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00:00Quand il dit je parle au nom de beaucoup de français, oui, je pense qu'il parle au nom de beaucoup de français.
00:03Oui, c'est vrai qu'il crève, oui, oui, oui, moi je suis d'accord avec lui, et il est bien sûr.
00:07Moi je suis moins d'accord avec Le Monde qui a fait un portrait.
00:10Le Monde, le parisien.
00:11Voilà, qui est quand même un terroriste.
00:13Leader charismatique.
00:14Leader charismatique.
00:15Le Monde a titré Leader charismatique, un terroriste qui a tué d'ailleurs beaucoup de français.
00:20En bout de français, d'attentat.
00:2158.
00:22Exactement, 59 français.
00:24Et Le Monde dit, voilà, Leader charismatique.
00:27Qui aime jouer au foot et qui nous a fait un portrait.
00:30Il aime le foot.
00:31Il aime le foot.
00:32C'est incroyable.
00:33Là, il se fait tomber dessus parce que, bien sûr, on a l'impression qu'il prend...
00:37Non, il ne se fait pas tellement tomber dessus.
00:38Il y a beaucoup de gens qui sont...
00:39Oui, bien sûr, bien sûr.
00:40Enfin, l'intellectuel de gauche tombe dessus en disant qu'il prend une nouvelle personne,
00:43qu'il prend la défense d'Israël.
00:45Non, mais ce n'est pas ce qu'il dit.
00:47Il a parlé d'un terroriste.
00:48Oui, bien sûr, bien sûr.
00:49Il a dit au nom de la France.
00:50Moi, il est terroriste.
00:51Bien sûr.
00:53Je suis d'accord avec lui, mais il faudrait dire les terroristes du monde entier.
00:55Et de tous bords, soit-il.
00:56C'est ça.
00:57À partir du moment où une personne est terroriste, oui, je suis d'accord avec lui qu'on élimine.
00:59Mais de tous bords.
01:00Et on peut dire la même chose des terroristes du Bataclan, des terroristes...
01:02De tous, de tous.
01:03On n'a pas envie qu'il vive, pardon.
01:04Alors, effectivement, quand il dit comme ça, c'est choc.
01:06Je trouve qu'effectivement, c'est choc.
01:08On pense aux propos de son papa et on se dit presque que le fils a dépassé le père
01:11à propos du Karcher ou au Casse-toi, pauvre con.
01:13Bon, c'est good.
01:14Vous êtes amis avec François Hollande.
01:15Non, pas du tout.
01:16Là, on n'en est pas à savoir si on est amis ou pas amis, parce que pour le coup, là,
01:18je pense que le terrorisme et la lutte contre le terrorisme, ça doit faire...
01:21L'unanimité.
01:22L'unanimité.
01:23Et vraiment, on doit tous se battre pour ça.
01:24Après, oui, exactement ce que tu as dit, Guillaume.
01:26C'est-à-dire que moi, si je pense aux terroristes du Bataclan, en fait, qu'ils crèvent...
01:30Quand je pense à celui qui a tué Samuel Paty, qu'ils crèvent.
01:32Quand je pense à celui qui a tué Dominique Bernard, qu'ils crèvent.
01:35En fait, tous les terroristes qui ont touché la France au cœur et qui ont tué des dizaines
01:39et des centaines de personnes en France depuis dix ans, en fait, qu'ils crèvent.
01:42Donc, il n'y a pas de sujet, en fait.
01:44Les terroristes du Hamas ou du Hezbollah.
01:46Mais moi, je pense exactement comme lui.
01:47Je pense que la majorité des Français pensent comme ça.
01:50Et du monde entier.
01:51Je ne suis pas sûr que Gilles Verdes pense la même chose.
01:52Non.
01:53Voilà.
01:54Vous voyez ou pas ?
01:55Moi, je suis contre les terroristes.
01:56Gilles Verdes, on dit sur un terroriste qu'il crève, Gilles Verdes dit non.
01:59Quelles que soient les terroristes, quelles que soient les causes.
02:02Peut-être une donnée de subvention terroriste peut-être.
02:03Non, mais alors, j'aimerais bien savoir ce que va dire Gilles Verdes.
02:06Parce que là, c'est quand même intéressant.
02:07À 20h08, on dirait.
02:08Non, c'est qu'il crève.
02:09C'est-à-dire un appel à tuer des gens.
02:11Voilà.
02:12Moi, je n'ai rien à voir.
02:13C'est pas ça.
02:14Non, ce qu'il a voulu dire, c'est qu'il n'avait aucune compassion pour le terrorisme.
02:17Il n'a aucune compassion pour le terrorisme.
02:19C'est-à-dire qu'il n'a aucune compassion.
02:21Il préfère qu'on ait tué avant ce qu'ont tué tous ceux qui sont morts.
02:24La fonction d'un terroriste, ce n'est pas de tuer des gens.
02:25Juste.
02:26Oui.
02:27Toi, découvrez la fin de Gilles Verdes.
02:28Non.
02:29Juste.
02:30Vous avez vu de qui il parlait ?
02:33Oui.
02:34Et alors ?
02:35Vous n'êtes pas d'accord avec lui ?
02:36Je suis contre un appel au meurtre de…
02:37Vous n'êtes pas d'accord avec lui ?
02:38De qui que ce soit ?
02:39Sur Hassan Nasrallah qui crève ?
02:40Non, je ne suis pas d'accord.
02:41Je suis contre…
02:42Donc, vous n'êtes pas d'accord qu'on dise à un terroriste qu'il crève ?
02:45Je suis contre l'appel…
02:47Oui, je suis contre l'appel à la mort des gens.
02:49Même un terroriste.
02:50L'appel à la mort des gens.
02:51L'appel…
02:52Un terroriste qui a tué des dizaines de Français.
02:54L'appel à la…
02:55De militaires.
02:56Ben Laden.
02:57Je suis…
02:58Ben Laden qui crève ?
02:59Non, mais là…
03:00Non, mais là…
03:01Non, mais tu es un terroriste.
03:02C'est pareil.
03:03Tu es un terroriste, c'est pas sauver des gens.
03:04Excusez-moi, Ben Laden.
03:05Ben Laden, moi, je ne suis pas d'accord sur la façon dont ça s'est fait.
03:08Ah bah si.
03:09Non, mais là, pareil.
03:10Je pense qu'un terroriste, il ne faut pas le buter, il faut le capturer, le juger.
03:14C'est super important.
03:15Ça nous coûte de l'argent après, en plus.
03:16Là, je m'en souviens.
03:17Il croit qu'on va arriver chez le terroriste.
03:18Il y a des civils libanais qui sont morts.
03:20Les terroristes, c'est pas…
03:22Il y a des civils libanais qui sont morts.
03:23Il y a un mec qui a volume kilo 4, un terroriste.
03:26Bombarder des civils au Liban est un crime de guerre.
03:29Il approche les terroristes…
03:30Non, mais juste, Hassan Nasrallah, qu'il crève ou pas pour vous ?
03:33Il fallait le capturer et le juger, pas le buter à coup de bombe.
03:36Il crève ou pas ?
03:37Je suis contre la peine de mort, quel que soit le motif.
03:38D'accord.
03:39Donc, même des terroristes ont tué des terroristes ?
03:40On ne doit pas…
03:41Non, on ne peut pas tuer…
03:42Non, on ne peut pas, quel que soit le délit.
03:44Je suis contre la peine de mort.
03:45Non, mais…
03:46Il crève ?
03:47Mais pourtant, eux, ils tuent beaucoup.
03:48J'entends bien, mais on n'a pas à être à leur niveau de moralité.
03:51Donc, on laisse des innocents mourir sous prétexte qu'on ne peut pas…
03:54Non, on le capture, on le fout dans un tribunal, comme Eichmann.
03:57Eichmann a été capturé par Israël, il a été traduit en justice.
04:00C'est ça qu'il fallait faire.
04:01Carlos, le terroriste, a été capturé par les Français au Soudan,
04:04et il a été traduit en justice.
04:06Il pourrit en prison.
04:07C'est ça qu'il faut faire.
04:08Ça, c'est une victoire morale.
04:09Vous, vous savez toujours ce qu'il faut faire.
04:11Avec la musique de Oui Oui en fond, derrière.
04:13On n'est pas dans la…
04:15On fait comédie, on va le capturer.
04:17On va le capturer avec un Ice-T-Pesh et la musique de Oui Oui.
04:20Ça ne marche pas.
04:21Carlos, ce n'était pas un rigolo, il a été capturé.
04:23Thomas, stop.
04:24Ça ne peut pas marcher, un mec qui tue des gens comme ça,
04:27une organisation terroriste qui tue des innocents.
04:29Des gens du Bataclan, on vous dit, ils étaient juste venus voir un concert.
04:32Il y a des gens qui étaient attablés à des terrasses de café,
04:34qui avaient le seul tort de boire une bière ou de manger un sandwich.
04:37On les a abattus comme des chiens.
04:38Vous, vous voulez qu'on les prévienne.
04:40Attention, on va venir chercher.
04:41Non, non, t'es là, on sait que t'es là.
04:44Eh bien, c'est fini.
04:46C'est toi qui as fixé les règles.
04:47C'est toi qui as fixé tes règles.
04:48Si t'es mort aujourd'hui, t'es mort avec tes règles.
04:50T'as fixé tes propres règles.
04:52Moi, je n'ai pas envie de me faire flinguer sur une terrasse d'un café,
04:55parce qu'il y a des gens comme vous qui ont dit,
04:56attends, il faut l'appeler d'abord pour voir s'il est d'accord.
04:58– Ce n'est pas ce que j'ai dit.
04:59– On se protège, je suis désolé.
05:00– Jean-Michel, on peut rappeler, en plus, les Français.
05:03– C'était un attentat au Draka, un immeuble qui s'appelait le Draka.
05:06Il y a des parachutistes français qui étaient là.
05:0859, c'est ça ?
05:09Et 154 Américains, je crois qu'ils ont été tués en même temps.
05:12Un attentat horrible, voilà.
05:14Du même.
05:15– Mais il y a eu des choses faites avant, on parle de 1983.
05:18– Il y a eu des choses.
05:19Quand il voit Louis Sarkozy qui dit qu'il crève, il dit non, Gilles Verdet.
05:22– Qu'il crève, pour moi, c'est un appel au meurtre.
05:25– Il parle de lui, il parle de lui, il parle de lui.
05:28– Mais oui, j'ai bien compris, j'ai bien compris.
05:30– Donc ce gars-là, vous n'êtes pas d'accord.
05:32– L'exécuter comme ça, je ne comprends pas.
05:35– Pourtant, ce gars-là disait ça des autres.
05:38– Est-ce que tu peux réagir ?
05:39– Moi, je pense que là, tu réagis à la terminologie,
05:41le fait qu'ils utilisent qu'il crève.
05:43– Oui, c'est le but.
05:44– Non, mais oui, c'est volontairement punchy.
05:48– Oui, c'est ce qui me gêne.
05:49– Essaye de penser aux gens qui vont vivre,
05:50parce qu'ils n'ont pas été tués par cette personne qui est mort avant.
05:53– Jean-Michel, arrêtez de me faire dire que ce gars-là était un type.
05:56– Parce que tu ne comprends pas.
05:57– Arrêtez.
05:58– C'est du délire.
05:59– C'est ce que vous dites, une fois de plus.
06:00– Siri, je n'ai jamais dit ça.
06:02– Mais c'est ce que vous avez dit.
06:03– Mais je n'ai jamais dit ça.
06:04– 77% ne sont pas choqués, voilà.
06:06– Je n'ai jamais dit ça.
06:07– 80% des gens ne sont pas choqués.
06:08– Je n'ai jamais dit ça, Cyril.
06:10– Si, c'est ce que vous avez dit.
06:11– Je l'ai dit, je suis.
06:12– Ecoutez-moi, si vous ne souhaitez pas la mort d'un terroriste,
06:14c'est qu'il y a un problème.
06:15– Ah oui ?
06:16– Il y a un problème dans votre tête.
06:17Un terroriste qui a tué 59 Français.
06:19Je suis désolé.
06:20– Entre autres.
06:21– Entre autres.
06:22– Moi, j'entends parler d'appel au meurtre de peine de mort.
06:26Pardon, on n'est pas là-dedans.
06:27On est, pour moi, dans le principe de la légitime défense.
06:29Il y a des gens qui sont dehors, qui, à tout moment,
06:31peuvent buter des centaines, des milliers de personnes.
06:33Et toi, tu veux les convoquer gentiment ?
06:35– Je n'ai pas dit ça.
06:36J'ai dit qu'il fallait le capturer, le traduire en justice,
06:38et qu'il pourrisse en prison.
06:40– Comme Carlo.
06:41– Excusez-moi.
06:42– Aujourd'hui, temps passant.
06:43– Mais les mecs, en France, vous avez toujours les solutions.
06:45Il y avait trois gilets jaunes dans la rue, on n'a pas su les gérer.
06:47Donc arrêtez de faire des conneries.
06:48Les pauvres gilets jaunes, il y en a qui se sont retrouvés.
06:50Jérôme, à qui je pense, il s'est retrouvé avec un oeil en moins.
06:52– Jérôme Rodriguez.
06:53– J'arrête de dire des conneries.
06:54Jérôme Rodriguez, il méritait d'avoir un oeil en moins ?
06:56Non mais les mecs, vous êtes des fous, quoi.
06:58Et vous allez donner des leçons ?
06:59Le pauvre, il était dans une manif, il s'est retrouvé avec un oeil en moins.
07:02Ça fait basculer sa vie.
07:03Vous allez donner des leçons à tout le monde, vous.
07:05Les mecs étaient tranquilles.
07:06Les gilets jaunes, les pauvres,
07:07ils étaient tranquillement en train de se battre pour les Français,
07:09pour que les Français vivent mieux.
07:11Il y en a qui ont fini avec des yeux en moins.
07:15Donc arrêtez de dire des conneries.
07:17Mais non, c'est mieux que les autres.
07:18– Et même pour des attentats au couteau qui ont fait un ou deux morts,
07:20et c'est évidemment un ou deux trop, parfois on abat l'assaillant.
07:23Pourquoi des mecs qui tuent des centaines, des milliers de personnes,
07:25tu veux les…
07:26– Parce que là, la méthode utilisée, ça a été de bombarder des civils.
07:28Je veux bien qu'on n'en ait rien à foutre, mais ce n'est qu'en France.
07:31Il y a des civils libanais qui sont morts sous les bombes.
07:34– Et il y a beaucoup de Libanais qui sont contents de sa disparition.
07:36– Oui, mais il y a beaucoup de Libanais qui sont morts.
07:38– Pardon ?
07:39– Il est remercié.
07:40– Et bien sûr qu'on pense aux Libanais qui sont morts.
07:42– Il y a trois quarts des Libanais qui sont contents
07:44de faire dégager le Hezbollah.
07:46– Mais il ne va pas dégager le Hezbollah.
07:48– Oui, mais 100% des Libanais sont tristes.
07:50– Évidemment, bien sûr.
07:52– C'est sûr.
07:53– C'est terrible.
07:54– Non, non, je ne suis pas du côté…
07:56– Vous êtes du côté de Gilles Vernez.
07:58Si vous ne souhaitez pas la mort d'un terroriste,
08:00c'est que vous avez un énorme problème dans votre tête.
08:03– Je ne suis pas du tout de son côté,
08:05ni de légitime quelque action qu'il ait faite, etc.
08:08– Vous ne souhaitez pas la mort d'un terroriste.
08:10– Mais je suis pour…
08:11– Il a tué des milliers de gens, des centaines de gens.
08:13– Je suis pour qu'on s'en débarrasse d'une manière légale,
08:16ou qu'on l'empêche de…
08:18– Arrêtez les mecs, on n'est pas là-dedans, c'est un mec qui…
08:21– Mais tu ne peux pas être légal avec une égalité.
08:23– C'est un des mecs les plus dangereux de la planète.
08:25Mais qu'est-ce qu'il raconte Gilles Vernez, les mecs ?
08:27Arrêtez de dire des bêtises.
08:28– Mais même la nation les a foutus en colère.
08:30– Il n'y a pas de fois que les pompons ont choqué, Cyril.
08:33– Ils n'ont pas été choqués.
08:34Mais vous, vous faites toujours partie de Gilles Vernez.
08:37Non mais ce n'est pas ça, qu'on ait été choqués,
08:39peut-être comme a dit Dominique, c'est par la terminologie, d'accord ?
08:42Mais vous, ce n'est pas par ça.
08:43Vous, je viens de vous poser une question, vous m'avez dit
08:45non, je ne souhaite pas la mort d'un terroriste.
08:46– Non mais en plus, là, c'est parce que c'était coupé.
08:48– Donc Gilles Vernez, je ne souhaite pas la mort d'un terroriste.
08:49– Je ne suis pas pour la peine de mort, je suis pour qu'il soit enfermé.
08:51C'est comme en France, je ne suis pas pour la peine de mort.
08:53– C'est ça.