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Ce jeudi, sur Europe 1, Agnès Verdier-Molinié s'intéresse à à l'augmentation des impôts sur les entreprises envisagée par le gouvernement. Selon elle, les patrons doivent demander des contreparties.
Retrouvez "L'édito éco" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-edito-economique
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NewsTranscription
00:00Et à 7h20 sur Europe 1 Place, l'édito éco, Dimitri Pavlenko.
00:03Bonjour Agnès Verdier-Molinier.
00:05Bonjour Dimitri, bonjour à tous.
00:06Bon, on ne parle que de ça, qu'est-ce qui va se passer compte tenu du dérapage du déficit désormais estimé à 6% pour cette année ?
00:14Le MEDEF semble résigner à passer à la caisse avec des hausses d'impôts pour les entreprises.
00:18Ça c'est du jamais vu, un MEDEF aussi conciliant.
00:21Effectivement Dimitri, et nombre d'entrepreneurs sont déjà furax d'entendre parler de cette ouverture aux hausses d'impôts,
00:29de se résigner si vite à payer alors que nos entreprises sont déjà surtaxées.
00:33Et avant même d'avoir vu le projet de loi de finances pour 2025,
00:36on se retrouve dans une situation ubuesque où le discours de politique générale n'a pas encore été prononcé par le Premier ministre à l'Assemblée,
00:43mais il faudrait déjà topper pour les hausses d'impôts.
00:46Le MEDEF, pour être précis, n'a pas dit top là sans condition.
00:49Bah non, heureusement, mais il a dit quoi ?
00:51On veut savoir où seront les économies, le calendrier, les mesures, le chiffrage avant d'accepter les hausses d'impôts.
00:57Mais vous voyez vraiment Bercy envoyer ses chiffrages au MEDEF pour que ce dernier vérifie qu'il y a bien tant d'économies sur l'État,
01:04tant sur la Sécu, tant sur les collectivités.
01:07Franchement, on a du mal à y croire et on les voit déjà à Bercy se frotter les mains et appuyer direct sur le bouton prélèvement obligatoire,
01:14hausse de l'impôt sur les sociétés, hausse des charges, etc.
01:17Et pour être sûr que les entreprises ne tombent pas dans le piège à ours,
01:20il faudrait que les représentants de toutes les entreprises de France expliquent qu'ils gèlent leurs investissements et leurs embauches.
01:25Le temps de connaître le détail des économies prévues.
01:28Une sorte de grève patronale, Agnès, c'est ça ?
01:30Un peu, mais c'est pas vraiment ça.
01:32En fait, c'est exactement ce qui s'était passé sous la présidence de François Hollande.
01:36Quand il avait augmenté les impôts tous azimuts, on s'en souvient,
01:39les entreprises avaient spontanément gelé leurs embauches et leurs investissements.
01:43C'était le temps du fameux ras-le-bol fiscal.
01:46C'est aussi ce qui se passe depuis la dissolution.
01:49Le ministre des Comptes publics en a parlé hier à l'Assemblée nationale en audition.
01:52Il a appelé ça pudiquement l'attentisme des acteurs économiques.
01:56L'attentisme, oui.
01:58Enfin, on comprend qu'en gros, plus personne ne fait rien depuis la dissolution.
02:01Et au lieu de se laisser tordre le bras, là, les entrepreneurs doivent faire le bras de fer.
02:05Quand c'est la CGT qui fait du chantage à la grève, tout le monde trouve ça normal.
02:09Payer tout de suite pour éponger les déficits sans savoir comment sera dépensé l'argent derrière, ce n'est plus possible.
02:14Ce ne sont pas des vagues d'engagements qu'il nous faut, mais des objectifs chiffrés, clairs à atteindre.
02:19Le nombre de réductions d'agents publics en termes de postes, les économies sur les achats publics,
02:23les baisses de dépenses sociales, les économies sur les collectivités locales, etc.
02:27Tout ça doit être hyper clair.
02:30Et avant d'avoir les infos, il faut clairement dire non, on ne fait plus rien au niveau économique.
02:35Rendez-vous le 9 octobre, une semaine de présentation du budget,
02:38nous a dit Laurence Saint-Martin, le nouveau ministre des Comptes publics.
02:41Absolument.
02:42Merci beaucoup. Signature Europe 1, Agnès Verdier-Moline.