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00:00Fabrice Divizio nous a rejoints, quand je disais ça à madame Mabrouk, j'étais tout à fait sérieux, qu'est-ce que vous en pensez vous, monsieur Divizio ?
00:12Le travail, c'est comme le sexe, c'est ceux qui en parlent le plus qu'en font le moins.
00:18Oh, il démarre fort, oh le con, il arrive comme ça, il arrive en bébelle, c'est le solitaire.
00:26Franchement les mecs, est-ce que vous en pensez ? Oui, non, dites-nous, vous avez des pancartes, vous pouvez foutre dans les fesses, merci.
00:31Donc Fabrice Divizio, vous êtes d'accord avec lui, Bernard Montiel, parce que ça paraît ternuer, on aimerait bien savoir ce que vous pensez.
00:38Non, moi je trouve qu'il a raison, on ne travaille pas assez, c'est évident, j'en suis la preuve vivante.
00:44J'en suis la preuve vivante. Non, non, je trouve qu'il a raison, il faut oser le dire, et maintenant, comme il s'en fout, il dit tout ce qu'il veut.
00:50Il a raison, on ne travaille pas assez, c'est clair, on n'arrive jamais aux 35 heures que tu me regardes, toi.
00:55Alors on va peut-être que les WOC tout de suite, Bénahim et qu'on sorte.
00:57Non, c'est par rapport aux témoignages qu'on a reçus à la radio, il y a plein de gens qui vous disaient, et vous étiez d'accord avec eux d'ailleurs,
01:03ils disaient, on travaille, on travaille, on travaille.
01:07Ne parlez pas de ces gens-là, Nicolas Sarkozy, les WOC, on les verra après.
01:11Merci, les WOC, là, on est en vie.
01:13Raymond, qu'est-ce que tu en penses ?
01:15Moi, je pense que ce n'est pas qu'on ne travaille pas assez, c'est qu'on travaille mal, on ne travaille pas bien.
01:19Alors si vous dites ça pour les chroniqueurs, je comprends pas.
01:21Aussi pour les chroniqueurs, mais je pense qu'on travaille mal.
01:23Avant, on travaillait comme des forcenés, on faisait vraiment nos 8 heures et on complétait nos 8 heures de travail.
01:28Après, quand il y a eu 35 heures, moi, je ne suis pas d'accord avec plus, je pense que les gens font 35 heures,
01:32il y a même des personnes qui font même 40 pour avoir des heures sub, pour être payées un peu.
01:36Je pense pas, ce qu'il dit là, je pense qu'il est déconnecté.
01:39Les Français travaillent, moi, je pense que les Français travaillent.
01:41Maintenant, est-ce qu'on travaille bien, est-ce qu'on ne travaille pas bien ?
01:44On sait que dans toutes les boîtes, il y a des glandeurs, il y en a qui sortent pour les Pause Club toutes les 2 minutes,
01:48il y en a qui sont sur les réseaux sociaux maintenant, toutes les 2 minutes, c'est chiant,
01:51parce que toutes les 2 minutes au travail, ils ne lâchent pas leur téléphone.
01:54Moi, je serais pour un taf, on dit voilà, le téléphone, à un moment donné, on le pose, on essaye de travailler bien.
01:58Alors justement, je voulais vous en parler, ici aussi.
02:01Gilles Bernaise, alors vous ?
02:03On travaille trop.
02:04Quoi, Monsieur Bernaise ?
02:05On travaille trop.
02:06Il y a plus de 5 millions de gens à France Travail qui cherchent du boulot, il faut mieux répartir.
02:11Les gens sont épuisés, il y a du burn-out partout dans les entreprises.
02:15Les Français sont exsangues, ils n'en peuvent plus de travailler.
02:18Les 35 heures, ça fait qu'on adopte un rythme frénétique sur quelques jours.
02:22Il faut d'urgence, il faut passer à 32 heures, semaine de 4 jours.
02:26Il faut ralentir le rythme.
02:28Il faut ralentir le rythme.
02:30Ah non, il faut ralentir.
02:32C'est l'extrême.
02:34Ce que j'en pense, c'est que la semaine de 4 jours, j'ai essayé chez moi.
02:39Dans ma boîte, j'ai essayé.
02:41C'est un fiasco total.
02:43Mais lui, il n'a pas de boîte.
02:45On a essayé la semaine de 4 jours, ça a fonctionné.
02:47Mais ça dépend du secteur.
02:48Par exemple, moi dans mon secteur, la semaine de 4 jours, ce n'est pas un fiasco.
02:51Le lundi, il y a moins d'activités.
02:52Si tu dis au mec, tu bombardes, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, il faut bombarder,
02:56il va bombarder pour avoir son week-end de 3 jours.
02:58Mais tu veux que tu fabriques.
03:00Ça dépend des secteurs.
03:02– Il faut bien essayer de comprendre.
03:04Il y a déjà une première règle.
03:06C'est que c'est le travail qui est fait pour l'homme et pas l'homme pour le travail.
03:10– C'est pas l'homme qui prend la mer.
03:12– C'est à peu près ça que je veux dire.
03:13Ce que je veux dire, c'est que le travail sert l'homme.
03:15A partir du moment où le travail ne sert plus l'homme, on est face à un problème.
03:18C'est tout.
03:19Est-ce que le travail sert la dignité de l'homme ?
03:21Si c'est le cas, alors on peut raisonnablement travailler 30 heures, 40 heures, 50 heures.
03:25Le problème aujourd'hui, c'est que le travail est un lieu de souffrance.
03:28Le travail, effectivement, est un lieu de mal-être.
03:30– Vous dites ça pour eux, là ?
03:31– Oui, c'est ça.
03:32Mais qu'en fait, on a beaucoup de monde aujourd'hui.
03:34Il faut bien comprendre qu'on est un pays qui est marqué, par exemple,
03:36par l'accidentologie au travail.
03:38On a quand même un vrai problème.
03:39On a des gens qui se cassent le dos.
03:41On a des gens qui, effectivement, au-delà du dos,
03:44qui mettent tout ce qui est burnout, on l'a évoqué.
03:47Mais on a un problème de souffrance au travail.
03:49C'est ça ?
03:50C'est un vrai problème.
03:51Donc avant de penser le travail en termes de quantité,
03:54essayons de le penser en termes de service.
03:57Et est-ce qu'il sert la dignité de l'homme ?
04:00Est-ce qu'il sert la dignité de l'homme ?
04:01Moi, je suis inquiet, si tu veux, sur le fait que si le travail…
04:05Si tu travailles moins pour consommer plus,
04:08pour finalement servir la société de consommation,
04:11tout ça, ça ne sert pas à grand-chose.
04:13Si finalement, ton travail…
04:15Tu travailles moins pour vivre plus
04:17et réussir finalement, à un moment donné,
04:19à valoriser ta dignité propre,
04:21alors on est dans quelque chose qui devient intéressant, si tu veux.
04:24Mais je crois vraiment que raisonner en termes de quantité,
04:26ce n'est pas le bon truc.
04:28Pour deux raisons.
04:29C'est que, par exemple, les 35 heures.
04:31Moi, je bosse pas mal avec les hôpitaux.
04:3335 heures à l'hôpital, c'est impossible.
04:35Aujourd'hui, on parle de 35 heures.
04:37On parle de Français qui travaillent moins.
04:39Il faudrait qu'on arrête de faire passer les Français pour des feignants aussi.
04:42Il faut quand même savoir qu'aujourd'hui, on est dans les pays,
04:45en France, où on travaille le plus, quand même.
04:47Il faut faire attention à ça.
04:48Et je pense particulièrement aux indépendants, par exemple.
04:51Alors, il y a Géraldine qui n'est pas d'accord.
04:52Tu peux lui dire ce que tu penses de lui ?
04:54Alors, Gilles, comme d'habitude, t'es un forcené idéologique.
04:56Maître Divieux, je vous écoute.
04:57Vous êtes super intéressant.
04:58Mais c'est un peu de la philosophie.
04:59Moi, je suis complètement d'accord.
05:00Elle vous a quand même dit que vous étiez super intéressant.
05:01Non, mais c'est très intéressant.
05:02Ça avance, beau gosse.
05:06Un PG.
05:07Bien sûr qu'il a envie que ça avance.
05:09Mais moi, je suis complètement d'accord avec Nicolas Sarkozy.
05:12Globalement, qu'est-ce qu'on veut ?
05:14On veut plus de profs, plus de policiers, plus d'hôpital, moins d'impôts,
05:17une retraite à 60 ans, les 35 heures.
05:19En fait, on veut tout et son contraire.
05:20Et quand vous regardez les chiffres globalement en Europe,
05:23d'abord, un, notre taux de productivité est catastrophique.
05:27On est parmi les moins bons pays européens.
05:29On est le 29e pays européen après la Grèce, après l'Espagne, après Malte, après l'Apollon.
05:34C'est un fiasco.
05:35Et au niveau des heures travaillées, on est un des pays qui travaille le moins en Europe
05:40puisqu'on est à 35 heures.
05:41L'Allemagne est à 37 heures, le Danemark à 37 heures, l'Espagne à 38 heures,
05:46l'Italie à 38 heures et la Suède à 37 heures.
05:49Comment vous pouvez m'expliquer à ce moment-là, Maître Dujardin,
05:53qu'il n'y a qu'en France qu'il y a des problèmes et pourquoi les autres pays s'en sortent très bien ?
05:56Non, ce n'est pas ça.
05:57Donc, je suis d'accord avec Sarkozy.
05:59Regardez, posez-vous la question différemment alors.
06:01Comment vous expliquez qu'alors qu'on travaille moins en France,
06:04si je comprends ce que vous dites,
06:06on est quand même dans un pays où on a un taux de souffrance au travail le plus important.
06:10On a un taux d'accidentologie le plus important.
06:12Mais ça dépend des métiers.
06:15Un ouvrier souffre beaucoup plus qu'un cadre supérieur.
06:17Mais votre ouvrier, il existe en Italie, il existe en Lettonie, il existe partout.
06:21Quoi qu'il est italien, ça souffre moins en Italie ?
06:23Non, alors l'Italie a un autre problème.
06:25L'Italie, c'est un autre problème parce qu'on a un problème de salaire minimum en Italie.
06:28C'est qu'en fait, on a des gens qui travaillent à 2 euros de l'heure, 2,50 euros de l'heure.
06:31Et ça, c'est quand même un énorme problème.
06:34Chaud, là.
06:35Dans les États-Unis, tu ne peux pas t'arrêter comme ça toutes les deux minutes aussi.
06:38Ça joue aussi dans les autres pays.
06:39Tu n'es pas couvert autant qu'en France quand tu fais un arrêt de travail.
06:41Donc dans les statistiques, c'est un peu chiant parce qu'on est bien couvert en accidents de travail en France.
06:46Sur ce point, je continue de dire un truc quand même.
06:48C'est qu'il faut vraiment qu'on se demande à quoi ça sert le travail.
06:51Une fois qu'on aura répondu à cette question, on aura répondu à toutes les autres.
06:54Est-ce que vous êtes d'accord avec lui, Phil Verdez ? Non.
06:56Non, puis surtout avec Fabrice Divizio parce que je trouve qu'il a un petit côté condescendant à sa question métaphysique.
07:02À quoi sert le travail ?
07:04Le travail, ça sert à gagner de l'argent pour nourrir sa famille, pour essayer de payer son chauffage.
07:09Et pour les privilégiés comme vous, éventuellement, à se réaliser au travail.
07:14Mais pensez à tous les gens qui bossent pour se nourrir.
07:16Le problème, c'est qu'aujourd'hui, les gens bossent de plus en plus et se nourrissent de moins en moins.
07:20Donc déjà, c'est qu'il y a un raté quelque part.
07:22C'est vrai.
07:23Donc déjà, tu vois, c'est qu'aujourd'hui, moi, ce que je constate, c'est qu'on a des gens qui travaillent de plus en plus.
07:29Toute une catégorie des Français qui travaillent de plus en plus et qui finalement vivent de moins en moins.
07:33Le travail qui sert à vivre, c'est raté déjà.
07:35Ça, c'est le premier point.
07:36Le travail sert à survivre aujourd'hui.
07:38Le deuxième point, c'est que précisément...
07:41Je réponds à Géraldine tout à l'heure sur un point, sur le plan philosophique.
07:43La philosophie, littéralement, c'est l'amour de la sagesse.
07:46Et ça se définit comme ça.
07:47L'amour de la sagesse.
07:49Et je crois qu'en fait, si on raisonnait le travail un peu plus en termes philosophiques et un peu moins en termes économiques...
07:54– Le gars, c'est Voltaire.
07:55– On aurait réglé 80% de nos problèmes.
07:57– Tu te prends pour Spinoza ou...
07:59– Il a raison sur le sort du travail, quand même.
08:01– Non mais vous n'êtes pas Spinoza, la métaphysique du travail.
08:04On descend un peu sur toi, maître Divizio.
08:06Ça vous fait marrer, mais moi, ça ne me fait pas marrer.
08:09– Alors, vous n'avez rien à dire.
08:11– Ce n'est pas ça qui me fait marrer, c'est vous qui me faites marrer.
08:13– Quoi ?
08:14– C'est vous qui me faites marrer.
08:15– Vous n'avez rien à dire.
08:16– C'est le côté un peu comique, un peu clown me fait rire, c'est vous.
08:20– Le bébel du pauvre, là.
08:22– Qu'est-ce qu'il a dit ?
08:24– Ne parle pas comme ça.
08:25C'est mon bébel à moi.
08:27Tu peux te dire.
08:28C'est mon bébel.
08:29Tu ne le touches pas, lui.
08:31– En termes de métaphysique, je n'ai rien à te moquer de vous.
08:34– C'est lui qui s'est moqué de vous.
08:35– Il y a une question en termes de métaphysique.
08:37C'est pourquoi tu as une barrette ?
08:39– Oui, c'est vrai.
08:40– Oui, oui.
08:41– Pas mal.
08:42Pas mal.
08:43– Tout à fait.
08:47– Franchement, je trouvais que c'était un délire.
08:50Voilà, je demande aux téléspectateurs.
08:52– Comme Julien Doré.
08:53Comme Julien Doré, il avait ça.
08:55– Ça raconte un truc.
08:56Non, moi, j'aime bien la mentalité de Nicolas Sarkozy.
08:59Souvenez-vous de son slogan.
09:00C'était « Travailler plus pour gagner plus ».
09:01Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'on est dans « Travailler moins pour gagner plus ».
09:04Il y a un truc désastreux qui est instauré par la majorité des entreprises
09:07qui s'appelle le télétravail.
09:08C'est en train de créer un désastre pour les entreprises.
09:11Toutes les grosses entreprises sont en train de revenir en arrière
09:14et d'interdire le télétravail le lundi et le vendredi.
09:16Parce qu'on ne va pas se mentir, les gens ne foutent rien.
09:18Ça, c'est la première chose.
09:19Il y a un problème de pénibilité.
09:21Un problème de pénibilité au travail, vous l'avez dit Fabrice, c'est vrai.
09:23Bien sûr qu'un ouvrier souffre plus qu'un cadre sub.
09:25Mais je pense qu'il y a aussi un problème de valorisation du travail.
09:27Si ce même ouvrier, au lieu de le payer 1200, 1300, 1400 euros,
09:30demain vous le payez 3000, 4000, 5000 euros,
09:32qu'il mérite amplement en diminuant les charges.
09:35Non, parce que les 2000 euros, ils en coûtent 4000 déjà.
09:37Donc en diminuant les charges et en arrêtant de gaspiller l'argent public n'importe comment,
09:41là, on serait beaucoup mieux.
09:42Et malheureusement, on vit dans un pays où parfois,
09:44on est mieux payé en ne travaillant pas qu'en travaillant.
09:46En fait, votre truc, c'est une vie de l'esprit.
09:50Bravo, bravo.
09:52En fait, c'est...
09:53Vas-y, mets-moi la castaneuse.
09:56Il a fait de la boxe Fabrice.
09:58C'est intéressant parce que ça paraît vachement bien,
10:00comme ça, ça fait vachement bien.
10:01Mais en fait, c'est irréalisable.
10:03Et j'ai un bon exemple qui sont les Etats-Unis.
10:05Les Etats-Unis, ils ont un niveau de charge sociale qui est très bas.
10:07Ils sont à 10%, 12%, un peu plus dans certains Etats.
10:10Et finalement, à la fin de la fin, on s'aperçoit de quoi ?
10:13Ah oui, ils sont mieux payés peut-être.
10:14Les bas salaires sont plus élevés.
10:16Mais à la fin, finalement, le niveau de vie,
10:18ils ont 8 ans moins d'espérance de vie.
10:19Ils ont une espérance de vie moins importante.
10:21Même dans le Massachusetts.
10:22C'est ça.
10:23Ce que je veux dire, c'est que cette idée, vous n'échapperez pas.
10:26Aujourd'hui, on a un problème de sens des choses.
10:28On ne sait plus pourquoi on fait les choses.
10:29Les gens souffrent parce qu'ils n'en peuvent plus.
10:31Tu parles des cadres supérieurs comme s'ils ne souffraient pas.
10:34Et comme s'il y avait une espèce de lutte des classes
10:35qui fait que les cadres supérieurs ne souffrent pas.
10:37Il y a des suicides.
10:38Regardez l'hôpital.
10:39Aujourd'hui, les médecins hospitaliers, les infirmières à l'hôpital,
10:41souffrent dans des conditions absolument terribles
10:44avec un taux de suicide et un taux d'arrêt de travail qui est extravagant.
10:47Les professionnels de santé libéraux n'en peuvent plus.
10:50En fait, le problème de cette société, c'est qu'elle produit de la maladie.
10:54Je te dis, la société a trop de problèmes.
10:57La société a la mauvaise haleine.
10:59Pourquoi pas les autres pays européens ?
11:02Mais Isabelle, tu t'appelles Isabelle ?
11:03Pas encore.
11:04Elle n'a pas de chance.
11:05Ni son talent.
11:06Merci.
11:07Moi, je pense que vous avez tous raison.
11:09Et en même temps, franchement, on se touche sans finir.
11:12J'ai rien dit.
11:14Non, parce qu'effectivement, il y a des fumistes dans les entreprises.
11:19Effectivement, il y a des glandeurs.
11:20Effectivement, il y en a qui profitent du travail des autres dans l'administration.
11:23En revanche, pardon, oui, il y a une souffrance au travail,
11:26y compris chez les cadres supérieurs.
11:28Et le télétravail, c'est vrai que c'est de la merde.
11:30Mais aller dans les open spaces...
11:32En fait, elle résume ce que tout le monde a dit.
11:33Non, je vais dire un truc.
11:34Arrête.
11:35Prenez les open spaces, pardon, avec 12 000 mots de passe tous les mois,
11:40un casque sur les oreilles 15 heures par jour.
11:43C'est vrai qu'à un moment donné, vous savez plus ce que vous faites,
11:45pourquoi vous le faites, pour qui vous le faites.
11:47Et à la fin du fin, tu m'énerves.
11:50Et à la fin du fin, c'est vrai qu'on vous dit...
11:53J'ai rien dit.
11:54Si tu n'arrives pas à t'adapter à une sur-technologie qu'on ne maîtrise plus,
11:57eh bien, va chier, tire-toi et va à l'Epad.
12:00Et ça, c'est un truc qui, à la longue, vous pèse, vous mine et vous exclut de tout.
12:06J'espère que chez vous, vous avez compris ce qu'elle dit.
12:08Non, mais c'est des magots.
12:10Non, ce n'est pas des magots.
12:11Si tu travailles 12 heures par jour avec un casque...
12:14Oui, parfois, oui.
12:15Non, mais je trouve qu'il y a un petit côté des magots.
12:17Parce que oui, bien sûr, on a envie que les gens travaillent moins
12:19et plus de temps pour avoir des activités, etc.
12:21Mais c'est le fonctionnement.
12:22Vous disiez à quoi sert le travail.
12:23Ça sert aussi à faire fonctionner la société.
12:25On a besoin de gens qui bossent.
12:27Vous dites que les gens travaillent pour survivre.
12:29Je sais qu'il y a des gens, et on est très mal placés pour juger,
12:32il y a des gens qui sont très mal payés.
12:34Il y a des gens qui ne font pas malheureusement parce qu'ils veulent.
12:36En France, quand même, les gens ont un toit pour la plupart.
12:38Les gens n'ont pas de toit.
12:40Il y a des millions de sans-abri.
12:43Les travailleurs pauvres.
12:45En Afrique, arrêtez les mecs.
12:48Il y a encore plus de Français qui ne peuvent pas s'en sortir,
12:50qui ne peuvent pas nourrir leurs enfants.
12:51Les gens n'ont pas de toit en France.
12:53Il y a plein de sans-abri.
12:55Il y a des millions de sans-abri.
12:56Il est mignon.
12:57Il retourne dans ton monde de la passion.
12:59Non, non, arrête. Ce n'est pas vrai.
13:00Je suis désolé. En France, tout le monde a un smartphone.
13:02Mais ça ne va pas.
13:03Non, mais vous êtes dans quel monde ?
13:05Le 10 du mois, les gens n'ont plus rien pour nourrir leurs enfants.
13:08Maintenant, c'est le 8 du mois.
13:09Arrêtez d'être démago.
13:11Je vous parle de cela.
13:12Tu sais ce que c'est la survie ?
13:13La survie, c'est quand tu es dehors et que tu ne peux plus dire rien à des gars.
13:16Il y a plein de sans-abri en France.
13:17Il n'y en a pas des millions.
13:18Je ne dis pas qu'il n'y a pas de sans-abri.
13:19Je dis que la majorité des Français, heureusement, ne sont pas sans-abri.
13:22Il y a un phénomène.
13:23Il y a des millions de gens sur un toit.
13:24Il y a des millions de gens dans la survie tous les jours.
13:26Il y a des millions de gens sous le sac de pauvreté.
13:29En fait, il me paraît absolument certain.
13:32Je crois que c'est ce qu'on est tous en train de dire.
13:34C'est qu'on ne peut pas généraliser le rapport des gens au travail.
13:37Ce n'est juste pas possible.
13:38Fais comme Isabelle.
13:39On va être d'accord.
13:40Fais comme toi.
13:41Il résume ce que tout le monde a dit.
13:42Tu vas voir.
13:44Tu as des temps sur lui.
13:46Il y a des métiers qui sont pénibles et d'autres qui ne le sont pas.
13:49Il y a des gens qui aiment leur boulot et d'autres qui sont totalement indifférents.
13:52Il y a des gens qui sont des gros bosseurs et d'autres qui sont des glandus.
13:55Il y a des gens qui ont un boulot et d'autres qui n'en ont absolument pas.
13:58J'ajoute juste qu'en même temps, au niveau des fonctionnaires,
14:02les fonctionnaires ont la réputation d'être des branleurs.
14:04On entend ça souvent.
14:05C'est complètement faux quand on prend l'ensemble du paysage.
14:08On ne va pas dire à une infirmière qu'elle est une branleuse
14:10ou à un policier de terrain qu'il est un branleur.
14:12Ce n'est pas ce que je dis.
14:14Par contre, là où je dois donner raison à Nicolas Sarkozy,
14:19c'est que sur le nombre de fonctionnaires par habitant,
14:22c'est vrai que la France s'est particulièrement élevée.
14:25Ce n'est pas contestable.
14:26La France européenne est à 60 pour 1 000 habitants.
14:28Nous, on est à 90.
14:29Honnêtement, je pense qu'on ne peut pas retirer des fonctionnaires de terrain.
14:33Ce n'est pas possible.
14:34C'est une vue de l'esprit.
14:35Les profs, les infirmières, etc.
14:36Il y a sans doute des économies à faire dans l'administration.
14:39Encore plus avec l'intelligence artificielle.
14:40D'ailleurs, il l'avait fait Nicolas Sarkozy.
14:41Il avait réduit drastiquement le nombre de fonctionnaires.
14:44Oui, Fabrice.
14:45Dans l'administration.
14:47Le souci est toujours le même.
14:49Je suis désolé, mais pour le coup...
14:51Si on t'emmerde, tu le dis.
14:53Alors, ok.
14:54Je le dis, tu m'emmerdes.
15:00Je crois qu'il y a deux phénomènes.
15:02Moi, je suis toujours un peu réservé sur ce mythe du libéralisme.
15:06Sur ce truc, travailler plus, gagner plus.
15:09Et à la fin, pour quoi faire, finalement ?
15:11C'est ça, le truc.
15:12Ce mythe du capitalisme forcené,
15:14qui consiste effectivement à avoir toujours plus.
15:17Travailler plus pour gagner plus.
15:19Mais vous travaillez pour quoi, vous, maître Divizio, alors ?
15:21C'est à l'envers que je dirais les choses.
15:26Ceci dit, c'est une vraie question.
15:28Pourquoi je travaille ?
15:29Je travaille, en fait, pour servir.
15:31Vous avez un travail qui n'est pas nourissant.
15:33Amène-moi un verre, alors.
15:34J'ai un travail pénible.
15:35C'est là pour servir.
15:37Non, non.
15:38Vous devez comprendre de ce de quoi je parle.
15:39Le métier d'avocat est un métier extrêmement difficile.
15:41Vraiment.
15:42Arrête, arrête.
15:43Non, non, non.
15:44C'est très dur.
15:45Arrêtez, les gars.
15:46J'en ai vu encore hier.
15:48C'est un métier qui est vraiment dur.
15:49C'est extrêmement difficile d'avocat.
15:50Vous avez quand même...
15:51Moi, j'ai de la chance.
15:52On s'en sort bien.
15:53Il y a des avocats qui ne gagnent pas leur vie.
15:54C'est ce que j'allais dire.
15:55Déjà.
15:56On est pressé comme des citrons avec des charges sociales absolument incommensurables.
15:59On dépend étroitement de l'activité économique du pays.
16:02Quand même.
16:03On est en première ligne.
16:04Et moi, le sens de mon travail, c'est le service.
16:06Pourquoi gagner plus, alors ?
16:07Et pressé comme un citron, pas comme un avocat ?
16:09Parce que ça ne sert à rien de travailler pour travailler, pour gagner de l'argent.
16:11Ce n'est pas ce que je dis.
16:12Ce n'est pas ce que je dis.
16:13Ce que vous ne comprenez pas, c'est qu'en fait, c'est le problème du sens du travail.
16:17C'est tout.
16:18Pressé comme un citron contre un avocat.
16:19En fait, comment ?
16:20Le sens du travail.
16:21Non.
16:22En fait, je travaille.
16:23Mon travail, il est utile.
16:24Pourquoi je travaille ?
16:25Vous posez la question.
16:26Il y a des jours où je me le demande, ceci dit.
16:27Non, c'est vrai.
16:28Mais la vraie question, c'est vraiment pour servir.
16:29C'est tout, en fait.
16:30Le sens du service.
16:31Est-ce que vous faites un métier de patient ?
16:32Si tu aimes bien servir, amène-moi une omelette norvégienne avec un soda.
16:33Qu'est-ce qu'il y a ?
16:34Non, mais je ne sais pas.
16:36J'entends tout ce qu'on dit sur ce plateau.
16:37Et c'est super intéressant, parce qu'on fait de la philosophie, un peu d'hémagogie,
16:38et tout ça.
16:39Pardonnez-moi, mais Nicolas Sarkozy, en fait, lui, je trouve qu'il dit des choses un peu
16:40concrètes, un peu pragmatiques, un peu économiques.
16:41Et nous, on dit des conneries.
16:42Non, je n'ai pas dit qu'on est...
16:43Pas eux, moi, je n'ai rien dit.
16:44En fait, je trouve qu'il y a un truc qui est beaucoup plus concret.
16:45Je pense que nous, on ne gouverne pas un pays.
16:46On ne fera pas bien l'évolution du pays.
16:47On ne fera pas bien l'évolution du pays.
16:48On ne fera pas bien l'évolution du pays.
16:49avec juste de la philosophie et donner un sens à sa vie par rapport au travail.
17:11Comment vous m'expliquez, Maître Divizio, qu'on travaille aujourd'hui trois semaines
17:14de moins avec l'Allemagne ?
17:15Avec l'Allemagne.
17:16Pourquoi ils sont plus malades en Allemagne ?
17:17Ils font plus de burn-out en Allemagne ?
17:18Ils se baissent plus le dos en Allemagne ?
17:19En nombre d'heures, on bosse plus qu'eux, par contre.
17:20En nombre d'heures, on est devant...
17:21Et alors ?
17:22C'est ce que je disais tout à l'heure.
17:23Trois semaines de moins.
17:24Le travail, c'est ce que je disais tout à l'heure.
17:25À un moment donné, on travaille peut-être moins bien qu'avant.
17:26Mais ce qu'oublie Monsieur Nicolas Sarkozy, c'est que la première source de revenu du
17:27pays, c'est les artisans.
17:28C'est les métiers de manutention.
17:29C'est les métiers durs.
17:30C'est les métiers en tension.
17:31Les TPE, les petites entreprises.
17:32Tous les artisans, c'est ceux-là qui ramènent le plus d'argent au pays.
17:33Je ne pense pas que ces gens-là travaillent moins, en fait.
17:34Là, on est en train d'opposer deux trucs.
17:35– Mais c'est eux qui sont moins valorisés.
17:36– C'est eux qui sont moins valorisés, mais c'est eux qui ramènent le plus d'impôts.
17:37C'est les artisans, en fait.
17:38C'est les petites sociétés qui ramènent.
17:39Donc, c'est ça qu'il oublie de dire, Monsieur Nicolas Sarkozy.
17:40– Oui, c'est ça.
17:41– Les Français ne travaillent pas assez.
17:42Mais vous avez entendu tout ?
17:43Il attaque les boulangers.
17:44Il attaque les boulangers.
17:45Il attaque les boulangers.
17:46Il attaque les maçons.
17:47Il attaque les plombiers.
17:48Il attaque les livreurs.
17:49Il attaque tout le monde, en fait.
17:50Et d'autre côté, tu vas dire…
17:51Et les infirmières, ils bossent trop aussi.
17:52Ils sont fonctionnaires.
17:53– Moi, il y a juste un truc qui me surprend.
17:54C'est compliqué.
17:55Nicolas Sarkozy, il n'a pas été président.
17:56– Pardonnez-moi, Thierry, mais il n'a pas été président.
17:57Il n'a pas été président.
17:58Il n'a pas été président.
17:59Il n'a pas été président.
18:00Il n'a pas été président.
18:01Il n'a pas été président.
18:02Il n'a pas été président.
18:03Il n'a pas été président.
18:04Il n'a pas été président.
18:05Il n'a pas été président.
18:06Il n'a pas été président.
18:07Il n'a pas été président.
18:08Il n'a pas été président.
18:09Il n'a pas été président.
18:10Il n'a pas été président.
18:11Il n'a pas été président.
18:12Il n'a pas été président.
18:13Il n'a pas été président.
18:14Il n'a pas été président.
18:15Il n'a pas été président.
18:16Il n'a pas été président.
18:17Il n'a pas été président.
18:18Il n'a pas été président.
18:19Il n'a pas été président.
18:20Il n'a pas été président.
18:21Il n'a pas été président.
18:22Il n'a pas été président.
18:23Il n'a pas été président.
18:24Il n'a pas été président.
18:25Il n'a pas été président.
18:26Il n'a pas été président.
18:27Il n'a pas été président.
18:28Il n'a pas été président.
18:29Il n'a pas été président.
18:30Il n'a pas été président.
18:31Il n'a pas été président.
18:32Il n'a pas été président.
18:33Il n'a pas été président.
18:34Il n'a pas été président.
18:35Il n'a pas été président.
18:36Il n'a pas été président.
18:37Il n'a pas été président.
18:38Il n'a pas été président.
18:39Il n'a pas été président.
18:40Il n'a pas été président.
18:41Il n'a pas été président.
18:42Il n'a pas été président.
18:43Il n'a pas été président.
18:44Il n'a pas été président.
18:45Il n'a pas été président.
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18:48Il n'a pas été président.
18:49Il n'a pas été président.
18:50Il n'a pas été président.
18:51Il n'a pas été président.
18:52Il n'a pas été président.
18:53Il n'a pas été président.
18:54Il n'a pas été président.
18:55Il n'a pas été président.
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18:57Il n'a pas été président.
18:58Il n'a pas été président.
18:59Il n'a pas été président.
19:00Il n'a pas été président.
19:01Il n'a pas été président.
19:02Il n'a pas été président.
19:03Il n'a pas été président.
19:04Il n'a pas été président.
19:05Il n'a pas été président.
19:06Il n'a pas été président.
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19:09Il n'a pas été président.
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19:22Il n'a pas été président.
19:23Il n'a pas été président.
19:24Il n'a pas été président.
19:25Il n'a pas été président.
19:26Il n'a pas été président.
19:27Il n'a pas été président.
19:28Il n'a pas été président.
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20:12Il n'a pas été président.
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20:14Il n'a pas été président.
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20:17Il n'a pas été président.
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20:19Il n'a pas été président.
20:20Il n'a pas été président.
20:21Il n'a pas été président.
20:22Il n'a pas été président.
20:23Il n'a pas été président.
20:24Il n'a pas été président.
20:25Il n'a pas été président.
20:26Il n'a pas été président.
20:27Il n'a pas été président.
20:28Il n'a pas été président.
20:29Il n'a pas été président.
20:30Il n'a pas été président.
20:31Il n'a pas été président.
20:32Il n'a pas été président.
20:33Il n'a pas été président.
20:34Il n'a pas été président.
20:35Il n'a pas été président.
20:36Il n'a pas été président.
20:37Il n'a pas été président.
20:38Il n'a pas été président.
20:40Répondez à la question.
20:42C'est bon.
20:43Tu n'en peux plus de cette bricolade.
20:45Quoi ? Mais Gilles, qu'est-ce que vous voulez ?
20:47Il répond à la question.
20:49Vous êtes en colère contre qui ?
20:51Contre les chômeurs qui veulent bosser,
20:52qui ne peuvent pas bosser.
20:53On ne les aide pas.
20:54Ah ben voilà, répondez.
20:55Continuez à répondre.
20:56Continuez à répondre.
21:00Vous savez quoi ?
21:01Prenez une position de yoga, là.
21:02Faites ça, ça va vous calmer un peu.
21:04Donc Gilles, répondez à la question.
21:07Je n'ai pas envie de répondre à ta question.
21:08Lâche-moi.
21:10Je me fous avec ta question.
21:11En fait, vous avez dit une énormité.
21:12Vous êtes en train de dire, mais qu'est-ce que j'ai dit ?
21:14Et là, vous ne savez plus quoi faire.
21:16C'est extraordinaire.
21:17Ce n'est pas nul.
21:18Tu sais quoi ?
21:19Chut.
21:21On va regarder le sondage.
21:22On va voir ce qu'en pensent les téléspectateurs.
21:24Êtes-vous d'accord ?
21:25Non à 55 %.
21:26Oui, à 44 %.
21:28Vous êtes d'accord avec Nicolas Sarkozy
21:30ou avec votre public ?
21:31Toujours.
21:33Mon public est partagé.
21:34C'est vrai.
21:35Oui, mon public est partagé.
21:36Voilà.

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