Mort de Hassan Nasrallah: “C’est un choc, c’est un jour mélancolique”, témoigne cette Libanaise déplacée

  • il y a 1 heure
Israël a annoncé ce samedi 28 septembre avoir tué le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah dans une frappe la veille sur la banlieue sud de Beyrouth. Les autorités européennes recommandent aux compagnies aériennes d'éviter les espaces aériens du Liban et d'Israël.

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00:00— C'est la stupéfaction et c'est l'effroi, même si les premières rumeurs, les premières annonces non officialisées
00:07datent maintenant d'hier en toute fin d'après-midi. Mais désormais, maintenant que c'est officiel, eh bien c'est...
00:13Comment dirais-je ? Un petit peu le chaos, ici, au Liban, parce que Hassan Nasrallah, c'était bien plus que le numéro 1 du Hezbollah
00:22pour une partie de la population. C'était quelqu'un qui représentait le guide. D'ailleurs, on l'appelle parfois le guide suprême.
00:29Je suis ici sur la corniche de Manara, à Beyrouth. On peut apercevoir la mer. Et on peut aussi distinguer toutes les personnes
00:38qu'il y a sur les images de la caméra d'Hortense Gérard. Il ne s'agit que de déplacer, de déplacer du sud de Liban et de déplacer
00:45de Darrier, qui est le fief du Hezbollah en périphérie sud de Beyrouth. Et tous ces gens ont fui les raids israéliens
00:54hier soir et cette nuit pour trouver un refuge en sécurité. Et donc le matin et le soir, ces gens viennent ici. Ils vont tous sans doute
01:03passer la nuit dehors ou alors dans certains hôtels qui avaient encore de la place. On va en parler, justement, des réactions des Libanais
01:11avec Iba. Iba, elle est chiite, francophone. C'est une chance pour moi. Bonsoir, Iba. Vous viviez dans le sud, vous, du Liban, à Nabatye.
01:21Nabatye, qui a été une ville très bombardée par les raids israéliens. Vous êtes arrivée à Beyrouth. Dites-moi d'abord ce que cela représente
01:30pour vous l'annonce officielle par le Hezbollah du 17 août n°1 à San Nasrallah. — En fait, c'est un choc. C'est un jour mélancolique au Liban.
01:41— On est en déni complet. — En déni ? — Oui. On croit pas qu'il ait décédé. — Qu'est-ce qu'il représentait pour vous ?
01:51— Il est notre fierté. Il est notre leader. Il est notre... Il nous représente partout au monde.
02:02— Qu'est-ce qu'il vous apportait, vous, finalement, tous les jours, dans la vie de tous les jours ? Qu'est-ce qu'il représentait à vos yeux
02:07dans votre quotidien ? — C'est grâce à lui qu'on vit avec une dignité. C'est grâce à lui qu'on habite au Sud. C'est grâce à lui qu'on peut
02:23continuer notre vie. Maintenant, même s'il est décédé, un leader ne mort pas. Il est toujours présent. Il va être toujours présent.
02:33Et voilà. C'est ça. — Merci beaucoup, Iba.

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