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Gabriel Attal affirme ne pas cacher des "divergences parfois profondes" avec des membres du gouvernement. "Nous devons surmonter nos différences pour agir", a cependant appelé le président des députés Renaissance à la tribune de l'Assemblée nationale.f

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Transcription
00:00Nous devrons sortir de nos logiques habituelles car nous sommes dans une Assemblée quelque part sans majorité.
00:06Le clivage majorité-opposition doit être dépassé au profit d'un nouveau clivage.
00:12Ceux qui veulent agir concrètement et ceux qui ne le veulent pas.
00:16Ceux qui sont capables de mettre le pays au-dessus des partis et ceux qui ne le sont pas.
00:22Nous sommes plusieurs groupes à avoir fait ce choix-là.
00:28Sans jamais rien renier de nos divergences et de nos différences, parfois profondes. J'y reviendrai.
00:34Nous savons que les extrêmes ne se placeront jamais dans cette logique.
00:38C'est d'ailleurs leur raison d'être que de se placer à ce point en marge de tout ce qui peut faire réussir le pays.
00:44Et je le dis aussi ici, je ne me résous pas à ce que le parti socialiste, parti de gouvernement, puisse manquer à cet appel de l'unité.
00:55S'il faut des preuves que nous sommes prêts au compromis, à nous remettre en question pour le permettre,
01:00alors nous chercherons toujours avec notre groupe à emprunter cette voie pour vous convaincre.
01:05Je vous ai entendu tout à l'heure réagir lorsque le Premier ministre a dit que son gouvernement était pluriel représentatif
01:11en indiquant que vous considériez que ce n'était pas le cas.
01:14Mais alors pourquoi ne pas avoir accepté de venir avec vos idées et vos propositions dans le gouvernement pour les appliquer ?

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