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Découvrez le 2ème volet de notre spéciale Toronto Confidentiel avec Ramzy Malouki, à l’occasion du festival TIFF.

Tapis rouges, premières, zoom sur les bénévoles du festival, véritables héros de l’ombre et portrait de Charles Taylor, l’armurier le plus courtisé du Canada. 40 ans d’expérience au service du cinéma.
Transcription
00:00LA CONFIDENTIEL devient Toronto Confidentiel pour la deuxième partie de notre spéciale canadienne à l'occasion du Festival GIF.
00:08Tapis rouge première, zoom sur les bénévoles du Festival Véritables Héros de Londres et portrait de Charles Taylor, l'armurier le plus courtisé du Canada.
00:1740 ans d'expérience au service du cinéma.
00:20Que serait Toronto sans ses indispensables acteurs et je ne parle pas des stars qui foulent le tapis rouge et qui font le bonheur des fans,
00:34je parle des autres acteurs facilement reconnaissables avec leur t-shirt jaune.
00:38Ils sont quasiment à chaque coin de rue et ils rendent surtout l'expérience TIFF plus agréable, ce sont les bénévoles du Festival.
00:46Je suis Jason Campo, je viens de la région de Windsor-Détroit et je suis bénévole ici pour la troisième année TIFF.
00:56Il y a plus de 1000 bénévoles, je pense que la plupart des bénévoles sont dans les villes ou dans les banlieues,
01:01moi je viens de loin mais je veux vraiment faire ça alors je prends une chambre, je paie ça de ma poche,
01:06elle a une partie financière mais moi aussi j'apprécie, je peux visionner des films aussi.
01:11Je suis juste cinéphile, je suis des end-user et j'apprécie bien mais je ne suis pas un expert,
01:17il pourrait y avoir une vedette que je ne reconnaîtrais pas mais j'apprécie beaucoup les efforts que font le monde
01:23et je trouve que c'est accessible à beaucoup de gens aussi, les jeunes, les vieux, les personnes de partout dans le monde,
01:29ça me réchauffe le cœur de pouvoir aider et je me sens vraiment apprécié et ce n'est pas simplement parce qu'avant le film ils font l'applaudissement,
01:37on marche dans la rue et les personnes nous remercient comme ça, par hasard.
01:43Beaucoup de personnes viennent et expliquent moi les rush lines, comment est-ce que ceci fonctionne, où est-ce que je vais pour acheter des billets
01:50et c'est des questions assez banales et pratiques à vrai dire, les personnes cherchent où sont les toilettes, c'est tordu,
01:55et il faut savoir ça parce que si on n'est pas de Toronto et la plupart des gens qui sont ici à TIFF ne sont pas de Toronto,
02:00à la fin tout le monde a une meilleure expérience et ils n'ont pas peur de TIFF.
02:08C'est surprenant et je n'ai pas juste un, j'ai deux films.
02:13C'est surprenant et je n'ai pas juste un, j'ai deux films.
02:17Double mission pour Mark Hamill, venu à Toronto, présenté d'une part The Life of Chuck, adapté d'une nouvelle de Stephen King,
02:24et d'autre part Le Robot Sauvage, encore une adaptation de roman.
02:28Ce film, très prochainement en salle, est déjà salué comme l'un des chefs-d'oeuvre incontournables de l'animation cette année.
02:48Beau casting de voix pour Le Robot Sauvage, Mark Hamill, mais aussi Lupita Nyong'o, Catherine O'Hara, Pedro Pascal ou encore Vin Grimes.
02:56Un film qui marque hélas le dernier projet entièrement produit en interne par DreamWorks.
03:01L'avenir du légendaire studio d'animation s'oriente désormais vers un nouveau modèle.
03:05Tout sera fait en externe.
03:08Je suis heureux d'être impliqué dans DreamWorks.
03:12Quand Disney a acheté Star Wars, j'ai pensé, oh mon Dieu, je vais vivre dans un film animé Disney.
03:19J'attends encore.
03:38Hollywood North, c'est ainsi qu'on surnomme cette ville de Toronto très prisée par les productions hollywoodiennes.
03:43Je rappelle qu'il y a plus de 30 000 personnes qui travaillent ici dans l'industrie du divertissement,
03:48avec des techniciens hyper expérimentés, qui n'ont absolument rien à envier à leurs collègues hollywoodiens.
03:55L'état de l'ambiance, c'est un peu la même chose.
03:57C'est un peu la même chose.
03:58Lorsqu'on évoque Toronto avec Guillermo del Toro, le cinéaste parle très bien de Poland.
04:04Il est bien sur les films qui sont réalisés ici dans l'extrême nord,
04:09mais c'est aussi des films qui sont réalisés dans l'extrême sud.
04:11On a dédicaté tout notre temps à faire en sorte que les films soient bien réalisés.
04:15On a dédicaté tout notre temps à faire en sorte que la ville d'Ottawa
04:21soit la meilleure de l'alphabet que l'on puisse dire.
04:24Lorsqu'on évoque Toronto avec Guillermo del Toro,
04:27le cinéaste parle immédiatement d'un allié créatif,
04:30d'une ville qui s'adapte à toutes ses visions cinématographiques,
04:33peu importe le genre.
04:39Guillermo del Toro a tourné 5 de ses films à Toronto,
04:42profitant des décors naturels qu'offre la ville reine,
04:45mais aussi des nombreuses infrastructures disponibles,
04:47studios de tournage, techniciens, métiers techniques et artistiques.
04:51C'est ici que del Toro a créé ses plus beaux univers,
04:54où le fantastique et le réel coexistent en parfaite harmonie.
05:04Et lorsque Guillermo del Toro vient ici à Toronto,
05:07il fait appel à cette société Movie Armament Group.
05:11Je vous présente Charles Taylor, qui est le propriétaire.
05:21C'est le propriétaire de la société Movie Armament Group.
05:24C'est le propriétaire de la société Movie Armament Group.
05:27C'est le propriétaire de la société Movie Armament Group.
05:30C'est le propriétaire de la société Movie Armament Group.
05:33C'est le propriétaire de la société Movie Armament Group.
05:36C'est le propriétaire de la société Movie Armament Group.
05:39C'est le propriétaire de la société Movie Armament Group.
05:42C'est le propriétaire de la société Movie Armament Group.
05:45C'est le propriétaire de la société Movie Armament Group.
05:48Ça n'a pas besoin d'être réel ou de faire du sens à personne.
05:52Mais c'est génial pour le film.
05:54Et j'adore quand il fait des choses comme ça.
05:56Charles Taylor, 40 ans, au service du cinéma.
05:59Armurier de formation, Charles,
06:01qui a travaillé sur les tournages à New York et Los Angeles,
06:04a très vite compris que le Canada était capable de concurrencer
06:07les productions indiennes à travers plusieurs facteurs.
06:10La proximité avec les Etats-Unis, la main d'œuvre moins chère
06:13ou encore un régime fiscal plus intéressant.
06:15Avec son associé puis aussi Armurier,
06:17ils ont créé Movie Armament Group.
06:46J'ai rencontré Baz Luhrmann,
06:48j'ai rencontré l'ensemble du département de l'art.
06:50Je me suis dit que j'allais construire les armes.
06:53Je n'avais pas l'idée que j'allais faire le film.
06:58Cette entreprise fonctionne 24 heures, 365 jours.
07:01Il n'a pas d'importance si on vend des équipements
07:04comme des costumes ou des armes,
07:07ils vendent partout dans le pays
07:09et parfois dans d'autres pays en fonction du défilé.
07:12C'est une opération 24 heures.
07:15C'est une opération qui a été créée par le département de l'art.
07:26C'est l'un de nos ventes d'armes.
07:28Cette vente est spécifiquement pour des armes
07:31que nous avons utilisées dans les productions de films.
07:34C'est une arme de John Malkovich en rouge.
07:37Une fois que nous avons construit une arme pour un film,
07:40nous la gardons ensemble.
07:41Nous avons notre libraire de références
07:43pour la conception et le développement des armes.
07:46C'est une arme que nous avons utilisée pour un film de Guillermo.
07:49Une arme en or, un AK en or.
07:51C'est la même chose pour les armes de Suicide Squad.
07:54C'est une arme de Joker.
07:57C'est une arme de Will Smith.
07:59C'est un tir mort.
08:00Ce sont ses magnèmes de poignée.
08:01Il avait deux de ces magnèmes sur chaque poignée.
08:03Il avait ce système d'armes,
08:04il avait cette pistole et un poignet,
08:06et il avait deux Glock 18 sur son dos.
08:08Personne n'aurait pensé qu'on pouvait prendre un Glock 19
08:11et le transformer en un pistolet de machine
08:14qui se situe sur son poignet.
08:16Nous avons eu beaucoup d'opportunités ici à Toronto
08:20et nous avons construit beaucoup de choses cool
08:22et réalisé beaucoup de films cool.
08:25Contrairement aux armuriers hollywoodiens
08:27qui préfèrent ne pas divulguer leurs adresses par mesure de sécurité,
08:30Charles Taylor adopte une approche plus pragmatique
08:33et plus détendue face aux risques d'attaque.
08:35C'est vrai que nous sommes au Canada,
08:37où la législation sur le port d'armes est plus rigoureuse qu'aux États-Unis
08:40et la culture de la violence beaucoup moins omniprésente.
09:06Un jour, tu vas ouvrir un musée, non?
09:08Ouvrir un musée, c'est une bonne idée,
09:10parce qu'on a tellement d'armes maintenant.
09:12Nous avons déjà discuté d'avoir un musée de films d'armes
09:15et d'inviter les gens à venir voir
09:18ce qui a été tiré au Canada.
09:36Elle est dingue, cette ville.
09:38On est toujours en train de découvrir quelque chose.
09:40Entre deux tournages, on prend une pause,
09:42on se balade dans Toronto et puis on tombe sur cette maison.
09:45C'est une maison privée, mais c'est une des attractions
09:48les plus célèbres ici à Toronto.
09:50Elle s'appelle The Dollhouse.
10:05Allez, Toronto, métro, boulot,
10:08retour au festival du film.
10:11Première mondiale de The Fire Inside,
10:13biopic sportif sur une athlète féminine emblématique,
10:16la boxeuse Clarissa Chivizza.
10:18Le film ne sort qu'en décembre en Amérique du Nord,
10:21mais l'équipe de production espère déjà capitaliser
10:24sur l'effervescence des Jeux olympiques.
10:26C'est la première fois que l'équipe de production
10:29de The Fire Inside a fait l'objet d'un film
10:32Le festival de Toronto, lui, offre à ce film,
10:35réalisé par Rachel Morrison et produit par Barry Jenkins,
10:38une visibilité exceptionnelle en profitant de l'intérêt
10:41que porte le public pour le sport et les histoires de résilience.
11:02C'est important de faire des films pour l'entertainment,
11:05mais quand vous pouvez les infuser avec un message
11:08ou quelque chose à dire, c'est vraiment important.
11:11Je pense que sa histoire est incroyablement inspirante,
11:14pas seulement pour ce qu'elle fait à l'intérieur du ring,
11:17mais pour ce qui vient après.
11:27Travail dur, famille, communauté,
11:29ce sont des choses qui sont toujours
11:31les plus positives de tout ça.
11:33C'est une histoire que je n'étais pas au courant
11:35jusqu'à ce que j'ai vu le documentaire T-Rex.
11:37J'espère que plus de gens pourront découvrir
11:39sa merveilleuse histoire et ce qu'elle a fait
11:41pour apporter une parodie aux hommes et aux femmes dans le sport.
11:44Barry Jenkins, trop occupé à terminer Mufasa,
11:47la préquelle du Roi Lion pour Disney,
11:49a proposé à Rachel Morrison de mettre en scène The Fire Inside
11:52tout en gardant sa casquette de producteur.
11:55C'est cool parce que d'avoir quelque chose
11:57qui cristallise comme le centre de mon travail,
12:00je peux passer de Medicine for Melancholy
12:02à Moonlight, à Underground Railroad,
12:04à Bill Street, à Mufasa.
12:06Tout ça a quelque chose à l'intérieur
12:08où il y a des personnages qui craignent,
12:10généralement pour plus,
12:12mais vraiment, ils veulent juste être aimés.
12:15C'est un mot chelou, mais c'est vrai.
12:18Contrairement à Venise ou à Cannes,
12:20cette énergie très particulière des festivals
12:22se partage ici à Toronto avec les visiteurs,
12:24les acteurs et les réalisateurs.
12:26C'est un enthousiasme général
12:28qui est, croyez-moi, hyper contagieux.
12:30Retour en Californie la semaine prochaine,
12:32pour de bon,
12:34pour vous préparer le prochain épisode
12:36de Ain't It Confidential.
12:38Au revoir.

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