Les Vraies Voix - Émission du 01 octobre

  • la semaine dernière
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Michaël Sadoun, chroniqueur politique et consultant : Loïk Le Floch Prigent, ingénieur et industriel, ancien président d'ELF et GDF ; Luc Gras, politologue ; Francis Nachbar, procureur général honoraire et auteur de "Ma rencontre avec le mal" publié chez Mareuil Editions (2023).

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LES_VRAIES_VOIX-2024-10-01##

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00Les vrais voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Célébrez-moi, on est ravis de vous accueillir encore aujourd'hui tous les jours de 17h à 19h avec Philippe David.
00:00:13C'est bon mon Philippe ?
00:00:14Oh ça va très bien ma chère.
00:00:16Si il est en pleine tête, tant mieux.
00:00:18Aujourd'hui, est-ce que vous essayez d'appeler Philippe Bilger ? Est-ce que ça va fonctionner ?
00:00:24Parce qu'on a perdu Philippe Bilger, on sait à peu près où il est, il est un peu...
00:00:29Voilà, on essaye de le suivre à la trace, on va monter une enquête.
00:00:33Non mais je pense que là, il a un cul-de-gaule politique de la chaise vide.
00:00:37Ah bah non tiens, le voilà, on parle du loup.
00:00:43De la plaisir.
00:00:46On va faire le comment commencer le grand débat du jour à 17h30.
00:00:50Le Premier Ministre Michel Barnier a fait face et divisé lors de cette première apparition de l'Assemblée Nationale depuis sa nomination.
00:00:58Il a prononcé donc le traditionnel discours de politique.
00:01:01C'est un moment crucial et attendu de l'ensemble du spectre politique.
00:01:05L'occasion de présenter les grandes lignes de l'action de Mantin.
00:01:09Autant suivre, et moi à venir.
00:01:11Alors parlons vrai, Michel Barnier a-t-il marqué des discours de politique ?
00:01:17Généralement, n'était pas un discours de vérité puisqu'il n'a promis aucun miracle.
00:01:22Et à cette question, avec ce discours de politique, Barnier peut-il rassembler vous ?
00:01:27À 60%, voulait réagir Aude qui est très rassembleuse.
00:01:32Pour 8h26, 300-300.
00:01:34Et pour créer ce grand débat du jour, l'Ugra, politologue, sera avec nous.
00:01:38Le coup de projecteur des vraies voies, la justice n'a jamais été aussi sereine.
00:01:41Pourtant elle est perçue comme laxiste.
00:01:43Et le premier procureur de la Cour de Cassation, Rémi Heitz, rebondit sur les échanges tendus
00:01:48entre le nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et celui de la justice, Ludwig Emigo.
00:01:52Alors parlons vrai, est-ce que vous vous pensez que la justice est laxiste ?
00:01:55Et finalement, y a-t-il pas un problème qui est posé par le nombre de places de prison ?
00:01:59Les prisons étant surpeuplées, ce qui fait que les juges hésitent à incarcérer les gens.
00:02:04Et à cette question, comme le hommage à Rémi Heitz, trouver que la justice n'a jamais autiste,
00:02:08ou est-ce que l'autisme était aussi sévère ?
00:02:11Vous dites non à 93%, vous voulez réagir ?
00:02:14Le 0826 300 300.
00:02:16Et Francis Neckbart sera avec nous, procureur général honoraire et auteur du livre
00:02:20« Ma rencontre avec le mal » chez Mareuil Éditions.
00:02:23Vous souhaitez ?
00:02:24Bienvenue sur les vraies voies Sud Radio.
00:02:27Et pendant ce temps-là, Philippe Bilger, qui vient d'arriver, se déshabille.
00:02:31Pas entièrement, Philippe Bilger.
00:02:32Arrêtez-vous là, s'il vous plaît.
00:02:35Une minute pour faire quoi ?
00:02:37Non, dites bonjour déjà.
00:02:38Bonjour, déjà.
00:02:41C'est quelque chose pour vous.
00:02:42Ah, très bien.
00:02:43Vous pouvez y aller maintenant.
00:02:45Ça y est.
00:02:47Le plaisir est avec nous.
00:02:48Bonjour.
00:02:49Bonjour, Philippe.
00:02:50On a eu peur de te perdre.
00:02:52Et j'en profite pour parler de ce bouquin.
00:02:541997, année zéro du déclin de la France chez l'Itel Éditions.
00:03:00Voilà.
00:03:01Ça paraît en octobre.
00:03:04Parce que je ne sais jamais quand l'éditeur fait paraître le bouquin.
00:03:07D'accord, en octobre.
00:03:08En octobre 2024, on est d'accord.
00:03:11Absolument.
00:03:12En octobre.
00:03:13Vous l'avez pris en face et vous avez donné les choses.
00:03:16Non, non, non.
00:03:18Il n'y a pas de lien.
00:03:20Ce n'est pas que je ne sais pas.
00:03:2197, c'est une année intéressante.
00:03:24Voilà, très bien.
00:03:25Il y a eu deux choses.
00:03:27Le fait de faire une dissolution n'est pas un grand succès.
00:03:31Et puis le fait de voir arriver une gauche plurielle.
00:03:35Donc 2024, c'est une année où il y a une dissolution qui est arrivée.
00:03:40Et puis derrière, il y a une majorité dite plurielle.
00:03:42Enfin, tout ça rappelle des bons souvenirs.
00:03:45On en parlera, bien entendu.
00:03:47Avec Mickaël, avec nos chroniqueurs politiques.
00:03:49Bonjour Mickaël.
00:03:50Bonjour.
00:03:51Il y avait deux ans en 1997.
00:03:52Oh, ça va, arrêtez de nous balancer au visage.
00:03:55Il est violent aux endroits.
00:04:02Moi, le déclin avait commencé avant.
00:04:07Je vais renommer cette émission Bon Accueil.
00:04:09Bonjour.
00:04:10Voilà, Frédéric est avec nous de Toulouse.
00:04:12Bonsoir Frédéric.
00:04:13Bonsoir Frédéric.
00:04:14Bonsoir à tous.
00:04:15Bonsoir aux auditeurs.
00:04:16On est ravis de vous accueillir.
00:04:18Toulouse.
00:04:19Oui, Toulouse.
00:04:20Je suis un peu plus loin, mais Toulouse, parce que mon village est totalement inconnu.
00:04:25Oui, je connais très bien la boulangère.
00:04:27Lilandodon.
00:04:28Bien sûr, Lilandodon.
00:04:29On a l'honneur de faire le commun.
00:04:31Bien sûr, on était à côté à Saint-Gonaz.
00:04:33On ne s'est pas dit que c'était ton cousin.
00:04:35Mais non, il y a une très bonne équipe de rugby.
00:04:39Oui, exactement.
00:04:40Fédéral 3, c'est très bien.
00:04:42Absolument.
00:04:43Je vous avais dit.
00:04:44Il a ou un cousin, ou une boulangerie.
00:04:48Oui.
00:04:50Non, c'est pas ça.
00:04:52Frédéric.
00:04:53Frédéric.
00:04:59Je suis en ce moment sur un gros chantier.
00:05:03Quand je vois le montant de l'argent investi et ce qu'en font les locataires,
00:05:07qui ne sont pas tous des travailleurs devant l'éternel,
00:05:10ça me met un peu en colère.
00:05:12On a des niveaux de prix qui atteignent plus d'une dizaine de millions d'euros.
00:05:16Et les gens, malgré une réhabilitation qui est très très belle,
00:05:20continuent à jeter leurs poubelles.
00:05:22Que sais-je, les couches-culottes de leurs propres enfants
00:05:25et des carcasses de poulets ou de poissons par la fenêtre.
00:05:27C'est assez désagréable.
00:05:29Et quand je vois que c'est de l'argent public,
00:05:32ça ne choque personne.
00:05:34Excepté évidemment tous les gens qui travaillent sans salaire.
00:05:37Voilà.
00:05:38Ah bon ? J'ignorais qu'on jetait.
00:05:41Il y a des cas où c'est absolument pas très propre, pas très ragoûtant.
00:05:45C'est vrai que ça pose question quand même.
00:05:47Attendez.
00:05:48Il y a des gens qui mettent des frigidaires.
00:05:50Oui.
00:05:51Oui.
00:05:52Allez, on fait réagir. Philippe Gilles.
00:05:54Alors, ça, c'est répugnant.
00:05:57Il y a aussi des îles où, pour jeter les poubelles,
00:06:01il faut faire des kilomètres.
00:06:03C'est l'horreur.
00:06:05Merci pour ça.
00:06:06C'est personnel.
00:06:07Ils jetaient leurs poubelles sur le parvis, vous voyez.
00:06:09Donc c'est étonnant.
00:06:11Hallucinant.
00:06:12C'était des coutumes locales qu'ils ont ramenées.
00:06:14Je pense à vous.
00:06:16Oui, il y a toute une éducation à faire.
00:06:18Et cette éducation doit être réalisée par, peut-être pas des promoteurs,
00:06:23mais par des maires.
00:06:24Il y a une éducation à faire.
00:06:26C'est clair.
00:06:27Peut-être qu'un peu sur BPV.
00:06:28Oui.
00:06:29Mais, pardon Frédéric, que dit la mairie en fait ?
00:06:32Pas grand-chose, je pense.
00:06:34Parce que c'est un vivier de voix de mairie, quoi.
00:06:38D'accord.
00:06:39Et le maire a des enfants, peut-être.
00:06:42Et donc des couches de culottes.
00:06:45C'est n'importe quoi.
00:06:47Et c'est électoraliste.
00:06:49Ah, j'en suis persuadé.
00:06:50En tout cas, vous savez, j'ai été expatrié.
00:06:53Et j'ai dégagé.
00:06:54J'ai eu, par exemple, le rôle de plus de femmes voilées qu'au Maroc.
00:06:58C'est encore un autre sujet.
00:07:02C'est pour importe.
00:07:03Là, on est dans le même type d'habitat.
00:07:06Allez Frédéric, vous restez avec nous.
00:07:08On est ravis de vous accueillir.
00:07:10Vous allez pouvoir commenter, bien entendu, le grand débat du jour dans un instant.
00:07:14Nos vraies voix, elles sont intéressables.
00:07:17Vous allez voir, elles sont dures aujourd'hui.
00:07:19Ok, c'est qui qui l'a dit ?
00:07:20Vous restez avec nous.
00:07:23C'est vraiment un élément indispensable.
00:07:28C'est pour ça que Cécile ne triche pas toujours.
00:07:31Allez, dans un instant, le procureur, de quoi parle-t-il ?
00:07:34Alors, lors de la valette, ce trompe-tailleau n'est pas le porte-parole du Rennes.
00:07:40Allez, on en reparlera dans un instant.
00:07:42Soyez les bienvenus et merci de votre fidélité.
00:07:44A tout de suite.
00:07:47Par l'ombre.
00:07:48Par l'ombre.
00:07:49Les vraies voix Sud Radio.
00:07:5117h-19h.
00:07:52Philippe David.
00:07:53Cécile de Ménibus.
00:07:55Les vraies voix, tous les jours, tous les jours, tous les jours,
00:07:58on promène des jours pour essayer de vous meilleur de nous.
00:08:03Et bon, ça ne va pas très loin.
00:08:04Et vous savez que je me faisais une remarque.
00:08:06Quand vous regardez, vous êtes devenus beaucoup, ça c'est de l'autorité publique,
00:08:10mais vous êtes devenus beaucoup plus gourmands que moi, finalement.
00:08:13Pourquoi ?
00:08:14Philippe Bilger amène de noctueuses pâtes de fruits.
00:08:17Il les apporte, vous voulez dire ?
00:08:18Oui, il les apporte, mais il les apporte, donc je suis mort une conscience sur le kiki qu'il a dit.
00:08:26Mais pas du tout, mais franchement.
00:08:28Non, mais Philippe David, tout ça est totalement...
00:08:32Oui, c'est ça, c'est totalement...
00:08:35Voilà, c'est gentil.
00:08:37Voilà, c'est clair.
00:08:38Et elle est pas dangereuse, alors.
00:08:40Je n'y crois pas, c'est pas bêtise.
00:08:42Elle est pas dangereuse.
00:08:44Vous avez une mauvaise esprit-mère.
00:08:46Mais en fait, il me tire vers le bas, c'est fou ça.
00:08:49C'est nivellement par le bas.
00:08:52C'est vrai, vous avez des sentiments très bas.
00:08:55Je vous en prie.
00:08:59On vous souhaite la bienvenue dans quelques instants.
00:09:02Le mot dans l'actu, ce sera avec Félix et Mathieu,
00:09:04en attendant le réquisitoire du procureur.
00:09:06Les vraies voix Sud Radio, le réquisitoire du procureur,
00:09:10Philippe Bilger.
00:09:13Et contre l'or la valette des puains du Var
00:09:15qui s'égare quand elle affirme que Bruno Retailleau parle comme le porte-parole du RN.
00:09:20On dirait, à écouter le RN,
00:09:23que le seul point d'accord que la droite peut avoir avec le RN,
00:09:28c'est le domaine régalien,
00:09:30les problèmes de sécurité et de justice.
00:09:32Il est vrai que Bruno Retailleau,
00:09:35dans ses dernières déclarations que j'approuve absolument,
00:09:38est sur la même ligne,
00:09:41mais je dirais plus intelligente même,
00:09:43et plus vigoureuse que celle que développe le RN.
00:09:47Mais la similitude s'arrête là.
00:09:50Il a des oppositions fortes avec le RN.
00:09:53Et donc venir dire qu'il est le porte-parole du RN,
00:09:56même si l'or la valette n'est de loin pas la plus stupide des députés,
00:10:01eh bien je trouve qu'elle exagère et qu'elle se trompe.
00:10:05– Loïc Lefort-Prigent ou Mickaël Servigne, comme vous voulez.
00:10:08– Tout à fait.
00:10:09Je pense que Bruno Retailleau n'a pas attendu Mme la valette
00:10:12pour parler de toutes ces choses-là.
00:10:14Et je l'entends depuis des années dire,
00:10:16à peu près ce qu'il dit aujourd'hui.
00:10:18Et je trouve ça sans sens.
00:10:21C'est comme Pierre, comme Philippe Bigerre.
00:10:26J'approuve.
00:10:28Je crois qu'actuellement on a besoin d'une voix comme ça,
00:10:32et j'espère que ça va réussir.
00:10:36– Mickaël Sadoun.
00:10:37– Oui, moi je trouve qu'il est très fidèle au contraire aux racines de sa famille politique
00:10:41et non pas à ses évolutions post-fusion-centristes de 2007 avec l'OMP.
00:10:46Donc on connaît sa famille politique qui est celle d'un Philippe de Villiers
00:10:49ou d'un François Fillon par la suite.
00:10:51Ça me semble parfaitement cohérent.
00:10:53Et j'aimerais justement rendre hommage à ces Républicains
00:10:55qui n'ont pas démérité la lutte pour les idées régaliques
00:10:59dans un contexte de centralisation du paysage politique.
00:11:02Je pense évidemment à Bruno Retailleau, mais Éric Chutier en a fait partie.
00:11:05Un Julien Aubert dans le combat pour la partie chez les Républicains.
00:11:10Voilà, moi c'est plutôt une tradition politique que j'aime.
00:11:12– Allez, tout de suite les trois mots dans l'actu, c'est avec Félix Mathieu.
00:11:15– Les Vraies Voix Sud Radio.
00:11:19– Trois membres, discours, politique, général.
00:11:22– Bah ouais, nous y sommes, nous sommes sur une ligne de crête à lancer.
00:11:25Michel Barnier devant une assemblée troublée par l'opposition de la France Insoumise.
00:11:29Peu de bruit quand même pendant qu'il exprimait la dette écologique.
00:11:33J'étais aussi le premier ministre annoncé dans un discours qui se veut rassembleur
00:11:38dans la mesure du possible malgré le contexte bien difficile d'un hémicycle divisé,
00:11:42on l'a entendu.
00:11:44– Les Vraies Voix Sud Radio.
00:11:46– En tout cas, on dit que c'est son mot alors.
00:11:48Oui, Michel Barnier a donc très vite dégainé la figure tutélaire du général de Gaulle.
00:11:52– À cet instant, j'ai en mémoire l'ordre de mission
00:11:57que le général de Gaulle, de sa propre main, a adressé en mai 1942
00:12:03à l'un de ses aides de camp depuis Londres.
00:12:08Et le général écrivait « Je vous demande de faire beaucoup avec peu,
00:12:16autant de dette que rien. »
00:12:18– Voilà, réduire les déficits en dépend moins.
00:12:21Notamment, il a annoncé une taxation exceptionnelle sur les gens qui font des profits.
00:12:26Alors sur l'âge les plus fortuné, dette budgétaire,
00:12:29donc très présente dans le discours de Michel Barnier, la dette écologique aussi.
00:12:32D'ailleurs, comme le jour de sa prise de fonction à Matignon,
00:12:35il a un peu mis ces deux dettes en face-à-face dette écologique,
00:12:38dit le Premier ministre.
00:12:39Tiens, au niveau des citations de Férenc, là, un coup à gauche cette fois, le général de Gaulle.
00:12:43– J'ai en mémoire, mesdames et messieurs les députés,
00:12:45la recommandation d'un homme d'État que je respectais et que j'admirais,
00:12:51Pierre Madès France,
00:12:54« Commandez de ne jamais sacrifier l'avenir au présent. »
00:12:57– Voilà, il a cité aussi Michel Rocard, en plus de Pierre Madès France.
00:13:01– Michel Rocard, sur le thème « on ne gouverne pas avec la moitié de la France contre une autre »,
00:13:05je lui disais un discours qui se veut plutôt rassembleur.
00:13:08Il a eu aussi la majorité sortante.
00:13:10– Nous partons d'une France qui, ces dernières années, je le dis comme je le pense,
00:13:15a progressé, dans quelques autres,
00:13:19sous l'impulsion du chef de l'État et de ses différents gouvernements.
00:13:24– Une France qui a progressé sous le 17 août.
00:13:29– Un mot peut-être, Philippe ?
00:13:31– Oui, c'est un discours de pénéral que j'ai trouvé très honorable, mais on va en repousser.
00:13:38– Un mot sur l'ancien ministre ?
00:13:42– Il a constitué Edouard Fillet, trouvé remarquable, impassible, tranquille,
00:13:47devant une assemblée nationale qui, pour partie, a été honteuse dans son comportement.
00:13:55On a l'impression d'enfants immatures,
00:13:59et de l'autre côté, il y a tout de même des députés qui stèvent et qui sont responsables.
00:14:04– Louis Cluff, Le Présent.
00:14:06– Oui, moi j'ai écouté avec attention, je trouve que c'était assez écuménique, l'assemblée.
00:14:13Ça m'a plu, j'aime bien l'idée d'une France ramblée et assez olympique.
00:14:20Donc c'était pas mal.
00:14:22– Mais est-ce qu'il n'y a pas un triple clin d'œil ?
00:14:26De Gaulle, Mendes et Roca.
00:14:32C'est là que j'ai bien aimé le clin d'œil à Mendes,
00:14:38parce que je trouvais que c'était agréable d'entendre du Bohémisme, Mendes France.
00:14:45– C'est un mot quand même, et moi j'ai trouvé que, en tout et pour tout,
00:14:49le discours était un petit peu décousu quand même.
00:14:51– Alors d'ailleurs, à propos justement de cette alliance des contraires,
00:14:54Michel Barnier s'est voulu plutôt lucide.
00:14:56L'état de l'hémicycle devant le S est une sorte de crise politique
00:15:01dont a accouché la dissolution cet été.
00:15:04Bon, il s'est montré lucide quand même sur le sujet, Michel Barnier.
00:15:06– Les élections législatives ont abouti, depuis début juillet, à une assemblée nationale.
00:15:11Les partis politiques niaient la majorité absolue à lui tout seul.
00:15:21Ni avec ses alliés.
00:15:24Aucune politique niait la majorité à lui tout seul.
00:15:27Et puis un des rares moments d'humour, tu dis quoi ?
00:15:31C'est quand il a évoqué ces fameuses lignes rouges,
00:15:35notamment pour rassurer les oppositions.
00:15:38C'était le moment où il évoquait l'action complexe dans la jeunesse de ce gouvernement
00:15:43qui présentait donc aujourd'hui sa déclaration de politique générale.
00:15:46J'ai entendu que certains ont des lignes rouges.
00:15:51Des lignes rouges, d'ailleurs.
00:15:53Mais il se trouve que, acceptant la proposition du président de la République
00:15:59d'être le premier ministre de notre pays,
00:16:03j'ai depuis ce moment-là ma propre ligne rouge.
00:16:08Il n'y aura aucun racisme antisémitisme.
00:16:16Michel Barnier qui, après ça, a assuré par ailleurs qu'il n'y aurait
00:16:20sitôt que mise en cause des hurles de grossesse sur le mariage pour tous
00:16:26ou sur la PMA, la progression médicalement assistée,
00:16:29voilà, parmi beaucoup développés.
00:16:31Par ailleurs, il a aussi consacré un long développement aux agriculteurs,
00:16:35les agriculteurs pour lesquels il promet la transparence,
00:16:38notamment sur le marge de la grande distribution.
00:16:40Merci beaucoup, Félix Mathieu.
00:16:42On y reviendra, justement, en direction.
00:16:44Dans quelques instants, cette Assemblée nationale
00:16:46où le Premier ministre a fait face à un hémicycle,
00:16:48et vous l'avez dit, Philippe, en ébullition,
00:16:50pour son premier discours de politique générale.
00:16:52Un moment tendu, il a dévoilé ses priorités.
00:16:56Pour les mois à venir, le ministre Prost arrivera-t-il à fédérer ces grandes questions ?
00:17:00Alors parlons vrai.
00:17:02Michel Barnier a-t-il marqué des points avec ce discours de politique générale ?
00:17:06Est-ce que son discours, finalement, n'était pas un discours de vérité ?
00:17:09On ne promet tant pas de miracles.
00:17:11Oui, l'hôtel Matignon est à Paris et pas à Lourdes.
00:17:13Et à cette question, avec ce discours de politique générale,
00:17:16Barnier peut-il rassembler ?
00:17:18Eh bien, vous dites non à 76%.
00:17:21Vous voulez rassembler les vrais voix pour débattre avec vous ?
00:17:24Appelez-nous au 0826 300 300.
00:17:27On attendra Luc Gras, bien sûr, dans un instant avec nous.
00:17:31Les politologues, on vous souhaite la bienvenue, 0826 300 300.
00:17:34N'hésitez pas, on vous attend jusqu'à 19h.
00:17:37Parlons vrai.
00:17:38Parlons vrai.
00:17:39Parlons vrai.
00:17:40Parlons vrai.
00:17:41Les vrais voix Sud Radio, 17h19h.
00:17:44Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:17:47Les vrais voix tous les jours de 19h à...
00:17:50de 18h... à quelle heure ?
00:17:5217h à 19h.
00:17:53Il est 17h28 et 10 secondes.
00:17:55Levez la main droite et dis le, je le jure.
00:17:56Je le jure.
00:17:57Bon d'accord.
00:17:58Tous les jours, du lundi au vendredi, avec nos invités du jour,
00:18:01et surtout éditorialistes du jour,
00:18:03Philippe Bilger qui était avec nous,
00:18:04Luc Lefloque présent avec son livre
00:18:061997, années 0, la France,
00:18:09dis donc, on se marrait.
00:18:10Oh, ça va un peu.
00:18:12Bien sûr qu'on va se marrer.
00:18:14Bien sûr, bien sûr.
00:18:15Parce qu'il a eu l'humour.
00:18:17Et Mickaël Sadoun qui est avec nous.
00:18:20Et on a ravi de vous accueillir, 0826 300 300.
00:18:23Ode vous attend, bien entendu.
00:18:25Allez, tout de suite, le grand débat du jour.
00:18:29Le Legault.
00:18:31Clair, ouverte la session ordinaire 2024-2025.
00:18:35La parole est à monsieur le Premier ministre.
00:18:39À cet instant, j'ai en mémoire l'ordre de mission
00:18:45que le général De Gaulle, de sa propre main,
00:18:48a adressé en mai 42 à un de ses aides de camp.
00:18:53Et le général écrivait
00:18:56Je vous demande de faire beaucoup
00:19:00avec peu que rien.
00:19:04Parce que j'ai en mémoire, mesdames et messieurs les députés,
00:19:07la recommandation d'un homme d'État,
00:19:09Pierre Madès France,
00:19:11qui recommandait de ne jamais sacrifier l'avenir au présent.
00:19:14Il n'y aura aucune tolérance
00:19:18à l'égard du racisme et de l'antisémitisme.
00:19:21Nos priorités ne sont pas celles d'une moitié de la France
00:19:24contre l'autre moitié,
00:19:26mais celles de tous les Français.
00:19:28Ce que les autres ont fait,
00:19:32faire ce que les autres déferont,
00:19:35voilà bien le type de politique dont les électeurs,
00:19:38dont vos électeurs, ne veulent plus.
00:19:41Et le Premier ministre a donc fait face à cet hémicycle animé,
00:19:44polarisé, pour sa première intervention à l'Assemblée nationale
00:19:47depuis sa prise de fonction,
00:19:48et a donc livré le discours de politique générale.
00:19:51L'occasion de détailler les priorités du gouvernement
00:19:53et d'exposer sa vision stratégique pour les mois à venir.
00:19:56Alors, parlons vrai.
00:19:57Est-ce que vous pensez que ce gouvernement peut durer ?
00:20:00Est-ce que le moment de vérité ne sera pas le vote du budget ?
00:20:03Et c'est dans très peu de temps.
00:20:05Et avec cette question,
00:20:06avec ce discours de politique générale,
00:20:08Barnier et Pechez,
00:20:09vous dites non à 73%,
00:20:11vous voulez agir le 0826-300-300.
00:20:14Et notre invitée pour commenter
00:20:16et nous donner son avis de politologue,
00:20:18Luc Gras, est avec nous.
00:20:19Bonsoir Luc Gras, merci d'avoir accepté l'invitation.
00:20:21Invitation, on vous souhaite la bienvenue.
00:20:23Philippe Bilger, vous avez regardé, bien entendu,
00:20:25ce discours de politique générale.
00:20:29Qu'est-ce que vous avez envie de dire ?
00:20:31Alors d'abord, je ne trouve pas très déprimant
00:20:35le résultat du jour de Sud Radio.
00:20:40J'aurais imaginé qu'on atteindrait,
00:20:42compte tenu du pessimisme général,
00:20:45un tour en V.
00:20:47Donc il y a un peu d'espérance.
00:20:49Deuxième élément,
00:20:50j'ai dit tout à l'heure à quel point je trouvais
00:20:53que c'était un discours de politique générale
00:20:56honorable qui a trouvé
00:20:58une voie de juste milieu,
00:21:01intelligente,
00:21:02à mon centre.
00:21:04Le risque de la lotiède
00:21:07et le risque de la provocation.
00:21:09Et troisièmement,
00:21:11c'est un discours qui, me semble-t-il,
00:21:14a proposé un certain nombre de solutions
00:21:17pragmatiques et concrètes
00:21:19à des défis qui vont peser sur le gouvernement.
00:21:23Alors, je ne veux pas monopoliser une parole,
00:21:26même si je suis tenté par ça,
00:21:29assez sous.
00:21:30Mais je veux dire,
00:21:33tout ça n'aura pas de sens
00:21:35si c'est mis en œuvre.
00:21:37Quelle sadoune !
00:21:39Je suis assez d'accord avec ce qui a été dit.
00:21:41Alors d'abord, moi j'aime beaucoup le style Barnier,
00:21:43qui est calme,
00:21:45qui est un style compréhensible,
00:21:46qui est un style humble
00:21:48et courant quand même chez les hommes politiques.
00:21:50C'est ostentatoire.
00:21:51Exactement.
00:21:52C'est même peut-être un peu rigoureux.
00:21:54Oui, et puis ça manquerait peut-être un petit peu d'ambition.
00:21:57On aurait envie de lui demander d'aller plus loin,
00:21:59parce que ne pas promettre des miracles, c'est une chose,
00:22:01mais n'être là que pour garantir une forme de stabilité institutionnelle,
00:22:04c'en est une autre.
00:22:05Donc j'espère que, personnellement,
00:22:07que ces ministres seront un peu plus frondeurs.
00:22:09Je vois par exemple le volontarisme d'un Bruno Rotaillot
00:22:12sur les sujets d'immigration ou de sécurité
00:22:14qui me plaît plutôt bien.
00:22:16J'espère que cet équilibre marchera.
00:22:31Les remplacements dans l'éducation, pareil,
00:22:34des solutions concrètes qui vont venir aux oreilles de n'importe qui,
00:22:38de gauche comme de droite.
00:22:40Quand il parle d'immigration,
00:22:42c'est un constat qui est clair,
00:22:43mais je remarque quand même un logique très pro-européen
00:22:46de la part de Michel Barnier,
00:22:47qui personnellement, moi, me titille un petit peu.
00:22:50Je constate que les pays qui, notamment,
00:22:52traitent problème d'immigration en ce moment de manière efficace,
00:22:54le font un petit peu sans l'Union européenne.
00:22:56Donc j'aimerais que Michel Barnier revienne sous un spectre un peu plus gaullien.
00:23:02Je pense que c'était assez vrai, c'était sérieux.
00:23:06Il a ouvert des portes.
00:23:08Moi, j'ai été sensible,
00:23:11en particulier lorsqu'il a dit
00:23:14que les retraités peuvent revenir faire un peu la classe,
00:23:18les retraités peuvent venir refaire de la médecine.
00:23:23Les enseignants.
00:23:24Je trouve que c'était très pragmatique
00:23:27et qu'il s'était mis au niveau de la population.
00:23:32Des idées de bon sens, selon vous.
00:23:34Oui, des idées de bon sens.
00:23:36Moi, avec le mouvement éthique,
00:23:38que l'on entend depuis des mois,
00:23:40pour du bon sens,
00:23:41j'ai trouvé qu'il y avait plein de bon sens
00:23:43dans ce qu'il disait.
00:23:45Et j'aurais aimé que ce soit un peu plus audible
00:23:48et qu'il y ait un peu moins de
00:23:51actions de l'Assemblée nationale
00:23:53assez enfantine,
00:23:56de gens qui avaient envie de hurler,
00:23:58je ne sais pas trop quoi.
00:23:59Donc, j'ai été séduit par le langage.
00:24:03Alors maintenant, il faut que je sois séduit par l'action.
00:24:05C'est-à-dire qu'il est clair que
00:24:08j'ai souvent dit,
00:24:10dès l'agilisation précédente,
00:24:12qu'il y avait beaucoup de paroles et pas d'actes.
00:24:15On attend les dates.
00:24:17J'ai eu l'occasion de le dire souvent.
00:24:20Là, maintenant, j'attends les dates.
00:24:22Vous pensez qu'il va pouvoir agir ou pas ?
00:24:25Venez-nous au 0826-300-300.
00:24:27Allez, un décryptage de Luc Gras,
00:24:29politologue.
00:24:31Quand on compare peut-être
00:24:33au discours de politique générale
00:24:35de ses prédécesseurs,
00:24:36est-ce que celui-ci était peut-être plus putère ?
00:24:39Oui.
00:24:40C'est du tout la même personnalité.
00:24:43Cécile, là, on a vraiment
00:24:45quelqu'un qui, sur le lien,
00:24:48est plutôt posé et humble.
00:24:50Sur le fond, comme l'ont fait remarquer
00:24:53les vrais voix,
00:24:54il a été plutôt prudent,
00:24:56mais respectueux.
00:24:57Ça, c'est très important.
00:24:58On voit bien que,
00:24:59comme le disait Loïc,
00:25:02il y a un manque de tenue
00:25:04depuis des années à l'Assemblée nationale,
00:25:06encore, qui s'est avéré aujourd'hui.
00:25:08Moi, je suis habitué à une Assemblée nationale
00:25:10où on se respecte,
00:25:11qu'on soit communiste, gaulliste, giscardien
00:25:14ou, plus récemment, atale, etc.
00:25:16On doit, dans l'hémicycle,
00:25:18c'est le cœur de la démocratie,
00:25:20on doit se respecter.
00:25:22Là, il a réussi à délivrer son message.
00:25:26Si on voulait prendre une métaphore,
00:25:28quand on passe son permis de conduire,
00:25:30il y a deux temps.
00:25:31Il y a le passage du code.
00:25:33Il l'a réussi.
00:25:35Il a réussi son code.
00:25:37Maintenant, il va falloir qu'on voie,
00:25:39dans la pratique,
00:25:40s'il sait conduire le véhicule France.
00:25:44Après, je finis sur l'observation
00:25:47de Philippe Bilger au départ.
00:25:48C'est vrai qu'on est habitué
00:25:50à avoir plutôt 90%, 10%, voire plus.
00:25:54Il fait 73%.
00:25:56Pour un Premier ministre issu du LR,
00:25:58il faisait 6-7%.
00:26:00Il a 7% de personnes
00:26:02qui pensent qu'il peut rassembler.
00:26:05Forcément, un mauvais résultat pour lui.
00:26:07Elle est honnête,
00:26:09l'une des proposistes.
00:26:10Ce partage de l'effort
00:26:12nous prend à demander
00:26:14une participation au redressement collectif,
00:26:16aux grandes et aux très grandes entreprises
00:26:19qui réalisent des profits importants.
00:26:21Nous le ferons sans remettre en cause
00:26:24notre compétitivité.
00:26:27Cette chance nous conduira également
00:26:30à demander une contribution exceptionnelle
00:26:32aux Français les plus fortunés,
00:26:34afin d'éviter des stratégies
00:26:37de défiscalisation des plus gros contribuables.
00:26:41Alors, qu'est-ce que ça veut dire ?
00:26:43Parce que c'est très flou.
00:26:44Une taxation des grandes entreprises,
00:26:46ça va être une taxe sur les super-profits.
00:26:48Mais qu'est-ce qu'un super-profit ?
00:26:50C'est ce qu'a dit Bruno Le Maire.
00:26:51Et les Français les plus fortunés,
00:26:52on va rétablir l'ISF,
00:26:53il n'y a pas d'isabilité.
00:26:55Moi j'ai bien des mules.
00:26:57C'est-à-dire que je pense qu'effectivement,
00:26:59le Premier ministre,
00:27:01vis-à-vis des grandes entreprises,
00:27:02dont j'ai été président pendant un certain nombre d'années,
00:27:05et qui ont connu des hauts et des bas,
00:27:07et plutôt des hauts en ce moment,
00:27:09pour certaines d'entre elles,
00:27:10allait leur dire,
00:27:12il faudrait que vous fassiez une contribution
00:27:14à l'effort national,
00:27:17de quelques milliards.
00:27:20Demander ne m'apparaît pas une mauvaise chose.
00:27:23Vous voyez ?
00:27:24Faut que de dire,
00:27:25je vais contraindre,
00:27:26j'ai bien aimé la formule,
00:27:27on va demander.
00:27:28Et de la même façon,
00:27:29pour les très fortunés,
00:27:30dire, on va leur demander,
00:27:31bah oui,
00:27:32ce serait pas mal
00:27:33que vous demandiez
00:27:35de l'argent,
00:27:36parce que vous pouvez
00:27:37tribuer.
00:27:38Il n'y a pas d'injonction,
00:27:39c'est ce que vous voulez dire en fait.
00:27:40Voilà.
00:27:41J'aime pas l'idée de contente,
00:27:43et de...
00:27:44Alors, du point de vue des entreprises,
00:27:49je préfère que mes entreprises,
00:27:51pour les 2,5 millions de PMI,
00:27:53qui rentrent ici aujourd'hui,
00:27:56d'augmenter les impôts,
00:27:57ce serait une catastrophe.
00:27:58Oui, oui, mais c'est...
00:27:59Donc là,
00:28:00il a exclu.
00:28:02Il faut comprendre
00:28:04que ces entreprises
00:28:05qui ont fait des profits,
00:28:07sont aussi celles
00:28:08qui tirent l'investissement,
00:28:09et celles qui nous sont utiles,
00:28:11c'est nos clients.
00:28:12Donc faut pas non plus
00:28:13les marquer inutilement,
00:28:15et il faut leur demander.
00:28:17Je trouve ça joli
00:28:18de leur demander.
00:28:19J'aimerais poser une question
00:28:20à l'excellent Luc Gras.
00:28:22Vraiment,
00:28:23est-ce que vous considérez, Luc,
00:28:26que la grande divergence
00:28:29entre le Premier ministre
00:28:30et Bruno Retailleau,
00:28:32puisque,
00:28:33vu l'état de droit
00:28:35que Bruno Retailleau
00:28:36semblait mettre en cause,
00:28:38est-ce qu'à vote,
00:28:39c'est un jeu ?
00:28:40Ou bien,
00:28:41est-ce que ça révèle
00:28:43un antagonisme profond ?
00:28:45J'ai parfois l'impression
00:28:46que Bruno Retailleau
00:28:48peut parler dur
00:28:49pour permettre au Premier ministre
00:28:52d'être plus...
00:28:55Mais je pense que c'est
00:28:56une excellente répartition des tâches.
00:28:59Ça a toujours été comme ça en politique.
00:29:01Rappelez-vous,
00:29:02quand Jacques Chirac
00:29:03avait comme ministre de l'Intérieur
00:29:05Charles Bois,
00:29:06il se répartissait l'État.
00:29:08C'est un nouvel alliage.
00:29:09Et ça n'empêche pas
00:29:11que d'abord,
00:29:12ils se connaissent très bien,
00:29:13Retailleau et Barnier.
00:29:16Et ça n'empêche pas
00:29:18que, sur le fond,
00:29:19votre question invite à préciser
00:29:22très certainement
00:29:23qu'ils ont envie
00:29:24d'assurer
00:29:25qu'il n'y ait
00:29:27une appartition
00:29:29du plus
00:29:31important
00:29:32des médias sociaux,
00:29:33qui est plus
00:29:35important.
00:29:36Et donc,
00:29:37c'est une répartition des rôles
00:29:40qui tient compte
00:29:41de la personnalité de chacun.
00:29:43Michael Saladoun,
00:29:44c'est une hausse des impôts.
00:29:46Est-ce que c'est,
00:29:47notamment sur les grandes entreprises
00:29:48et les grandes fortunes,
00:29:49est-ce que c'est pas quand même
00:29:50une gifle terrible
00:29:51pour Emmanuel Macron
00:29:52qui a fait tout le contraire
00:29:53depuis sept ans ?
00:29:54Ah non,
00:29:55moi je pense justement
00:29:56que c'est une bonne chose
00:29:57pour Emmanuel Macron
00:29:58parce que ça va confirmer
00:29:59la pensée
00:30:00de diminuer les impôts
00:30:01alors qu'on atteint
00:30:02l'obligatoire
00:30:03en pourcentage du PIB
00:30:05en France.
00:30:06Emmanuel Président,
00:30:08particulièrement libéral,
00:30:10mais il se court de banquier,
00:30:11fait qu'il a cette réputation
00:30:12dans la tête des chefs d'entreprise
00:30:13alors que dans ces régions,
00:30:15rien ne le prouve.
00:30:16Donc moi,
00:30:17je suis un peu déçu
00:30:18quand je vois des républicains
00:30:19qui arrivent
00:30:20et qui,
00:30:21dans les premières mesures
00:30:22qu'ils annoncent,
00:30:23des augmentations d'impôts,
00:30:24même si c'est pour les entreprises
00:30:25qui font des super profits, etc.
00:30:26Je ne sais pas exactement
00:30:27ce que ça veut dire
00:30:28super profit.
00:30:29Regardez par exemple
00:30:30LVMH,
00:30:31sur les deux dernières années,
00:30:32ils ont eu de très bons résultats.
00:30:33Cette année,
00:30:34c'est un petit peu moins bien
00:30:35parce que la circonstance internationale
00:30:36et l'économie chinoise
00:30:37ne font que...
00:30:38Donc voilà,
00:30:39évidemment,
00:30:40les entreprises ont été protégées
00:30:41par l'État
00:30:42en différentes circonstances
00:30:43pendant le Covid,
00:30:44au moment de l'inflation,
00:30:45pour se protéger
00:30:46de l'augmentation
00:30:47des prix énergétiques
00:30:48pendant la crise ukrainienne
00:30:49ou que sais-je,
00:30:50pendant l'armature
00:30:51des centrales nucléaires.
00:30:52Donc,
00:30:53elles doivent aussi
00:30:54quelque chose
00:30:55à la force publique.
00:30:56Je n'ai pas de problème
00:30:57avec ça.
00:30:58En même temps,
00:30:59il serait bon
00:31:00que les républicains
00:31:01annoncent,
00:31:02par exemple,
00:31:03la suppression
00:31:04des impôts de production
00:31:05qui ont été promis
00:31:06par Bruno Le Maire
00:31:07et qui n'ont pas arrêté
00:31:08d'être pour des raisons budgétaires,
00:31:09et qui sont vraiment
00:31:10un poids
00:31:11pour ces entreprises.
00:31:1230 milliards
00:31:13qui n'existent pas
00:31:14pour le reste
00:31:15de l'Europe.
00:31:16Nous,
00:31:17PME,
00:31:1830 milliards
00:31:19qui ne sont pas
00:31:20qui sont
00:31:21toutes seules.
00:31:22Allez,
00:31:23on va au standard.
00:31:240,826,
00:31:25300,
00:31:26300.
00:31:27Frédéric était avec nous.
00:31:28Frédéric,
00:31:29une réaction.
00:31:30Bonjour.
00:31:31Alors,
00:31:32premier point,
00:31:33je me souviens
00:31:34qu'il disait
00:31:35que la France
00:31:36est le pays
00:31:37du...
00:31:38Je n'ai rien entendu.
00:31:39C'est la revue
00:31:40en cause
00:31:41des collectivités
00:31:42territoriales
00:31:43qui nous coûtent
00:31:44un oeil
00:31:45et un bras.
00:31:46Et je finirais
00:31:47par une citation
00:31:48du cardinal de Rennes
00:31:49qui disait
00:31:50qu'on ne sort
00:31:51de l'ambiguïté
00:31:52qu'à ses dépens.
00:31:53Et une fois de plus,
00:31:54je pense que tout ça
00:31:55va s'écraser
00:31:56maintenant.
00:31:57C'est-à-dire
00:31:58qu'à faire
00:31:59ce qu'ils ont dit
00:32:00car il n'y a pas
00:32:01de ligne
00:32:02stricte
00:32:03et cohérente
00:32:04de ce qu'ils veulent faire.
00:32:05C'est fou.
00:32:06Il n'y a rien
00:32:07de carré
00:32:08en fait.
00:32:09Et l'État
00:32:10ne veut pas
00:32:11de ça.
00:32:12On va faire réagir
00:32:13Luc D'Ectologue
00:32:14sur...
00:32:15Il propose déjà
00:32:16mener le déficit
00:32:17de 5% en 2025
00:32:18et sous 3%
00:32:19en 2029.
00:32:20L'objectif
00:32:21est quand même
00:32:22très serré.
00:32:23Oui, alors
00:32:24c'est assez
00:32:25amusant finalement.
00:32:26Vous savez,
00:32:27c'est souvent en politique.
00:32:28C'est-à-dire
00:32:29que les réformes
00:32:30sur le capital,
00:32:31etc.,
00:32:32c'est souvent
00:32:33la droite
00:32:34qui...
00:32:35Et puis parce que
00:32:36tout simplement
00:32:37les objectifs
00:32:38d'équilibre
00:32:39financier
00:32:40et la responsabilité
00:32:41de la pratique
00:32:42gouvernementale
00:32:43qui l'impose,
00:32:44ça ne me choque pas
00:32:45qu'il y ait
00:32:46des participations
00:32:47qui sont
00:32:48assez
00:32:49anormales
00:32:50pour
00:32:51tirer
00:32:52les cons
00:32:53de ce
00:32:54qu'on a
00:32:55fait
00:32:56pour
00:32:57l'économie
00:32:58ou
00:32:59pour
00:33:00l'économie
00:33:01financière.
00:33:02Soit
00:33:03on
00:33:04effectivement
00:33:05on
00:33:06donne
00:33:07des actions.
00:33:08Alors,
00:33:09Mickaël Sadoun
00:33:10tout à l'heure
00:33:11disait
00:33:12que ce n'est pas
00:33:13complètement
00:33:14pour faire
00:33:15payer,
00:33:16etc.
00:33:17En gros,
00:33:18je fais un peu
00:33:19de provocation,
00:33:20mais les bénéfices
00:33:21qui disparaissent
00:33:22beaucoup
00:33:23dans le floc
00:33:24président,
00:33:25en gros,
00:33:26les
00:33:27bénéfices
00:33:28de
00:33:29l'OTAN
00:33:30sont à peu près
00:33:31équivalents
00:33:32à ce qui manque
00:33:33dans les
00:33:34autres
00:33:35pays.
00:33:36Donc,
00:33:37il faut
00:33:38éviter
00:33:39de mettre
00:33:40en difficulté
00:33:41les
00:33:42nouvelles
00:33:43exploitations
00:33:44nombreuses.
00:33:45Mais c'est
00:33:46vrai que
00:33:47ponctuellement
00:33:48demander
00:33:49à ceux
00:33:50qui ont
00:33:51plus
00:33:52de participer
00:33:53ponctuellement
00:33:54à l'économie
00:33:55financière,
00:33:56c'est peut-être
00:33:57une vision
00:33:58assez raisonnable
00:33:59des choses.
00:34:00Je finis
00:34:01sur 5
00:34:02points.
00:34:03Le reste,
00:34:04c'est qu'on a vu
00:34:05un Premier ministre
00:34:06qui a certes
00:34:07des qualités,
00:34:08qui a une dimension
00:34:09d'homme d'État
00:34:10incontestable,
00:34:11mais qui a une absence
00:34:12totale de majorité.
00:34:13Et donc,
00:34:14le gros problème
00:34:15c'est que tout
00:34:16ce qu'il faut donner
00:34:17par décret,
00:34:18il faudra aller
00:34:19chercher des mérités.
00:34:20Et les autres,
00:34:21ceux qui font
00:34:22ce qu'ils font,
00:34:23qui posent
00:34:24l'Assemblée nationale,
00:34:25que ce soit
00:34:26Mme Le Pen,
00:34:27que ce soit
00:34:28Pierre Attal
00:34:29et encore plus
00:34:30Mélenchon,
00:34:31n'ont absolument
00:34:32pas
00:34:33leurs propres
00:34:34propositions.
00:34:35Si on commence
00:34:36avec Retailleau
00:34:37qui est véritablement
00:34:38au problème
00:34:39de l'immigration,
00:34:40comment elle va arriver
00:34:41au pouvoir,
00:34:42Mme Le Pen ?
00:34:43Si on commence
00:34:44à véritablement
00:34:45mieux retribuer,
00:34:46comment la gauche
00:34:47raisonnable va dire
00:34:48qu'elle est là
00:34:49pour défendre
00:34:50la question sociale ?
00:34:51Et si,
00:34:52finalement,
00:34:53elle est contente
00:34:54par M. Attal
00:34:55jusqu'à présent,
00:34:56comment M. Attal
00:34:57pourra-t-il avoir
00:34:58un avenir politique
00:34:59auquel il tient tant ?
00:35:01Il était clair,
00:35:02Lugra,
00:35:03que lorsque
00:35:04le Premier ministre
00:35:05évoquait
00:35:06l'immigration,
00:35:07que le groupe
00:35:08de Marine Le Pen
00:35:09n'était pas
00:35:10très heureux.
00:35:12Mais est-ce
00:35:13que,
00:35:14puisque
00:35:15Retailleau
00:35:16disait
00:35:17il faut renverser
00:35:18la table,
00:35:19est-ce qu'au fond
00:35:20on n'a pas tort
00:35:21peut-être
00:35:22d'éprouver
00:35:23une petite déception
00:35:24puisque,
00:35:25comme vous l'avez dit,
00:35:26il ne pouvait pas
00:35:27renverser la table.
00:35:28Le Premier ministre
00:35:29dans la situation
00:35:30qui est la sienne.
00:35:32Alors,
00:35:33tout à fait.
00:35:34D'abord,
00:35:35il n'en a pas
00:35:36la légitimité.
00:35:37On peut estimer
00:35:38sous la 5e République
00:35:39que seul
00:35:40le Président
00:35:41de la République
00:35:42fraîchement élu
00:35:43avec une majorité
00:35:44pour lui
00:35:45initiale
00:35:46peut
00:35:47renverser
00:35:48la table.
00:35:49On est
00:35:50dans
00:35:51une situation
00:35:52
00:35:53le Président
00:35:54peut,
00:35:55et c'est probablement
00:35:56aussi sa personnalité,
00:35:57il peut
00:35:58s'intéresser
00:35:59sur des choses
00:36:00concrètes
00:36:01pour essayer
00:36:02de plus
00:36:03illustrer
00:36:04ce qui devrait
00:36:05prévaloir
00:36:06plutôt que
00:36:07de faire
00:36:08des réformes
00:36:09de fond.
00:36:10La
00:36:11politique
00:36:12ne permet
00:36:13certainement pas
00:36:14de faire
00:36:15des réformes
00:36:16de fond.
00:36:17Merci beaucoup
00:36:18Luc Gras
00:36:19d'avoir été avec nous.
00:36:20Vous restez
00:36:21avec nous.
00:36:22Vous avez Frédéric ?
00:36:23Oui.
00:36:24Dans un instant,
00:36:25la question
00:36:26est de savoir
00:36:27qui s'est
00:36:28qui qui l'a dit.
00:36:29Voilà, c'est la question du jour.
00:36:30Faites vos yeux.
00:36:31On met le discours
00:36:32de politique générale
00:36:33en tête
00:36:34pour un scandale.
00:36:35Bah oui, alors que
00:36:36qui s'est qui qui l'a dit
00:36:37quand même.
00:36:38Ça prouve notre modestie.
00:36:39Mais peut-être qu'un jour
00:36:40un Premier Ministre
00:36:41dira
00:36:42j'ai gagné
00:36:43un jour au
00:36:44qui s'est qui qui l'a dit
00:36:45des vraies voix.
00:36:46Bah écoutez,
00:36:47ça peut arriver.
00:36:48Vous n'oubliez pas Frédéric,
00:36:49on fait une petite pause
00:36:50et on revient dans un instant
00:36:51au 0826-300-300
00:36:52comme ferait les commentaires.
00:36:53Vous êtes les bienvenus,
00:36:54vous le savez.
00:36:55Votre attention
00:36:56est notre plus belle récompense.
00:36:57Je voulais vous dire
00:36:58que j'apprécie
00:36:59vraiment Sud Radio
00:37:00sans quoi vous flatter
00:37:01parce que vous êtes
00:37:02les seuls quasiment
00:37:03qui êtes capables
00:37:04d'inviter des personnalités
00:37:05qui ont des points de vue différents.
00:37:06Sud Radio, parlons vrai.
00:37:08Les vraies voix Sud Radio
00:37:1017h-19h
00:37:11Philippe David,
00:37:12Cécile de Ménibus.
00:37:14Retour
00:37:15des vraies voix
00:37:16avec évidemment
00:37:17Cécile de Ménibus
00:37:18et comme trio
00:37:19Philippe Bilger,
00:37:20Mickaël Sadoun,
00:37:21Loïc Leflocq-Prigent,
00:37:22notre auditeur du jour
00:37:23Frédéric.
00:37:24Bonsoir Frédéric.
00:37:25Bonsoir à tous,
00:37:26à nouveau.
00:37:27Et bien vous savez
00:37:28ce qu'il vous reste à faire.
00:37:29Lancez-le.
00:37:30Qui c'est qui,
00:37:31qui l'a dit ?
00:37:32C'est à vous.
00:37:33Ok, alors
00:37:34c'est à moi
00:37:35une citation d'un homme
00:37:36qui est français.
00:37:37J'apprécie plus
00:37:38le pain,
00:37:39le pâté,
00:37:40le chiffon
00:37:41que les limitations
00:37:42de vitesse.
00:37:43Philippe David.
00:37:44Mickaël Chirac.
00:37:45Gagné.
00:37:46Allez,
00:37:47c'est parti.
00:37:48Les vraies voix Sud Radio,
00:37:49le quiz de l'actu.
00:37:50Et on a gardé
00:37:51Luc Graget.
00:37:52Jouez Luc,
00:37:54Oui.
00:37:55Oui, vous pouvez jouer.
00:37:56Alors écoutez bien,
00:37:57écoutez bien Luc Gras,
00:37:58écoutez bien,
00:37:59surtout vous Frédéric.
00:38:00Alors Frédéric qui répond en premier.
00:38:01Frédéric, c'est vous qui avez
00:38:02la question.
00:38:03Trois points.
00:38:04Philippe va encore tricher.
00:38:05Mais après,
00:38:06c'est que Philippe
00:38:07triche.
00:38:08Blanche.
00:38:09Fils d'une...
00:38:10Allez,
00:38:11qu'est-ce qu'il y a
00:38:12dans les amis ?
00:38:13Ce gouvernement,
00:38:14et je crois
00:38:15que c'est une erreur,
00:38:16ressemble à un gouvernement
00:38:17vintage.
00:38:18Frédéric.
00:38:19Euh,
00:38:20Sarkozy ?
00:38:21Non.
00:38:23A vous.
00:38:24Qui ?
00:38:25Luc ?
00:38:26Philippe ?
00:38:27Non, c'est le gouvernement
00:38:28vintage, bien sûr.
00:38:29Donnez-nous une petite...
00:38:30Un ancien premier ministre.
00:38:31Attal.
00:38:32Non.
00:38:33Philippe.
00:38:34Le Edouard.
00:38:35Non, il a un petit
00:38:36côté espagnol.
00:38:37Euh,
00:38:38Mabasse.
00:38:39Bonne réponse.
00:38:40Philippe Bigère a été
00:38:41un poil plus rapide.
00:38:42Mais il progresse
00:38:43lui aussi
00:38:44du poil.
00:38:45L'honnêteté.
00:38:46De toute façon,
00:38:47il n'a plus aucun poil.
00:38:50Frédéric.
00:38:51Frédéric Sallet,
00:38:52l'Eiffel,
00:38:53a 3 points.
00:38:54Quand on écoute
00:38:55Bruno Retailleau,
00:38:56on a l'impression
00:38:57que c'est un porte-parole
00:38:58du race nationale.
00:38:59Bon.
00:39:00Euh...
00:39:02Oh non !
00:39:03C'est du flow ?
00:39:04Non.
00:39:05Bonne réponse.
00:39:06Voilà.
00:39:07Mmh.
00:39:08J'ai un extrait
00:39:09pour Clauditeur
00:39:10et 3 points.
00:39:11On peut splitter,
00:39:12on peut négocier, non ?
00:39:13Non, non.
00:39:14On n'est pas
00:39:15au négatif.
00:39:16J'ai bien écouté
00:39:17ta chronique.
00:39:18Ça vous apprendra
00:39:19à chercher
00:39:20votre contre-moi.
00:39:21C'est impossible.
00:39:22Il est inflexible.
00:39:23Il triche
00:39:24et il a bonne conscience.
00:39:25Et il est têtu.
00:39:26Il a bonne conscience.
00:39:27Donc 3 points
00:39:28pour Lysel Sabine.
00:39:29Ah bah voilà.
00:39:302 points.
00:39:31Euh...
00:39:32Non, c'est à vous.
00:39:33C'est à vous, oui.
00:39:34Nous ne sommes pas
00:39:35dans le démantèlement
00:39:36d'EDF.
00:39:37En revanche,
00:39:38nous sommes dans
00:39:39les antinucléaires
00:39:40convaincus.
00:39:41Frédéric.
00:39:42C'est le flow présent ?
00:39:43Non.
00:39:44Non.
00:39:45Euh...
00:39:46Alors,
00:39:47est-ce qu'on pourrait
00:39:48répéter la phrase ?
00:39:49Non.
00:39:50Nous ne sommes pas
00:39:51dans le démantèlement
00:39:52d'EDF.
00:39:53En revanche,
00:39:54nous sommes
00:39:55des antinucléaires
00:39:56convaincus.
00:39:57Réne Rousseau.
00:39:58C'est Pannier.
00:39:59Non.
00:40:00Non plus.
00:40:01Non, c'est une femme.
00:40:02Non.
00:40:03Non.
00:40:04Non.
00:40:05Non.
00:40:06Non.
00:40:07Non.
00:40:08Non.
00:40:09Non.
00:40:10Non.
00:40:11Non.
00:40:12Non.
00:40:13Non.
00:40:14Non.
00:40:15Non.
00:40:16Non.
00:40:17Non.
00:40:19Qu'était votre idole Frédéric ?
00:40:25Bien sûr,
00:40:26Guillaume Froc, là.
00:40:27Ah oui ?
00:40:28Donc,
00:40:29vous me donnez Pâneau.
00:40:32Qui l'a dit
00:40:33à trois points
00:40:34sur Antoine Griezmann ?
00:40:36J'espère juste
00:40:37que sa carrière
00:40:38lui permettra
00:40:39des certificats
00:40:40de réfuge
00:40:41de Marseille !
00:40:42Frédéric ?
00:40:43C'était
00:40:44sur Sud Radio ce matin
00:40:45l'entraîneur
00:40:46de l'équipe
00:40:47Je suis l'entraîneur de l'équipe de France de foot, mais je connais pas son nom.
00:40:49Non, non, c'est un homme politique.
00:40:51Sur Scud Radio, ce matin, chez Jean-Jacques Bourdin.
00:40:56Euh, je sais pas.
00:40:57Nouvelle Aquitaine ?
00:40:59Oui, député élu en Nouvelle Aquitaine.
00:41:02Nouvelle Aquitaine ?
00:41:04Non, il était macroniste et il s'est un peu éloigné.
00:41:06Oulier ?
00:41:07Oulier !
00:41:08Bon, et pour Sacha Oulier ?
00:41:09Sacha Oulier.
00:41:103 points pour Mickaël Saloud.
00:41:11Il a été mauvais, d'ailleurs, ce matin.
00:41:13Oulala.
00:41:14Sacha Oulier !
00:41:15C'est toujours un homme politique, cet homme ?
00:41:17Oui, il est député.
00:41:18Absolument.
00:41:19Écoutez bien, Frédéric.
00:41:21Écoutez bien, c'est qui qui l'a dit.
00:41:23On hérite d'une situation catastrophique.
00:41:25Pendant 7 ans, il a été...
00:41:27Non, il a fait n'importe quoi.
00:41:29Il a été fait n'importe quoi.
00:41:30Ah, il a été fait n'importe quoi, pardon.
00:41:32Alors, euh...
00:41:34Frédéric ?
00:41:35Allez, où vous êtes ?
00:41:36C'est un président de groupe parlementaire.
00:41:38Qui vient de refuser...
00:41:40...
00:41:42...
00:41:44Ah, ok, ok.
00:41:45Allez, c'est fini.
00:41:46C'est fini.
00:41:54Pas mal.
00:41:55Frédéric et Luc, 2 points.
00:41:57Frédéric et Luc Graff, 2 points.
00:41:58Et Loïc Leflocq-Prigent...
00:42:00Zéro, j'espère.
00:42:01... a fait grève, aujourd'hui.
00:42:02Il nous a laissés, je l'en tiens au gain.
00:42:03Il a fait sa procédure personnelle.
00:42:05Loïc ?
00:42:07Vous êtes fermé.
00:42:08Loïc, vous êtes fermé, là.
00:42:09Je sais de toute façon...
00:42:10Je sais de toute façon que Philippe triche.
00:42:12Qu'est-ce que vous voulez que je fasse ?
00:42:14Il faut tricher.
00:42:17C'est tellement...
00:42:19Frère.
00:42:21Merci d'avoir...
00:42:23...
00:42:25...
00:42:27... chez nous.
00:42:28Merci, Le Graff.
00:42:29On vous embrasse.
00:42:30Merci d'avoir été avec nous.
00:42:31Et donc...
00:42:32... les amis, on vous retrouve...
00:42:33... ce sera le journal La Météo.
00:42:35Et puis, ce sera le coup de gueule de Philippe David.
00:42:37Et on parle de quoi ?
00:42:38Vous avez déjà vu une cour de récréation...
00:42:39... où les élèves se comportent mal ?
00:42:41Oui, j'en ai déjà vu.
00:42:42Je comptais une nouvelle.
00:42:45Sud Radio.
00:42:46Parlons vrai.
00:42:47Sud Radio.
00:42:49Les Vraies Voix Sud Radio.
00:42:5017h-19h.
00:42:51Philippe David.
00:42:52Cécile de Ménibus.
00:42:55Retour des Vraies Voix.
00:42:56Il est 18h06.
00:42:57En ce mardi 1er octobre...
00:42:59... Cécile de Ménibus arrive avec un sprint...
00:43:01... digne de Usain Bolt...
00:43:03... de ses plus belles années.
00:43:04En mieux.
00:43:06En plus rapide.
00:43:09Action énorme.
00:43:11Joli.
00:43:14Je ne me suis même pas essoufflée.
00:43:15C'est pour vous dire.
00:43:16Vous pourriez faire le 100 mètres...
00:43:17... en 8 secondes.
00:43:18Écoutez, j'ai fait exprès de ne pas aller au JO.
00:43:21Je ne voulais pas rafler toutes les médailles.
00:43:22Ça m'aurait gênée dans toutes les disciplines.
00:43:24Donc, j'ai laissé les autres faire.
00:43:25Voilà, c'est comme ça.
00:43:26C'est bien.
00:43:27Généreux.
00:43:30Généreux.
00:43:31Philippe Bilger ne dit pas que ce n'est pas crédible.
00:43:32Non, moi j'ai eu peur...
00:43:33... que vous fassiez un lapsus sur Cagouille.
00:43:35Je vais m'en prêter.
00:43:38Allez...
00:43:39On est sortis.
00:43:40Non, non, non.
00:43:41Tu ne vas pas repasser Philippe.
00:43:42Non, non, non.
00:43:43C'est la première fois que ça m'arrive.
00:43:44Je n'ai plus osé parler.
00:43:45Je n'ai plus osé parler.
00:43:46Je crois que dans cette émission...
00:43:47... on a perdu le sens du commun.
00:43:48Allez, 0826-300-300.
00:43:50Vous avez laissé des messages sur...
00:43:54Écoute.
00:43:55Bonjour Philippe.
00:43:57De pas avoir de vrais problèmes dans notre pays...
00:43:59... c'est le fameux...
00:44:00... oui, mais...
00:44:02... c'est une horreur...
00:44:04... c'est une horreur...
00:44:05... ce qui s'est passé avec cette étudiante philippine.
00:44:09Mais désolé, moi je n'en peux plus de ces gens-là...
00:44:12... qui trouvent toujours des excuses à nous.
00:44:15Alors on ne dit pas que tous les étrangers...
00:44:18... violent.
00:44:19On dit simplement que 67% des viols...
00:44:22... qui ont eu lieu à Paris...
00:44:24... sont le fait d'étrangers.
00:44:26Et après on va dire...
00:44:27... oui, mais...
00:44:28... ces gens-là marchent sur la tête en fait.
00:44:32Voilà.
00:44:33En fait...
00:44:34... c'est heureusement qu'on est là.
00:44:36Merci pour ce message.
00:44:38Si.
00:44:39Il a totalement raison.
00:44:41Absolument.
00:44:42Le oui, mais...
00:44:43... c'est une catastrophe.
00:44:52Autour de cette joyeuseté...
00:44:54... autour de cette table...
00:44:55... Philippe Bilger est avec nous...
00:44:56... Loïc Leflocq-Réjean...
00:44:57... et...
00:44:58... et...
00:44:58... et Mickaël Sadoun, bien entendu...
00:45:00... avec Philippe Bilger et David...
00:45:01... on est ensemble jusqu'à...
00:45:02... 19h...
00:45:03... et après on se sépare...
00:45:04... jusqu'au lendemain...
00:45:05... et ça c'est une bonne nouvelle.
00:45:07Pour qui ?
00:45:10C'est le plus beau jour de ma vie.
00:45:11Et...
00:45:12... ça va mon Philippe ?
00:45:13Ça va très bien et vous ?
00:45:14Et bien c'est pour vous...
00:45:15... c'est pour vous le moment de râler.
00:45:18Comme d'habitude, je vais remettre le...
00:45:20... clocher au mille villages...
00:45:21... même si aujourd'hui ce serait plutôt...
00:45:22... le perchoir au milieu de l'hémicycle.
00:45:24Pourquoi ?
00:45:25Parce que le comportement d'une partie des députés...
00:45:27... lors du discours de politique générale...
00:45:30... de Michel Barnier...
00:45:31... m'a épilé au plus haut point.
00:45:33En effet, alors que les élus du peuple...
00:45:35... du fait de détenir leur mandat...
00:45:37... grâce au peuple...
00:45:38... devraient être exemplaires...
00:45:40... on a eu droit à un brouhaha permanent...
00:45:42... rendant parfois difficilement intelligibles...
00:45:44... les mots du Premier Ministre.
00:45:46Comment, après, aller expliquer à des enfants...
00:45:48... de bien se conduire en classe...
00:45:50... quand ils verront ce soir au journal de 20h...
00:45:52... certaines personnes bien plus grassement payées...
00:45:54... qu'un enseignant...
00:45:55... confondre l'hémicycle du Palais Bourbon...
00:45:57... et un amphithéâtre de fac...
00:45:59... de l'Assemblée Générale ?
00:46:00Comment parler de respect de la valeur travail...
00:46:02... quand des millions de Français...
00:46:04... travaillent consciencieusement...
00:46:05... avec courtoisie et politesse...
00:46:07... même avec des personnes pour le moins...
00:46:08... peu aimables avec elles...
00:46:09... quand d'autres font preuve...
00:46:10... d'une absence totale de bien-sens ?
00:46:12Certains parlent de courtoisie républicaine...
00:46:14... une expression qui manifestement...
00:46:16... ne veut strictement rien dire...
00:46:18... quand on voit...
00:46:19... ce qu'on a vu cet après-midi dans l'hémicycle.
00:46:21On en arrive à regretter les élus...
00:46:23... de la Troisième République...
00:46:24... qui s'invectivaient de la pire des manières...
00:46:26... mais à l'imparfait du subjonctif...
00:46:29... parfaitement biais...
00:46:30... et avec des mots souvent...
00:46:31... d'une rare intelligence.
00:46:32Plus près de nous...
00:46:33... on regrette ces élus communistes...
00:46:34... qui occupaient les mêmes rangs...
00:46:36... que ceux d'Hélène aujourd'hui...
00:46:37... mais qui étaient toujours...
00:46:38... ou presque habités...
00:46:39... par cette courtoisie républicaine...
00:46:40... qui à l'époque...
00:46:41... voulait dire quelque chose.
00:46:42Au début du discours...
00:46:44... certains ont leur carte d'électeur...
00:46:45... en voulant dire on ne sait quoi...
00:46:46... permettez-moi de leur brandir...
00:46:47... un carton rouge...
00:46:48... et de laisser le mot de la fin...
00:46:49... à Hélène Keller...
00:46:50... femme de lettre américaine...
00:46:51... qui disait...
00:46:52... le meilleur aboutissement...
00:46:53... l'absence d'éducation...
00:46:54... et la tolérance...
00:46:55... manifestement...
00:46:56... l'absence d'éducation...
00:46:57... de certains...
00:46:58... explique leur intolérance.
00:47:00Dans la vie courante et médiatique...
00:47:02... déjà...
00:47:03... je déteste ceux...
00:47:04... qui ne savent pas...
00:47:05... écouter les autres.
00:47:06Alors imaginons...
00:47:07... à l'Assemblée...
00:47:08... c'est parti...
00:47:09... non mais...
00:47:10... je veux dire...
00:47:11... qui ne se taire...
00:47:12... en attendant...
00:47:13... qu'on leur donne la parole.
00:47:15C'est ce que je fais...
00:47:16... remarquablement...
00:47:17... grâce à Cécile.
00:47:18Et...
00:47:19... deuxième élément...
00:47:20... Philippe...
00:47:21... vous avez totalement raison...
00:47:22... d'énoncer cela...
00:47:23... mais...
00:47:24... Laurie...
00:47:25... c'est devenu...
00:47:26... tellement banal...
00:47:27... cette attitude...
00:47:28... à l'Assemblée Nationale...
00:47:29... que j'ai connu pire...
00:47:31... que le brouhaha...
00:47:33... d'aujourd'hui...
00:47:34... bien pire.
00:47:37C'est inacceptable...
00:47:38... et...
00:47:39... il faudrait...
00:47:40... y mettre un terme...
00:47:41... alors...
00:47:42... comme le bureau de l'Assemblée Nationale...
00:47:43... est composé des mêmes...
00:47:44... donc...
00:47:45... je ne vois pas comment on peut faire...
00:47:46... mais...
00:47:47... il faudrait...
00:47:48... je ne vais pas demander...
00:47:49... à légiférer la question...
00:47:50... mais...
00:47:51... c'est horrible...
00:47:52... c'est horrible...
00:47:53... c'est un exemple...
00:47:54... pour notre jeunesse...
00:47:55... absolument affreux.
00:47:56Mickaël Sadoun...
00:47:57... on ne peut se plaindre de rien...
00:47:58... parce que je crois que...
00:47:59... l'ensemble des partis politiques...
00:48:00... sont coordonnés...
00:48:01... pour que le Rassemblement National...
00:48:02... ne soit absolument pas représenté...
00:48:03... dans les instances de représentation...
00:48:04... de l'Assemblée Nationale...
00:48:05... et donc...
00:48:06... au bureau de l'Assemblée Nationale...
00:48:07... on se retrouve maintenant...
00:48:08... avec une sur-représentation...
00:48:09... à mon avis...
00:48:10... d'insoumis...
00:48:11... qui se comportent très mal...
00:48:12... et pour le coup...
00:48:13... de manière anti-républicaine...
00:48:14... donc on ne peut pas s'en plaindre...
00:48:15... tout le monde est responsable.
00:48:16Hum...
00:48:17... allez, le tour de table...
00:48:18... de l'actu des vrais voix...
00:48:19... c'est maintenant !
00:48:20Mais on est chez les foules !
00:48:21J'ai une intelligence...
00:48:22... et un physique très...
00:48:23... à table...
00:48:24... à table...
00:48:25... il y a du sanglier...
00:48:26... qui vient d'arriver par galère !
00:48:27Mais attendez...
00:48:28... on est à la table ronde quand même...
00:48:29... on ne fait pas un barbecue !
00:48:30Le tour de table...
00:48:31... de l'actualité !
00:48:32Philippe...
00:48:33... j'ai envie de m'apprendre...
00:48:34... ce qui vous différencie...
00:48:35... de Michel Barnier...
00:48:36... lui n'est pas masochiste.
00:48:37Oui...
00:48:38... en fait...
00:48:39... j'ai entendu...
00:48:40... certains avis...
00:48:41... reprochant à...
00:48:42... Michel Barnier...
00:48:43... de ne pas demander...
00:48:44... un vote de confiance.
00:48:45Il n'est pas...
00:48:46... évidemment...
00:48:47... masochiste...
00:48:48... et il a le courage...
00:48:49... de dire...
00:48:50... qu'avec une majorité...
00:48:51... aussi réduite...
00:48:52... qu'il ne pouvait pas...
00:48:53... se permettre...
00:48:54... de demander...
00:48:55... un vote de confiance...
00:48:56... d'ailleurs...
00:48:57... ça n'a choqué...
00:48:58... personne...
00:48:59... lorsqu'Elisabeth Borne...
00:49:00... ou Gabriel Attal...
00:49:01... ne l'ont pas demandé.
00:49:02Donc je prends...
00:49:03... absolument...
00:49:04... qu'il n'ait pas...
00:49:05... eu...
00:49:06... cette...
00:49:07... attitude...
00:49:08... suicidaire...
00:49:09... à l'Assemblée...
00:49:10... de demander...
00:49:11... le vote de confiance.
00:49:12C'est assez logique...
00:49:13... Michel Sadoun...
00:49:14... de ne pas...
00:49:15... demander un vote de confiance...
00:49:16... vu...
00:49:17... l'atomisation...
00:49:18... il n'y a pas d'autres mots...
00:49:19... de l'hémicycle.
00:49:20Oui...
00:49:21... je ne sais pas...
00:49:22... ça aurait été peut-être...
00:49:23... une...
00:49:24... démocratique...
00:49:25... je n'ai pas très...
00:49:26... d'avis sur ça...
00:49:27... pour tout vous dire...
00:49:28Très bien...
00:49:29... voilà...
00:49:30... il fait...
00:49:31... les choses de manière pragmatique...
00:49:32... j'ai le sentiment...
00:49:33... d'un homme...
00:49:34... qui ne se...
00:49:35... il n'y a pas de...
00:49:36... posture...
00:49:37... politique...
00:49:38... de faire ça...
00:49:39... tant mieux pour lui.
00:49:40Je suis complètement d'accord...
00:49:41... avec...
00:49:42... ce qui vient d'être dit...
00:49:43... d'accord...
00:49:44... avec Barnier...
00:49:45... je n'ai...
00:49:46... pas de...
00:49:47... pas en général...
00:49:48... là sur ce coup-là...
00:49:49... je crois qu'il faut...
00:49:50... il faut le...
00:49:51... c'est du pragmatisme...
00:49:52... il faut le...
00:49:53... c'est pragmatique...
00:49:54... et de venir sur le...
00:49:55... sur le pragmatisme...
00:49:56... de Barnier tout à l'heure...
00:49:57... si vous m'en donnez la possibilité.
00:49:58Et bien allez-y...
00:49:59... allez-y justement...
00:50:00... allez-y...
00:50:01... parce qu'il y a des choses...
00:50:02... très importantes...
00:50:03... qui ont été dites...
00:50:04... c'est...
00:50:05... le fait que...
00:50:06... il a bien compris...
00:50:07... que passer des lois...
00:50:08... va être très compliqué...
00:50:09... dans cet hémicycle...
00:50:10... et...
00:50:11... il a raison...
00:50:12... parce que...
00:50:13... à quoi ça sert les lois...
00:50:14... parce que les dernières lois...
00:50:15... qu'on a eues...
00:50:16... sur l'industrie...
00:50:17... ont été catastrophiques...
00:50:18... et venir sur les lois...
00:50:19... sans arrêt...
00:50:20... pour essayer de s'en sortir.
00:50:21Et donc je pense qu'il y a...
00:50:22... deux choses...
00:50:23... qu'il a...
00:50:24... sur lesquelles il est parti...
00:50:25... qui sont...
00:50:26... de l'ancien...
00:50:27... mais...
00:50:28... c'est un...
00:50:29... qui peut...
00:50:30... nous ouvrir des portes...
00:50:31... énormes...
00:50:32... c'est-à-dire...
00:50:33... qu'on a fait...
00:50:34... des Codévis...
00:50:35... autrefois...
00:50:36... de façon à apporter...
00:50:37... le développement industriel...
00:50:38... de manière...
00:50:39... à ce qu'on puisse apporter...
00:50:40... des fonds propres...
00:50:41... aux entreprises...
00:50:42... régionales...
00:50:43... locales...
00:50:44... etc.
00:50:45... bon bah il a dit...
00:50:46... dans les...
00:50:47... dans les vieux fourneaux...
00:50:48... on fait des beaux trucs...
00:50:49... les Codévis...
00:50:50... très bien faisons...
00:50:51... moi je pense que c'est...
00:50:52... une bonne idée...
00:50:53... parce que...
00:50:54... on a déjà...
00:50:55... l'organe...
00:50:56... on a déjà tout...
00:50:57... il suffit simplement...
00:50:58... dire...
00:50:59... à propos...
00:51:00... continuons les...
00:51:01... Codévis...
00:51:02... ça peut être utile...
00:51:03... et tout sera content...
00:51:04... deuxième chose...
00:51:05... deuxième chose...
00:51:06... au discours...
00:51:07... on va simplifier...
00:51:08... on va simplifier...
00:51:09... on va...
00:51:10... faire la simplification...
00:51:11... tout le monde a fait la simplification...
00:51:12... avec des lois...
00:51:13... des lois...
00:51:14... des lois...
00:51:15... il n'y a rien à faire...
00:51:16... simplement...
00:51:17... à dire au préfet...
00:51:18... bah...
00:51:19... dans la loi...
00:51:20... il existe la subsidiarité...
00:51:21... il existe...
00:51:22... les dérogations...
00:51:23... il existe l'expérimentation...
00:51:24... bah...
00:51:25... utilisons-les...
00:51:26... et...
00:51:27... son propos...
00:51:28... très...
00:51:29... très pragmatique...
00:51:30... très direct...
00:51:31... et...
00:51:32... je voudrais...
00:51:33... qu'il fasse...
00:51:34... le plus tôt possible...
00:51:35... pour nous...
00:51:36... industriels...
00:51:37... qui sommes empêchés...
00:51:38... aujourd'hui...
00:51:39... par...
00:51:40... des gens...
00:51:41... qui vont du sommet...
00:51:42... à on ne sait trop où...
00:51:43... et qui nous disent...
00:51:44... faites-la ci...
00:51:45... faites-la ça...
00:51:46... c'est impossible...
00:51:47... c'est illégal...
00:51:48... j'aimerais...
00:51:49... qu'il y ait un préfet...
00:51:50... qui ait la liberté...
00:51:51... de dire...
00:51:52... qu'ils sont là...
00:51:53... dans cette réalité-là...
00:51:54... euh...
00:51:55... certes...
00:51:56... il y a des crapauds...
00:51:57... mais...
00:51:58... on va les mettre un peu plus loin...
00:51:59... et puis...
00:52:00... on va pouvoir s'installer tranquillement...
00:52:01... là où il faut...
00:52:02... donc je pense que c'est...
00:52:03... extrêmement important...
00:52:04... dans...
00:52:05... dans ce qu'il a dit...
00:52:06... qui n'a pas été repris...
00:52:07... mais...
00:52:08... mais qui...
00:52:09... qui est du bon sens...
00:52:10... et...
00:52:11... et nous manquons de bon sens...
00:52:12... et il faut du bon sens...
00:52:13... alors actuellement...
00:52:14... les préfets...
00:52:15... ne peuvent pas le faire encore...
00:52:16... si, si...
00:52:17... mais...
00:52:18... d'accord...
00:52:19... et il y a des préfets qui le font...
00:52:21... alors c'est clair...
00:52:22... mais...
00:52:23... si jamais...
00:52:24... le président de la République...
00:52:25... dit quelque chose...
00:52:26... le préfet il se moque...
00:52:27... d'avoue...
00:52:28... si jamais...
00:52:29... il y a un industriel...
00:52:30... qui dit...
00:52:31... il y a une dérogation...
00:52:32... euh...
00:52:33... il y a des préfets qui disent...
00:52:34... dérogation...
00:52:35... ça va être freux...
00:52:36... je vais être en...
00:52:37... pété le bec...
00:52:38... donc je crois qu'il faut...
00:52:39... donner la liberté au préfet...
00:52:40... de déroger...
00:52:41... vous avez le droit de déroger...
00:52:42... oui...
00:52:43... voilà...
00:52:44... Michel Sadoun...
00:52:46... c'est d'accord...
00:52:47... je vais plutôt m'intéresser...
00:52:49... au plan administratif...
00:52:50... moi je ne suis pas très favorable...
00:52:51... à la décentration...
00:52:52... mais en l'occurrence...
00:52:53... le préaliment de déconcentration...
00:52:54... qui est un élément...
00:52:55... vraiment fondamental...
00:52:56... de l'administration napoléonienne...
00:52:58... et Napoléon...
00:52:59... disait...
00:53:00... que la décision administrative...
00:53:01... devait tomber...
00:53:02... sur le peuple...
00:53:03... avec la rapidité de la foi...
00:53:04... et justement...
00:53:05... ce préaliment...
00:53:06... servait à appliquer les décisions...
00:53:08... qu'il cherchait à implémenter...
00:53:09... dans chaque territoire...
00:53:10... donc moi j'y suis...
00:53:11... très favorable...
00:53:12... je trouve que c'est une figure...
00:53:13... de l'exécutif...
00:53:14... que je respecte...
00:53:15... et en effet...
00:53:16... ça permet de passer...
00:53:17... par dessus certaines fantaisies...
00:53:18... européennes et internationales...
00:53:19... ça me va très très bien...
00:53:20... mais pardon...
00:53:21... financièrement...
00:53:22... qu'est-ce que ça peut rapporter...
00:53:23... aux industries ?
00:53:24... c'est énorme...
00:53:25... c'est énorme...
00:53:26... à l'heure actuelle...
00:53:27... le nombre de gens...
00:53:28... qui sont empêchés...
00:53:29... d'investir...
00:53:30... qui sont empêchés...
00:53:31... de travailler...
00:53:32... qui sont empêchés...
00:53:33... etc...
00:53:34... c'est quelquefois...
00:53:35... deux ans...
00:53:36... trois ans...
00:53:37... si jamais...
00:53:38... on permet d'investir...
00:53:39... moi je sais que...
00:53:40... mettre un hangar supplémentaire...
00:53:41... quand je suis de l'autre côté...
00:53:42... ça prend...
00:53:43... deux semaines...
00:53:44... et chez moi...
00:53:45... ça prend deux ans...
00:53:46... donc là...
00:53:47... c'est énorme...
00:53:48... c'est-à-dire...
00:53:49... les gains...
00:53:50... les gains...
00:53:51... ayant se passer...
00:53:52... aujourd'hui...
00:53:53... c'est que...
00:53:54... si on est pragmatique...
00:53:55... on peut résoudre le problème...
00:53:56... de l'équation...
00:53:57... absolument impossible...
00:53:58... qui est de dire...
00:53:59... il ne faut pas...
00:54:00... on ne peut pas...
00:54:01... on ne peut pas...
00:54:02... on ne peut pas...
00:54:03... on ne peut pas...
00:54:04... on ne peut pas...
00:54:05... l'équation...
00:54:06... absolument impossible...
00:54:07... qui est de dire...
00:54:08... il ne faut pas...
00:54:09... augmenter les impôts...
00:54:10... il ne faut pas...
00:54:11... oui certes...
00:54:12... mais si jamais...
00:54:13... vous redonnez la liberté...
00:54:14... aux entreprises...
00:54:15... de se développer...
00:54:16... elles vont...
00:54:17... finir par...
00:54:18... payer des impôts...
00:54:19... qui apparaîtront...
00:54:20... en recette...
00:54:21... dans votre budget...
00:54:22... aujourd'hui...
00:54:23... nous sommes...
00:54:24... nous sommes embêtés...
00:54:25... empêchés...
00:54:26... par des gens...
00:54:27... qui n'ont pas envie...
00:54:28... qu'on fasse peur...
00:54:29... ils ont peur de quoi ?
00:54:30... la Lune...
00:54:31... et cette Lune...
00:54:32... c'est des lois...
00:54:33... qui ont été...
00:54:34... contradictoires...
00:54:35... qui ont existé...
00:54:36... et dont...
00:54:37... tel ou tel fonctionnaire...
00:54:38... peut se servir...
00:54:39... à certains moments...
00:54:40... il n'y a pas que les fonctionnaires...
00:54:41... regardez...
00:54:42... vous avez le groupe Le Duf...
00:54:43... qui est un gros groupe...
00:54:44... alimentaire...
00:54:45... qui a renoncé...
00:54:46... à ouvrir une usine...
00:54:47... parce que ça fait 5 ans...
00:54:48... qu'il était en procédure...
00:54:49... 7...
00:54:50... 7 ou 7...
00:54:51... qu'il était en procédure...
00:54:52... avec des actions écologistes...
00:54:53... que...
00:54:54... comme il y avait eu encore...
00:54:55... un nouveau recours...
00:54:56... il perdait encore 3 ou 4 ans...
00:54:57... il a dit maintenant...
00:55:03... aux Etats-Unis...
00:55:04... et ça...
00:55:05... aujourd'hui...
00:55:06... au Portugal...
00:55:07... il a eu un jour...
00:55:08... on lui a dit...
00:55:09... on vous donne les clés...
00:55:10... allez-y...
00:55:11... installez-vous...
00:55:12... c'est ça...
00:55:13... c'est ça...
00:55:14... c'est exactement le problème...
00:55:15... que nous avons...
00:55:16... et qui à mon avis...
00:55:17... a été soulevé...
00:55:18... par...
00:55:19... Michel Barnier...
00:55:20... au cours de cette...
00:55:21... de cet entretien...
00:55:22... et...
00:55:23... que je récolte...
00:55:24... moi...
00:55:25... comme...
00:55:26... une sorte de respiration...
00:55:27... industrielle...
00:55:28... qui peut exister...
00:55:29... grâce...
00:55:30... grâce à ça...
00:55:31... mais...
00:55:32... un, il a le courage...
00:55:33... d'envoyer la circulaire...
00:55:34... deux...
00:55:35... si les préfets...
00:55:36... reçoivent les circulaires...
00:55:37... et en fond...
00:55:38... il y a...
00:55:39... deux...
00:55:40... mais...
00:55:41... c'est impossible...
00:55:42... et je pense que...
00:55:43... la loi...
00:55:44... euh...
00:55:45... ZAN...
00:55:46... et la loi ZF...
00:55:47... les deux dernières...
00:55:48... climat...
00:55:49... climat et machin...
00:55:50... etc...
00:55:51... ont été catastrophiques...
00:55:52... pour le pays...
00:55:53... mais catastrophiques...
00:55:54... pour l'industrie...
00:55:55... on ne peut plus rien faire...
00:55:56... les maires ne peuvent plus rien faire...
00:55:57... nous ne pouvons plus rien faire...
00:55:58... voilà...
00:55:59... allez, vous restez avec nous...
00:56:00... la suite du tour de table...
00:56:01... de l'actu des vraies voix...
00:56:02... ce sera avec...
00:56:03... Michaël Senn...
00:56:04... euh...
00:56:05... on parle de quoi ?
00:56:06... on va parler de Devillepin...
00:56:07... et l'Axe de la Résistance...
00:56:08... comme il dit...
00:56:09... on en parle dans quelques instants...
00:56:10... on fait une petite deuille...
00:56:11... merci d'votre fidélité...
00:56:12... on est ensemble jusqu'à 19h...
00:56:13... ça passe vite...
00:56:14... de temps avec vous...
00:56:15Sud Radio...
00:56:16... parlons vrai...
00:56:17... parlons vrai...
00:56:18... Sud Radio...
00:56:19... parlons vrai...
00:56:20... les vraies voix Sud Radio...
00:56:21... 17h-19h...
00:56:22... Philippe David...
00:56:23... Cécile de Ménibus...
00:56:24... les vraies voix autour d'une...
00:56:25... d'une table...
00:56:26... magique...
00:56:27... où ça...
00:56:28... discute...
00:56:29... ça débat...
00:56:30... voilà...
00:56:31... chacun apporte...
00:56:32... son petit...
00:56:33... son petit...
00:56:34... Alphys...
00:56:35... sa petite pierre...
00:56:36... sa petite pierre Alphys...
00:56:37... absolument...
00:56:38... comme c'est magique...
00:56:39... y'en a un qui a sa baguette...
00:56:40... bah oui, on fait de la construction...
00:56:41... monsieur...
00:56:42... Michaël Senn...
00:56:43... qu'est-ce qu'il y a...
00:56:44... bah oui, excusez-moi...
00:56:45... c'est vrai, ça fait du sport...
00:56:46... moi j'aime les gens du bâtiment...
00:56:48... voilà un argument en béton...
00:56:50... on est tous taillés pour ça, je crois...
00:56:51... c'est ça, c'est ça...
00:56:52... et bah...
00:56:54... argument en béton...
00:56:56... c'est ça...
00:56:58... alors...
00:57:00... Philippe...
00:57:02... ou...
00:57:04... table de l'actu de voix...
00:57:05... Michaël Sadoun...
00:57:06... un...
00:57:07... deux sujets en un, en fait...
00:57:08... deux...
00:57:09... deux sujets...
00:57:10... je vais commencer par un sujet...
00:57:12... puis on verra si on a le temps de parler du reste...
00:57:13... mais...
00:57:14... je voulais simplement revenir...
00:57:15... sur la déclaration de Dominique de Villepin...
00:57:17... qui parlait d'Axe de la Résistance...
00:57:18... c'est pas lui qui a inventé le terme...
00:57:19... mais pour parler...
00:57:21... du Hamas, des Lichites en Irak ou en Syrie...
00:57:23... et derrière, évidemment, de l'Iran...
00:57:25... l'Axe de la Résistance désigne évidemment...
00:57:26... cette coalition politique et militaire...
00:57:28... entre toutes ces forces-là...
00:57:30... au Moyen-Orient...
00:57:31... je lui fais le reproche...
00:57:32... de reprendre ce vocable à son compte...
00:57:34... dans une déclaration dans laquelle...
00:57:36... il dénonce...
00:57:37... je cite...
00:57:38... l'ultra-fondamentalisme religieux...
00:57:40... des personnes qui sont derrière Benjamin Netanyahou...
00:57:43... c'est pas moi qui vais lui reprocher...
00:57:44... je ne suis absolument pas fan...
00:57:45... ni de Benjamin Netanyahou...
00:57:46... ni de Benjamin Netanyahou...
00:57:47... mais dans le même temps...
00:57:48... il parle de l'ayatollah Khamenei...
00:57:49... comme d'un grand leader charismatique iranien...
00:57:52... donc...
00:57:53... pour moi, il y a un petit problème de vocable...
00:57:55... je me demande simplement...
00:57:57... où se dirige Lepin ?
00:57:59... je respecte beaucoup...
00:58:00... sa carrière...
00:58:01... son intervention à l'ONU évidemment...
00:58:03... pour ne pas...
00:58:04... aller en Irak...
00:58:05... et pourquoi pas...
00:58:06... les positions classiques du Quai d'Orsay...
00:58:07... sur la solution à deux états...
00:58:09... à laquelle je suis défavorable...
00:58:10... mais je me demande suite à cette déclaration...
00:58:12... si...
00:58:13... il ne se dirige pas vers une mauvaise pente...
00:58:15... pour des raisons d'intérêt...
00:58:16... ou pour des raisons idéologiques.
00:58:17Philippe Bilger...
00:58:18... mais quelle serait sa pente féerique à elle ?
00:58:22La pente serait...
00:58:23... une forte fascination vis-à-vis...
00:58:26... euh...
00:58:27... des rétures religieuses...
00:58:29... mises de certains mouvements terroristes...
00:58:31... en cela...
00:58:32... qu'ils s'opposeraient...
00:58:33... ça, ça me dérange...
00:58:34... parce que par anti-irékanisme...
00:58:35... il ne faudrait pas non plus tomber dans une complaisance...
00:58:38... vis-à-vis...
00:58:39... qui est une force qui nous tue mal...
00:58:41... il ne faudrait pas non plus tomber dans une complaisance...
00:58:43... vis-à-vis du Hezbollah.
00:58:45On l'a beaucoup évoqué de toute façon récemment...
00:58:47... dans les médias...
00:58:48... ces articles du Monde qui sont tombés...
00:58:50... et qui faisaient preuve d'une certaine complaisance...
00:58:52... vis-à-vis de tout ça.
00:58:53Donc je pense qu'il y a une ligne de crête à tenir...
00:58:55... un équilibre entre...
00:58:56... une position...
00:58:57... je dirais classique...
00:58:58... d'équilibre de force...
00:58:59... qui n'est pas...
00:59:00... un atlantéra...
00:59:01... je ne suis pas un atlantisme...
00:59:02... un atlantiste échevelé...
00:59:04... mais...
00:59:05... se calmer aussi...
00:59:06... parce que...
00:59:07... il l'a fallu...
00:59:08... les grands leaders...
00:59:09... de Gaulle comme Mitterrand...
00:59:10... ont su aussi être...
00:59:11... du côté de l'Ouest.
00:59:12Donc voilà...
00:59:13... je trouve que Nick Rosi...
00:59:14... de ce point de vue-là...
00:59:15... a été très bon...
00:59:16... et a su tenir...
00:59:17... cette ligne de crête...
00:59:18... entre...
00:59:19... Israël a le droit de se défendre...
00:59:20... mais doit quand même revenir...
00:59:21... à la table des négociations...
00:59:22... parce que la guerre...
00:59:23... qu'elle est en train de mener...
00:59:24... n'est pas la solution à tout.
00:59:26J'ai été atterré...
00:59:27... par...
00:59:28... l'évolution...
00:59:29... de Dominique de Villipin...
00:59:30... ces dernières années...
00:59:31... et là...
00:59:32... il a passé...
00:59:33... un cap...
00:59:34... fou...
00:59:35... c'est-à-dire que...
00:59:36... j'ai...
00:59:37... à parler de...
00:59:38... d'actes de résistance...
00:59:39... pour...
00:59:40... ces criminels...
00:59:41... que...
00:59:42... j'ai...
00:59:43... puisque...
00:59:44... il faut bien voir...
00:59:45... que...
00:59:46... le Hezbollah...
00:59:47... a mis sous sa coupe...
00:59:48... tout le Liban...
00:59:49... il faut quand même...
00:59:50... connaître le Liban...
00:59:51... comme...
00:59:52... j'y ai vécu...
00:59:53... et...
00:59:54... je suis sûr que...
00:59:55... vu le Hezbollah...
00:59:56... grandir...
00:59:57... et...
00:59:58... prendre le pouvoir...
00:59:59... il faut...
01:00:00... qu'il y ait...
01:00:01... grandir...
01:00:02... et...
01:00:03... prendre le pouvoir...
01:00:04... jusqu'à...
01:00:05... marginaliser l'armée du Liban...
01:00:06... et...
01:00:07... et...
01:00:08... aider l'intégralité...
01:00:09... ou la quasi-intégralité...
01:00:10... des armées.
01:00:11...
01:00:12...
01:00:13... j'ai eu...
01:00:14... l'Iran...
01:00:15... c'est mon grand âge...
01:00:16... avant que...
01:00:17... l'Iran...
01:00:18... aujourd'hui...
01:00:19... c'est...
01:00:20... même affreux...
01:00:21... bon j'ai connu...
01:00:22... l'Yémen...
01:00:23... avant les Houthis...
01:00:24... donc je pense que...
01:00:25... à un moment...
01:00:26... il faut...
01:00:27... raison...
01:00:28... et...
01:00:29... simplement...
01:00:30... qu'il avait la réalité...
01:00:31... qu'il avait...
01:00:32...
01:00:33... il avait...
01:00:34...
01:00:35... où il était...
01:00:36... au Quai d'Orsay...
01:00:37... et puis il a perdu sa lucidité...
01:00:39... et...
01:00:40... effectivement je suis comme...
01:00:41... notre ami...
01:00:42... c'est-à-dire que...
01:00:43... est-ce que c'est de la cupidité...
01:00:44... ou est-ce que c'est de l'aveuglement...
01:00:46... devenu...
01:00:47... frère musulman...
01:00:48... ou est-ce que...
01:00:49... il est devenu...
01:00:51... cupide au point de considérer...
01:00:53... que le Qatar a tout l'argent...
01:00:54... qu'il faut lui...
01:00:55... et qu'il faut lui prendre...
01:00:56... c'est absolument incroyable.
01:00:59Euh...
01:01:00... j'avais noté...
01:01:01... enfin...
01:01:02... Françoise de Gouin...
01:01:03... nous avait indiqué...
01:01:04... elle a peut-être pas tort...
01:01:05... qu'il y avait une veine...
01:01:06... subtilement...
01:01:07... qui s'émite...
01:01:08... au Quai d'Orsay...
01:01:09... et...
01:01:10... qui serait la...
01:01:11... boue.
01:01:12Oui, on a vu...
01:01:13... le maire du Quai d'Orsay...
01:01:14... arracher des affiches...
01:01:15... des otages dans la rue...
01:01:16... ce qui était...
01:01:17... un signe qu'un gagement...
01:01:18... un peu trop prononcé...
01:01:19... sur ce sujet quoi.
01:01:20Merci beaucoup Mickaël...
01:01:21... ça donnait tout de suite...
01:01:22... l'info en plus...
01:01:23... c'est avec...
01:01:25Et le discours de politique générale...
01:01:26... de Michel Barnier...
01:01:27... a été quelque peu agité...
01:01:28... notamment sur les bancs de la gauche.
01:01:29Oui, avec...
01:01:30... les députés et les filles...
01:01:31... vous en parliez...
01:01:32... qui ont...
01:01:33... réinvectivé...
01:01:34... le Premier Ministre...
01:01:35... tout au long de son discours...
01:01:36... Michel Barnier...
01:01:37... a peu réagi...
01:01:38... en vrai ce brouhaha...
01:01:39... excepté sans doute...
01:01:40... à ce moment...
01:01:41... quand il a sa méthode de gouvernement.
01:01:42Je l'ai dit...
01:01:43... dès le premier jour...
01:01:44... nous écouterons...
01:01:45... et nous respecterons...
01:01:46... chacune...
01:01:47... et chacun d'entre vous...
01:01:48... même si...
01:01:49... l'aspect...
01:01:50... n'est pas toujours...
01:01:51... réciproque.
01:01:52Le Premier Ministre...
01:01:53... qui en disant ça...
01:01:54... s'est ostensible...
01:01:55... à la gauche...
01:01:56... vers...
01:01:57... les Français...
01:01:58... mais...
01:01:59... au-delà de ça...
01:02:00... il y aurait-il...
01:02:01... des tensions moins...
01:02:02... bruyantes...
01:02:03... au sein du Bloc Central ?
01:02:04En tout cas...
01:02:05... à la fin...
01:02:06... pendant les applaudissements...
01:02:07... le socialiste...
01:02:08... Jérôme Gage...
01:02:09... a peau.
01:02:10Il n'y a que la droite...
01:02:11... qui s'aime.
01:02:12Et donc...
01:02:13... écrit Jérôme Gage...
01:02:14... à la fin du discours...
01:02:15... Premier Ministre...
01:02:16... se...
01:02:17... les députés...
01:02:18... applaudissent...
01:02:19... pas...
01:02:20... Macronisme...
01:02:21... ni le modem...
01:02:22... sa promesse...
01:02:23... ajoute le député PS de l'Essonne...
01:02:24... autrement montré, commenté...
01:02:25... beaucoup d'yeux...
01:02:26... se sont tournés...
01:02:27... vers le ministre de l'Intérieur...
01:02:28... Bruno Rotillo...
01:02:29... après cette polémique...
01:02:30... sur ses propos...
01:02:31... concernant l'état de droit...
01:02:32... ni intangible...
01:02:33... ni sacré...
01:02:34... beaucoup...
01:02:35... ont vu une forme...
01:02:36... de recadrage public...
01:02:37... dans cette partie du discours...
01:02:38... de Michel Barnier.
01:02:39La fermeté de la politique pénale...
01:02:42... que les Français demandent...
01:02:44... est indissociable...
01:02:46... du respect de l'état de droit...
01:02:49... et des principes...
01:02:52... et des principes d'indépendance...
01:02:56... et d'impartialité de la justice...
01:02:59... auxquels je suis...
01:03:00... personnellement...
01:03:02... pro...
01:03:03... et définitivement...
01:03:04... attaché.
01:03:05Alors, on entend même...
01:03:06... les députés de l'opposé hurler...
01:03:08... Bruno Rot dans l'hémicycle...
01:03:09... le premier ministre...
01:03:10... Michel Barnier...
01:03:11... qui en tout cas s'est attiré...
01:03:12... les bonnes grâces...
01:03:14... de leader du R.
01:03:15D'autres comme nous-mêmes...
01:03:17... avons pu...
01:03:18... mesurer vos bourgeoisies...
01:03:20... assez naturelles...
01:03:21... et le respect inné...
01:03:22... que vous portez aux personnes...
01:03:24... y compris à vos adversaires.
01:03:26Cela est une qualité qui vous honore...
01:03:28... et qui est d'autant plus appréciable...
01:03:30... qu'elle tente à se raréfier.
01:03:32Voilà, vous l'aurez deviné...
01:03:33... une motion de censure...
01:03:34... n'est pas ordre du jour...
01:03:36... sur les URN.
01:03:37Un filet budgère peut être une réflexion.
01:03:38Elle a totalement raison...
01:03:40... et il est invraisemblable...
01:03:43... que dans une démocratie...
01:03:45... mûre comme la nôtre...
01:03:46... on ne puisse pas...
01:03:48... s'affronter dans la courtoisie...
01:03:50... si seulement on pouvait généraliser...
01:03:52... les vraies voix dans le domaine...
01:03:54... politique.
01:03:55Vous êtes d'accord ?
01:03:56Loïc ?
01:03:57Ce qui n'empêche pas...
01:03:58... de l'humour...
01:03:59... alors...
01:04:00... voilà...
01:04:01... donc les mensonges...
01:04:02... étaient...
01:04:03... étaient...
01:04:04... étaient très difficiles...
01:04:06... mais...
01:04:07... c'était respectueux...
01:04:09... c'était un humour respectueux...
01:04:10... et ça je dois avouer que...
01:04:11... c'était pas des vociférations...
01:04:13Vous voulez un humour très drôle...
01:04:15... de Clemenceau dans l'hémicycle ?
01:04:17Le député Félix Faure...
01:04:19... a eu idée...
01:04:20... et il répond...
01:04:21... à coupler Félix Faure...
01:04:22... idée...
01:04:23... voix qui ne manque pas...
01:04:24... d'ambition.
01:04:25Merci beaucoup...
01:04:27... Félix Mathieu...
01:04:28... allez-vous rester avec nous...
01:04:29... dans quelques instants...
01:04:30... le coup de projet...
01:04:31... des vraies voix...
01:04:32... on va revenir...
01:04:33... justement...
01:04:34... sur un petit focus...
01:04:35... sur un paradoxe...
01:04:36... la justice n'a jamais été...
01:04:37... si sévère...
01:04:38... pourtant elle est perçue...
01:04:39... comme laxiste...
01:04:40... les prisons sont pleines...
01:04:41... pleines...
01:04:42... et les peines sont lourdes...
01:04:43... et pourtant les violences...
01:04:44... augmentent...
01:04:45... mais comment expliquer...
01:04:46... cette contradiction ?
01:04:47Alors parlons vrai...
01:04:48... pensez-vous que la justice...
01:04:49... est laxiste ?
01:04:50... y a-t-il un problème...
01:04:51... posé...
01:04:52... par le manque de place...
01:04:53... qui fait...
01:04:54... qu'on ne peut plus...
01:04:55... l'incarcérer ?
01:04:56... et comme le ôte...
01:04:57... magistrat Rémi Hayes...
01:04:58... trouvez-vous que la justice...
01:04:59... n'a jamais été aussi sévère ?
01:05:00... vous dites non...
01:05:01... à 94%...
01:05:02... vous voulez réagir...
01:05:03... le 0826-300-300 ?
01:05:04... et Francis...
01:05:05... Sénèque Barrette Brocker...
01:05:06... euh...
01:05:07... généralaire et auteur du livre...
01:05:08... m'a rencontré...
01:05:09... avec le mâle...
01:05:10... chez Mareuil Éditions...
01:05:11... bonsoir...
01:05:12... merci...
01:05:13... euh...
01:05:14... à notre...
01:05:15... invitation...
01:05:16... monsieur...
01:05:17... justice...
01:05:18... c'est les plus...
01:05:19... ou plus sévères ?
01:05:20Oui bonsoir...
01:05:21... euh...
01:05:22... j'ai beaucoup d'estime...
01:05:23... et d'amitié d'ailleurs...
01:05:24... pour Rémi Hayes...
01:05:25... que je connais par ailleurs...
01:05:26... c'est un magistrat éminent...
01:05:27... évidemment...
01:05:28... mais je ne partage pas...
01:05:29... son opinion...
01:05:30... moi je crois que...
01:05:31... malheureusement...
01:05:33... et de...
01:05:34... ce qui entraîne d'ailleurs...
01:05:35... une crise un peu de légitimité...
01:05:37... de la justice...
01:05:38... parce qu'elle n'est plus...
01:05:39... en prise directe...
01:05:40... depuis un certain nombre d'années...
01:05:41... donc...
01:05:42... avec la réalité...
01:05:43... on va en quelques instants...
01:05:44... merci en tout cas de...
01:05:45... d'être avec nous...
01:05:46... on est ensemble...
01:05:47... jusqu'à 19h...
01:05:48Sud Radio...
01:05:49... votre attention...
01:05:50... est notre plus belle récompense...
01:05:51... j'adore...
01:05:52... vous entendre...
01:05:53... j'adore...
01:05:54... les multiplexes...
01:05:55... j'adore...
01:05:56... voilà quoi...
01:05:57... franchement...
01:05:58... chapeau...
01:05:59Sud Radio...
01:06:00... la radio du rugby...
01:06:02... les vrais voix Sud Radio...
01:06:03... 17h...
01:06:04... 19h...
01:06:05... Philippe David...
01:06:06... Cécile de Ménibus...
01:06:08... retour des vrais voix...
01:06:09... avec une Cécile de Ménibus...
01:06:10... en pleine forme...
01:06:11... et un trio en pleine forme...
01:06:12... également...
01:06:13... Philippe Bilger...
01:06:14... toujours en train de déguster...
01:06:15... quelques pâtes de fruits...
01:06:16... je sais...
01:06:17... mais quel gourmand...
01:06:18... il est d'une gourmandise...
01:06:19... il les a donné...
01:06:20... il les a donné...
01:06:21... les meilleurs cadeaux...
01:06:22... que je fais aux autres...
01:06:23... alors que vous voyez...
01:06:24... il arrive...
01:06:25... à garder une ligne...
01:06:26... quand même...
01:06:27... il réproche...
01:06:29... il est zéro beau gosse...
01:06:31... des vrais voix...
01:06:32... comme j'aimerais l'être...
01:06:33... je constate...
01:06:34... qu'il y a longtemps...
01:06:35... on n'a pas vu l'oeuf tel mot...
01:06:37... mais regardez...
01:06:38... dans une classe...
01:06:39... vous êtes des idiots...
01:06:40... on verra qu'un jaloux...
01:06:41... vous n'êtes pas possible...
01:06:42... vous êtes une chelousie...
01:06:45... je suis lucide...
01:06:46... Cécile...
01:06:47... je suis lucide...
01:06:48... je suis lucide sur toi...
01:06:49... sous cette blondeur...
01:06:50... sous cette blondeur...
01:06:51... il y a un cerveau...
01:06:52... pas forcément sur le reste...
01:06:53... mais sur toi...
01:06:54... vraiment...
01:06:55... Philippe et moi du coup...
01:06:56... nous avons développé du charme...
01:06:57... excusez-moi...
01:06:58... excusez-moi...
01:06:59... ça fait du bien...
01:07:01... allez tout de suite...
01:07:02... le coup de projecteur des vrais voix...
01:07:08... on a mal élaboré...
01:07:09... depuis un certain...
01:07:10... nombre d'années...
01:07:11... en France...
01:07:12... une sorte de droit...
01:07:13... à l'inexécution...
01:07:14... des peines...
01:07:15... la justice n'a...
01:07:16... jamais...
01:07:17... été aussi...
01:07:18... sévère...
01:07:19... le nombre de déferments...
01:07:20... c'est-à-dire de...
01:07:21... présentations...
01:07:22... par exemple...
01:07:23... pour...
01:07:24... des faits de violence intrafamiliale...
01:07:25... de...
01:07:26... violences...
01:07:27... faits...
01:07:28... déferments...
01:07:29... il a augmenté de...
01:07:30... 200%...
01:07:31... que...
01:07:32... le laxisme...
01:07:33... de la justice n'existe...
01:07:34... pas...
01:07:35... elle n'a tant...
01:07:36... de moyens...
01:07:37... un budget de justice...
01:07:38... qui a augmenté...
01:07:39... de plus de 30%...
01:07:40... il existe aussi...
01:07:41... d'autres réponses...
01:07:42... que la prison...
01:07:44... et la justice...
01:07:45... n'a jamais...
01:07:46... apparaît pourtant...
01:07:47... les perçus comme laxistes...
01:07:48... estime le premier procureur...
01:07:49... de la cour de...
01:07:50... question...
01:07:51... Ray Yates...
01:07:52... remonte en rebond...
01:07:53... dit sur...
01:07:54... ses échelons...
01:07:55... le nouveau...
01:07:56... de l'intérieur...
01:07:57... Bruno Retailleau...
01:07:58... et celui...
01:07:59... de la justice...
01:08:00... Didier Migaud...
01:08:01... au...
01:08:02... et...
01:08:03... un...
01:08:04... vrai problème...
01:08:05... est la non...
01:08:06... justice...
01:08:07... et...
01:08:08... à cette question...
01:08:09... comme le haut magistrat...
01:08:10... Rémy...
01:08:11... Yates...
01:08:12... n'a jamais été...
01:08:13... aussi sévère...
01:08:14... vous...
01:08:15... vous dites non...
01:08:16... à 14%...
01:08:17... vous voulez réagir...
01:08:18... Aude...
01:08:19... attend vos appels...
01:08:20... au 0826...
01:08:21... 300...
01:08:22... 300...
01:08:23... un autre...
01:08:24... Nick Barretta...
01:08:25... de ce livre...
01:08:26... ma rencontre...
01:08:27... avec le...
01:08:28... édition...
01:08:29... acceptez notre...
01:08:30... invitation...
01:08:31... Philippe...
01:08:32... alors...
01:08:33... vous...
01:08:34... entre procureurs...
01:08:35... alors...
01:08:36... oui...
01:08:37... mais...
01:08:38... je vais essayer de sortir...
01:08:39... du corporatisme...
01:08:40... judiciaire...
01:08:41... mais...
01:08:42... je trouve...
01:08:43... que le pro-général...
01:08:44... Ray Yates...
01:08:45... n'a pas...
01:08:46... n'a pas raison...
01:08:47... on ne peut pas dire...
01:08:48... qu'il le dit...
01:08:49... d'une manière globale...
01:08:50... que la justice...
01:08:51... n'a jamais...
01:08:52... été plus qu'aujourd'hui...
01:08:53... reste que...
01:08:54... il est extrêmement...
01:08:55... difficile...
01:08:56... de la qualifier...
01:08:57... de la...
01:08:58... justice...
01:08:59... dans...
01:09:00... pour qui...
01:09:01... il...
01:09:02... connaît mes...
01:09:03... judiciaires...
01:09:04... il y a...
01:09:05... des...
01:09:06... perdus...
01:09:07... il y a des tribunaux...
01:09:08... il y a des juridictions...
01:09:09... qui peuvent être...
01:09:10... sévères...
01:09:11... voire...
01:09:12... peut-être...
01:09:13... excessivement...
01:09:14... répressives...
01:09:15... et d'autres...
01:09:16... à propos...
01:09:17... qui ont suscité...
01:09:18... la tension...
01:09:19... de l'opinion...
01:09:20... ou la tension...
01:09:21... médiatique...
01:09:22... qui peuvent fraquer...
01:09:23... frapper...
01:09:24... par leur apparente...
01:09:25... mensuétude...
01:09:26... donc je crois que...
01:09:27... je dis...
01:09:28... si j'ai...
01:09:29... bien saisi...
01:09:30... votre...
01:09:31... invité...
01:09:32... je crois qu'en effet...
01:09:33... il y a tout de même...
01:09:34... de la...
01:09:35... sorte de...
01:09:36... de critique...
01:09:37... justifiée...
01:09:38... sur le sentiment...
01:09:39... qu'il a parfois...
01:09:40... que la justice...
01:09:41... a des décisions...
01:09:42... qu'il ne comprend pas.
01:09:43LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:09:44LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:09:45LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:09:46LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:09:47LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:09:48LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:09:49LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:09:50LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:09:51LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:09:52LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:09:53LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:09:54LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:09:55LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:09:56LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:09:57LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:09:58LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:09:59LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:00LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:01LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:02LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:03LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:04LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:05LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:06LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:07LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:08LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:09LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:10LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:11LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:12LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:13LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:14LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:15LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:16LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:17LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:18LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:19LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:20LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:21LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:22LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:23LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:24LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:25LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:26LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:27LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:28LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:29LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:30LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:31LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:32LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:33LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:34LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:35LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:36LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:37LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:38LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:39LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:40LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:41LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:42LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:43LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:44LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:45LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:46LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:47LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:49LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:50LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:51LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:52LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:53LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:54LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:55LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:56LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:57LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:58LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:10:59LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:00LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:01LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:02LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:03LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:04LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:05LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:06LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:07LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:08LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:09LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:10LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:11LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:12LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:13LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:14LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:15LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:16LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:17LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:18LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:19LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:20LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:21LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:22LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:23LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:24LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:25LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:26LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:27LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:28LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:29LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:30LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:31LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:32LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:33LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:34LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:35LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:36LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:37LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:38LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:39LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:40LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:41LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:42LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:43LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:44LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:45LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:46LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:47LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:48LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:50LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:51LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:52LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:53LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:54LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:55LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:56LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:57LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:58LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:11:59LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:12:00LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:12:01LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:12:02LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:12:03LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:12:04LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:12:05LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:12:06LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:12:07LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:12:08LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:12:09LOIC LE VOGUE PRIGENT
01:12:10Pour les surveiller, il faut regarder ce qu'ils voient.
01:12:14Mais l'essentiel, c'est de ne pas continuer à mêler les gens.
01:12:28Trois éléments.
01:12:29Un, est-ce que la loi des jantes,
01:12:32la loi des jantes,
01:12:33la loi des jantes,
01:12:34la loi des jantes,
01:12:35la loi des jantes,
01:12:36la loi des jantes,
01:12:37la loi des jantes,
01:12:38la loi des jantes,
01:12:40Je trouve qu'aussi il y avait des meilleurs mesures que sous Christiane Taubira,
01:12:43c'est mon opinion utile.
01:12:44Je préférais la rétention de sureté.
01:12:47Je préfère quand il y a des ministres de la justice qui proposent de réexercer l'ordonnance de l'article 35
01:12:52pour voir un petit peu l'intégrité de la loi qu'elle vaut.
01:12:56Aujourd'hui,
01:13:03il y a une part de la magistrature qui est orientée plutôt à gauche,
01:13:06plutôt à gauche, donc à une interprétation des lois qui va encore plus dans le sens du schisme.
01:13:11Je pense notamment aux interventions très régulières du syndicat de la magistrature
01:13:15qui ne représentent pas non plus une toute petite part parmi les magistrats,
01:13:18je crois que c'est un tiers des magistrats syndiqués.
01:13:20Et la dernière chose, c'est vraiment le manque de moyens matériels, je dirais,
01:13:25pour appliquer ensuite cette justice, puisque une fois que les décisions sont prises,
01:13:29il faut ensuite les appliquer, ne pas les réaménager en fonction des moyens matériels
01:13:33qu'on a ou qu'on n'a pas.
01:13:34Et évidemment, là, on peut se préoccuper de la suroccupation des places de prison
01:13:38ou dans les centres de rétention administratives,
01:13:41et que c'était 72 000 détenus pour 60 000 places en France,
01:13:44ce qui fait un taux de suppression de 120 %,
01:13:46donc évidemment, c'est sous ces trois aspects qu'il faudrait travailler.
01:13:50Donc, politisation des juges avec un recrutement plus diversifié,
01:13:53changement des lois, évidemment, moyens matériels.
01:13:55Francis Snackbar, qu'est-ce qu'il faut pour monner la justice française aujourd'hui ?
01:14:01Tout ce qui a été dit est parfaitement exact, à mon sens, bien sûr.
01:14:06Il y a à la fois un problème d'exécution, ou plus exactement d'inexécution des peines,
01:14:13parce que j'ai entendu l'expression « droit à l'inexécution »,
01:14:16on la trouve de plus en plus vraie, malheureusement.
01:14:19Le garde des Sceaux actuel s'est félicité d'un taux d'exécution record 92 %.
01:14:2692 %, ça ne veut pas dire qu'on se tient à ce seul chiffre.
01:14:30Déjà, on peut se demander pourquoi 8 % des peines, c'est-à-dire plusieurs milliers,
01:14:34d'autre part, les seules peines qui sont véritablement exécutées,
01:14:37je parle des peines d'emprisonnement ferme,
01:14:40ce sont les peines qui sont prononcées en comparution immédiate et dans les cours d'assises.
01:14:46Le procureur général Rémi Hetz dit que jamais on n'a déféré autant dans les parquets.
01:14:51Pourquoi on défère autant dans les parquets, notamment en comparution immédiate ?
01:14:54C'est pour être sûr de l'exécution de la peine d'emprisonnement avec un mandat de dépôt à l'audience.
01:14:58Parce que le reste, le reste, c'est quoi ?
01:15:01Le reste, c'est toutes les autres peines qui reprennent un nombre considérable,
01:15:05elles sont exécutées dans un mois, ça c'est encore à peu près acceptable, jusqu'à 5 ans.
01:15:11Vous imaginez une peine exécutée dans un délit de 5 ans.
01:15:15Ça n'a plus aucune signification.
01:15:17Aucune.
01:15:18Ça devient complètement délirant.
01:15:20Alors c'est vrai qu'il y a un problème de moyens,
01:15:23c'est vrai qu'il y a un problème, même si on a augmenté le budget de la justice,
01:15:26on n'a pas encore, et de très loin, rattrapé le retard,
01:15:29notamment par rapport aux autres états européens.
01:15:31C'est vrai qu'il y a un problème de culture, d'idéologie parfois,
01:15:35pour un nombre minoritaire certes, mais très agissant, de mes anciens collègues.
01:15:40Et puis un peu cette espèce de culture de l'excuse,
01:15:43où on focalise l'attention sur le délinquant beaucoup plus que sur les victimes.
01:15:48Et ça, il faudrait quand même peut-être rétablir un certain équilibre.
01:15:51Même si des programmes ont été faits,
01:15:53il y a encore des marges de progression très importantes.
01:15:56Il y a aussi, on se félicite, jamais on n'a sanctionné autant.
01:16:02Est-ce qu'on parle des amendes ?
01:16:05Seuls 38% sont recouvrés.
01:16:07Est-ce qu'on parle des travaux d'intérêt général très à la mode ?
01:16:11Tout le monde nous jure des travaux d'intérêt général.
01:16:14Et les bracelets électroniques, travaux d'intérêt général,
01:16:17ils ont mis l'exécution en moyenne avec un délai de 400 jours.
01:16:22Pareil, même observation précédemment.
01:16:24Ça signifie quoi pour un délinquant ?
01:16:26On évite l'incarcération par un travail d'intérêt général
01:16:29et on commence à lui demander de bien vouloir travailler un petit peu,
01:16:32quelques heures, semaines, plus d'un an après la commission.
01:16:36Pas la commission des faits, parce qu'entre le jugement et la commission des faits,
01:16:40il peut encore y avoir quelques mois.
01:16:42Donc ça n'a plus aucune signification.
01:16:45Je ne parle même pas des réductions de peine.
01:16:47Moi, c'est le combat.
01:16:49C'est quelque chose que je trouvais régulièrement en cours d'assises
01:16:52et je m'attirais certaines critiques.
01:16:55Mais condamner à 20 ans de réclusion en cours d'assises,
01:17:01c'est entre 12 et 8.
01:17:03Mais bien quoi.
01:17:04Un juge nul, il fait 62% de sa peine d'emprisonnement.
01:17:08Là aussi, c'est très excessif.
01:17:10Avec souvent un juge de l'application des peines
01:17:13qui détricote la sanction.
01:17:17Il le détricote parce que c'est un peu sa mission.
01:17:20Les lois successives à la fois à Taubira, Belloubet, Dupond-Moretti,
01:17:24ont fait des objectifs d'alternatives à la détention et d'alternatives aux poursuites
01:17:30qui sont complètement excessifs.
01:17:33Ce sont des alternatives à la détention.
01:17:35C'est beaucoup trop.
01:17:37Je trouve, mon cher collègue, que vous avez totalement raison.
01:17:42Et vos critiques et votre dénonciation sont totalement pertinentes.
01:17:47Est-ce qu'à votre avis, au risque de tomber dans l'utopie judiciaire,
01:17:52on pourrait un jour conclure que le principe devrait être
01:17:57l'exécution intégrale de quelques peines,
01:18:02et peut-être des exceptions à aménager ?
01:18:06Est-ce que ça arrivera un jour ?
01:18:10Moi, je suis plutôt optimiste de nature, donc je ne désespère pas naturellement.
01:18:14Mais pour certains, il faut un sursaut d'autorité, un sursaut de sécurité,
01:18:21parce que si 80% de nos concitoyens ne sont plus confiants en la justice,
01:18:26ils ne sont pas complètement en dehors des réalités.
01:18:29Et pour 100% d'imbéciles, il faut quand même que je reprenne l'exemple de Béatrice.
01:18:44Il y a une justice, la colère qui monte.
01:18:47Eh bien cette colère, elle monte, et moi, elle m'effraie un peu.
01:18:50Mais je reste malgré tout optimiste.
01:18:53Il faut absolument ce choc d'autorité, parce que sinon,
01:18:56moi, je crains fort qu'on aille vers une catastrophe sociale ou politique.
01:19:00Merci Francis Negbarda, avec nos procureurs généraux,
01:19:05honoraires et auteurs de ce livre,
01:19:06Ma rencontre avec le mal,
01:19:08chez Marion Conseil de Lire.
01:19:11Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
01:19:13Merci notre procureur favori.
01:19:15Ça n'était pas moi le mal, j'espère.
01:19:17Non, vous êtes le mal.
01:19:18Le mal, c'est ça que j'aime.
01:19:21Merci Mikaël.
01:19:23Merci Mikaël Sadoun.
01:19:25Merci beaucoup Loïc Leflocq-Préjean.
01:19:27Merci à vous.
01:19:28Merci beaucoup.
01:19:29C'est une belle soirée.
01:19:30Dont on parlera la prochaine fois, encore 1997,
01:19:33année zéro du déclin de la France.
01:19:35J'espère.
01:19:36Bien sûr.
01:19:37Absolument.
01:19:38On va en parler de toute façon.
01:19:39Mais il faut le lire un peu.
01:19:40On vient de l'avoir.
01:19:43Au lit, on risque d'avoir des préjugés.
01:19:48Déjà, on va apprendre à lire, et comme ça, on pourra le lire.
01:19:51Allez, vous restez avec nous.
01:19:53Dans un instant, on va vous parler emploi.
01:19:56Et on retrouve Philippe Lide à partir de 20h.
01:19:5820h, oui.
01:19:59Évidemment, les vrais WC avec Guy Carlier et Emmanuel Galasso.
01:20:04On va parler de la retraite d'Antoine Griezmann.
01:20:06On renoncera à Arnaud Ramsey qui a écrit la bio d'Antoine Griezmann avec Grisou.
01:20:10Et on parlera évidemment de la Ligue des champions puisque ce soir, Arsenal reçoit le Paris Saint-Germain.
01:20:15Et Brest est en train de jouer de 11 minutes au Red Bull Salzbourg en Autriche.
01:20:19Et dans un instant, on vous parle emploi et travail.
01:20:21A tout de suite.
01:20:23Sud Radio.
01:20:24Sud Radio.
01:20:25Parlons vrai.
01:20:26Parlons vrai.
01:20:27Sud Radio.
01:20:28Parlons vrai.
01:20:29Chez Auchan, on sait qu'une fois qu'on a pris goût au petit prix, on en veut toujours plus.
01:20:33Avec l'opération Le Plus de Promos, régalez-vous avec nos petits prix à chair tendre.
01:20:37Et oui, jusqu'à samedi, le saumon entier est à seulement 8,99€ le kilo.
01:20:42Et ça, c'est seulement une des nombreuses offres de l'opération Le Plus de Promos.
01:20:46Auchan, avec plaisir.
01:20:488,99€ le kilo de saumon atlantique entier vidé, élevé en Ecosse ou en Norvège.
01:20:53Pièce de 1 à 4 kilos.
01:20:54Liste des magasins Auchan équipés d'un rayon marée traditionnel sur Auchan.fr.
01:20:58Sud Radio Rodez.
01:20:59144.
01:21:00Sud Radio.
01:21:02Un impact à réparer ?
01:21:04Avec Carglass, c'est simple.
01:21:05Vous choisissez l'heure et le lieu qui vous conviennent le mieux.
01:21:08Et oui, vous pouvez choisir de venir en centre, mais on vient aussi chez vous.
01:21:11Et même sur votre lieu de travail, c'est où vous voulez.
01:21:14Chez Carglass, la solution la plus proche de chez vous, c'est aussi chez vous.
01:21:17En plus, jusqu'au 4 octobre, pour toute intervention pare-brise, Carglass vous offre vos balais d'essuie-glaces Bosch.
01:21:22Alors, prenez vite rendez-vous sur carglass.fr ou appelez-nous gratuitement au 3044.
01:21:27Carglass répare, Carglass remplace.
01:21:29Conditions sur carglass.fr.
01:21:31A tout instant, écoutez Sud Radio en voiture, au travail, depuis votre smartphone.
01:21:36Installez l'application Sud Radio depuis le Google Play ou l'App Store.
01:21:42Avoir un travail, c'est bien.
01:21:43Mais pouvoir choisir son travail, c'est mieux.
01:21:45Chez Actual, c'est parce que nous pensons qu'on a le droit de choisir son travail
01:21:48que nous vous accompagnons pour vous proposer des postes qui vous correspondent.
01:21:51Pour passer le pas, il y a forcément une agence Actual près de chez vous.
01:21:54Actual, construisons ensemble votre travail.
01:22:02Il faut vraiment une bonne raison pour changer de ligne de conduite.
01:22:05Le coup de cœur sur un nouveau design, la magie d'un écran panoramique incurvé,
01:22:10le frisson du plaisir de conduire.
01:22:13Nouvelle BMW Série 1 M Sport Design, votre nouvelle ligne de conduite
01:22:17des 390 euros par mois, sans apport.
01:22:29Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo.
01:22:31Réduire votre consommation de carburant, ESSO peut vous y aider.
01:22:33Chaque petit geste compte.
01:22:35Aller plus loin avec un plein, adopter l'éco-conduite,
01:22:37nous appelons ça la conduite autrement.
01:22:39Ce ne sera pas simple, mais ensemble, c'est possible.
01:22:42Découvrez sur carburant.esso.fr
01:22:44C'est l'éco-conduite.
01:22:46.esso.fr
01:22:48Tous les petits...
01:22:50dû au changement...
01:22:52économisons...
01:22:54Dire l'ont sur...
01:22:56de l'importation depuis plus de 25 ans.
01:22:58Offre très performante sur les véhicules neufs et d'occasion,
01:23:00reprise, financement, rachat de véhicules cash.
01:23:03Mais, entre nous, quoi que je vous dise,
01:23:05le mieux, c'est de vous rendre dans la concession de bar la plus proche.
01:23:08Retrouvez toutes vos concessions sur 2barautomobile.com
01:23:11On ne va pas chez 2 bars par hasard.
01:23:13Les jours Flash Amazon Prime, c'est les 8 et 9 octobre.
01:23:15En profitant de deux jours de vente Flash exceptionnel
01:23:18sur la high-tech, cuisine, maison et plus encore,
01:23:21vous aurez l'impression que c'est votre fête.
01:23:23Julie s'est achetée une machine espresso.
01:23:26Pour les membres Prime, c'est l'heure des promos.
01:23:28Les jours Flash Prime vont bientôt commencer.
01:23:30Deux jours d'économie à ne pas manquer.
01:23:33Et maintenant, elle est devenue une vraie star.
01:23:36Les jours Flash Amazon Prime, c'est les 8 et 9 octobre.
01:23:39Exclusivement pour les membres Prime.
01:23:41Rejoignez Prime maintenant.
01:23:43Bienvenue sur Sud Radio et restez avec nous dans un instant.
01:23:46On parle télétravail.
01:23:48Il est 19h.
01:23:50Sud Radio
01:23:52Parlons vrai.
01:23:54Et le journal présenté par Valentin Bonjean. Bonjour Valentin.
01:23:56Bonsoir à toutes, bonsoir à tous.
01:23:58Le grand oral pour Michel Barni.
01:24:00Cet après-midi, le nouveau Premier ministre a prononcé
01:24:02son discours de politique générale.
01:24:04Un discours devant les députés pour faire le point
01:24:06sur les priorités de son gouvernement.
01:24:08Au programme, notamment des hausses d'impôts
01:24:10pour les grandes entreprises et pour les grandes fortunes.
01:24:12La revalorisation du SMIC de 2%
01:24:14prévue pour le 1er novembre.
01:24:16Les discussions sur la loi, sur la fin de vie
01:24:18reprendront début 2025.
01:24:20Réaction de la classe politique à ce discours.
01:24:22Gabriel Atta, l'ancien locataire de Matignon,
01:24:24désormais chef des députés Renaissance,
01:24:26a appelé Michel Barnier à ne pas
01:24:28augmenter les impôts
01:24:30tout en reconnaissant l'importance de réduire
01:24:32les dépenses publiques de son côté.
01:24:34Marine Le Pen a menacé le Premier ministre
01:24:36de censurer le gouvernement
01:24:38s'il ne présente pas rapidement une nouvelle loi immigration.
01:24:40En parallèle, Emmanuel Macron
01:24:42préside un conseil de défense ce soir
01:24:44pour évoquer la situation au Liban
01:24:46alors qu'Israël poursuit ses frappes
01:24:48sur des positions tenues par le Hezbollah libanais.
01:24:50Le bilan humain fait état
01:24:52de milliers de morts, dont au moins
01:24:54deux ressortissants français, au total
01:24:5623 000 Français ou binationaux se trouvent
01:24:58actuellement au Liban et ils pourraient être
01:25:00prochainement rapatriés.
01:25:02Dans l'actualité, également, les automobilistes
01:25:04vont devoir lever le pied désormais
01:25:06sur le périphérique parisien. Depuis ce matin,
01:25:08la limitation à 50 kmh
01:25:10est entrée en vigueur sur tout un tronçon
01:25:12au sud de la capitale. La vitesse maximale
01:25:14est passée de 70 à 50,
01:25:16donc un abaissement qui devrait être
01:25:18généralisé à l'ensemble du périphérique
01:25:20parisien d'ici le 10 octobre prochain.
01:25:22Allez, on passe au sport. En tennis,
01:25:24la victoire d'Arthur Fyss au tournoi ATP
01:25:26500 de Tokyo. Une finale
01:25:28100% française face à son compatriote
01:25:30Hugo Imbert. Victoire en 3-7
01:25:32pour Arthur Fyss, 5-7
01:25:347-6, 6-3.
01:25:36Et puis, en football, deuxième journée
01:25:38de Ligue des champions. Ce soir, Brest
01:25:40joue en ce moment à Salzbourg. On suivra
01:25:42un peu plus tard Arsenal-PSG.
01:25:44Le coup d'envoi, c'est à 21h. Un match
01:25:46sans Ousmane Dembélé, côté parisien.
01:25:48L'attaquant des Bleus a été écarté du groupe
01:25:50pour des raisons disciplinaires, d'après le club.
01:25:52Voilà, c'est tout pour l'essentiel de l'actualité.
01:25:54Bonne soirée à tous.
01:25:57La météo Sud Radio
01:25:59Bonsoir Rémi André.
01:26:01Bonsoir Cécile, bonsoir tout le monde.
01:26:03Avec de la pluie encore au programme.
01:26:05Oui, encore de la pluie. Cette perturbation
01:26:07qui continue de descendre maintenant en direction
01:26:09du Sud, que l'on retrouvera demain matin depuis
01:26:11les Pyrénées jusque vers les Alpes du Nord.
01:26:13Donnant encore de la pluie, principalement
01:26:15sur le côté alpin.
01:26:17Et peu à peu, tout cela va se calmer.
01:26:19Nous retrouvons même quelques éclaircies.
01:26:21Sur la moitié nord du pays, le matin,
01:26:23le ciel sera encore très nuageux, avec même
01:26:25quelques averses, depuis
01:26:27la Normandie, le bassin parisien,
01:26:29jusque vers une partie du nord-est.
01:26:31Cela glissera ensuite également,
01:26:33mais en perdant de l'activité, en direction
01:26:35donc de la Bretagne, du centre
01:26:37et toujours du Grand Est.
01:26:39Mais ce ne sera pas terminé, puisque dans l'après-midi
01:26:41et surtout dans la soirée, une nouvelle zone
01:26:43de pluie arrivera, elle, par le
01:26:45Golfe de Gascogne, et on la retrouvera
01:26:47dans la soirée au sud de la Garonne.
01:26:49Le tout avec des températures qui, le matin,
01:26:51iront de 13°C à Paris,
01:26:53ou 14°C à Cherbourg,
01:26:55jusqu'à 18°C à Perpignan,
01:26:57ou 19°C à Nice dans l'après-midi.
01:26:59Ces températures s'échelonneront
01:27:01de 17°C à Paris, même à Toulouse,
01:27:03jusqu'à 28°C du côté de Nice.
01:27:05Merci beaucoup Rémi André.
01:27:23...
01:27:25...
01:27:27...
01:27:29...
01:27:31...
01:27:33...
01:27:35...
01:27:37...
01:27:39...
01:27:41...
01:27:43...
01:27:45...
01:27:47...
01:27:49...
01:27:51...
01:27:53...
01:27:55...
01:27:57...
01:27:59...
01:28:01...
01:28:03...
01:28:05...
01:28:07...
01:28:09...
01:28:11...
01:28:13...
01:28:15...
01:28:17...
01:28:19...
01:28:21...
01:28:23...
01:28:25...
01:28:27...
01:28:29...
01:28:31...
01:28:33...
01:28:35...
01:28:37...
01:28:39...
01:28:41...
01:28:43...
01:28:45...

Recommandations