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Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine en 2022, le pays est devenu un réel champ de bataille technologique, notamment avec les robots qui sont utilisés en masse ! Il est donc clair que la guerre des drones et des systèmes autonomes a transformé la dynamique des conflits, plaçant la technologie de pointe au cœur des stratégies militaires. Ainsi, l’Ukraine, avec le soutien de ses alliés occidentaux, mais aussi la Russie, en sont de réels exemples ! Mais pourquoi les robots sont-ils autant utilisés ? Et quels types sont présents dans le conflit russo-ukrainien ?

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00:00Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine en 2022, le pays est devenu un réel champ
00:05de bataille technologique, notamment avec les robots qui sont utilisés en masse.
00:09Il est donc clair que la guerre des drones et des systèmes autonomes a transformé la
00:14dynamique des conflits, plaçant la technologie de pointe au cœur des stratégies militaires.
00:19Ainsi, l'Ukraine, avec le soutien de ses alliés occidentaux, mais aussi la Russie,
00:24en sont de réels exemples.
00:25Mais pourquoi les robots sont-ils autant utilisés ?
00:29Et quels types sont présents dans le conflit russo-ukrainien ?
00:32C'est ce qu'on te propose de découvrir dans cette vidéo.
00:36C'est parti !
00:37La compétition entre les forces russes et ukrainiennes pour la supériorité sur le
00:44terrain devient de plus en plus intense avec l'utilisation croissante de robots terrestres
00:49et de drones.
00:50Armés jusqu'aux dents, ces machines ont été développées pour mener des opérations
00:54militaires complexes et dangereuses, sans mettre en danger la vie des soldats.
00:59Ainsi, les deux camps rivalisent pour développer les robots les plus performants afin de gagner
01:04l'avantage tactique sur le terrain.
01:05Parmi les robots, on retrouve notamment des drones.
01:09Avec leur capacité de reconnaissance et de frappe précise, les drones aériens ont montré
01:14la voie pour d'autres types d'automates, prouvant leur efficacité dans la collecte
01:18de renseignements et l'élimination de cibles ennemies.
01:21Dans l'arsenal militaire ukrainien, on compte trois types de robots.
01:25Le premier est le kamikaze, qui est composé de quatre roues et qui peut transporter des
01:29explosifs et poser des mines.
01:31Les autres types de robots sont programmés pour transporter de l'équipement ou des
01:35personnes blessées.
01:36Mais revenons un instant sur le robot kamikaze ukrainien.
01:40En parlant de lui, en octobre 2023, Mikhailo Fedorov, le ministre ukrainien de la transition
01:46digitale, expliquait « Voici un robot kamikaze fabriqué en Ukraine qui fera bientôt trembler
01:52les Russes.
01:53Nommé Ratel-S, il est présenté en 2023 et il a la particularité d'être à usage
01:58unique.
01:59Avec une autonomie de deux heures et de fabrication nationale, il est capable de mettre hors de
02:04combat un char d'assaut.
02:05Il est doté de quatre roues motrices adaptées au tout-terrain et d'un corps ultra-plat.
02:10Il a également une vitesse de 24 km heure et 6 km de portée opérationnelle grâce
02:16à une caméra embarquée qui permet à son pilote de suivre au mieux sa trajectoire.
02:20Sa principale qualité est sa discrétion grâce à ses petites dimensions.
02:25En effet, il mesure moins de 60 cm de long et une vingtaine de haut.
02:30D'ailleurs, plusieurs médias le comparent à un jouet télécommandé des années 90
02:35à cause de sa petite taille.
02:36Il est donc assez bas pour passer sous certains véhicules et donc sous les chenilles d'un
02:41char d'assaut.
02:42Il faut savoir que malgré leur allure redoutable, les tanks sont à peu près aveugles à leur
02:47environnement direct, d'autant plus face à une menace aussi petite et rapide.
02:51En plus, leur blindage est généralement plus fin sous la caisse.
02:55Pour faire des dégâts collatéraux aux tanks russes, il suffit donc de fixer sur
02:59le dos du drone une paire de mines, voire des obus de mortier.
03:03Le coût à l'unité ne dépasserait pas 2 à 3 000 dollars.
03:07Alors que, par exemple, un drone volant kamikaze turc Bayraktar TB2, qui a beaucoup été utilisé
03:13au début du conflit, coûte 5 millions de dollars.
03:17Avec le Ratel-S, le conflit en Ukraine nous montre que les robots sont de plus en plus
03:21présents sur le champ de bataille, mais aussi que les pays se tournent de plus en plus vers
03:26une technologie à bas prix.
03:27Ainsi, des drones, comme le Predator américain, qui se montrent très coûteux, sont de plus
03:33en plus mis de côté pour des petits engins à bas prix et sacrifiables.
03:37Mais il n'y a pas que les drones.
03:40On peut aussi parler du projet Brave One, qui est une initiative du gouvernement ukrainien
03:45visant à promouvoir la collaboration entre tous les acteurs de l'industrie de la technologie
03:49de défense.
03:50L'objectif est d'inciter les firmes ukrainiennes à doter le pays de nouvelles armes robotiques.
03:56Ainsi, une plateforme de coordination unifiée, qui offre un soutien organisationnel, informationnel
04:02et financier pour les projets de technologies de défense en Ukraine, a été mise en place.
04:07Grâce à cela, l'Ukraine a commencé la production en masse de robots.
04:11Par exemple, plus de 140 systèmes robotiques sont déjà enregistrés sur la plateforme,
04:17avec 96 ayant subi un examen rigoureux de la défense et 14 innovations répondantes
04:22aux normes de l'OTAN.
04:23De plus, plus de 50 systèmes ont été rigoureusement testés dans des conditions opérationnelles.
04:29Ces essais ont englobé diverses fonctionnalités, y compris des plateformes kamikazes, des
04:35tourelles, des équipements pour détruire les positions russes, des capacités de pose
04:39et de déminage de mines, d'évacuation des blessés et de livraison de munitions
04:43à des positions stratégiques.
04:45Certains de ces robots, comme la tourelle Shabla, sont déjà opérationnels sur les
04:49lignes de front.
04:50Le projet Brave One est donc un parfait exemple de la manière dont l'Ukraine utilise l'innovation
04:56pour améliorer ses capacités de défense et minimiser les risques humains sur le champ
05:00de bataille.
05:01Mais qu'en est-il du côté russe ?
05:03Eh bien, avec la Russie, on peut par exemple parler du mini-char robotisé nommé Kouryé.
05:10Cet engin blindé n'a pas de pilote à bord.
05:13De forme similaire à un char, mais de plus petite taille, il peut soit être télécommandé
05:18soit être autonome grâce à un système d'intelligence artificielle.
05:22Ses dimensions font qu'il a une longueur de 140 cm pour une largeur de 120 cm.
05:28On peut aussi noter qu'il pèse environ 250 kg.
05:32Il est équipé d'un lance-grenade automatique AGS-17 ou AGS-30 et peut contenir jusqu'à
05:37150 grenades.
05:38Il peut également déposer 8 mines anti-char TM62 et TM83.
05:43Enfin, l'engin est équipé d'une mitrailleuse 12,7 et d'une autre au calibre 7,62.
05:49Il est doté de moteurs électriques de 6 kW qui lui permettent d'atteindre une vitesse
05:54de 35 km heure avec ses chenilles.
05:56Son autonomie varie de 12 à 72 heures et il peut être contrôlé à distance dans
06:01un rayon de 3 à 10 km.
06:04En avril 2024, on découvre aussi le char Tortue.
06:07Recouvert de tôles ondulées, il se montre particulièrement efficace.
06:11Il a été repéré pour la première fois lors d'une attaque russe contre la ville
06:15de Krasnoe Horivka dans la province de Donetsk à l'est de l'Ukraine.
06:19Selon le site web The Warzone, il est équipé d'un brouilleur contre les drones avec 8
06:24antennes sur son toit.
06:25Celles-ci peuvent surveiller les environs à 360° et donneraient au char une protection
06:31supplémentaire.
06:32Il devrait être utilisé pour mener des attaques blindées sur des positions ukrainiennes.
06:36On apprend aussi en juillet 2024 que le pays utilise des hoverboards comme robots kamikazes
06:42sur le front.
06:43Ils sont un parfait exemple de la manière dont les deux côtés rivalisent d'ingéniosité
06:48pour réduire les coûts du matériel de combat.
06:50Ainsi, selon le média New Scientist, plusieurs groupes bénévoles russes, dont certains
06:55sont affiliés à l'armée, ont lancé des appels aux dons d'hoverboards.
06:59Ce sont des appareils électriques à deux roues où l'on se dresse debout en se penchant
07:04légèrement en avant pour le faire avancer.
07:06Il faut savoir que ces appareils ont de nombreux avantages.
07:09En effet, les hoverboards peuvent généralement transporter jusqu'à 100 kilos et rouler
07:14à 12 km heure avec une autonomie de 3 heures.
07:18L'objectif ici pour l'armée russe est de les bidouiller pour faire d'eux de véritables
07:22robots tout-terrains.
07:23Sur le champ de bataille, ils pourraient ainsi déployer des bombes fumigènes, déployer
07:27des mines anti-chars et des fournitures, voire être utilisés comme des robots kamikazes.
07:32On ne peut pas non plus mettre de côté son coût particulièrement faible.
07:36Un hoverboard neuf peut facilement se trouver aux alentours de 150 euros.
07:41Une somme ridicule comparée au prix des véhicules terrestres sans pilote à chenille.
07:45Ces derniers, utilisés notamment par l'Ukraine, peuvent atteindre le prix de 1 million d'euros
07:50chacun.
07:51Ainsi, ces armes à bas prix pourraient suggérer que nous sommes à la veille d'un grand
07:57changement de stratégie concernant les guerres.
08:00Alors que les budgets militaires mondiaux ont bondi de près de 7% en 2023, les drones
08:05sont devenus indispensables ainsi que les robots comme nous le montre le conflit ukrainien.
08:10L'issue de ce conflit pourrait donc bien déterminer l'avenir de la guerre automatisée
08:14avec des implications profondes pour la sécurité mondiale.
08:17Pourtant, comme tu l'as vu, de plus en plus, les deux parties se tournent vers des armes
08:22low cost.
08:23Est-ce donc l'avenir des armes de guerre ? Va-t-on de plus en plus mettre de côté
08:28les armes chères mais précises et de haute technologie pour d'autres à bas prix et
08:33facilement sacrifiables ? Affaire à suivre.

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