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##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-09-23##

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Transcription
00:00Alors André, ça y est, depuis samedi soir, nous avons un nouveau gouvernement nommé par notre Premier Ministre Michel Barnier.
00:06Ça vous a pas mal inspiré ce nouveau gouvernement ?
00:09Ah, tout à fait Marie, tout à fait nommé.
00:12Et puis co-réalisation Michel Barnier, Emmanuel Macron, il n'y a pas un seul réalisateur.
00:18Là, à la production, il y a le producteur, le réalisateur, etc. Ils sont tous là.
00:23Et c'est intéressant. Alors effectivement, on a mis la musique et on a mis l'opportuniste Jacques Dutronc.
00:27Non, non, il ne faut pas exagérer, ils ne sont pas tous opportunistes.
00:30Et puis, vous savez, souvent, la politique varie, et bien c'est en fonction des circonstances.
00:36Vous comprenez, il faut tenir compte des circonstances.
00:39Par exemple, on a dit, on a entendu vraiment, on dit oui, mais vous savez, il ne va rien se passer
00:46parce que Didier Migaud, qui est garde des Sceaux ministre de la Justice, est un socialiste.
00:51Donc, disent les mauvaises langues, il va être laxiste avec l'immigration.
00:55En revanche, Bruno Retailleau, qui est ministre de l'Intérieur, lui, on l'a entendu encore ce matin,
01:01lui, il va être très rigoureux avec l'immigration, la sécurité, etc.
01:06Vous voyez, les gens changent. Et d'ailleurs, lui-même, Bruno Retailleau, il faut savoir,
01:11on change dans la vie, vous savez, il ne faut pas...
01:13Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
01:15Vous allez me dire que les politiques ne sont pas des imbéciles, mais ils y vont fort, souvent,
01:21et puis ils changent fort. Mais regardez ce que disait Bruno Retailleau
01:24au moment des législatives, juste après 2022, au 22 juin 2022,
01:31il tweetait ceci, Bruno Retailleau,
01:33« Entrer dans un gouvernement de coalition, ce serait trahir nos électeurs.
01:37Arrêtons d'abîmer la démocratie et respectons ceux qui nous donnent des mandats.
01:42Nous ne sommes pas Macron-compatibles.
01:45Comment passer un contrat quand la confiance n'est pas là ? »
01:48Mais voilà, aujourd'hui, eh bien la confiance est là.
01:51Eh oui, eh oui, on a le droit de changer d'avis, vous voyez,
01:55c'est le cas, donc, de Bruno Retailleau, il a rejoint, et après tout, pourquoi pas ?
02:00Si c'est pour faire du bon boulot, tant mieux, vous voyez,
02:03c'est comme ça, c'est la vie, je vous ai compris.
02:07Mais alors, ce qui est étonnant, il faut que je vous dise,
02:11c'est quand même 39 ministres. On avait vraiment besoin de 39 ministres,
02:15donc 19 ministres de plein exercice, 15 ministres délégués,
02:195 secrétaires d'État, mais ce que j'adore, ce que j'adore, d'ailleurs,
02:22il y a un Tuitos qui nous a envoyé un très très joli,
02:26vraiment un très joli inventaire.
02:29Alors c'est intéressant, vous voyez, par exemple, il y a le ministre de la Transition écologique,
02:32j'adore les titres, vous voyez les titres, on donne des titres.
02:35Ministre de la Transition écologique, de l'énergie, du climat,
02:37et de la prévention des risques.
02:39Ah ben écoutez, heureusement, ah ben c'est bien,
02:42ils pensent à prévenir les risques.
02:43Ils ne savent pas comment ça va se passer, si ça va se passer bien ou pas,
02:46mais on a un ministère de la prévention des risques,
02:50ça veut dire qu'on ne risque plus rien.
02:52Vous pouvez aller dormir tranquille, les Français,
02:55la prévention des risques est assurée.
02:58Après, il y a magnifique ça, ministre de la Santé et de l'accès aux soins.
03:01Attendez, je croyais que l'accès aux soins faisait partie, effectivement, de la santé.
03:05Non, non, non, non, il faut le souligner, la santé et de l'accès aux soins, voilà.
03:10Ministre du Logement et de la Rénovation Humaine, oui, bien sûr, bien sûr,
03:13parce que comme il y a une émeute tous les 30 du mois,
03:17il vaut mieux rénover, voilà.
03:19Et alors là, magnifique aussi, ministre de l'Agriculture,
03:22de la Souveraineté Alimentaire et de la Forêt.
03:25La Forêt, c'est la première fois que la Forêt, on a un ministère de la Forêt.
03:30Alors je vais vous dire, quand même, vous êtes extrêmement, extrêmement discriminateurs.
03:35Pourquoi il n'y a pas le ministère des Plages ?
03:38Pourquoi il n'y a pas le ministère des Prairies ?
03:40Pourquoi il n'y a pas le ministère des Herbes Folles ?
03:43Je veux dire, non mais vraiment, il y a deux poids, deux mesures,
03:46en fonction de la Forêt, ça ne va pas.
03:48C'est magnifique. Alors là aussi, magnifique,
03:50ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie Associative.
03:54Très bien, bravo, il n'y a rien à dire.
03:57Ministère de la Fonction Publique, de la Simplification et de la Transformation de l'Action Publique.
04:02De la simplification, il n'y a pas un code en France qui ne fait pas 1500 pages.
04:07Il n'y a pas 400 000 lois, 400 000 normes.
04:11Simplification, mais on va voir, c'est intéressant ça.
04:15Il y a la ministre déléguée chargée de la Coordination Gouvernementale,
04:17ça elle va faire du télétravail à la 38, ça va être très intéressant.
04:22Oui, alors il y a aussi, attention, ministre déléguée chargée de la Sécurité du Quotidien.
04:27Vous voyez comment on nous soigne ?
04:29Il y a déjà la prévention des risques, et puis la Sécurité du Quotidien.
04:33Mais enfin, Français, comment vous avez un sentiment d'insécurité,
04:36alors que tout est assuré, voilà, tout va très très très très bien.
04:41Et puis voilà, tout ça, on veut savoir, tout va bien.
04:45Et alors, continuons, vous savez, dans ce qui change d'avis.
04:50Encore une fois, à tout péché, mise à récord.
04:53Par exemple, regardez, elle a été reconduite,
04:55Rachida Dati a été reconduite comme ministre de la Culture et du Patrimoine.
05:00Qu'est-ce qu'elle disait elle-même, Rachida Dati,
05:03au moment des élections régionales ?
05:05Écoutez.
05:06On a des positions.
05:07En marge, c'est quoi ?
05:08C'est des traîtres de gauche, des traîtres de droite.
05:11Des traîtres de gauche, des traîtres de droite ?
05:13Non, mais c'est des gens qu'on trahit à gauche, et des gens qu'on trahit à droite.
05:19C'est ça, ce parti.
05:20C'est un parti de traîtres, c'est ce que vous résumez comme ça.
05:23Regardez, c'est un peu dur, non ?
05:24Non, c'est pas dur, c'est la réalité.
05:26Arrêtez de dire c'est dur, quand on vous dit la vérité, c'est dur.
05:29Et bien voilà, Rachida Dati dit la vérité, voilà.
05:32Et elle se retrouve avec les traîtres.
05:33Avec des traîtres, vous voyez, elle disait les traîtres, les traîtres,
05:36de droite, de gauche, c'est pas possible, les traîtres, on va pas faire ça.
05:39Oui, mais c'est dur, mais c'est comme ça.
05:41Et bien voilà, mais la culture, la culture,
05:45écoutez, la culture vaut bien une messe,
05:48et vaut bien un petit changement de position, ce qu'on appelle ça.
05:51Et puis, nous avons, toujours on la retrouve, magnifique,
05:55alors elle, Agnès Pannier-Runacher,
05:59ministre de la Transition écologique, de l'énergie, du climat
06:02et de la prévention des risques.
06:04Je vous dis, on est rassuré.
06:05Alors elle, on l'adore, elle, parce que voici ce qu'elle disait,
06:10alors quand elle était ministre déléguée, chargée de l'industrie,
06:14vous savez, c'était, voilà, c'était en 2021,
06:19c'était au moment de business en industrie, etc.
06:22Et écoutez l'appel, ça vaut l'appel du 18 juin du général de Gaulle,
06:26écoutez l'appel d'Agnès.
06:28Lorsque tu vas sur une ligne de production,
06:31ce n'est pas une punition, c'est pour ton pays, c'est pour la magie.
06:36Voilà, lorsque tu vas sur une ligne de production,
06:39c'est sur ton pays, c'est sur la magie.
06:42Ecoutez, franchement, c'est Gaullien, c'est Gaullien.
06:45Et puis alors là, magnifique aussi, toujours Agnès Pannier-Runacher,
06:48magnifique quand elle était, alors là,
06:51c'était une émission en septembre 2022 sur RTL, le grand jury,
06:56elle était ministre de la transition énergétique,
06:59voilà, maintenant elle est ministre de la transition écologique,
07:01vous voyez, de l'énergie, voilà, en fait c'est le même,
07:04ce même poste qu'elle avait en 2022.
07:07Et voici ce qu'elle disait sur la voiture électrique.
07:09Ce que les gens ne savent peut-être pas, c'est que précisément,
07:12d'avoir des voitures électriques qui ont une batterie électrique,
07:15c'est une réserve d'électricité.
07:17Et vous avez un certain nombre de fournisseurs de batteries rechargeables
07:22qui sont couplés avec des petits modules de stockage
07:26et qui sont en capacité, dans les moments de tension,
07:29de renvoyer l'électricité sur le réseau.
07:31Donc ça peut devenir une forme de résilience accrue pour les années qui viennent.
07:37Alors là, franchement, nous atteignons les sommets.
07:40Je pensais que l'électricité, ça ne se stockait pas.
07:43Je pensais que l'électricité était par essence quelque chose qui ne se stockait pas.
07:46Et bien pas du tout.
07:48Grâce à Agnès Pannier-Runacher, nous savons qu'avec les batteries,
07:51on peut garder et puis on peut renvoyer et puis on peut ruisseler,
07:54vous voyez, oui, c'est exactement ça.
07:56On stocke, c'est comme le pétrole, on stocke.
07:59Ah bon ? L'électricité, ça se stocke ?
08:01Écoutez, il n'y a pas un seul expert,
08:04il n'y a pas un seul technicien qui ne vous dit pas le contraire.
08:08Mais après tout, après tout, on a le droit, on a le droit.
08:12Il faut comprendre, vous savez, il faut s'adapter aussi.
08:15Les ministres, ce sont des hommes, ce sont des femmes, ce sont des humains.
08:19Alors, encore une fois, ils ont le droit de se tromper,
08:23de retourner, je ne dirais pas leur veste ou leur robe ou leur jupe ou leur pantalon.
08:28Ça arrive, l'essentiel est ce qu'ils vont faire.
08:31Et alors, et alors, le grand moment quand même, ça a été l'allocution d'Antoine Armand,
08:37le nouveau ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie,
08:41qui remplace l'irremplaçable Bruno Le Maire.
08:45Écoutez Antoine Armand.
08:47Je mesure la chance que j'ai d'hériter d'un tel bilan.
08:50Je mesure aussi l'ampleur des défis auxquels nous devrons faire face ensemble
08:54à l'heure où la guerre est aux portes de l'Europe
08:56et où la concurrence internationale nous agresse souvent très violemment.
09:01Face à ces défis, il faut, je crois, et comme l'a dit le Premier ministre,
09:05tout simplement commencer par dire la vérité et avoir des convictions fortes.
09:11Eh bien, c'est pas beau ça. Alors franchement, Antoine Armand, je vous félicite.
09:16Je vous félicite parce que vous héritez d'un bilan extraordinaire
09:20et je comprends que vous soyez fier d'hériter d'un tel bilan.
09:25Un bilan lequel ? Eh bien lequel ? Celui de Bruno Le Maire.
09:29Je signale que la dette de la France entre 2017 et 2024,
09:35il n'y a pas que lui bien sûr,
09:38a augmenté d'un de mille milliards d'euros.
09:44Mille milliards d'euros.
09:45Vous allez me dire, mais comment, mille milliards d'euros, c'est pas possible ?
09:47Si, si, si, si, si, si.
09:49Vérifiez les chiffres officiels.
09:51Nous étions à deux mille et quelques, deux cents milliards d'euros.
09:55Deux mille, ça reste de trillions, d'euros, de trillions.
09:58En 2017, nous sommes à trois mille trois cents milliards d'euros en 2024.
10:07Mille milliards d'euros, c'est pas mal.
10:10Oui, il y a eu le Covid, il y a eu tout ça,
10:12mais quand même, mais quand même, mille milliards d'euros.
10:15Mais ils sont passés où, là ?
10:18Vous n'avez pas vu Mirza ?
10:20Vous n'avez pas vu où ça se passait ?
10:21Nous n'en avons pas du tout.
10:23Et ce qui est intéressant, c'est que nous avons retrouvé,
10:25évidemment, il y a toujours des pépites.
10:27Sur les réseaux sociaux, il y a des pépites,
10:29parce que nous avons retrouvé,
10:31et là vraiment c'est magnifique,
10:33une déclaration de Bruno Le Maire,
10:36candidat à la présidence de la République en 2016, voyez ?
10:40C'était donc la fin du gouvernement Hollande,
10:43et puis l'avènement prochain d'Emmanuel Macron.
10:47Donc, c'était la campagne à la primaire de la droite et du centre,
10:51et voici ce que disait Bruno Le Maire.
10:56Bruno Le Maire qui exprimait son indignation, écoutez.
10:59Je me souviens du Premier ministre de l'époque,
11:03assis sous un olivier en Corse,
11:06et nous disant, je suis à la tête d'un État en faillite,
11:11et qui cinq ans plus tard,
11:13laisse 600 milliards d'euros de dettes supplémentaires à la France,
11:19et qui revient aujourd'hui, tranquille comme Baptiste,
11:21nous dire, comptez sur moi, je vais réduire la dette,
11:24et je vais réduire les déficits.
11:26Eh bien, il aurait été temps de le faire quand il était Premier ministre,
11:28qu'il avait le pouvoir, qu'il avait la possibilité de le faire.
11:32Mais il a raison, Bruno Le Maire, de s'indigner.
11:35Effectivement, et il parlait de François Fillon, bien sûr,
11:39le Premier ministre de l'époque, vous imaginez ?
11:42Il a laissé faire, c'est lui, 600 milliards.
11:45600 milliards, et alors ?
11:48Et puis alors, et Bruno Le Maire aujourd'hui ?
11:501000 milliards, voilà !
11:52Il a coiffé de très loin au poteau François Fillon,
11:55mais lui, il parle en étant satisfait.
11:58J'ai sauvé l'économie française, va-t-il jusqu'à dire.
12:02C'est quand même assez formidable.
12:04C'est très intéressant, si vous voulez, voilà,
12:06comment, effectivement, se passent les choses, voilà.
12:10On se congratule, on se coagule,
12:13on s'envoie de l'encens, de l'amire,
12:17on se dit, ah là là, je le succède, mais lui était tellement fabuleux, c'est vrai.
12:22Et pendant ce temps, et pendant ce temps, eh bien, les Français regardent
12:26Hezbobie et Berlué, un peu sidérés, légèrement sonnés.
12:31Ils regardent le train passer.
12:34Et le train, il part où ?
12:35Il ne sait pas où il va le train, mais je peux vous le dire, il y va.
12:40Et c'est ça qui est magnifique, voilà.
12:43Eh bien, écoutez, souhaitons très bonne chance au gouvernement de Michel Barnier
12:47et espérons, espérons, espérons, il faut toujours espérer,
12:51l'espoir fait vivre, n'est-ce pas ?
12:54Et vous voulez réagir, vous avez une question,
12:56n'hésitez pas à nous appeler au 0 826 300 300
13:01ou à réagir sur notre Facebook Live.
13:03On revient tout de suite en Bercov, dans tous ces états.

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