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Transcription
00:00Voilà l'émotion et la gravité de Joe Biden, qui vient de quitter le devant de la scène internationale et diplomatique
00:07avec ce dernier discours du président américain devant l'Assemblée générale des Nations Unies.
00:12Gaza, le Soudan, l'Iran, l'Ukraine, l'Afghanistan, le Venezuela, même le Vietnam.
00:18Dernier tour du monde du président américain avec Antoine Mariotti.
00:22Des mots qui resteront, lueur d'espoir, partenariat, coopération, solution diplomatique.
00:28On a assisté à un discours teinté d'optimisme dans un monde qui s'effondre.
00:31Oui, un discours teinté d'optimisme comme si on pouvait tout changer assez rapidement
00:36alors qu'on est quand même à la fin d'un mandat et pas au début d'un mandat.
00:40Donc justement, c'est un petit peu surprenant.
00:43On a quand même eu un Joe Biden qui finalement nous a refait 60-70 ans d'histoire,
00:47quitte à en faire des petites entorses parfois en disant que Ben Laden a été traduit en justice alors qu'il a été éliminé.
00:54Mais pour reprendre des références assez anciennes.
00:57Alors pour Mandela, justement, pour l'espoir et pour montrer aussi qu'il y a des réconciliations qui sont possibles.
01:01Sur le Vietnam aussi.
01:03On s'appelle tous évidemment de la guerre du Vietnam avec les Etats-Unis.
01:06En disant, voilà, aujourd'hui nous sommes plus proches que jamais.
01:08Ça montre qu'il ne faut jamais désespérer.
01:11Pour autant, on voit bien qu'il y a des blocages, que ce soit au Proche-Orient en ce moment
01:16ou que ce soit aussi en Ukraine avec la Russie.
01:18Et c'est là où il appelle aussi l'ONU à se réformer.
01:21Il dit que l'ONU doit redevenir un négociateur de paix.
01:24Sous-entendu, ce n'est plus le cas et on ne la voit plus beaucoup.
01:27Qu'il faut d'ailleurs réformer le conseil de sécurité qui reflète un monde ancien et pas le monde actuel.
01:33Donc il y a des choses à faire.
01:35Mais en effet, on a un discours qui se veut optimiste.
01:38Mais en même temps, on n'a pas beaucoup de pistes concrètes qui nous permettent de sortir des différents conflits évoqués par Joe Biden.
01:45Et il en a quand même évoqué un certain nombre.
01:47Il y a des solutions diplomatiques, dit-il, notamment à Gaza, en Israël.
01:53Il ne s'avance pas sur l'Ukraine.
01:55Pour l'instant, ça reste de la force et la guerre continue.
02:00Oui, il ne s'avance pas du tout sur l'Ukraine.
02:02Qu'il évoque, mais sans non plus le développer trop longuement d'ailleurs.
02:06On aurait pu s'attendre un petit peu plus long.
02:08On pouvait évidemment attendre un Volodymyr Zelensky qui pouvait espérer un petit peu plus.
02:13Lui qui va s'exprimer demain à cette même tribune.
02:15Qui va ensuite rencontrer Joe Biden à la Maison Blanche.
02:18Il parle de diplomatie, y compris pour le Hezbollah.
02:20Puisqu'on parle beaucoup de cette flambée de violence avec le Hezbollah et Israël depuis quelques jours.
02:26En disant qu'il y a une solution.
02:27Et la solution, d'ailleurs, on la connaît.
02:29C'est d'avoir un cessez-le-feu dans la bande de Gaza entre le Hamas et Israël.
02:33Et le Hezbollah a dit à partir du moment où ça s'arrête à Gaza, nous nous arrêtons aussi.
02:37Sauf qu'on voit bien que ça bloque côté israélien, côté gouvernement israélien.
02:41Et pas côté population israélienne qui, elle, est favorable majoritairement à un accord de cessez-le-feu.
02:46Et Joe Biden dit, nous ne pouvons pas fermer les yeux sur le 7 octobre.
02:49Évidemment, il y a des otages israéliens qui vivent un enfer dans la bande de Gaza.
02:54Il y a des civils palestiniens qui vivent un enfer, eux aussi, dans la bande de Gaza.
02:58Et les uns comme les autres ne sont pas responsables de cette guerre.
03:01Il faut que ça s'arrête.
03:02Et il dit qu'il l'appelle clairement à la fin de la guerre et à ce qu'Israël puisse être aussi en paix.
03:08Mais donc avec un cessez-le-feu.
03:10Mais ça, il le fait depuis le mois de mai.
03:12Et il n'est pas entendu par le gouvernement de Benjamin Netanyahou.
03:15Mais il n'a pas réitéré ses critiques envers Netanyahou.
03:17Il a rappelé là qu'Israël avait le droit de se défendre.
03:20Oui, il rappelle qu'Israël avait le droit de se défendre.
03:22Il rappelle aussi, encore une fois, que les civils palestiniens payent un lourd tribut à tout ça.
03:27Mais on voit bien qu'il y a un appel à vouloir enfin passer ce cap de la négociation.
03:33Mais ce n'est pas un appel qui a été non plus extrêmement appuyé.
03:36Il n'a pas insisté pendant une ou deux minutes là-dessus en expliquant pourquoi et comment il devait y arriver.
03:42Ni qui était responsable de ces blocages.
03:44C'est un discours finalement un peu creux.
03:46Il faut quand même bien dire la chose.
03:48Plein de bonnes intentions mais sans solution concrète.
03:51Et sans non plus pression comme on pourrait en attendre de la part des Etats-Unis.
03:56Il nous redit que finalement le centre du monde est encore debout.
03:59Mais on l'entend assez peu le centre du monde.
04:01Et il ne fait pas autant pression qu'il a pu le faire à une certaine époque.

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