• il y a 3 mois
Béatrice Brugère, magistrate, secrétaire générale du syndicat Unité magistrats, souligne être ouverte à l'idée des peines planchers. «Il n’y a pas de tabous sur la question des peines» affirme-t-elle.

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Transcription
00:00Bien sûr, pourquoi pas. Tout est envisageable.
00:03Il n'y a pas, si vous voulez, de tabou sur la question des peines.
00:07On doit pouvoir trouver des...
00:09Il n'y a peut-être pas de tabou, mais...
00:11Il n'y en a pas pour moi.
00:13Il n'y en a pas pour vous.
00:14Pour certains, il y en a.
00:16Ce qui est intéressant dans les peines planchers,
00:18c'est la progressivité.
00:19Vous êtes déjà récidiviste.
00:21Il est normal que vous soyez puni davantage
00:24de la certitude d'une peine,
00:26c'est-à-dire éviter l'aléa.
00:28Trois, la lisibilité aussi pour celui qui commet,
00:31il sait qu'on court quelque chose.
00:33Peut-être qu'il y a une prévention.
00:35Donc oui, je suis plus sur des peines minimales,
00:37des peines sur lesquelles on ne pourrait pas descendre,
00:40ce qui existait avant 1994.
00:42Mais pourquoi pas aussi des peines planchers.
00:45On a dit que ça n'avait pas marché.
00:47Ce n'est pas tout à fait vrai.
00:48Les peines planchers ont marché, contrairement à ce que l'on dit.
00:52Peut-être pas autant que l'on veut, mais elles ont marché.

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