vous qu'elles protègent la population ?
15:12Donc, une chose simple qu'on a déjà demandé,
15:15il faut absolument que la présomption d'innocence
15:20et qu'ils puissent ne pas être mis en cause quand il y a un refus d'obtempérer
15:28et qu'ils doivent se défendre.
15:29Quand il y a un refus d'obtempérer, on est en état de légitime défense.
15:35C'est primordial.
15:37Je pense que c'est le B.A.B. de ce qu'on devrait mettre en application actuellement.
15:41Ça, c'est la première chose.
15:43La deuxième chose qui me paraît importante aujourd'hui,
15:45au vu du nombre de refus d'obtempérer qu'il y a en France actuellement,
15:49c'est un, toutes les 20 minutes, c'est 27 000, quasiment, refus d'obtempérer par an.
15:56Il faut un signal fort.
15:57Le signal fort, c'est refus d'obtempérer, prison directement.
16:01C'est tout.
16:02Il faut donner un signal fort à la police, à la population
16:07et aux délinquants routiers.
16:08Si on n'a pas ces deux mesures,
16:10c'est-à-dire si on ne renforce pas et on ne sécurise pas les forces de l'ordre
16:14dans leur action sur le terrain, on va aller droit dans le mur.
16:17Ils ont besoin de notre soutien.
16:18Ils ont besoin d'être sécurisés pour faire leur travail.
16:21Le travail des forces de l'ordre, c'est quoi ?
16:22C'est sécuriser les populations.
16:24C'est leur principale mission.
16:28Il faut les aider.
16:29Et les délinquants, il faut leur donner un signal fort.
16:31Refus d'obtempérer, c'est prison directe, avant d'être jugés.
16:36Sur l'actualité du Rassemblement national,
16:38je voudrais qu'on revienne sur les législatives.
16:41Dans une interview à Valeurs Actuelles cette semaine,
16:43Jordan Bardella vante la victoire collective du RN,
16:47mais reconnaît une défaite personnelle aux législatives.
16:50Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné ?
16:53Je le trouve un peu dur avec lui-même.
16:55Je le dis parce que c'est vrai qu'on a fait un gros travail
16:58depuis les élections législatives.
17:00Je voudrais quand même dire en amont
17:02qu'on est passé sous silence à cause de la dissolution de l'incroyable
17:05score qu'a fait Jordan Bardella aux européennes.
17:08J'étais en plateau ce soir-là, c'était tellement vite,
17:10on a dissous, donc on n'en a plus parlé.
17:11C'était peut-être une tactique de communication du président,
17:14mais je tiens quand même à le dire, ça a été un score historique.
17:17On est passé de 23 députés au Parlement européen à 60.
17:21Mais sur la lecture que fait...
17:22En catastrophe, on s'était quand même préparé.
17:25Effectivement, il y avait le fameux plan Matignon.
17:26On avait déjà anticipé la dissolution.
17:30Il y a très nombreuses circonscriptions.
17:32Tout s'est très, très bien passé.
17:33Il y a quelques circonscriptions où il y a eu des couacs.
17:37Il y a eu des brebis galeuses,
17:39il y a eu des candidats qui n'étaient pas au niveau.
17:41C'est un travail que vous êtes en train de faire.
17:43Il y a eu des couacs.
17:44Je rappelle aussi que nous, le problème, c'est qu'on n'a pas le droit à l'erreur.
17:47Parce que des couacs, il n'y en a pas eu au Conseil national.
17:49Il y en a eu dans d'autres parties, il y en a eu chez les élections.
17:51Le plus grand nombre, c'était quand même chez vous.
17:53Vous savez quoi ?
17:54La différence entre nous et les autres,
17:57c'est que nous, on est épluchés, surépluchés.
18:00Ils sont remontés sur les réseaux sociaux de certaines personnes
18:02jusqu'en 2015.
18:04On le sait, on n'a pas le droit à l'erreur.
18:06Donc, on a fait notre travail.
18:08Moi, je suis dans la commission des conflits à Paris.
18:10Dans cette commission, on est six membres.
18:13On a passé 30 dossiers il y a dix jours.
18:16Donc, le ménage, on le fait.
18:18Est-ce que ça veut dire qu'une Dorette Landerer,
18:19qui s'est présentée deux fois aux élections législatives de Cannes
18:22et qui a marqué tout le monde par la vacuité de ses propos,
18:24pourrait être candidate une troisième fois
18:26dans la huitième circonscription des Alpes-Maritimes ?
18:29Alors, les commissions d'investiture dans les Alpes-Maritimes,
18:31comme dans tous les départements de France,
18:33se sont faites à Paris.
18:35Il est évident que je pense que Dorette Landerer
18:38elle-même ne retournera pas
18:40et n'aura pas l'envie de demander l'investiture
18:42une troisième fois dans cette circonscription
18:44où, malgré un certain nombre de difficultés,
18:47elle a quand même fait un score tout à fait honorable.
18:49Mais si d'elle-même, elle ne les retourne pas ?
18:51Je pense qu'il y aura d'autres candidatures à ce moment-là
18:53et que je ne suis pas certaine que ce soit elle qui soit choisie.
18:56Mais je pense qu'elle, d'elle-même, ne la demandera pas.
18:59Alexandra Masson, vous avez fait les frais aux législatives
19:01d'un front républicain particulièrement efficace.
19:04Est-ce que vous ne vous dites pas
19:06que ce front républicain, il sera toujours là
19:09au moment de franchir la dernière marche
19:12et d'accéder au pouvoir ?
19:14Non, je ne me le dis pas parce que
19:16moi je suis arrivée dans ce parti politique
19:18il y a trois ans.
19:20Il y a trois ans, on avait six députés nationaux
19:23et 23 députés européens.
19:25Aujourd'hui, on a eu en 2022 88 députés,
19:29aujourd'hui 122, plus avec notre coalition 140
19:32et on n'a plus que doublé à l'Europe.
19:34Donc on ne fait que progresser tranquillement
19:38en toute cohérence avec notre programme
19:41et comme on le disait tout à l'heure,
19:43on est les seuls à être très droits,
19:45très carrés dans notre mode de fonctionnement.
19:47Donc je n'y crois pas, je suis extrêmement positive
19:50et je pense qu'on va continuer à travailler,
19:52on va continuer à être proches des Français,
19:54on va continuer à faire ce qu'on fait très bien,
19:56cette proximité, ce sérieux
19:59et on va aller au-delà de ce front républicain,
20:02j'en suis persuadée.
20:03Avant les prochaines échéances,
20:04il y a notamment une date le 30 septembre,
20:06date à laquelle 27 personnalités du Rassemblement national,
20:09dont Marine Le Pen,
20:10seront jugées devant le tribunal correctionnel de Paris
20:12pour détournement de fonds européens.
20:14Au vu du jugement rendu par le même tribunal
20:16le 5 février à l'encontre d'assistants
20:19d'eurodéputés du MoDem jugés dans le même contexte,
20:22est-ce que vous craignez ce procès ?
20:23Non, je ne le crains absolument pas
20:25et d'ailleurs on en a parlé, vous voyez,
20:27il n'y a pas longtemps avec notre présidente de groupe,
20:29elle est très sereine.
20:31Elle est très sereine parce qu'enfin,
20:32elle va pouvoir s'expliquer
20:33sur comment a fonctionné le groupe au Parlement européen,
20:38comment fonctionnaient les assistants parlementaires
20:41qui, je le rappelle, nous étions dans l'opposition.
20:43Il faut bien expliquer que quand on est assistant parlementaire
20:46d'un député d'opposition,
20:48le travail d'un député d'opposition
20:49n'est pas le même que celui d'un député
20:53C'est valable pour tous les élus de l'opposition.
20:55Complètement, mais d'ailleurs, vous le savez très bien,
20:57il n'y a pas que le RN.
20:59On a eu les procès avec M. Bayrou, etc.
21:02Donc, il faut comprendre, le travail n'est pas le même.
21:04Mais aujourd'hui, il faut voir aussi
21:05qu'il y a une volonté profonde du Parlement européen
21:08de faire en sorte, on le voit même maintenant,
21:10que les attachés parlementaires ne soient qu'à Bruxelles.
21:14Ils ne veulent en fait pas,
21:16et on a été victime de ça,
21:17qu'il y ait des attachés parlementaires
21:19qui travaillent en local,
21:20qu'ils soient dans les pays...
21:22Ils veulent le réduire au maximum.
21:23D'ailleurs, il n'y en a quasiment plus du tout
21:25dans aucun parti politique.
21:27Donc là, ce qui est bien,
21:28c'est que Marine Le Pen va pouvoir s'expliquer
21:30sur comment ça a fonctionné,
21:31qui a fait quoi, comment.
21:33Et je pense que Marine Le Pen sera sa meilleure avocate,
21:36parce que déjà, c'est une brillante avocate de profession
21:38et je pense qu'elle se défendra très bien,
21:40je ne suis pas inquiète.
21:41Éric Ciotti a fait le choix de lui nommer
21:43des droits au lendemain des européennes,
21:45mais son groupe à l'Assemblée est peu important.
21:48Est-ce que c'est vraiment une prise intéressante, Éric Ciotti ?
21:51Je n'aime pas trop le mot prise,
21:53ce n'est pas un animal,
21:54même si Éric Ciotti est un grand chasseur.
21:56C'est une personnalité politique nationale
21:58qui a été élue d'ailleurs président de son parti
22:01en son temps,
22:02et depuis très longtemps.
22:04Et qu'il est toujours.
22:05On se parle, la justice là aussi tranchera plus tard.
22:07Je pense surtout que c'est quelqu'un,
22:09Éric Ciotti,
22:11qui a toujours été avec une colonne vertébrale
22:13assez forte.
22:14Je pense qu'il n'a pas toujours fait les bons choix,
22:16d'ailleurs en privé, je lui ai dit, entre autres,
22:18quand il avait appelé à voter pour Renaud Muselier
22:20au Régional,
22:21quand j'étais sur l'aise de Thierry Mariani
22:23et que j'étais dans le département de tête de l'ISSE.
22:25Je pense qu'il a fait une erreur.
22:27Je pense que lui-même, si vous lui posez la question aujourd'hui,
22:29d'ailleurs il vous dirait.
22:30C'est peut-être parce qu'il a fait de mieux à ce moment-là,
22:31d'ailleurs il l'a payé très cher après.
22:33Donc là c'est facile, il est dans le droit chemin alors ?
22:35Oui, il est en toute cohérence avec ce qu'il pense.
22:37Donc moi je suis ravie qu'Éric Ciotti
22:40soit venu avec nous dans cette coalition,
22:42et c'est un allié fort à nos côtés,
22:45qui a une voix qui porte,
22:46qui a des idées,
22:47et qui va nous permettre là aussi
22:50de remporter de plus en plus
22:52de circonscriptions en France
22:53pour la prochaine dissolution qui va certainement avoir lieu.
22:55Éric Ciotti prône à longueur de temps
22:57l'alliance des droites,
22:59en disant que c'est la raison qui l'a amenée
23:01à se rapprocher de vous.
23:02Or Marine Le Pen, elle ne cesse de clamer
23:04que le RN n'est ni de gauche ni de droite.
23:06Donc est-ce qu'Éric Ciotti est à côté de la plaque ?
23:08Non, Éric Ciotti n'est pas à côté de la plaque.
23:10Éric Ciotti vient à peine de sortir
23:13de son ancienne famille politique.
23:15Donc je pense qu'il est encore en train
23:18d'appréhender cette coalition des droites
23:21un peu encore différemment de nous.
23:23Il parle vraiment de droite tout le temps,
23:25alors que Marine Le Pen ne parle jamais de droite.
23:26Il a raison de parler de droite,
23:27nous on parle beaucoup de droite.
23:28Marine Le Pen, elle a une vision
23:30un peu différente,
23:31mais la réalité c'est quoi ?
23:32C'est qu'Éric Ciotti doit garder son courant politique.
23:35D'ailleurs, à aucun moment,
23:36Marine Le Pen n'a demandé à Éric Ciotti
23:38de venir au RN.
23:40À aucun moment, elle lui a dit
23:41« il faut que tu aies exactement
23:42la même ligne politique que nous. »
23:44Sur des sujets comme les retraites,
23:46on verra ce que votera Éric Ciotti.
23:48Simplement parce que…
23:49Je le dis avant vous,
23:50vous allez me la poser,
23:51parce qu'on n'était pas d'accord.
23:52Sur les retraites, c'est vrai
23:53qu'il y a une divergence de lignes.
23:56Et de fond surtout.
23:57Pas de fond tant que ça.
23:58Il y a une divergence de lignes,
23:59mais vous savez qu'on discute,
24:00parce que souvent elle a été mal expliquée
24:02la réforme des retraites
24:03présentée par le RN.
24:05J'ai envie de dire,
24:06pas à tous les candidats
24:07et tous les parlementaires
24:08qui sont venus sur les plateaux télé
24:09pendant un an la défendre,
24:10je crois qu'on n'a pas été assez audibles.
24:12Je pense que cette réforme
24:13est très équilibrée, très saine.
24:15Et je pense qu'Éric Ciotti,
24:16on verra,
24:17il n'aura aucune obligation
24:18de voter comme nous,
24:19mais peut-être qu'à l'issue du travail…
24:21Avec François Fillon,
24:22il prenait à 65 ans.
24:23Mais regardez,
24:24les finances de l'État
24:25au moment de Fillon,
24:26ce n'était pas les mêmes qu'aujourd'hui.
24:27Vous voyez, les choses, elles évoluent.
24:28Et puis notre réforme,
24:29on va bien la réexpliquer,
24:30on va bien se remettre dedans,
24:37C'est un allié.
24:38Ce n'est pas un membre
24:39du Rassemblement national.
24:40Et c'est ça aujourd'hui
24:41qui fait toute notre force.
24:42Sur l'essentiel,
24:43on est d'accord.
24:44Et sur certains sujets,
24:45on peut avoir des divergences.
24:46C'est un allié
24:47qui ne cache pas ses ambitions
24:48pour Nice en 2026.
24:49Est-ce qu'il pourrait être
24:50le candidat naturel
24:51du RN au municipal ?
24:52Alors, sauf erreur de ma part,
24:53il ne l'a pas annoncé
24:54qu'il était candidat
24:55à la mairie de Nice.
24:56Il n'arrête pas de dire
24:57je vais m'y préparer.
24:58En tout cas,
24:59pour moi,
25:00il ne l'a en tout cas pas annoncé.
25:01Si Eric Ciotti a l'intention
25:02d'être candidat,
25:03à ce moment-là,
25:04je pense que clairement,
25:05comme nous l'avons fait là,
25:06nous ferons une alliance
25:07avec Eric Ciotti
25:08pour la mairie de Nice.
25:09D'accord, ça veut dire
25:10que vous ne me présenteriez
25:11pas de candidat
25:12contre Eric Ciotti ?
25:13S'il était candidat.
25:14S'il n'était pas candidat,
25:15parce que je ne suis pas
25:16dans la boule de cristal,
25:17eh bien nous ferons
25:18par contre une liste.
25:19D'accord.
25:20Personne n'est de doute.
25:21Ça va dépendre de lui.
25:22Vous venez de succéder
25:23au député Lionel Tivoli
25:24à la direction départementale
25:25du RN des Alpes-Maritimes.
25:26Pourquoi ce changement
25:27et quels sont vos objectifs ?
25:28Alors, c'est un changement
25:29qui aurait d'ailleurs
25:30pu intervenir un peu plus tôt.
25:31Ça faisait neuf ans
25:32que Lionel Tivoli
25:33était sur l'équipe.
25:34En règle générale,
25:35les délégués départementaux,
25:36c'est à peu près cinq ans.
25:37Donc Lionel Tivoli
25:38a fait beaucoup plus
25:39parce que c'est vrai
25:40qu'on a enchaîné les élections,
25:41que souvent on change
25:42les organigrammes,
25:43les bureaux après les élections.
25:44Ça devait potentiellement
25:45se faire après les européennes.
25:46Bon, avec la dissolution,
25:47ça se fait là
25:48au mois de septembre.
25:49Au demeurant,
25:50Lionel Tivoli
25:51a très bien travaillé
25:52dans une circonscription
25:53déjà qui est la sienne
25:54qui n'était pas facile,
25:55qu'il a gagnée.
25:56Puis dans ce département avant
25:57où il y a eu
25:58beaucoup de choses
25:59pas évidentes
26:00à mettre en place
26:01avec des départs,
26:02des arrivées.
26:03Donc moi, j'arrive
26:04après des années de travail
26:05de Lionel Tivoli
26:06dans cette fédération
26:07pour y amener
26:08une autre manière de faire
26:09qui est la mienne.
26:10On n'a pas la même personnalité.
26:11Vous allez renouveler
26:12à 95 % l'organigramme,
26:13avez-vous dit.
26:14J'ai dit ça à lui ce matin.
26:15Vous avez dit ça
26:16le 12 septembre.
26:17Donc, c'est un changement
26:18qui a été fait.
26:19C'est un changement
26:20qui a été fait.
26:21Oui, je vais peut-être
26:22un peu moins,
26:23je ne sais pas,
26:24mais on est en cours.
26:25De toute façon,
26:26je vais l'annoncer ce soir
26:27dans mon organigramme.
26:28Ce que je veux dire,
26:29c'est que oui,
26:30j'ai ma manière de travailler,
26:31j'ai mon mode de fonctionnement.
26:32Entre-temps,
26:33il y a eu les européennes,
26:34il y a eu
26:35les élections législatives.
26:36L'organigramme national
26:37a beaucoup été modifié.
26:38On a créé
26:39des nouvelles délégations.
26:40Par exemple,
26:41la formation,
26:42il n'y en avait pas
26:43dans le département.
26:44Je crée
26:45des nouvelles délégations
26:46dans le département.
26:47On a créé
26:49une délégation à la formation.
26:50On va se renouveler
26:51positivement
26:52en continuant
26:53à garder des gens
26:54qui vont travailler avec nous
26:55depuis des années
26:56et en amenant
26:57beaucoup de personnes
26:58qui sont des nouveaux adhérents
26:59et qui ont très envie
27:00de s'investir dans le parti.
27:01C'est cela
27:02que je veux faire
27:03un peu émerger
27:04parce qu'il faut se former.
27:05On ne devient pas un élu
27:06un matin en se réveillant,
27:07contrairement
27:08à ce qu'on pourrait croire.
27:09Il faut militer,
27:10il faut se former,
27:11il faut apprendre,
27:12il faut rester humble
27:13parce que,
27:14vous voyez,
27:15la plupart des gens
27:16ne sont pas
27:17d'accord avec la politique
27:18parce que,
27:19vous voyez,
27:20la politique,
27:21c'est des sables au vent.
27:22On est en plateau,
27:23puis on vous annonce
27:24la dissuasion,
27:25il peut falloir repartir.
27:26Donc,
27:27il faut s'adapter.
27:28Et si on n'a pas
27:29un peu de bouteille
27:30et si le parti
27:31ne vous a pas formé,
27:32c'est un peu compliqué.
27:33C'est peut-être pour ça
27:34aussi qu'il y a eu
27:35quelques petits couacs.
27:36Donc,
27:37moi,
27:38je suis là
27:39pour remettre
27:40un nouveau souffle
27:41parce que c'est des postes
27:42en plus très usants.
27:43D'ailleurs,
27:44je n'ai pas vocation
27:45à y rester toute ma vie.
27:46Donc,
27:47c'est une impulsion
27:48un peu différente
27:49dans l'esprit
27:50de ce qu'est en train de faire
27:51Jordan Bardella
27:52au niveau national.
27:53Alors,
27:54justement,
27:55Jordan Bardella
27:56et Marine Le Pen
27:57seront à Nice
27:58le 6 octobre
27:59pour le grand meeting
28:00de rentrée
28:01du Rassemblement National.
28:02Pourquoi le choix de Nice ?
28:03Alors,
28:04je pense que les députés
28:05azuréens du Rassemblement National,
28:06ils sont pour quelque chose.
28:07On est frustrés.
28:08Donc,
28:09vous êtes pour quelque chose ?
28:10Oui.
28:11Alors,
28:12pas que moi.
28:13Collectivement,
28:14on est pour quelque chose
28:15parce qu'on a eu
28:16un beau meeting
28:17du Rassemblement National à Nice.
28:18Vous étiez souvent dans le Var ?
28:19Pas que.
28:20Je le répète,
28:21ça fait deux ans.
28:22On pose tout le temps la question
28:23depuis trois jours.
28:24On l'a eu à Boquer
28:25l'année dernière
28:26et à Vignon.
28:27L'année d'avant,
28:28on avait eu Agde
28:29et effectivement,
28:30avant,
28:31il y avait eu Fréjus.
28:32En fait,
28:33ils demandent des militants.
28:34Ça commence comme ça l'histoire.
28:35Tout le temps,
28:36quand est-ce qu'ils viennent de Jordan,
28:37quand est-ce qu'il y a une marine,
28:38on vient.
28:39Voilà,
28:40on a une envie.
28:41On a vu Marine pour la présidentielle,
28:42mais dans un meeting
28:43il y a une telle envie des gens
28:44de voir et Jordan et Marine
28:46sur une belle scène
28:47qu'on a poussé
28:48en disant
28:49venez dans les Alpes-Maritimes,
28:50on vous attend.
28:51Il y a une grosse,
28:52grosse attente.
28:53Voilà.
28:54C'est une bonne nouvelle.
28:55Ce n'est pas le parti
28:56qui a envie d'envoyer
28:57un message spécifique à Nice ?
28:58Pas du tout.
28:59D'accord.
29:00Enfin,
29:01peut-être que Jordan Bardella
29:02nous annoncera quelque chose à Nice,
29:03mais je ne le crois pas.
29:04Donc,
29:05je pense que c'est juste
29:06qu'à un moment donné,
29:07c'est une terre de conquête pour nous.
29:08C'est l'une des plus grosses
29:09fédérations de France.
29:10C'est un endroit où
29:11il y a des militants
29:12qui ont envie de les voir.
29:13Et Eric Ciotti,
29:14pardon,
29:15peut-il sécher ce meeting ?
29:16Alors,
29:17là aussi,
29:18on me demande souvent la question.
29:19Je pense que
29:20le principal intéressé,
29:21il faut la lui poser.
29:22Je ne sais pas
29:23s'il sera ce jour-là
29:24dans le département ou pas.
29:25À fréquence,
29:2620 qui ne viennent pas,
29:27ce sera acceptable,
29:28alors que c'est une personnalité
29:29extrêmement sociale
29:30et territoire.
29:31Eric Ciotti
29:32est un homme libre.
29:33Jordan et Marine
29:34sont des femmes
29:35et hommes libres.
29:36Chacun dans son parti politique.
29:37Chacun fait ce qu'il a à faire
29:39et ils s'entendent
29:40tous très bien.
29:41Ça, je peux vous le confirmer.
29:42Le réseau de communication
29:43est parfait.
29:44Eric Ciotti, d'ailleurs,
29:45était avec nous
29:46lors de la soirée des parlementaires.
29:47Vous n'avez pas vu le lieu
29:48de ses services minimum
29:49que de venir à un événement
29:50dans ta ville ?
29:51Mais je n'ai rien à dire
29:52à Eric Ciotti.
29:53C'est un garçon grand,
29:54majeur et vacciné.
29:55Il prendra ses décisions
29:56en fonction de son agenda,
29:57de ce qu'il souhaite faire
29:58ou pas.
29:59D'accord.
30:00Pour revenir sur des sujets locaux,
30:01il n'y a plus de train la nuit
30:02pendant neuf mois
30:03sur la ligne SNCF
30:04Nice-Vintimille
30:06en raison de travaux.
30:07La décision de la SNCF
30:08de repousser
30:09l'heure de la fermeture
30:10de la ligne de 21h
30:11à 22h45
30:12pendant quelques jours,
30:13cette décision,
30:14elle vous satisfait ?
30:15Alors,
30:16elle me satisfait
30:17un tout petit peu
30:18puisque je suis la première élue
30:19à avoir réagi
30:20sur cette décision
30:21qui est venue
30:22de nulle part.
30:23Au dernier moment.
30:24Vraiment, de nulle part.
30:25Ni des usagers,
30:26ni des élus,
30:27ni d'ailleurs
30:28de la principauté de Monaco
30:29et on va en parler,
30:30qui, elle aussi,
30:31s'est mobilisée
30:32et qui a forcé,
30:33effectivement,
30:34à ce décalage
30:35d'une heure.
30:36Je pense que
30:37ce n'est pas suffisant.
30:38Je vous le dis clairement.
30:39Il y a des gens
30:40qui se lèvent très tôt
30:41et qui arrivent très tôt
30:42dans tout ce périmètre
30:44géographique du département.
30:46Il y a des infirmières,
30:48il y a des gens
30:49qui travaillent
30:50dans des restaurants.
30:51C'est inconcevable
30:52d'avoir pris
30:53de manière arbitraire
30:54quand on connaît
30:55les difficultés,
30:56entre autres,
30:57des pendulaires
30:58entre la principauté
30:59de Monaco
31:00et la France
31:01et Nice,
31:02d'avoir de manière
31:04arbitraire
31:05pris des horaires
31:06de ce type.
31:07Une heure de plus,
31:08c'est toujours ça
31:09de gagné.
31:10Pour les gens
31:11qui travaillent,
31:12ce sera mieux que rien.
31:13Je pense que
31:14ce n'est pas suffisant.
31:15Je pense qu'il faut
31:16continuer à dialoguer
31:17et trouver des solutions
31:18parce qu'en plus,
31:19il s'appuie sur
31:20« Ah, mais il y a
31:21des bus ZOO ».
31:22Je rappelle que
31:23les bus ZOO
31:24sont déjà
31:25ultra-encombrés,
31:26qu'il n'y a pas
31:27de bus complémentaires
31:28qui ont été mis à disposition.
31:29Donc, en fait,
31:30ils tentent de régler
31:31le problème
31:32de la politique.
31:33Est-ce que vous excluez
31:34d'être candidate
31:35en 2026 ?
31:36Je n'exclus jamais rien.
31:37C'est le principe
31:38de faire de la politique.
31:39Pour autant,
31:40ce n'est pas du tout
31:41à l'ordre du jour aujourd'hui.
31:42Je viens d'être élue députée
31:43il y a deux mois et demi.
31:45Je suis à la tâche
31:47sur mon mandat de députée.
31:49Il y aura peut-être
31:50une dissolution
31:51dans 10-12 mois.
31:53Ça veut dire que
31:54je serai certainement
31:55candidate
31:56à ma propre élection.
31:57Les municipales
31:58ne viendront
31:59qu'une année après.
32:00On a largement
32:01le temps d'ici là
32:02d'anticiper,
32:03de voir
32:04qui sera candidat
32:05pour nous à Menton.
32:06Vous n'envisagez pas
32:07de regarder les trains
32:08à Menton ?
32:09Non.
32:10Je ne l'ai jamais fait
32:11depuis le premier jour
32:12où je suis élue
32:13dans cette circonscription
32:14de voir ce qui se passe
32:15à Menton.
32:16Je ne vais certainement
32:17pas m'arrêter maintenant.
32:18Quand vous avez été nommée
32:19directrice déléguée
32:20départementale
32:21du RN
32:22pour l'exemple maritime,
32:23vous avez dit que l'un
32:24de vos objectifs,
32:25surtout,
32:26c'était les municipales
32:27de 2026.
32:28Est-ce qu'il y a
32:29d'autres villes
32:30dans la circonscription
32:31du RN
32:32pour 2026 ?
32:33Bien sûr, je l'ai dit.
32:34Entre autres,
32:35dans ma circonscription
32:36à côté de Menton,
32:37il y a Roquebourne-Cap-Martin
32:38qui est une ville
32:39dans laquelle on se prépare
32:40déjà depuis un moment.
32:41Il y a Saint-Laurent-du-Var,
32:42évidemment.
32:43Il y a Cagnes-sur-Mer.
32:44Cagnes-sur-Mer,
32:45Brian Masson,
32:46c'est le bon candidat ?
32:47Brian Masson sera
32:48excellent candidat
32:49dans la ville
32:50qu'il souhaite
32:51de cette circonscription
32:52s'il a envie d'aller
32:53aux élections municipales.
32:54Ce sera son choix personnel
32:55mais où qu'il aille,
32:56de toute façon,
32:57je pense que ce sera
33:00un candidat
33:01dans la ville
33:02qu'il souhaite aller
33:03aux élections municipales.
33:04C'est ce que j'ai pensé.
33:05C'est ce que j'ai pensé.
33:06C'est ce que j'ai pensé.
33:07Il y a eu
33:08de nombreux changements
33:09en ce moment.
33:10Un nouveau ministre d'État,
33:11Didier Guillaume,
33:12de nouveaux ministres.
33:13Est-ce que ces évolutions
33:14vont dans le bon sens ?
33:15Est-ce qu'elles étaient nécessaires ?
33:16Oui.
33:17Premièrement,
33:18je travaille beaucoup
33:19avec la principauté de Monaco
33:20puisque ma circonscription
33:21est autour
33:22de la principauté
33:23et que c'est un État souverain
33:24et que j'ai aussi l'Italie.
33:25Je dis toujours
33:26que j'ai une circonscription
33:28et la principauté de Monaco.
33:30Oui,
33:31il y a beaucoup
33:32de soucis
33:33à Monaco
33:34depuis un moment.
33:35Je pense
33:36que l'arrivée
33:37de Didier Guillaume
33:38est une bonne chose.
33:39Il y avait besoin
33:40d'un souffle nouveau.
33:41On a Thomas Brézeau
33:42au Conseil national
33:43qui est aussi arrivé
33:44il n'y a pas très longtemps,
33:45qui avait aussi
33:46influé
33:47un nouveau souffle
33:48différent
33:49dans l'organisation
33:50du Conseil national
33:51et dans la politique
33:52qu'il entend y mener.
33:53Et oui,
33:54il y avait besoin
33:55d'avoir un interlocuteur
33:56certainement
33:57différent
33:58de l'ancien.
33:59Donc je pense
34:00que l'arrivée
34:01de Didier Guillaume
34:02pour l'instant
34:03est prise de manière
34:04très positive
34:05dans la principauté.
34:06Les maires
34:07qui sont autour
34:08globalement
34:09sont aussi
34:10je pense
34:11assez satisfaits
34:12du travail
34:13qui va pouvoir
34:14maintenant se mettre
34:15en place.
34:16Et j'ai redemandé
34:17à ce qu'on ait
34:18une commission
34:19intergouvernementale
34:20entre la France
34:21et la principauté
34:22pour travailler
34:23sur tous les sujets
34:24dont on a abordé
34:25à Montégas.
34:26Est-ce qu'elle préoccupe
34:27la France
34:28de ce que vous savez ?
34:29Bien sûr.
34:30On a un nouvel ambassadeur
34:31depuis un an,
34:32un an et demi
34:33sur la principauté
34:34de Monaco
34:35qui très régulièrement
34:36travaille évidemment
34:37entre la France
34:38et Monaco.
34:39Et la France
34:40est très préoccupée
34:41par évidemment
34:42ce qui se passe
34:43à Monaco.
34:44Et moi-même,
34:45j'étais dans le groupe
34:46d'amitié
34:47France-Monaco
34:48avec Éric Chautier
34:49et régulièrement
34:50on a des rues en travail
34:51et il faut se préoccuper
34:52de ce qui se passe
34:53à Monaco.
34:54Vous savez,
34:55tous les jours
34:56on va travailler à Monaco.
34:57Pour Monaco
34:58comme pour nous,
34:59on est forcé
35:00d'avoir des relations
35:01et il faut qu'elles soient
35:02les plus fluides possible.
35:03Une question rapidement
35:04sur Nice.
35:05Est-ce que Marine Le Pen
35:06a bien fait d'empêcher
35:07le Niçois Philippe Vardon
35:08de devenir attaché parlementaire
35:09de trois députés RN ?
35:10Alors,
35:11je ne sais pas
35:12si elle l'a empêché
35:13ou pas.
35:14Ce qui est certain,
35:15c'est que ce sont
35:16toutes des conversations
35:17sur lesquelles
35:18nous n'avons aucun mot
35:19à dire
35:20qui sont gérées
35:21directement par Paris
35:22entre Marion
35:23Marine
35:24et Ciotti
35:25pour les trois parties
35:26qui sont en coalition
35:27avec nous.
35:28Puisque Marion,
35:29vous le savez,
35:30elle est en train
35:31de créer son parti politique.
35:32Vardon est géré
35:33par Paris.
35:34Le cas de Philippe Vardon
35:35est géré certainement
35:36à l'échelle nationale
35:37et certainement pas
35:38à l'échelle locale.
35:39Et je pense
35:40que ce sont
35:41des considérations
35:42qui d'ailleurs,
35:43je le pense sincèrement,
35:44ne doivent pas impacter
35:45la vie politique locale.
35:46Ils représentent
35:47quand même
35:48sept élus d'opposition
35:49à Nice.
35:50Est-ce que vous êtes
35:51favorable à ce que...
35:52Non mais c'est sept élus
35:53d'opposition.
35:54On ne va pas refaire
35:55l'histoire de Nice aujourd'hui.
35:56Au départ,
35:57c'était des élus
35:58du Rassemblement national.
35:59Bien sûr, bien sûr.
36:00Aujourd'hui,
36:01ils sont passés
36:02à reconquête.
36:03Est-ce que vous soyez favorable
36:04à les intégrer ?
36:05Non, non,
36:06ils étaient passés
36:07à reconquête
36:08et maintenant,
36:09ils sont ressortis
36:10de reconquête.
36:11Tout à fait, absolument.
36:12Bon, donc,
36:13on voit bien
36:14qu'il y a un problème
36:15de ligne.
36:16Mais vous vous soumettez
36:17au risque
36:18que le RLD récupère ?
36:19Il y a un problème
36:20de ligne aujourd'hui
36:21et bien sûr,
36:22je le redis
36:23comme je l'ai dit tout à l'heure,
36:24nous, on a une seule ligne,
36:25on a un seul parti.
36:26On fera une liste
36:27Rassemblement national
36:28à Nice,
36:29soit avec Éric Sotis,
36:30il soit y aller
36:31puisque c'est
36:32notre allié naturel,
36:33soit nous,
36:34tout court.
36:35Et on a largement
36:36de quoi faire
36:37une excellente liste
36:38Rassemblement national
36:39à Nice.
36:40Très bien.
36:41Alors, avant de terminer,
36:42on passe à la question perso.
36:44Frédéric Maurice,
36:45Alexandra Masson,
36:46vous faites partie
36:47avec Éric Sotis
36:48et Lionel Tivoli,
36:49des députés
36:50des AP Maritimes
36:51qui n'habitent pas
36:52dans leur circonscription.
36:53Est-ce que ça pose un problème ?
36:54Alors, au moment
36:55où je vous parle,
36:56non.
36:57Je vais vous expliquer
36:58pourquoi,
36:59parce que déjà,
37:00j'ai une très grande permanence
37:01dans ma circonscription
37:02et que j'y suis
37:03extrêmement régulièrement,
37:04que ça n'est qu'à moins
37:05de 30 minutes,
37:06j'y suis régulièrement.
37:07Donc,
37:08j'ai une très grande permanence
37:09dans ma circonscription
37:10et que j'y suis extrêmement régulièrement,
37:11que ça n'est qu'à moins
37:12de 30 minutes,
37:13ma permanence...
37:14De votre lieu de vie ?
37:15Oui,
37:16et il peut aussi
37:17de mon cabinet,
37:18d'avocat.
37:19Donc, ça n'est rien.
37:20Il m'arrive des fois
37:21de faire trois fois
37:22l'aller-retour dans la journée
37:23et je pense,
37:24franchement,
37:25qu'en tant que député,
37:26ça ne pose aucun problème.
37:27Je vais régulièrement,
37:28en plus,
37:29dans toute ma circonscription.
37:30Je ne suis même pas sûre
37:31qu'il y ait un député
37:32de la quatrième
37:33qui ait autant été partout
37:34que moi
37:35sur ces dix dernières années,
37:36y compris Jean-Claude Guibal
37:37qui, pourtant,
37:38travaillait beaucoup quand même.
37:39Non,
37:40c'est une circonscription
37:42qui est très riche,
37:44à la fois sur le bord de mer,
37:46le Moyen-Pays,
37:47le Haut-Pays.
37:48Je l'aime de plus en plus.
37:50J'y suis de mieux en mieux.
37:52Je l'appréhende de mieux en mieux
37:54et aujourd'hui,
37:56il n'y a aucun souci.
37:58Je ne vous dirai pas ça,
37:59d'ailleurs,
38:00en général,
38:01pour les candidats au municipal.
38:02Je pense que pour être candidat
38:03à une élection municipale,
38:04effectivement,
38:05il faut vivre dans sa commune.
38:07Ça, c'est important.
38:09Mais pour une législative,
38:10vous savez,
38:11je vous rappelle qu'on est
38:12quand même à la moitié de la semaine
38:13à Paris.
38:14On est en circonscription.
38:16Dans le département,
38:17on est trois.
38:18À l'échelle de la France,
38:19je crois qu'on est 300.
38:20Dans nos circonscriptions,
38:21ce sont 566 parlementaires.
38:23Si vous voulez emménager
38:24à Monton avant 2026,
38:25ça donnerait une indication
38:26sur le municipal.
38:27En tout cas,
38:28ça voudra dire
38:29que je m'investis de plus en plus
38:30sur cette commune.
38:31On suivra de près.
38:32Merci beaucoup,
38:33Alexandra Masson.
38:34Merci, Frédéric.
38:35Merci à vous.
38:36Merci à tous de nous avoir suivis.
38:37Merci à Sophie Dancé
38:39et Philippe Bertigny
38:40pour la réalisation de cette émission.
38:42À Christelle Benjamin
38:43pour sa préparation.
38:44On se retrouve la semaine prochaine
38:46pour un nouveau rendez-vous
38:47de l'Interview à la Une.
38:48Bonne soirée à tous.