le quart d'heure americain

  • la semaine dernière

Visitez notre site :
http://www.france24.com

Rejoignez nous sur Facebook
https://www.facebook.com/FRANCE24

Suivez nous sur Twitter
https://twitter.com/France24_fr#

Category

🗞
News
Transcription
00:00Vous regardez France 24, il est 14h30 à Paris, c'est l'heure tout de suite du quart d'heure américain.
00:05Votre rendez-vous de politique américaine au programme cette semaine.
00:08Le duel des numéros de Tim Wall s'affronte ce soir.
00:11JD Vance, lors d'un duel télévisé, l'occasion pour les deux colistiers, vous allez le voir, de se présenter aux Américains.
00:18Comme chaque semaine, on ira prendre le coup des sondages et des campagnes.
00:21Trump-Harris, ce match demeure toujours l'un des plus incertains de l'histoire.
00:25On le décryptera avec notre experte de la semaine, c'est Anne Désines.
00:28Et puis, lui entend rester en vie au moins jusqu'au vote du 5 novembre.
00:33Lui, c'est Jimmy Carter. Il fête aujourd'hui ses 100 ans.
00:37L'ancien président des Etats-Unis qui entend voter Harris le jour J.
00:42Voilà pour le programme. C'est parti pour le quart d'heure américain.
00:59Trois semaines tout juste après le débat télévisé qui avait opposé Kamala Harris à Donald Trump.
01:05Place maintenant au duel des numéros de Tim Walls et JD Vance.
01:09Vont se retrouver ce soir à New York sur un plateau télévisé de la chaîne CBS.
01:13Le premier face-à-face des vice-présidents s'annonce comme un moment incontournable.
01:17Il sera l'occasion pour chacun de combler un réel déficit de notoriété.
01:21L'occasion aussi d'exposer leurs profondes divergences.
01:25On le prend tout de suite en image avec David Gilder.
01:29Lequel de ces deux hommes incarnera le mieux l'Amérique profonde ?
01:33C'est l'enjeu principal du débat entre les deux candidats à la vice-présidence des Etats-Unis.
01:38Du côté démocrate, Kamala Harris a choisi l'ancien professeur et coach de l'équipe de football de son lycée, Tim Walls,
01:44pour incarner le bon père de famille du Midwest.
01:47L'homme de 60 ans, originaire du Nebraska et gouverneur du Minnesota depuis 2019,
01:51n'hésite pas à jouer sur cette image et à se mettre en scène sur les réseaux sociaux, comme ici avec sa fille.
02:03Lui aussi est là pour rameuter les classes blanches populaires du côté républicain.
02:08J.D. Vance, 40 ans, a été élu sénateur de l'Ohio en 2022,
02:12un État de la Rust Belt, le Nord-Est industriel et agricole américain,
02:16dont Donald Trump a absolument besoin lors du scrutin de novembre.
02:19Le milliardaire l'a donc choisi, malgré les mots très durs que l'ancien avocat avait eus contre lui par le passé.
02:34Désormais colistier et totalement dévoué à son nouveau patron,
02:37J.D. Vance a également été désigné pour ses liens avec les investisseurs de la Silicon Valley
02:41et le monde de la crypto-monnaie, des soutiens de poids pour le candidat républicain.
02:46Mais également un angle d'attaque pour son adversaire, coutumier du second degré.
02:50Comme toutes les personnes ordinaires avec lesquelles j'ai grandi dans le cœur du pays,
02:54J.D. a étudié à Yale.
02:56Sa carrière a été financée par des milliardaires de la Silicon Valley.
03:01Ce n'est pas ça l'Amérique moyenne.
03:05Le bilan de Tim Walz est une blague.
03:07Il a été l'un des radicaux les plus à gauche de tout le gouvernement des États-Unis, à tous les niveaux.
03:13Pour le très conservateur J.D. Vance, les combats contre les discriminations
03:16et pour la justice sociale menés par Tim Walz seraient rédhibitoires parmi l'électorat populaire.
03:21Mais le gouverneur du Minnesota est aussi un chasseur qui a eu le soutien du lobby des armes
03:26et semble très à l'aise lors de ses déplacements.
03:28Quand J.D. Vance, auteur d'un best-seller en 2016,
03:31est moqué depuis plusieurs semaines pour son manque de spontanéité,
03:34comme lors de ce passage dans une boutique de donuts.
03:38Je suis J.D. Vance, je suis candidat pour être vice-président.
03:41On va en prendre deux douzaines.
03:48Alors voilà, on va commenter évidemment cette séquence avec vous Anne Désines.
03:50Bonjour, merci d'être avec nous.
03:52Vous êtes l'une de nos expertes, vous êtes juriste américaniste, professeur des universités,
03:55auteur d'un dernier ouvrage qui paraît en ce mois d'octobre,
03:59« Les juges contre l'Amérique » aux éditions presse universitaires de Nanterre.
04:03On vient de le voir au-delà de la séquence qui a fait rire certains.
04:06Problème de pressence, problème aussi de notoriété pour ces deux co-listés.
04:10Ce sera l'un des enjeux de cette soirée, se faire connaître auprès des Américains.
04:14Oui, ils ont besoin de se faire connaître l'un et l'autre,
04:16parce qu'en fait ils sont très peu connus.
04:18C'est vrai qu'il y a eu une surprise quand Harris a choisi Tim Walz.
04:22On comprend pourquoi elle l'a choisi.
04:24Mais c'était quand même celui qui était moins bien placé parmi les candidats en liste, disons.
04:29Et du côté de Vance, c'était pas du tout celui que les conseillers recommandaient.
04:34Parce qu'il fait double emploi avec Trump.
04:37Il va attaquer, en anglais on dit « he's an attack dog »,
04:40et Tim Walz va devoir se battre avec ça.
04:43Mais il vise les mêmes cibles.
04:46Il est absolument hors d'état de convaincre les indécis,
04:51ceux qui disent « j'ai pas très envie d'aller voter », etc.
04:55Donc, ils ont besoin de se faire connaître et d'essayer de conquérir une partie de l'électorat.
05:02Ce qui est intéressant dans ce débat, c'est qu'habituellement,
05:05les débats de vice-président n'intéressent personne.
05:08Je me rappelle toujours le débat de Mike Pence.
05:10On ne se rappelait qu'une chose, c'est qu'une mouche était venue se poser sur sa chevelure blanche.
05:13Donc ça veut dire que personne ne faisait attention à ce qui se disait.
05:16Ici, c'est un petit peu différent, parce qu'il y a eu un seul débat entre les deux candidats à la présidence.
05:20Et a priori, il n'y en aura pas d'autre, puisque Trump a refusé.
05:23Kamala Harris fait attendre une perche, mais lui a dit non.
05:25Donc, quelque part, c'est le dernier débat, sans doute, avant l'élection présidentielle.
05:30Alors, la question, c'est quels thèmes vont être abordés.
05:33Je pense qu'aucun ne peut vraiment gagner, mais l'un peut se discréditer,
05:36et ça peut nuire à son colistier, donc le candidat à la présidence.
05:40Voilà, ils ont des points de divergence, mais ils ont aussi des points en commun.
05:44On dit un débat de cols bleus, ce soir.
05:46Oui, alors seulement en apparence.
05:48C'est vrai qu'ils viennent l'un et l'autre de familles modestes.
05:51Ça a été difficile pour Vance.
05:53Moins difficile, mais enfin, une famille moyenne, pas du tout aisée pour Walz.
05:58Simplement, et là, ça devrait être facile pour Walz de le montrer,
06:03mais ce n'est pas nécessairement son intérêt de perdre son temps dans les petites choses.
06:06Lui montrer que quand même, aller à Yale Law School, la fac de droit,
06:10une des plus prestigieuses, la scolarité à 100 000 dollars par an,
06:14ce n'est pas vraiment la classe moyenne.
06:16Travailler dans la Silicon Valley, ce n'est pas vraiment la classe moyenne.
06:19Mais ce qu'il y a de curieux, et ça, c'est vraiment la grande question de cette élection,
06:23c'est le décalage entre des choses qui paraissent évidentes.
06:26Comment est-ce que Vance peut se présenter ?
06:29Comment est-ce que Trump, qui est né avec sa cuillère d'argent dans la bouche,
06:32peuvent se présenter comme les candidats du peuple ?
06:35Et comment cela marche, sauf que ça marche ?
06:37Ça fonctionne. Tous les deux issus d'états clés, les swing states,
06:40on sait que ça va se jouer là-bas, cette élection.
06:43On va peut-être regarder ce que donnent les sondages.
06:46C'est un peu une tradition chaque semaine.
06:48Au niveau national, même si ce n'est pas un indicateur pour cette élection,
06:52ils sont au coup d'un coup, même si Kamala Harris a un léger avantage.
06:56C'est le dernier sondage qu'on a pu trouver à ABC News.
06:5948% pour Kamala Harris, 46% pour Donald Trump.
07:03Ce qui est intéressant de regarder, c'est ce qui se passe dans les états clés.
07:06Et alors là, on est incapable de dire, au moment où l'on se parle,
07:10qui est à l'avantage.
07:12Ça se joue à 0,7 points, 0,8 points, 0,5.
07:15Ça se joue à quelques milliers de voix près.
07:18C'est la marge d'erreur, c'est ce que disent tous les sondeurs.
07:21Et les milliers de voix près, c'est ce qui s'est passé en 2016,
07:24et c'est ce qui s'est passé en 2020.
07:26Il faut savoir que Trump a remporté le collège électoral
07:29par quelques dizaines de milliers de voix dans des états.
07:31Même chose en 2020 pour Biden.
07:33Il en avait 12 000 en Géorgie.
07:35Ce n'est quand même pas beaucoup, un peu plus en Pennsylvanie.
07:37Et là, ça va être la même chose.
07:39Et là, on est en train de se demander, par exemple,
07:41Caroline Dunor, qui est très affectée par l'ouragan Hélène,
07:44si ça va empêcher des gens d'aller voter,
07:47et si ça va davantage empêcher les Républicains ou les Démocrates.
07:49On en est là.
07:50C'est-à-dire que ça va se jouer sur le taux de participation
07:52de quelques dizaines de personnes.
07:54Et là, les conditions météo et des petites bricoles au dernier moment
07:57peuvent jouer un rôle.
07:58Alors justement, Caroline Dunor, ça fait partie des états clés
08:00où va se rendre Trump et Harris.
08:02Il y sera vendredi, Donald Trump.
08:03On a son agenda, Donald Trump.
08:04Ce n'est pas toujours facile, d'ailleurs, de savoir
08:06où ils vont se rendre sur la semaine,
08:08parce qu'ils décident un petit peu en dernier moment,
08:10en fonction de l'actualité.
08:11On a celui de l'ancien président des Etats-Unis.
08:13Il était hier en Géorgie, aujourd'hui en Wisconsin.
08:15Vendredi en Caroline Dunor et samedi en Pennsylvanie.
08:18Qu'est-ce que ça nous dit, tout ça ?
08:20C'est que, finalement, les candidats vont se concentrer sur quoi ?
08:23Sur 7 hectares clés et qu'ils vont parler à une frange d'Américains.
08:27Les indécis, notamment.
08:28C'est eux qu'on va aller chercher.
08:29Et notamment les vice-présidents, ce soir.
08:31C'est à eux qu'ils vont parler, ce soir, pendant le débat.
08:33Oui, sur le plan institutionnel, c'est un vrai problème.
08:35Parce qu'il y a toute une partie du pays qui est ignorée par les candidats.
08:38Personne ne va en Californie, puisqu'on sait qu'elle vote démocrate.
08:41Personne ne va...
08:42Alors, la Floride, c'est un peu différent.
08:44Mais dans les états qui votent nécessairement républicains,
08:47Trump n'y met pas les pieds.
08:48Donc, en fait, le scrutin se joue dans ces 7 états.
08:51Et dans ces 7 états, il faut essayer de convaincre,
08:55alors, soit les indécis,
08:57mais les sondages nous montrent qu'ils sont très, très peu nombreux.
08:59Il y a un gros bloc qui est bien décidé à voter pour Trump.
09:02Un énorme bloc de l'autre côté qui est décidé à voter pour Harris.
09:05Et au milieu, il n'y a pas grand-chose.
09:06Et c'est difficile de prévoir comment ils vont voter.
09:09Parce que, selon les questions et selon le sujet,
09:12les électeurs en question privilégient soit Trump, soit Harris.
09:16Et curieusement, ils n'ont plus confiance en Trump sur le plan économique,
09:21alors que sa politique économique a favorisé les riches,
09:24les grosses entreprises par ses baisses d'impôts.
09:26Et alors que le bilan Biden est très, très bon,
09:29il a fait beaucoup de choses pour les classes moyennes,
09:31ça ne réussit pas à passer.
09:33Alors, évidemment, sur l'avortement, elle marque des points,
09:36surtout qu'elle a l'intelligence de présenter la question de l'avortement
09:39pas seulement comme le droit à l'avortement,
09:41mais comme une question de santé publique.
09:43Et en Géorgie, dont on vient de parler,
09:45des femmes sont mortes parce qu'elles n'ont pas eu accès aux soins
09:48à cause de l'interdiction de l'avortement dans l'État en question.
09:51Il y a un électorat dont on n'a pas parlé, c'est les jeunes, la jeunesse,
09:53qui est réputée pour être indécise.
09:55Alors, comme chaque semaine, on vous propose de prendre le pouls
09:57des électeurs américains grâce à notre panel.
10:00Aujourd'hui, on tourne le micro à Carson Carpenter,
10:02que vous aviez pu découvrir dans un de nos reportages l'été dernier.
10:05Lui, c'est ce qu'il veut, il va voter.
10:07Il appartient au mouvement des jeunes républicains.
10:09Il est jeune, engagé, le 5 novembre.
10:11Pour lui, ce sera Trump et personne d'autre.
10:13Écoutez-le.
10:15Les jeunes républicains de l'ASU travaillent sur de nombreuses campagnes
10:19et ont fait le travail pour aider le président Trump à gagner en novembre.
10:23Beaucoup de nos membres font du travail d'activistes,
10:26mais aussi du travail digital, derrière les scènes,
10:29pour beaucoup de campagnes.
10:31Nous faisons aussi des opérations à la porte
10:33et des opérations en téléphone.
10:35Nous gérons la mobilisation la plus grande possible
10:38pour une élection américaine.
10:42En un mot, Anne Désines,
10:44cette jeunesse, c'est important de réussir à les capter,
10:47à les attirer aux urnes le 5 novembre ?
10:49Oui, bien sûr, parce qu'eux voteraient conditionnellement
10:52plutôt pour Harris, mais tous n'ont pas envie de se déplacer.
10:55Dans ce qui était dit, là, il y a des choses intéressantes.
10:58Il y a le fait que, eux, ces jeunes,
11:00ils sont sensibles à tout ce qui se passe sur Internet,
11:02les publicités sur Internet, les memes, etc.
11:04Il y a eu pas mal de choses, en particulier pour parodier Vance.
11:07Beaucoup d'animaux de compagnie ces dernières années.
11:09Exactement.
11:10Beaucoup de chansons avec « ils mangent des chiens, ils mangent des chats », etc.
11:13Bon, alors, ça, c'est bien.
11:15Mais est-ce que les jeunes en question vont prendre la peine de se déplacer ?
11:19Ça, c'est une autre affaire.
11:22Mais il n'y a pas que les jeunes.
11:24En fait, ce qui est intéressant ou un peu désespérant
11:26dans les campagnes américaines,
11:28c'est qu'il y a vraiment une segmentation de l'électorat.
11:30C'est-à-dire que les candidats vont se débrouiller
11:32pour faire un petit topo pour parler aux jeunes,
11:35un petit topo pour parler aux Hispaniques,
11:37un petit topo pour parler aux femmes, etc.
11:39Et bon, c'est un peu compliqué.
11:41Et alors, l'autre chose intéressante dans ce qui vient d'être dit,
11:44c'est la notion de « grassroot campaign »,
11:46c'est-à-dire le fait que des volontaires, des bénévoles,
11:49vont taper dans les portes, etc.
11:51Et à cet égard, il semblerait conditionnel
11:53que l'équipe Harris ait plus de bénévoles.
11:55Elle en a récolté plus de 200 000
11:58dans les quelques jours qui ont suivi la décision de Biden
12:01de ne pas se représenter.
12:03Alors que, il semblerait,
12:05ce jeune homme peut être une exception.
12:07Et c'est son groupe qui y est moins,
12:09de cette mobilisation sur le terrain des Républicains.
12:13C'est ce qui péchait chez les Démocrates, en tout cas,
12:15pour la dernière élection.
12:16Donc on peut imaginer qu'ils ont rectifié le tir, effectivement.
12:19Anne Désigne, je me permets, parce que le temps presse,
12:22vous évoquiez tout à l'heure tous les aléas d'une campagne,
12:25tout ce qui n'était pas prévu.
12:26Vous avez évoqué l'ouragan Hélène,
12:28on a plus de 130 morts aujourd'hui, ça c'est un vrai dossier.
12:30D'ailleurs, Trump essaye d'accabler Joe Biden et le camp démocrate.
12:33Il y a un autre dossier,
12:35on va peut-être faire tourner les compteurs,
12:37on fait ça chaque semaine pour regarder à combien de jours du vote nous nous trouvons.
12:40Nous sommes à seulement 5 semaines du jour J,
12:4335 jours du vote.
12:45Et il y a une grève qui a été entamée aujourd'hui,
12:47ça fait partie des imprévus avec lesquels il faut composer,
12:51c'est la grève des dockers.
12:53Une grève qui démarre donc aujourd'hui,
12:56qui pourrait coûter 5 milliards de dollars par jour
12:59à l'économie américaine.
13:01Ça c'est une sacrée épine dans le pied de Joe Biden
13:04qui a eu des mots depuis la Maison Blanche ce matin pour dire
13:06ne vous inquiétez pas les Américains,
13:08l'économie américaine ne sera pas impactée.
13:10Oui, c'est pas si sûr, c'est compliqué
13:12parce que Biden est un grand défenseur des syndicats,
13:15Kamala Harris a dit qu'elle aussi.
13:17Durant le mandat,
13:19il y a beaucoup de choses qui ont été faites
13:21pour les salariés.
13:23Il y a eu des négociations justement avec
13:25les dockers de l'Ouest
13:28qui ont signé un accord il y a un an.
13:31Ça tombe mal parce que
13:33nous sommes dans un climat de désinformation totale
13:36et de même que les Républicains,
13:38alors que c'est le gouverneur de Caroline Dunor
13:40qui refusait l'aide du gouvernement fédéral,
13:42les Républicains disent
13:44vous voyez, Biden ne veut pas aider les États républicains.
13:46Et là, on va avoir la même chose sur les grèves.
13:48Il est incapable de tenir ses gens,
13:50alors que ses gens sont dans le secteur privé,
13:53ou bien il les a tellement incités à se mobiliser
13:55que maintenant le pays, etc.
13:57Alors il faut espérer,
13:59alors là, ce que je dis,
14:01honnêtement, je n'ai aucune source là-dessus,
14:03mais je pense que la mise en blanche est en contact
14:05avec les leaders du syndicat.
14:08Ils étaient censés trouver un compromis,
14:10et à ce moment-là, ça n'a pas fonctionné.
14:12Peut-être que ça sera fait dans la semaine ?
14:14Oui, dans deux jours et tout,
14:16parce que le Parti démocrate ne peut pas se permettre
14:18d'avoir une grève qui bloque les ports
14:20et qui va faire augmenter le prix des denrées
14:22au moment de l'élection,
14:24au moment où l'inflation était enfin à 2%,
14:26où la Fed, la Federal Reserve,
14:28il y a eu un petit éclairci à l'horizon.
14:30Donc je pense que le nécessaire sera fait.
14:33Anne Désigne, un anniversaire aujourd'hui,
14:35ça sera votre image de la fin.
14:37C'est l'anniversaire de Jimmy Carter,
14:40à gros, pour certains Américains,
14:42l'ancien président, 39ème président des Etats-Unis,
14:44prix Nobel de la paix,
14:46qui fête aujourd'hui ses 100 ans.
14:48L'ancien dirigeant démocrate que vous apercevez ici,
14:52qui devient le premier président américain
14:54à passer le cap du centenaire.
14:56Et ça inspire évidemment les caricaturistes.
14:58Regardez un peu, si vous voulez commenter la séquence,
15:00Carter qui franchit la ligne du centenaire
15:02et qui dit, je vais tenir jusqu'au 5 novembre
15:04pour voter Harris.
15:06Voilà, Jimmy Carter,
15:08militant et défenseur, évidemment,
15:10jusqu'au bout de la cause démocrate.
15:12J'espère qu'il a voté par vote anticipé,
15:14au cas où.
15:16Mais c'est un homme bien,
15:18qui a toujours été déprécié aux Etats-Unis.
15:20Sa présidence n'a pas été fantastique,
15:22mais c'est après, il a fait des choses fabuleuses,
15:24il a fait beaucoup de bénévolat en Afrique,
15:26aide à la démocratie,
15:28aide à l'économie, surveillance des élections.
15:30À une époque, je travaillais avec le NDI,
15:32on le rencontrait.
15:34C'est quelqu'un de bien moralement,
15:36quelqu'un qui ferait du bien aux Etats-Unis
15:38s'il y avait plus de personnes avec des valeurs morales,
15:40comme ceux-ci.
15:42Ce sera le mot de la fin, merci beaucoup Anne Désigne,
15:44le temps passe vite.
15:46La fin de ce quart d'heure américain,
15:48merci de nous avoir suivis, on se retrouve mardi prochain.

Recommandations