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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Loïk Le Floch-Prigent, ingénieur et dirigeant d'entreprise ; Bérengère Dubus, courtière et fondatrice de l’UIC, le premier syndicat des courtiers en crédit ; Albert Zennou, rédacteur en chef au service politique du Figaro.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-12-05##

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Transcription
00:00:00Vraie Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:05Bienvenue dans les Vraies Voix, bonjour à tous, on est ravis de vous accueillir comme tous les jours de 17h à 19h avec Philippe David.
00:00:12Ça va ? Ça va Philippe.
00:00:14Ça va mais j'ai un petit coup de blues.
00:00:15Qu'est-ce qu'il y a mon petit chat ?
00:00:16Vous savez pourquoi ?
00:00:17Non.
00:00:17Oh bah on va écouter ça.
00:00:18Si je t'aime, c'est parce que je t'aime.
00:00:24Et oui, il y a 7 ans aujourd'hui, Johnny nous quittait.
00:00:27Déjà ?
00:00:277 ans aujourd'hui, le 6 décembre 2017.
00:00:31Mais non.
00:00:31Et désolé, moi j'étais fan de Johnny et j'avoue que depuis le 5 décembre, pardon, j'ai toujours un petit coup de blues.
00:00:39Oh mon petit chat, vous aimez, non ?
00:00:41Moi je suis né la même année, le même mois.
00:00:43Non, il est né en juin, le 15 août et vous le 31 août.
00:00:46Moi je suis ennuyé quasiment, arrêtez de chipoter en permanence.
00:00:50Et donc, vous devriez me rendre hommage par contagion.
00:00:54Exactement.
00:00:54On va le faire pendant toute cette émission, si vous le permettez, Philippe Bilger.
00:00:58En tout cas, 0826 300 300, vous pouvez bien entendu venir nous voir et nous écouter sur Youtube, par exemple, et participer au 0826 300 300.
00:01:08Tout de suite, le sommaire de cette émission, le grand débat du jour à 17h30.
00:01:12Après la chute de Michel Barnier, une question se pose.
00:01:15Un Premier ministre issu d'un parti peut-il survivre à une assemblée si fragmentée, sans dissolution possible avant l'été ?
00:01:21L'idée d'un gouvernement technique émerge, un exécutif d'experts pour éviter une nouvelle motion de censure.
00:01:27Alors parlons vrai, est-ce qu'un gouvernement technique est la seule solution vu l'absence de majorité cohérente ?
00:01:33Ne risque-t-on pas d'avoir les mêmes causes, les mêmes effets qu'en Italie ou au gouvernement Draghi ?
00:01:37C'est Mélanie qui a succédé.
00:01:39Faute de candidat consensuel, Macron doit-il procéder à la nomination d'un gouvernement technique ?
00:01:43Vous dites non à 68%.
00:01:45Voulez réagir ?
00:01:46Aude, qui n'en a aucun problème technique, prendra vos appels au 0826-300-300.
00:01:51Mais il dit n'importe quoi.
00:01:53Il fallait mettre technique.
00:01:55Et notre invité sera Albert Zenou, rédacteur en chef du service politique du Figaro.
00:01:59Et puis à 18h40, le coup de projecteur des vrais voies recherche Premier ministre désespérément.
00:02:03Emmanuel Macron a donc à déjeuner aujourd'hui avec François Bayrou.
00:02:07Hier soir, Ségolène Royal a fait une offre de service.
00:02:10Quand d'autres évoquent le nom du maire de Troyes, François Barouin, tous ces profils ont un point commun.
00:02:14Ce ne sont pas des novices en politique.
00:02:16Alors parlons vrai.
00:02:17Est-ce que ce ne serait pas une manière d'apaiser les choses que mettre des hommes et des femmes d'expérience ?
00:02:22Est-ce que le manque d'expérience n'est pas un handicap pour la nouvelle génération de politique ?
00:02:26Et à cette question, gouvernement, faut-il y remplacer le Nouveau Monde par des politiques aguerris ?
00:02:31Vous dites non à 66%.
00:02:33Aude et les vrais voix attendent encore et toujours vos appels au 0826-300-300.
00:02:37On vous souhaite la bienvenue, c'est Les Vrais Voix.
00:02:39Les vrais voix jusqu'à 19h.
00:02:41Les vrais voix Sud Radio.
00:02:42Avec un Philippe Bilger qui continue à faire des petites boulettes de papier.
00:02:46Je vais arrêter, mais j'avais envie de la lancer sur Bérangère, je ne le ferai pas.
00:02:50Non, pas tout de suite.
00:02:52Il n'ose pas encore parce que je suis nouvelle, c'est ça ?
00:02:54Voilà, c'est ça.
00:02:55Et bien voilà, la voix de la nouveté, j'ai envie de dire.
00:02:59Bérangère Dubuc est avec nous, courtière et fondatrice de l'UIC, qui est le premier syndicat courtier en crédit.
00:03:06Tout à fait.
00:03:07Bonsoir.
00:03:08Bienvenue Bérangère.
00:03:09Merci de m'accueillir pour cette première.
00:03:12J'espère être à la hauteur de l'énergie qui se dégage de l'émission.
00:03:15Voilà, et en parlant d'énergie, justement, Loïc Lefloque.
00:03:19Loïc Lefloque qui est là.
00:03:21Donc c'est monsieur énergie qui pose des questions.
00:03:24Quelle transition, ça va Loïc ?
00:03:26Ça va pas mal.
00:03:27Moi je continue à considérer que tout ça est quelque chose de parfaitement fantasmagorique.
00:03:34Ils peuvent continuer comme ça longtemps.
00:03:36Oui, c'est ça.
00:03:37Bien sûr, vous parlez du contexte.
00:03:39On ne sert pas beaucoup d'intérêt pour nous.
00:03:42Elle va être sympa cette émission.
00:03:450826 300 300, Ludovic est avec nous, qui nous appelle de Mont-de-Marsan.
00:03:50Bonsoir Ludovic.
00:03:51Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe, et bonsoir et au revoir.
00:03:54Coup de gueule ou pas vraiment coup de gueule, en tout cas la question se pose.
00:03:58Le corps nu, j'ai envie de dire pourquoi pas, selon vous.
00:04:00Oui, oui, oui, tout à fait.
00:04:03Tout à fait, Sébastien, le corps nu me semble un choix cohérent.
00:04:08D'accord.
00:04:09Mais après, pourquoi pas ?
00:04:13C'est un ancien président du Conseil Général de l'Eure.
00:04:16Il y a plusieurs portefeuilles ministérielles sous Emmanuel Macron à son actif.
00:04:21Donc bon, c'est un extérieur.
00:04:24Il pourrait être accompagné de Bruno Roteuilhau à l'intérieur.
00:04:29Oui.
00:04:30En clair, on reprend les mêmes.
00:04:32On leur donne une autre fonction.
00:04:35J'allais dire Sébastien, pas du tout.
00:04:37Philippe Ligère.
00:04:38Sébastien Lecornu.
00:04:40Sébastien Lecornu a un grave handicap à l'égard d'Emmanuel Macron.
00:04:45C'est que, deux, il est très proche de lui.
00:04:48Donc on risquerait de dire qu'Emmanuel Macron ostentoirement reprend la main.
00:04:53Et deuxième élément, on parle trop de Sébastien Lecornu comme favori.
00:04:59Et ça, Emmanuel Macron n'aime pas ça du tout.
00:05:02D'ici qu'il nous sorte quelqu'un d'incongru de son chapeau, c'est pas impossible.
00:05:07Philippe Ligère, possible Premier ministre.
00:05:10Incongru ou pas ?
00:05:11Non, mais on parlait de ses filles hier, la première femme.
00:05:14Mais ça, ce serait intelligent.
00:05:16Est-ce que ça a vraiment beaucoup d'importance ?
00:05:18Mais bien sûr.
00:05:19Moi, je suis pas sûr.
00:05:20Ah bon, d'accord.
00:05:21Moi, je considère qu'aujourd'hui, ce sont les forces économiques qui vont essayer d'émerger.
00:05:29Et les forces économiques n'ont plus confiance du tout dans les hommes politiques français.
00:05:34Par conséquent, ils s'en fichent un peu.
00:05:36On va demander à Bérangère.
00:05:37Bérangère, rapidement.
00:05:38Lecornu, plausible ?
00:05:39Alors moi, je suis une fan de David Lissnard, un maire de Cannes.
00:05:43Donc si on voulait quelqu'un de compétent, pour moi, c'est Lissnard et c'est le seul.
00:05:46Après, on parle de nom, mais j'ai l'impression qu'Emmanuel Macron râcle les fonds de tiroir depuis quand même pas mal de temps.
00:05:51Je suis contente que vous disiez Lissnard, parce que Mathilde Panot l'appelle Linard.
00:05:55Ah oui, Linard.
00:05:57Oui, Linard.
00:05:59Bon allez, vous restez avec nous.
00:06:00Faut pas m'énerver en parlant de Mathilde Panot comme ça dès le début.
00:06:02Après, ça va remonter trop vite.
00:06:04Allez, Ludovic, vous restez avec nous.
00:06:06Vous êtes notre vrai voix du jour.
00:06:08Dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:06:09Monsieur le procureur.
00:06:10Une équation difficile pour Emmanuel Macron.
00:06:13Et je veux bien vous le croire.
00:06:15Vous croire.
00:06:16Allez, 0826-300-300.
00:06:17Bienvenue à tous.
00:06:18On est ensemble jusqu'à 19h.
00:06:19Sud Radio.
00:06:20Sud Radio.
00:06:21Parlons vrai.
00:06:22Parlons vrai.
00:06:23Sud Radio.
00:06:24Parlons vrai.
00:06:25Leclerc, bonjour.
00:06:26C'est 17h19.
00:06:27Philippe David.
00:06:28Cécile de Ménibus.
00:06:29Les vraies voix, comme tous les jours, de 17h à 19h avec ce numéro de téléphone
00:06:33que nous vous incitons à utiliser sans modération.
00:06:360826-300-300 avec Philippe David.
00:06:38Mon Philippe.
00:06:39Tout va toujours très bien.
00:06:410826-300-300.
00:06:42Vous m'êtes pas demandé si ça allait bien, mais je vous dis que ça va bien.
00:06:46Je pense que, psychanalytiquement, vous me demandez si ça allait bien.
00:06:49Philippe Villegère est avec nous.
00:06:51Loïc Leflocq-Préjean est avec nous.
00:06:53Et Bérangère Dubud est avec nous.
00:06:55Ça va, Bérangère ?
00:06:56Ça va bien.
00:06:57Là, ça fait quoi ? Ça fait 15 minutes que vous êtes là.
00:06:59Tout va bien ?
00:07:00De mieux en mieux.
00:07:01Tant mieux, tant mieux.
00:07:02Elle parle pas beaucoup, quand même.
00:07:03Faut lui donner un peu de temps.
00:07:05Ne lâchez pas les chiens.
00:07:06Je suis un gisèle.
00:07:07Je l'ai ôté petit à petit.
00:07:08Attention, parce que là, ça peut partir.
00:07:10Ça peut partir.
00:07:11Il faut qu'on la tienne, quand même.
00:07:13Allez, dans un instant, les trois mots de l'actu avec Félix Mathieu.
00:07:15Bonsoir, Félix.
00:07:16Bonsoir.
00:07:17Bonsoir à tout le monde.
00:07:18Vous avez failli être en retard, Félix.
00:07:19Presque.
00:07:20Je le suis pas.
00:07:21Mais si on parle trop de mon possible retard, je vais finir par l'être.
00:07:25De quoi parle-t-on ? Je serai en belle.
00:07:28On va parler d'Emmanuel Macron qui cherche un premier ministre, des fonctionnaires qui
00:07:32y manifestaient aujourd'hui et puis du grand stade de Bordeaux qui ne s'appellera bientôt
00:07:36plus Matmut.
00:07:37En trois mots, ça donne allocution, fonctionnaire et naming.
00:07:40On en parle dans un instant.
00:07:41En attendant, la voix est au procureur.
00:07:43Les vraies voix Sud Radio.
00:07:45Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:07:50En effet.
00:07:53Michel Barnier est parti à la suite d'une motion de censure et Emmanuel Macron n'en
00:07:59est pas mécontent.
00:08:00Il n'aimait pas profondément Michel Barnier parce que celui-ci avait pris de l'autorité,
00:08:08s'occupait un peu du domaine international et en définitive, alors que le président
00:08:14espérait, je dirais, un mou et un apathie qu'il avait trouvé un premier ministre qui
00:08:19ne se laissait pas faire.
00:08:20Mais aujourd'hui, il va devoir choisir Emmanuel Macron et dont il y a déjà des noms évidemment
00:08:27dont on parle depuis deux jours.
00:08:29Quelqu'un qui à la fois sera accepté par la majorité de l'Assemblée et qui en même
00:08:35temps lui permettra à lui profondément de reprendre la main.
00:08:40Et ça, ça va être très difficile.
00:08:42Alors c'est pour cela qu'on évoque beaucoup Sébastien Lecornu.
00:08:46Mais avec Emmanuel Macron, on n'est jamais à l'abri de rien.
00:08:51Tout ce qui est prévisible n'est pas vraiment son domaine.
00:08:54Vous êtes d'accord avec ça ?
00:08:55Tout ce qui est prévisible n'est pas son domaine ?
00:08:57Même pour nommer un premier ministre, Loïc Lefebvre et Jean ?
00:09:00C'est impossible d'aller dans le cerveau de ce monsieur.
00:09:03Impossible.
00:09:04Moi, je ne comprends pas tout ce qu'il a fait dernièrement et tout ce qu'il fait.
00:09:08Je ne comprends pas.
00:09:09Comme la dissolution.
00:09:10Je ne comprends pas.
00:09:11Il va faire n'importe quoi comme d'habitude, à mon sens.
00:09:13Bérengère ?
00:09:14En fait, c'est bien d'être disruptif, de dire on va tout révolutionner.
00:09:17C'est Emmanuel Macron.
00:09:18J'ai voté pour lui à l'époque, je l'avoue, je le confesse.
00:09:20Donc on y accueille à ce projet-là.
00:09:21Mais tout révolutionner, en réalité, ce n'est pas un programme.
00:09:24Le programme, c'est qu'est-ce qu'on bâtit.
00:09:25Et donc Emmanuel Macron, effectivement, est très fier de surprendre.
00:09:28Il surprend en faisant la dissolution avant les vacances pour faire une campagne en 15 jours où personne n'est prêt.
00:09:34Il surprend en nous sortant des ministres du fond du chapeau que personne ne connaît.
00:09:37Le ministre de l'économie et des finances qu'on a là est très gentil.
00:09:40Mais on ne sait pas ce qu'il fait à cette poste en pleine crise de la dette, quand même.
00:09:43Et donc là, je me dis que c'est terrible.
00:09:45Parce qu'il n'apprend pas de ses horaires.
00:09:46Il va encore vouloir nous surprendre.
00:09:47Et donc je me dis qu'il a son nouveau coup de chapeau.
00:09:49Et chaque fois qu'il nous surprend, les Français sont en colère.
00:09:52Allez, tout de suite, les trois mots dans l'actu.
00:09:54C'est avec Félix Mathieu.
00:09:57Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont allocution, fonctionnaire et naming.
00:10:01Allocution présidentielle très attendue à 20 heures après la chute du gouvernement Barnier.
00:10:05Hier soir, le chef de l'État recevait aujourd'hui le premier ministre démissionnaire, mais aussi François Bayrou,
00:10:10encore les présidents des deux assemblées.
00:10:12Des fonctionnaires dans les rues, un tiers des enseignants, suivi l'appel à la grève
00:10:16pour dénoncer la dégradation des services publics et de leurs conditions de travail.
00:10:19Et puis, ne m'appelez plus jamais Mathmut Atlantique.
00:10:22L'assureur veut rompre son contrat de naming avec le stade des Girondins,
00:10:26club relégué, moins visible.
00:10:28Ça ne vaut plus le coup, juge la Mathmut.
00:10:31Les vraies voix sud-radio.
00:10:33Et maintenant, que va-t-il faire ?
00:10:35Emmanuel Macron nous le dira sans doute ce soir à 20 heures, au lendemain d'une censure historique à l'Assemblée nationale.
00:10:43Le chef de l'État a bien dû accepter formellement la démission de Michel Barnier.
00:10:47Aujourd'hui, le premier ministre sortant va expédier les affaires courantes en attendant son successeur à Matignon.
00:10:52D'ailleurs, je dis ça, je dis rien, mais le président Macron a aussi reçu François Bayrou,
00:10:56aujourd'hui le leader du modem, mais également les présidents des deux assemblées pour leur demander leur avis.
00:11:01Yael Brune-Pivet lui conseille de trouver quelqu'un rapidement.
00:11:04Mais comment former un gouvernement sans qu'il ne soit renversé à la première occasion ?
00:11:08Eh bien, le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, en appelle à refaire comme à l'époque du Conseil national de la résistance.
00:11:14Rien de moins.
00:11:15Quand bien même, on n'est pas exactement en 1945.
00:11:18Pour autant, les inquiétudes des Françaises et des Français sont énormes.
00:11:22Notre responsabilité à nous élus, c'est de créer une coalition qui soit la plus ouverte possible.
00:11:28Et puis, on traite les sujets un par un parce que le Parlement, l'Assemblée nationale est là pour voter des lois.
00:11:34Et beaucoup de lois, je dirais même une majorité des lois, sont votées par une majorité des parlementaires,
00:11:39quelle que soit leur appartenance partisane.
00:11:42C'est ce qui se passe dans un conseil municipal.
00:11:44Le maire écologiste de Lyon avec Jean-Jacques Bourdin ce matin sur Sud Radio.
00:11:48Côté LR, Laurent Wauquiez promet sur France 2 qu'il ne censurera pas le futur gouvernement, même si sa famille politique ne devait pas y participer.
00:11:55Nous, on ne fera pas tomber de gouvernement.
00:11:57Dans cette période d'instabilité, de chaos, avec le vote hier de Mme Le Pen et de M. Mélenchon ensemble, nous, on ne jouera pas ce jeu.
00:12:04Ce que je veux dire par là, c'est qu'on ne sera pas dans le blocage.
00:12:06On ne sera pas dans la stratégie du pire.
00:12:08Je pense que les actes qu'on a eus au cours des derniers mois l'ont montré.
00:12:11On a accepté de dialoguer. On a accepté de discuter.
00:12:14On a accepté de faire des efforts pour précisément essayer de donner un minimum de stabilité au pays.
00:12:19Pour autant, est-ce que notre participation à un nouvel gouvernement sera automatique ? Non.
00:12:24Notre engagement, il était auprès de Michel Barnard.
00:12:26Pour nos députés, qu'est-ce qui va compter ? C'est pour faire quoi ?
00:12:29Toute autre réponse ce matin serait grotesque.
00:12:32Laurent Wauquiez, président du groupe droite républicaine à l'Assemblée nationale.
00:12:36J'ai le plus grand doute sur les affirmations de Laurent Wauquiez.
00:12:40Plus il est péremptoire, plus il m'inquiète.
00:12:43Quand on entend ça, s'il nomme Lucie Castex, donc il ne la censure pas.
00:12:47Comme dirait Bayrou, le déconomètre fonctionne à plein tube.
00:12:50Oui, c'est un discours de circonstance.
00:12:53Chacun a son truc.
00:12:56Je crois qu'il faut faire très attention en ce moment
00:12:59que l'ensemble des politiques qui sont intervenues hier soir
00:13:04pour défendre positivement ou négativement la motion de censure
00:13:12ont dit beaucoup de bêtises.
00:13:14J'ai entendu beaucoup de bêtises.
00:13:17Et d'une certaine façon, à la fin, quand j'ai entendu M. Barnier,
00:13:22j'ai trouvé qu'il était touchant.
00:13:24Bérengère Duclos ?
00:13:25Effectivement, j'aimerais qu'on parle d'idées et pas de stratégies.
00:13:28On en parle déjà, que ce soit Wauquiez, Doucet, il faut faire un conseil,
00:13:31il faut faire un si, on ne sera pas dans le gouvernement.
00:13:34Mais je n'ai pas entendu parler d'idées, de projets.
00:13:36Pourquoi les Français ne sont pas contents si on n'en parle pas vraiment finalement ?
00:13:39Allez, le deuxième mot, fonctionnaires.
00:13:41Plusieurs milliers d'entre eux étaient dans la rue aujourd'hui.
00:13:43131 000 dans toute la France selon le ministère de l'Intérieur,
00:13:46des manifestations prévues bien avant la tempête politique d'hier soir.
00:13:50Les syndicats de fonctionnaires appelaient à la grève
00:13:52contre la dégradation des services publics et de leurs conditions de travail.
00:13:54Mouvement suivi par environ un tiers des enseignants
00:13:57selon le ministère de l'Éducation nationale.
00:13:59Et même si les 4000 suppressions de postes ne sont plus à l'ordre du jour,
00:14:03forcément avec la censure du gouvernement et de son budget hier soir,
00:14:06Stéphanie, directrice d'école dans les Bouches-du-Rhône,
00:14:09veut mettre la pression sur le futur gouvernement.
00:14:11Ce n'est plus à l'ordre du jour depuis hier soir 20h.
00:14:13On était signalés grévistes,
00:14:16et donc on est venus quand même manifester,
00:14:18peut-être aussi pour mettre un prochain coup de pression
00:14:21pour le futur gouvernement.
00:14:23Pour lui dire que ce n'est pas dans l'éducation nationale
00:14:25qu'il faudra supprimer des postes et faire des économies.
00:14:27Peut-être que c'est ailleurs.
00:14:28On n'est pas responsables de ce budget,
00:14:30de cette faillite de la France,
00:14:32et c'est un peu toujours sur les mêmes qu'on a l'impression qu'on va taper.
00:14:35On verra ce soir ce que dit le président Macron.
00:14:37En attendant, c'est lui qui nous a mis dans cette situation
00:14:39et qui n'a pas pris en compte le vote des gens.
00:14:43Stéphanie, directrice d'école dans les Bouches-du-Rhône,
00:14:46au micro Sud Radio de Lionel Maillet dans le cortège marseillais.
00:14:48Enfin, troisième mot naming,
00:14:50la Matmut ne veut plus donner son nom au grand stade de Bordeaux.
00:14:53La compagnie d'assurance trouve visiblement que 2 millions d'euros par an
00:14:56c'est cher payé pour donner son nom à un club
00:14:58relégué administrativement en nationale 2,
00:15:00c'est-à-dire en quatrième division.
00:15:06Voilà une nouvelle idée de chant de supporter.
00:15:08Ne m'appelez plus Matmut Atlantique.
00:15:10Je ne sais pas si notre réalisateur Maxime est d'accord pour chanter ça en tribune.
00:15:14Il est supporter des Girondins de Bordeaux, Maxime.
00:15:16C'est pour ça, c'est pour ça.
00:15:17Le contrat de naming ne sera pas renouvelé en juillet 2025
00:15:21faute de visibilité conséquente, indique la Matmut.
00:15:24Alors reste à savoir comment pourrait s'appeler désormais l'ensate de 42 000 places
00:15:28construite en 2016.
00:15:29Je ne sais pas, peut-être qu'on pourrait imaginer un nom d'ancien maire par exemple.
00:15:32Je ne dis ça, je ne dis rien.
00:15:33Imaginez Stade Chabandelmas, ça sonnerait bien.
00:15:36Voilà.
00:15:37Là aussi, je m'en remets à l'avis de notre cher Maxime.
00:15:39Oui, bien sûr.
00:15:40Merci en tout cas.
00:15:42C'est toujours sympa de se faire lâcher comme ça par des grandes marques
00:15:45pour des raisons, c'est-à-dire...
00:15:47On peut la comprendre.
00:15:50C'est pour ça que je n'aime pas le naming des stades.
00:15:52Pour moi, un stade, c'est un nom, ce n'est pas une marque.
00:15:55Le jour où ce sera Philippe David, je crains pour l'armée.
00:15:58Je n'aurais jamais...
00:15:59Merci.
00:16:00Oui, oui, oui.
00:16:01OK, merci beaucoup Félix Mathieu.
00:16:03Tu es en train de nommer les premiers ministres, c'est ça ?
00:16:05Qu'est-ce qu'il dit ? Qu'est-ce que vous dites ?
00:16:07Il est en train de dire le jour où ce sera lui qui sera premier ministre.
00:16:10Il veut qu'on appelle un stade à mon nom, c'est clair.
00:16:12Mais vous n'en avez pas marre de dire des zâneries là ?
00:16:15On peut y aller ou on ne peut pas y aller ?
00:16:17On peut y aller ? Allez, on y va, on y va, on y va.
00:16:19Allez, dans un instant, vous restez avec nous.
00:16:21Retour sur le casse-tête politique d'Emmanuel Macron après la chute de Michel Barnier
00:16:24face à l'impossibilité de dissoudre avant l'été le gouvernement technique.
00:16:27Est-il la seule solution ? On en parlera.
00:16:29Alors, parlons vrai.
00:16:30Est-ce qu'un gouvernement technique est la seule solution
00:16:33vu l'incapacité à créer une majorité cohérente au Parlement ?
00:16:37Ne risque-t-on pas d'avoir les mêmes causes et les mêmes effets qu'en Italie
00:16:41où Mélanie a succédé au gouvernement technique de draguer à cette question ?
00:16:45Faute de candidat consensuel, Macron doit-il procéder à la nomination d'un gouvernement technique ?
00:16:49Vous dites non à 68%.
00:16:52Vous voulez réagir le 0826 300 300.
00:16:55Et Albert Zenou sera avec nous, rédacteur en chef du service politique du Figaro.
00:16:58Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:17:01Petite question courte, une réponse courte.
00:17:04Est-ce que là où le prochain locateur de Matignon sera aussi infusible ?
00:17:09Sans doute.
00:17:11Tant que Macron sera là et qu'il y a une possibilité pour lui de résister
00:17:18et d'avoir un premier ministre qui fera le jeu, oui, ça ira encore de la façon.
00:17:24On en parle dans un instant, 0826 300 300.
00:17:27Merci de nous accueillir chez vous et merci de votre fidélité.
00:17:30Sud Radio.
00:17:31Parlons vrai.
00:17:32Parlons vrai.
00:17:33Sud Radio.
00:17:34Parlons vrai.
00:17:35Voici Sud Radio.
00:17:3617h-19h.
00:17:37Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:17:40On est jeudi aujourd'hui, Philippe David.
00:17:42Je confirme que nous sommes bien jeudi.
00:17:44Bon, mais on est bien de 17h à 19h tous les jours.
00:17:47Absolument.
00:17:48Du lundi au vendredi.
00:17:49Absolument.
00:17:50Et vous serez là demain.
00:17:51Absolument.
00:17:52Et vous ?
00:17:53Aïe, c'est dommage.
00:17:54Bon, c'est pas grave.
00:17:55Toujours aussi aimable.
00:17:56Avec Philippe Bilger, Loïc Leflocq-Préjean et Bérangère Dubus, qui est avec Dubu, pardon.
00:18:02Je dis Dubu.
00:18:03Mais c'est pas grave.
00:18:04Comme on dit Doménibus et comme j'ai quelqu'un à côté de moi qui s'appelle Dubu, j'ai l'impression
00:18:08qu'il faut que je mette un S.
00:18:09Mais je pense que les deux se disent.
00:18:10Moi, j'ai décidé que c'était Dubu, mais faites-vous plaisir, Cécile.
00:18:12Oui, d'accord.
00:18:13Dubu, oui.
00:18:14Mais vous pouvez m'appeler Cécile de Ménibus.
00:18:15Oh, voilà.
00:18:16On va faire ça.
00:18:17Bérangère Dubus et Cécile de Ménibus.
00:18:19Voilà, c'est ça.
00:18:20Excusez-moi, vous avez bu ?
00:18:21Non, mais laissez-nous tranquille.
00:18:23On fait notre petite tambouille entre filles.
00:18:25Allez, tout de suite, le grand débat du jour.
00:18:27Les vraies voix Sud Radio.
00:18:29Le grand débat du jour.
00:18:31Majorité requise pour l'adoption de la motion de censure 288.
00:18:35Pour l'adoption, 331.
00:18:38La majorité requise étant atteinte, la première motion de censure est adoptée.
00:18:43Il n'y a pas lieu de mettre en voie la seconde motion.
00:18:46Je veux vous dire que cela restera pour moi un honneur d'avoir servi avec dignité la France et les Français.
00:18:55Enfin, le gouvernement Barnier est tombé ainsi que son budget violent.
00:18:59Et c'est par notre motion, déposée par la France Insoumise et le Nouveau Front Populaire,
00:19:04que ce gouvernement a été renversé.
00:19:06Pas à part celle du Rassemblement National qui, comme d'habitude, n'a servi absolument à rien.
00:19:12Et la chute de Michel Barnier pose une question.
00:19:14Un Premier ministre partisan peut-il survivre à une assemblée éclatée sans dissolution avant l'été ?
00:19:18Un gouvernement technique d'experts semble être la seule option pour éviter une nouvelle motion de censure.
00:19:24Alors, parlons vrai. Est-ce qu'un gouvernement technique, ça vous semble faisable en France ?
00:19:28Vu l'instabilité du Parlement, est-ce que ça ne va pas faire fuir des candidats potentiels ?
00:19:33Et à cette question, faute de candidats consensuels, Macron doit-il procéder à la nomination d'un gouvernement technique ?
00:19:38Vous dites non. À 68%, voulait réagir le 0826-300-300.
00:19:43Notre invité, Albert Zenou, rédacteur en chef du service politique du Figaro, est avec nous.
00:19:47Merci d'avoir accepté notre invitation, Philippe Bilger.
00:19:50Alors, je remercie Les Vrais Voix parce que, tous les samedis, je lis une analyse politique très fine d'Albert Zenou.
00:20:01Et je lui dis, en général, sur X.
00:20:05Et j'y apprends beaucoup de choses et donc, je vous remercie de l'avoir invité.
00:20:11Deuxième élément, Mathilde Panot pourrait avoir au moins une reconnaissance politique.
00:20:17Lorsqu'elle dit que le Rassemblement national n'a servi à rien, c'est un peu rapidement dit puisque, sans lui,
00:20:24évidemment, la motion censure, celle de LFI, du Nouveau Front Populaire, ne passait pas.
00:20:30Troisième élément, il faut bien voir que le seul souci d'Emmanuel Macron, c'est de durer jusqu'au mois de juin, juillet,
00:20:40date à partir de laquelle il pourra de nouveau ordonner une dissolution.
00:20:45Donc, on peut imaginer que, plutôt que de choisir un Premier ministre politique, quel qu'il soit,
00:20:53il pourrait aller vers un Premier ministre technique qui ne ferait pas grand-chose, objectivement,
00:20:59mais qui lui permettrait de durer tranquillement jusqu'à cette date fatidique.
00:21:05Mais il faut le trouver. Alors, on parle évidemment de celui de la Banque de France.
00:21:09Mais j'imagine mal qu'il soit accueilli par un désapplaudissement collectif considérable.
00:21:16— Un grand technicien de la politique, Loïc Lefloch-Brigent.
00:21:19— Ah oui, de l'énergie, si on veut. Même ancienne.
00:21:23— Oui. On ne va pas choisir quelqu'un de l'énergie. Disons que le problème, c'est que l'homme providentiel technique,
00:21:29c'est souvent un économiste qui a fait un certain nombre de choses au niveau international et qui permet à l'économie de se redresser.
00:21:37C'est ça, l'idée. L'idée d'un gouvernement technique, c'est un gouvernement qui s'occupe prioritairement de ça.
00:21:43Or, l'Assemblée nationale a bien démontré que les entreprises, qu'ils s'en fichaient complètement.
00:21:50C'est-à-dire que le fait d'avoir au départ dit on va prendre sur les entreprises,
00:21:56ensuite on a ouvert la boîte de Pandore, tout le monde s'y est mis pour dire on va prendre sur les entreprises,
00:22:03donc on a ouvert le champ au Parlement. Et le Parlement a dit les entreprises n'en ont rien à faire.
00:22:10Or, le seul moyen de redresser le pays, c'est par les entreprises.
00:22:15Et multiplier les impôts à l'égard des entreprises, ce n'est pas forcément augmenter les recettes, contrairement à ce qu'ils pensent.
00:22:22Et c'est ça, le drame. Alors est-ce qu'un technicien est capable aujourd'hui, sans support politique, d'expliquer ça à l'Assemblée nationale ?
00:22:31Moi, j'irai pour.
00:22:33— Alors moi, je suis chef d'entreprise, je travaille avec des chefs d'entreprise, donc je suis d'accord avec vous.
00:22:38Je vais rebondir sur ce que vous avez dit, Philippe. Vous avez dit « nommer un technicien », la Banque de France.
00:22:43Donc c'est François Villeroi de Gallo. Mais François Villeroi de Gallo, autant directement appeler le FMI pour qu'on nous mette sous tutelle.
00:22:49François Villeroi de Gallo, quand même, c'est qui ? C'est celui qui a provoqué la crise de l'immobilier
00:22:54en faisant exprès de bloquer l'accès au crédit il y a 5 ans.
00:22:58C'est ce qui fait que les entreprises sont en défaillance. Nexity, Plan Social, Bouygues en licenciement, etc.
00:23:02Villeroi de Gallo, c'est celui qui a interdit aux Français d'être propriétaires, faisant que les Français ont un sentiment de déclassement.
00:23:08Villeroi de Gallo, c'est un aristo monarque jamais élu, d'accord, qui vit sur l'argent public, qui méprise tout le monde.
00:23:15Nommer François Villeroi de Gallo, pour moi, c'est carrément un suicide collectif.
00:23:19Non, il faut des techniciens. C'est des gens qui ont travaillé, des gens qui savent de quoi on parle.
00:23:23Je pense que n'importe quel petit commerçant qui sait faire son bilan est bien meilleur que tous les énarques qu'on nous a mis, en fait.
00:23:29Qu'est-ce que vous avez contre les aristos ?
00:23:31Je suis d'une famille d'aristos, donc je les connais bien, mais il n'y a rien de pire que le cadeau de gauche.
00:23:36Albert Zenou, rédacteur en chef.
00:23:39Ça fait le roi populiste de l'affaire Berger.
00:23:41Mais Villeroi de Gallo, c'est une crise économique terrible.
00:23:44Je n'ai pas soufflé son nom à Emmanuel Macron, je vous le dis.
00:23:48On y va, on y va. Albert Zenou, rédacteur en chef du service politique du Figaro.
00:23:52Votre analyse sur ce qui vient d'être dit ?
00:23:55Tout d'abord, je tiens à remercier Philippe Bigère pour les gentils mots qu'il a dit.
00:23:59Moi aussi, je l'écoute avec beaucoup d'attention et beaucoup d'intérêt quand il parle.
00:24:03Je trouve que le gouvernement technique ou le Premier ministre technique, c'est par essence la fausse bonne idée.
00:24:11On croit qu'un technicien ou des techniciens vont résoudre les problèmes que les politiques n'ont pas réussi à résoudre.
00:24:19Or, souvent, ça ne marche pas, même pratiquement tout le temps, ça ne marche pas.
00:24:24Parce que la politique, même si ça n'est pas un métier, ça reste quand même une fonction particulière.
00:24:30Et il s'agit d'offrir au peuple français des gens qui savent conduire les affaires politiques.
00:24:39La politique, c'est quand même compliqué.
00:24:42Et les techniciens, souvent, se réfugient derrière la connaissance du terrain, la compétence, l'expertise.
00:24:47Mais ça ne suffit pas. Ça ne suffit pas parce que démocratiquement, c'est une sorte de déni démocratique.
00:24:53On va nommer quelqu'un qui vient de nulle part, mais qui n'a que comme argument sa compétence et son expertise,
00:25:04mais qui ne connaît pas toujours ou pas bien les rapports de force, les convictions de chacun.
00:25:11Et souvent, ça donne des gens qui ont peu de contact avec la réalité.
00:25:19Et quand, en France, on a eu affaire à des techniciens qui sont venus faire de la politique, ça a très rarement marché.
00:25:27Parce que c'est compliqué. C'est très, très compliqué, même.
00:25:31Et donc, je pense que le gouvernement technique, par essence, ça ne marche pas.
00:25:38Il faut que ce soit des politiques qui soient ancrées dans le terrain, qui connaissent la vie.
00:25:43Souvent, les élus locaux ont cette chance de connaître ce que c'est que diriger une ville, que c'est diriger un département.
00:25:53Et à plus forte raison, quand ils craignent de la bouteille, prendre les ministères, voire plus.
00:25:59Et donc, il faut absolument que les politiques, et si encore plus un Premier ministre,
00:26:05soient ancrées dans quelque chose d'une réalité pas seulement technique, mais aussi politique.
00:26:10— Philippe Bilger. — Oui. D'ailleurs, Albert Zenou, dans le prolongement de ce que vous venez de dire,
00:26:17est-ce que vous signifiez qu'en réalité, le Premier ministre technique est une fausse bonne idée,
00:26:24précisément parce qu'on ne peut jamais détacher la technique de la vision politique ?
00:26:30Et donc même apparemment neutre, toute action est politique lorsqu'on est Premier ministre.
00:26:37— Bien sûr, bien sûr. Quand il s'agit de répondre aux questions au gouvernement,
00:26:43un Premier ministre technique répondra aussi aux questions au gouvernement.
00:26:47— Bien sûr. — Donc il faut maîtriser l'ensemble des domaines et pas seulement... Et là, je suis désolé de me rappeler,
00:26:54mais pas seulement technique. Il faut aussi répondre aux aspirations des Français, aux équilibres politiques.
00:27:03Il faut comprendre les jeux, les enjeux de chacun. Et c'est pire en s'aspirant d'ailleurs à l'exercice du métier
00:27:10très très compliqué. Alors souvent, on a présenté le Matignon comme un enfer. Mais comme disait Baladur,
00:27:18il y a peu de gens qui n'ont pas voulu aller dans l'enfer. Mais c'est vrai que c'est un exercice très très très très complexe,
00:27:28où il s'agit d'avoir non seulement des expertises mais aussi une connaissance fine des hommes, des mouvements,
00:27:35des moyens, des courants. Et c'est ce qui rend la tâche à la fois excitante et en même temps compliquée.
00:27:42— Loïc Lefebvre-Prigent. — Je voulais simplement rappeler qu'il y avait eu des ministres techniques autrefois,
00:27:47dont l'un qui était un homme tout à fait compétent, qui s'appelait Francis Maire, qu'on a nommé ministre de l'Économie.
00:27:53Et ça a été une catastrophe comme ministre. Par contre, du point de vue de la Sydéologie...
00:27:59Voilà. Vous voyez ? Donc c'est quand même très différent d'être chef d'entreprise et soudain... Même si on prend non pas des énarques
00:28:07qui n'ont jamais rien fait de leur vie, comme dit Bérangère, mais qu'on prend des gens qui ont fait quelque chose de leur vie.
00:28:14Même si on prend des gens comme ça, on n'est pas sûr du résultat, parce qu'effectivement, c'est un autre métier.
00:28:20— Le seul qui a un peu réussi, c'est Raymond Barr, qui est arrivé en 1974, qui était universitaire. En 1974, après 1974, il est nommé ministre.
00:28:34Il est universitaire. Il est commissaire européen. Il est nommé premier ministre en 1976 en remplacement de Jacques Chirac.
00:28:43Et puis il arrive parce qu'il a une finesse. Mais rapidement, il devient politique. Et dès 1978, il est élu député. Donc il devient un vrai homme politique.
00:28:56Mais je pense que dans ma mémoire défaillante politique, c'est le seul « technicien » qui peut faire un petit peu exception.
00:29:07Mais en même temps, Raymond Barr, tout le monde n'est pas Raymond Barr.
00:29:11— Il était déjà quand même très politique. — Quand on parle de professionnels de la politique, d'hommes politiques, je crois qu'on a un vivier.
00:29:18Regardez le Sénat. Le Sénat, ça marche bien. Les sénateurs, ça fonctionne. Regardez les maires. Je crois qu'on a des vrais élus de terrain.
00:29:25Et c'est peut-être aussi ce qui a manqué. Ce qui a manqué à Emmanuel Macron, tout le monde le dit, c'est ce vivier sur le terrain.
00:29:30Et aujourd'hui, quand on parle de techniciens, c'est vrai qu'on a des maires qui savent gérer des villes. Alors je reviens à David Lysnard.
00:29:36On a d'autres. Cannes, qui était la ville quasiment la plus endettée il y a 10 ans, est désendettée aujourd'hui. On va parler des problèmes d'insécurité, des problèmes de transport.
00:29:43On a des maires qui, sur le territoire, ont fait des choses exceptionnelles. Les sénateurs, on a des sénateurs qui maîtrisent totalement leur sujet,
00:29:49que ce soit la santé, que ce soit l'immobilier. Et donc peut-être effectivement qu'entre le technicien – je suis d'accord – et l'homme politique de parti,
00:29:57il y a l'élu de terrain. Et c'est peut-être ce qui nous a un petit peu manqué dans ce gouvernement.
00:30:01Et on voit bien que Bruno Retailleau, qui était sénateur, brille aujourd'hui dans le gouvernement qui vient d'être renversé.
00:30:07— Tout à fait. Allez, 0826. — C'est souvent la faute à l'abandon du cumul des mandats. — Oui, tout à fait.
00:30:13— Ils sont arrivés à l'Assemblée des députés qui n'étaient en rien connectés au terrain et sont souvent des apparatchiks et des idées obscures.
00:30:23— Allez, 0826, 300-300 avec Ludovic Deslandes. Une réaction, Ludovic ?
00:30:29— Oui, une réaction. Déjà, un petit constat, c'est que dans beaucoup de pays européens, il n'y a plus de bipartisme et de majorité
00:30:35sans coalition et sans accord. Ce qui veut dire qu'aussi, au niveau de ma proposition de Cornu tout à l'heure, ils ne seraient pas censurés
00:30:44par le RN dès le départ, puisque le RN resterait au centre du jeu. Mais par rapport à votre débat, ce que je voulais dire,
00:30:50c'est que la France a surtout besoin d'être libérée du bureaucratique, de sortir de ses chemins technocratiques sans âme,
00:30:58ce qui a été un peu dit, qui nous conduisent en plus dans le fédéralisme européen. Et aujourd'hui, la France est majoritairement à droite,
00:31:07quoiqu'en dise le nouveau Front populaire. Et elle doit absolument retrouver son indépendance dans l'action, dans un projet fédérateur
00:31:15avec la nécessité d'investir pour relancer la machine économique et agir en priorité sur le pouvoir d'achat, la sécurité, la baisse des taxes.
00:31:23Et quel que soit le Premier ministre, si on continue dans ce chemin-là, et avec même un projet rectificatif basé comme celui de M. Barnier
00:31:30sur les impôts et les prélèvements, il y aura sanction, forcément. — Alors vaste programme. Albert Zenou, quand vous entendez Ludovic,
00:31:39quelque part, il appelle pas un changement de paradigme, mais se pose une question. Est-ce qu'au-dessus du politique, il n'y a pas la haute fonction publique,
00:31:47ce qu'on appelle la technostructure, qui quelque part est celle qui a le pouvoir aujourd'hui dans le pays ? — Elle a un pouvoir, effectivement.
00:31:55La technostructure a un vrai pouvoir sur des ministres politiquement faibles. Je m'entends par là parce que quand vous avez des ministres qui arrivent
00:32:05ou des premiers ministres qui n'ont pas la capacité de dire non à leur administration centrale, c'est là que les choses se compliquent. Vous savez,
00:32:14il est coutume de dire qu'un directeur d'admission centrale, il voit passer dans sa carrière entre 10 et 20 ministres. Et il sait très bien
00:32:24que lui va rester et que le ministre, au bout de 1 à peut-être des fois 2 mois, comme dans les gouvernements, ou plus, va passer. Donc on dit oui, monsieur le ministre,
00:32:35et puis derrière, on fait ce qu'on veut. Et vous avez ce qu'on appelle le deep state, l'État profond qui mène un peu la danse. Alors il s'agit pas de tomber
00:32:46dans un complotisme débridé. Mais c'est vrai qu'il y a une part de l'administration, de la haute administration qui maintient les ministres et les dirigeants
00:32:57dans les cadenas. Mais en même temps, c'est aussi la chance et la force de la France d'avoir une administration et une autre administration de très grande qualité aussi.
00:33:08Donc il s'agit de faire la part des choses. Vous avez... On a cette chance-là d'avoir de grands fonctionnaires, de grands commis de l'État.
00:33:17— Albert Zelloub, je crois que Loïc Lefleur-Prigent n'est pas d'accord avec vous sur... Il a deux lignées, oui, comme dans Hibernatus.
00:33:22— Moi, je trouve que l'administration de qualité, c'était la qualité d'autrefois. Aujourd'hui, la qualité est meilleure.
00:33:29— Ah, c'était mieux avant. Vous, vous êtes de 16 ans, là. — Elle est meilleure. Elle est meilleure. Pourquoi ? Parce qu'il y a sans arrêt des passages dans la cabine
00:33:35qui permettent de grimper. Et il y a des passages de l'autre côté de la barrière. Il y a les agences qui sont beaucoup plus payées que les fonctionnaires, etc.
00:33:43Donc non, nous n'avons pas aujourd'hui la qualité administrative suffisante pour empêcher ce qui est horrible et qui est la réalité, c'est-à-dire les doublons permanents sur l'ensemble
00:33:53du sol au plafond. Vous avez des doublons. Et personne n'est capable, dans la haute administration que vous indiquez, de lutter contre ces doublons,
00:34:01qui sont la bureaucratie, le... Vous vous souvenez, vous, quand même, parce que...
00:34:05— Alors attendez, attendez, parce que... — Vous vous souvenez, vous, quand même, que... — Le partage totalement au point du. Le partage totalement au point du.
00:34:09Ça n'empêche pas de trouver à la fois des fonctionnaires de très grande qualité et en même temps d'en avoir beaucoup trop.
00:34:16Et vous avez beaucoup de Nadine et de Jean-Pascal qui passent leur temps à lire des livres aussi dans l'administration.
00:34:22— Albert Zenou, 44 secondes. C'est quoi la solution pour vous ? La meilleure solution, c'est quoi ?
00:34:30— La meilleure équation aujourd'hui ? Si vous la trouvez, vous devenez Premier ministre.
00:34:35— Je n'ai ni le gouvernement technique ni la grande coalition. C'est de faire un choix. Aujourd'hui, c'est de reproduire en gros à l'identique
00:34:45autour d'une personne comme Barnier ou... De toute façon, ça se choix à droite. Aux droites et centre-droits. Et trouver un chemin pour durer au moins
00:34:55jusqu'à la prochaine dissolution, c'est-à-dire en juillet. Et après, plus si affinité. C'est la seule solution.
00:35:03— Merci beaucoup, Albert Zenou, d'avoir été avec nos rédacteurs en chef du service politique du Figaro.
00:35:08Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation. Dans un instant, qui c'est qui qui l'a dit ? Ils en ont dit des bêtises, nos politiques, hier.
00:35:17— Aujourd'hui, il y avait vraiment de la matière. Il a fallu beaucoup de déclarations pour trouver les plus originales. Mais on y est arrivés.
00:35:24— On fera peut-être un best-of, à un moment donné, de tout ça. On peut faire un qui c'est qui qui l'a dit de 2 heures, si on veut, aujourd'hui.
00:35:29Allez, on fait une petite pause. On revient dans un instant avec Ludovic et nos vrais voix du jour.
00:35:34— Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
00:35:38— C'est un grand plaisir que maintenant, qu'on a le Sud Radio sur Lyon. Et la famille grandit. C'est une super nouvelle.
00:35:44— Sud Radio, parlons vrai. Les vrais voix Sud Radio, 17h-19h. Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:35:52— Les amis, les vrais voix, c'est tous les jours. Et tant mieux, parce que ça nous fait très plaisir de nous lever le matin pour partager ces moments avec vous,
00:36:00en tout cas de traiter de l'actualité, même si elle est un peu anxiogène, ces derniers temps.
00:36:04Heureusement, nous avons tonton Philippe Bilger, on a tonton Loïc Lefort-Pugent, voilà. Et on a cousine Bérangère Nebu. Voilà, c'est ça.
00:36:16— Quoi ? C'est une famille, ici ? — C'est une famille complète. On n'est pas forcément en désaccord.
00:36:22— Et on a cousin Philippe David. — Et cousine Cécile de Ménibus. Et on a un autre cousin, c'est Ludovic.
00:36:28— Qui habite dans les Landes. Ça va, Ludovic ? — Oh, ça va très bien. C'est toujours un plaisir de vous écouter.
00:36:34— Bon, bah oui, c'est très bien. Nous, on est ravis de vous avoir. Ludovic, il faut lancer le jingle absolument, allez-y.
00:36:40— Écoutez, ma chère Cécile et mon cher Olybrius, peu importe le jeu du moment qu'il y a le plaisir de la triche.
00:36:46— Revoici le radio, le coulisse de l'actualité. — Quel bel hommage à Cécile de Ménibus et Philippe Bilger.
00:36:52— Il connaît bien. — Le tricheur, c'est Philippe Bilger.
00:36:59— Vous voulez mettre au garde-à-vous, Cécile ? — Non, en garde-à-vue, pas au garde-à-vous.
00:37:02— J'ai eu peur. — Alors attention, Bérangère, on laisse l'auditeur répondre d'abord, OK ?
00:37:07— Et après, c'est la poire d'empoigne. — Parce que sinon, bam ! Allez, question, qui c'est qui qui l'a dit ? 3 points.
00:37:12— Qui c'est quoi ? Il s'est trompé, je crois qu'il s'est trompé.
00:37:17— Je vais t'enlever les moufles à 18h, je vous le promets.
00:37:21— Ça n'a rien à voir. Allez, on y retourne. — C'est la régie, j'ai 3 points.
00:37:26— OK, c'est la régie, c'est 3 points. Allez, c'est bon. Qui c'est qui qui l'a dit après son procès ?
00:37:31Il a une fêlure pour Marine Le Pen. Hier, c'est un coup politique.
00:37:36— Ludovic. — Je vais pas entendre du seigneur.
00:37:41— C'est un chef de parti et chef de... — Qu'on n'entendait pas.
00:37:45— Chef de groupe politique à l'Assemblée. — Et chef de région qu'on leur entend.
00:37:48— Bonne réponse, Laurent Wauquiez. — Exactement, 3 points.
00:37:53— Qui c'est qui qui l'a dit ? A 2 points, Ludovic. Il est tout à fait possible de financer la retraite à 62 ans et même à 60 ans.
00:38:01— Ludovic. — Ben non. — Bonne réponse de Ludovic.
00:38:07— Il est hyper bon, Ludovic. — Mathilde Panou.
00:38:09— Ouh, attention, attention. Là, ils font une tête à l'intérieur. Je vous le dis pas.
00:38:13— On est désespérés. — Question qui c'est qui qui l'a dit ?
00:38:16— Ludovic, bravo. — Des carrés forfaits.
00:38:19— Qui c'est qui qui l'a dit ? 2 points. Il y a divergence avec la France insoumise.
00:38:23Je ne veux pas simplement résister et protester. Je veux gouverner.
00:38:27— Olivier Faure. — Bonne réponse.
00:38:30— Il a dit ça, lui ? — Oui, il a dit ça, Olivier Faure.
00:38:32— Dis donc, il envoie du lourd. — Qui c'est qui qui l'a dit ? A 3 points.
00:38:36Que l'on aime ou pas Emmanuel Macron, c'est le chef de l'État. Et on a besoin de cette solidité.
00:38:42— Gabriel Attal. — Non.
00:38:45— Allez-y, les vrais voies. — Michel Barnier. — Non.
00:38:47— Non. — C'est un président de région.
00:38:50— Carole Galliard. — Xavier Bertrand.
00:38:52— Bonne réponse de Bérangère Dubu, qui marquait 3 premiers points.
00:38:56— Léa-Xavier Bertrand. Qui c'est qui qui l'a dit ? 2 points.
00:38:59« Nous serions au gouvernement ensemble si Bruno Retailleau avait préféré la droite plutôt que la Macronie ».
00:39:07— Bonne réponse de Ludovic, qui marque 2 points. Alors celle-là, elle est facile.
00:39:12Qui c'est qui qui l'a dit ? A 1 point. « Oui, je suis disponible ».
00:39:15Et je l'ai écrit au président de la République.
00:39:18— Ludovic, il n'y en a qu'une. Il n'y en a qu'une.
00:39:21— Je dirais Ségolène.
00:39:24— Trop facile, trop facile.
00:39:27— Allez, la dernière, la dernière, la dernière, pour que Philippe ou Loïc puissent dire un truc.
00:39:32C'est qui qui l'a dit ? 2 points.
00:39:34« Il faut tout faire pour que les socialistes se détachent de la France insoumise ».
00:39:40— C'est pas un député... Non, il n'a pas dit ça.
00:39:45— Il peut être ministre.
00:39:47— Il peut être ministre. Euh... Attends. Pourtant, c'est bien mis.
00:39:52— Il est déjà ministre. Il peut être premier ministre.
00:39:55— Retailleau ? — Oui.
00:39:57— Bonne réponse de Philippe Bidjerre.
00:39:59— Quoi ? — Le cornu.
00:40:01— Le cornu !
00:40:03— Ludovic, 10 points.
00:40:05— Bravo, Ludovic !
00:40:07— Bérangère, 3 points pour sa première bravo.
00:40:09C'est qui le patron de Philippe Bidjerre ?
00:40:12— Comme d'habitude. Moi, j'y arrive en dernier. Je n'écoute pas la radio.
00:40:16— Oui.
00:40:20— Merci, Ludovic, d'avoir joué avec nous.
00:40:22Ah putain, ça, c'est une info.
00:40:24Je vais vous bloquer sur une chaîne de radio. Vous allez voir.
00:40:28— Ludovic est très fort. On en avait des réponses.
00:40:31— Ludovic, merci beaucoup d'avoir joué avec nous.
00:40:33On vous embrasse très fort. Vous restez avec nous.
00:40:35Dans un instant, le journal, la médio de Rémi André et le coup de gueule de Philippe David.
00:40:40— Mon coup de gueule, ça va être contre certains qui sont les idiots utiles du capitalisme.
00:40:45— Eh bien, très bien.
00:40:47Eh bien, allons-y. Merci de votre fidélité. On est ensemble jusqu'à 19h.
00:40:51— Sud Radio.
00:40:53— Parlons vrai.
00:40:55— Parlons vrai.
00:40:57— Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h.
00:41:00Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:41:03— Encore une heure qui vient de passer très très vite, hein, Philippe David ?
00:41:07— Enfin, une vite à la vitesse de la lumière.
00:41:09— C'est fou, c'est fou. Il faudrait qu'on profite. Il faudrait qu'on ralentisse un petit peu le temps.
00:41:13— Même quand vous êtes avec moi, vous me manquez.
00:41:15— Oh, c'est mignon.
00:41:17— C'est beau, c'est magnifique.
00:41:19— On fait des chœurs.
00:41:21— Avec Philippe Bilger. Ça va, mon Philippe ?
00:41:27— Ah, ça va.
00:41:28— À qui écrivez-vous, Philippe ?
00:41:29— Non, j'étais en train d'interroger qui avait dû dire cette phrase de Philippe David.
00:41:33— La voix de...
00:41:34— C'était Philippe David. Parce que c'est tellement beau.
00:41:37— Loïc, le floc présent. Ça va, Loïc ?
00:41:40— Oui, très bien.
00:41:41— Il faut répondre. C'est le plus beau jour de ma vie où un truc vit tout clair, quoi.
00:41:44— Oui, oui. Dites-le que je suis avec vous.
00:41:46— Oui, oui, oui. Dites-le à 6 mètres du micro.
00:41:49— Oui, oui, oui. Dites-le à 6 mètres du micro.
00:41:51— Mais il se repose, là.
00:41:52— Alors que Bérangère...
00:41:54— Si tu as envie que je me rapproche, tu me dis, hein, mais...
00:41:56— Voilà, là, du shabadabada.
00:41:58Écoutez, du shabadabada, voilà.
00:42:00Avec Bérangère Dubu. Elle, elle est très contente d'être là.
00:42:03— Mais moi, je suis ravie, enchantée d'être là. Merci.
00:42:05— Merci avec plaisir. Ce sera à 500 euros. Mais bon.
00:42:08Après, vous les donnez à qui vous voulez, mais...
00:42:10— Moi, moi.
00:42:11— Faut quand même les donner à la personne qui vous a contacté en premier.
00:42:14Je dis ça rien. Je dis rien.
00:42:16On en était où, là ? Parce qu'on sait plus où on en est, du coup.
00:42:19— C'est un répondeur. C'est l'heure du répondeur.
00:42:20— Mais il y a... Oui, il y a un répondeur. Exactement.
00:42:22Parce qu'il y a un numéro de téléphone. 0 826 300 300.
00:42:25Et vous laissez des messages. Eh bah on va l'écouter, puisque c'est comme ça.
00:42:28— Avec plaisir.
00:42:29— Bonjour, Yves Demoselle. Écoutez, on est en train de tirer un boulet rouge sur les responsables de la censure.
00:42:37Mais je crois que ce qu'il ne faut pas oublier, c'est qu'on paye un peu plus de 7 ans de Macronie. Voilà.
00:42:43Le vrai responsable, c'est Macron, avec toutes ses mesures, avec tout son caractère, sa façon d'être.
00:42:51Il s'est fait pénaliser plusieurs fois durant les élections.
00:42:54Ça, on l'a peut-être un petit peu oublié. Mais je crois que le vrai responsable, ce sont Macron et ses différents gouvernements.
00:43:01— Philippe Béliger.
00:43:03— On pouvait considérer que la dissolution avait créé le désordre d'aujourd'hui. Mais notre auditeur va plus loin.
00:43:10Et il montre qu'il a une hostilité profonde à l'égard d'Emmanuel Macron.
00:43:15Et je peux comprendre que depuis 2017, mon Dieu, une animosité collective se développe à l'égard de Macron,
00:43:23à tel point que tout ce qu'il dit est très mal perçu.
00:43:27— Loïc Lévesque-Prigent. — Oui. Je pense que tout le monde est d'accord là-dessus.
00:43:30— Vous aussi, Loïc. — Bien sûr. Je crois que... Mais l'acte de la dissolution est tellement effrayant
00:43:40d'impréparation et de bêtise qu'on voit que les 5 ans qui ont précédé sont l'improvisation permanente.
00:43:49Moi, je n'ai pas une mesure favorable vraiment aux entreprises industrielles pendant toute cette période. Je n'en ai pas une.
00:43:57— Bérangère Dubut. — Moi, je suis d'une nature assez... J'ai foi dans l'humanité, dans les gens.
00:44:01Je suis d'une nature assez confiante. Et c'est vrai qu'Emmanuel Macron, au début, je comprenais pas forcément la détestation
00:44:06qu'il y avait sur son personnage. Voilà. Et j'ai mis ça sur des raisons autres qu'il représentait et forcé de dire qu'il cristallise
00:44:14la colère partout, que c'est lui que les Français veulent pas et que moi, la première, je suis profondément déçue de ce qui s'est passé.
00:44:20— Allez. Dans un instant, le coup de gueule de Philippe David. — Oui. Contre les idiots utiles du capitalisme.
00:44:27— Au moins, il servait à quelque chose. Allez. À tout de suite.
00:44:29— Sud Radio. — Sud Radio. — Parlons vrai. — Parlons vrai.
00:44:32— Sud Radio. — Parlons vrai.
00:44:34— Sud Radio, 17h-19h. Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:44:40— Retour des vraies voix avec Cécile de Ménibus. Bien évidemment, on a oublié de rappeler son titre de président, Philippe Bilger,
00:44:46ce qui était un véritable crime, un véritable crime de lèse-majesté pour lequel nous nous flagellerons avec Cécile.
00:44:54— Loïc Leflocq-Prigent. — Qui est président aussi. — Qui est président aussi. Et encore une présidente, une petite nouvelle.
00:45:00Bérangère. — Faut pas rigoler. — Ça en fait du monde. — C'est royal.
00:45:05— Et vous, vous êtes quoi ? Vous êtes celui qui râle. — C'est celui qui râle.
00:45:10— Les vraies voix Sud Radio.
00:45:12— Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village, un grand village dont la cathédrale s'appelle Sainte-Cécile,
00:45:18probablement en hommage à Cécile de Ménibus, puisque nous prenons la direction d'Albi. Pourquoi Albi ?
00:45:23Parce qu'un restaurant a été épinglé pour y avoir fait travailler et séquestré – il n'y a pas d'autre mot – 4 travailleurs sans-papiers
00:45:30venant du Bangladesh, de Guinée et du Sénégal, des travailleurs sans-papiers qui trimaient 7 jours sur 7 pour un salaire – j'ai du mal
00:45:37à dire le mot « salaire », vu son montant – de 4 euros de l'heure. À la fin de leur service, ils étaient enfermés à clé dans le bâtiment
00:45:44pour dormir sur des bâtelapos et à même le sol dans un lieu qui n'était même pas équipé de moyens de lutte en cas de départ de feu.
00:45:50Bref, de l'esclavage. Il n'y a pas d'autre mot, à mon avis. Et c'est un triple coup de gueule que je vais pousser. Un coup de gueule
00:45:57contre les patrons voyous, ceux qui se plaignent de ne pas trouver de personnel mais qui n'ont aucun problème pour employer des clandestins
00:46:03qu'ils peuvent transformer en esclaves vu leur absence de papier. Un coup de gueule contre, à l'autre bout de l'échiquier politique,
00:46:09que ce soit des associations ou des partis politiques, ceux qui militent pour l'ouverture des frontières et qui, avec leur humanisme à deux balles,
00:46:16enrichissent les mafias de passeurs et les patrons voyous. Bref, les idiots utiles du capitalisme, comme disait Lénine. Et enfin, pour les politiques
00:46:24à l'idéologie franc-frontiériste qui pensent qu'un monde sans frontières, c'est bien parce que les frontières, c'est pas bien alors qu'avec
00:46:30de véritables frontières, ces clandestins ne pourraient pas rentrer en France pour y devenir des esclaves. Honte à tous ceux qui s'engraissent sur la misère
00:46:37humaine et surtout, ne croyez pas que l'immigration clandestine a une quelconque vertu pour ceux qui viennent ni pour les Français.
00:46:43Elle ne sert qu'à enrichir des patrons voyous et à se donner bonne conscience en demandant l'ouverture des frontières et des papiers pour tout le monde à d'autres.
00:46:50En clair, les capitalistes et leurs idiots utiles.
00:46:53Votre indignation est tout à fait justifiée, mon cher Philippe. Et quelqu'un qui cite Lénine à notre époque ne peut pas être totalement mauvais.
00:47:04Je crois qu'il faut faire attention aux patrons en leur matière. Un patron aujourd'hui dans l'industrie, je ne parle pas d'ailleurs, c'est quelqu'un qui cherche au contraire
00:47:18à fidéliser son personnel et à augmenter sa qualification au mesure du temps pour le fidéliser. Donc on n'est pas du tout dans cette perspective.
00:47:31Or aujourd'hui, nous avons des difficultés en tant qu'industriels. Pourquoi ? Parce qu'on nous prend pour des vaches à lait et pour des suppôts du capitalisme.
00:47:40Ce que nous ne sommes pas, le nombre de patrons industriels aujourd'hui qui, dans la conjoncture actuelle, ne se font pas payer pendant un ou deux ans est considérable.
00:47:49Et il faut bien voir la réalité des choses en face.
00:47:52Mais c'est vrai que ce ne sont pas les mêmes patrons.
00:47:53Ce ne sont pas les mêmes.
00:47:54Berengère.
00:47:55Berengère. Quand on voit 4 euros de l'heure, il dort dans des conditions insalubres dégueulasses.
00:47:59J'ai rien à ajouter à ce que vous avez dit. C'est honteux. Moi, je suis patronne, je suis chef d'entreprise.
00:48:03Le problème, ce n'est même pas un problème d'emploi ou d'esclavage. C'est un délit grave. C'est un crime, vous le direz.
00:48:09C'est un crime. C'est très grave. Pour moi, ça n'a même pas rapport au droit du travail.
00:48:14Pas plus que tuer sa femme, c'est de l'amour. Pas plus qu'une agression sexuelle, c'est du désir.
00:48:19Vous voyez, c'est de la possession. Faire trahir quelqu'un comme ça, ça n'a rien à voir avec le droit du travail.
00:48:23C'est un crime. C'est quelque chose de très grave qui doit être puni.
00:48:26Effectivement, il n'y a rien à ajouter à ce que vous avez dit.
00:48:29Pour une fois qu'il a 20 sur 20.
00:48:32L'approbation générale.
00:48:34Il est de mieux en mieux.
00:48:36Quand on n'a pas Françoise de Gouin, elle trouve tour.
00:48:41Les deux derniers, elle les a aimés.
00:48:43Si c'est pour écrire des papiers comme ça et mettre mon nom dedans, je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée.
00:48:47Je vous le dis comme je le pense.
00:48:49J'ai cité Sainte Cécile.
00:48:50Oui, mais vous avez dit Cécile de Ménibus comme si ce n'était pas moi.
00:48:54Je suis une très belle cathédrale.
00:48:57Je suis une très belle cathédrale.
00:48:59Allez, vous restez avec nous dans un instant.
00:49:02Félix Mathieu, tout de suite.
00:49:09La chute du gouvernement ne pose pas question seulement au monde politique.
00:49:13Beaucoup d'entreprises déplorent l'incertitude ambiante.
00:49:15L'inquiétude notamment dans les PME.
00:49:17Les petites et moyennes entreprises, quand elles étaient déjà fragilisées, l'incertitude n'arrange rien.
00:49:21Explique Catherine Guerniou, chef d'entreprise et vice-présidente de la Fédération française du bâtiment.
00:49:25On envisage la distribution des primes de fin d'année.
00:49:30On se pose de sérieuses questions.
00:49:32On a du mal à faire nos budgets de 2025 n'ayant pas des critères solides sur lesquels on peut se baser.
00:49:40Et derrière moi, ce qui m'inquiète, c'est la santé de mon entreprise.
00:49:44Et on est beaucoup d'entrepreneurs à être dans le même cas.
00:49:47Je veux éviter le licenciement.
00:49:49Parce que derrière, ce sont aussi les salariés qui vont être les premiers impactés.
00:49:53On va reparler d'ailleurs des difficultés spécifiques du secteur du bâtiment avec votre tour de table tout à l'heure, Bérangère.
00:49:59Mais pour en revenir à l'incertitude politique liée à l'absence de majorité, puis désormais à cette censure.
00:50:04L'incertitude était déjà là, mais elle va s'accentuer, estime aujourd'hui le patron du distributeur des coopératives U, Dominique Schellcher.
00:50:12Or, l'incertitude, les Français, les chefs d'entreprise en particulier, la détestent, écrit sur LinkedIn le patron de la quatrième chaîne de supermarché de France.
00:50:20À l'approche des fêtes de fin d'année, la Fédération du Commerce et de la Distribution partage également cette crainte que l'incertitude politique
00:50:26et l'incertitude sur le budget du pays incitent plus ou moins consciemment les consommateurs à y aller mollo sur les dépenses, à rester prudents au cas où.
00:50:34Par exemple, tout cela aurait un impact sur les remboursements par la Sécurité Sociale.
00:50:38Cela avait été évoqué lors des dépats parlementaires, même si en réalité, a priori, on ne devrait pas avoir de panne de carte vitale.
00:50:44Il ne faut pas exagérer. En tout cas, pour le moment, cette incertitude ne se ressent pas sur les grands équilibres mondiaux aujourd'hui.
00:50:50L'euro a même progressé aujourd'hui très légèrement par rapport au dollar.
00:50:53Notez tout de même que les agences de notation y voient un signal négatif en termes de capacité de la France à rétablir une bonne trajectoire sur ses finances publiques.
00:51:01Ces mêmes agences de notation, Moody's et Standard & Poor's, qui récemment avaient maintenu la note française, mais en la plaçant sous perspective négative.
00:51:10Elles n'ont pas manqué aujourd'hui de faire savoir que ça n'arrangeait rien.
00:51:13— Philippe Bigère ? — Oui.
00:51:15— Oui. Loïc ?
00:51:17— Normal, on l'a dit et redit. Donc il y avait un budget qui n'était pas parfait, c'est clair, mais disons que la censure était trop.
00:51:29Alors il y avait quelques professions qui avaient intérêt à garder le budget antérieur pour quelques mois, mais c'est reculé pour mieux sauter.
00:51:39L'instabilité dans laquelle nous sommes aujourd'hui est pernicieuse pour tout le secteur des petites entreprises.
00:51:48— Allez, restez avec nous. On va pouvoir vous offrir des jolis cadeaux, vous le savez, puisque le grand sapin de Noël, Sud Radio, c'est maintenant.
00:51:56C'est peut-être pour vous l'occasion d'ouvrir votre cadeau de Noël en direct sur Sud Radio.
00:52:00Vous allez peut-être remporter votre tablette tactile offerte par la Confédération des Buralistes, votre calendrier de la vente de la marque Guino
00:52:07contenant des produits et des soins de beauté ou encore de nombreux autres cadeaux qui vous attendent, bien entendu, au pied de ce sapin de Noël Sud Radio.
00:52:14Pour gagner, c'est facile. 0 826 300 300, c'est toujours le même numéro. En revanche, c'est jamais le même chiffre.
00:52:21Entre 1 et 10, Bérangère ? — 7 !
00:52:25— 7e appel au standard. 0 826 300 300, les tablettes tactiles offertes par la Confédération des Buralistes et votre calendrier de la vente,
00:52:32la marque Guino qui contient des produits de beauté. Et vous en serez une beauté, vous. Allez.
00:52:37— Henri Guino. Henri Guino.
00:52:40— Allez, on fait une petite pause. On revient dans un instant. Le tour de table de l'actu, c'est quoi, chez vous ?
00:52:45— Je parlerai de cette femme que j'adore, Ségolène.
00:52:48— Allez. Avec vous, le tour de table de l'actu.
00:52:50— Je parlerai de la dissolution. En revenant encore en arrière.
00:52:53— Je parlerai de nos entreprises, notamment dans l'immobilier.
00:52:56— On en parle. Eh ben justement, dans un instant, soyez les bienvenus. 0 826 300 300. À tout de suite.
00:53:01— Sud Radio. — Parlons vrai.
00:53:03— Parlons vrai. — Sud Radio.
00:53:04— Parlons vrai. — Sud Radio.
00:53:05— Parlons vrai.
00:53:06— Sud Radio, 17h-19h. Philippe David, Cécile de Ménigus.
00:53:11— Merci de nous accompagner tous les jours de 17h à 19h. Et c'est un plaisir, en tout cas, d'être avec vous,
00:53:18à commenter le quotidien, l'actualité du jour avec Philippe Bilger aujourd'hui.
00:53:22Loïc Leflocq-Prigent et Bérangère Dubu et Philippe David, bien entendu, tout de suite.
00:53:28Ça va, Philippe David ? — Toujours bien.
00:53:29— Oui, très bien. Et vous ? — J'ai failli vous appeler David.
00:53:32— Oh, c'est pas grave. Vous savez.
00:53:33— Moi, je sais. C'est pas non plus un drame.
00:53:35— Je suis habitué.
00:53:36— On y va ?
00:53:37— Philippe, c'est pas mal.
00:53:38— Le tour de table de l'actu des vrais voix.
00:53:40— Encore ces stupides, l'actualité.
00:53:44— Ça dépend de la masse d'informations. Quand il n'a rien à dire, il dit rien. Il n'a pas été levé chez les porcs, excusez-nous.
00:53:48— Le tour de table...
00:53:49— ...de l'actualité.
00:53:51— Et Philippe Bilger voulait parler de Ségolène Royal, qui a fait au nom des femmes et petites filles, sa candidature à Matignon.
00:53:58— Oui. En fait, je n'ai jamais pu me déprendre d'une estime pour Ségolène Royal pour une raison d'ailleurs très simple.
00:54:06C'est qu'en politique, j'ai toujours préféré les tempéraments et les caractères aux idées. J'ai eu des amis à gauche.
00:54:14J'en ai même beaucoup, parce qu'en quelque sorte, les natures m'intéressent plus que les idéologies.
00:54:22Et Ségolène Royal, depuis le début, depuis la campagne de 2007, et pourtant Nicolas Sarkozy avait fait la plus formidable campagne en 2007
00:54:33d'un homme de droite, n'empêche qu'elle avait résisté et elle avait été torpillée par son propre parti. Et depuis, je la suis, je l'écoute.
00:54:43Elle a un culot d'enfer. J'ai de l'estime pour elle. Elle dit parfois des bilvesés. Mais au fond, des êtres comme ça, on en a besoin dans la vie.
00:54:53Et elle ne sera pas Premier ministre, c'est évident, elle le sait, elle le sent. Mais elle a affirmé cela en disant ce matin, au fond,
00:55:03si je ne l'avais pas dit, personne n'aurait songé à mettre dans les premiers ministres possibles des femmes. Et donc, en ce sens-là, elle a gagné.
00:55:12— Loïc Levesneau, Président. — Moi, je suis pas d'accord du tout avec Philippe. Il le sait. — Ah quelle dommage !
00:55:17— Mais vous êtes un misogyne. Vous ne l'avez pas convaincu. — C'est des gens qui me disent ça, oui, mais je ne suis pas d'accord du tout, du tout.
00:55:26Non, je crois que quand on a un vide complet de projets, de visions, il n'y a aucune raison d'être favorable à un personnage politique.
00:55:38Alors il n'y a pas de vision, il n'y a rien. C'est un vide complet pour moi. — Bérangère Dubé. — Je crois juste que Ségolène Royel, en fait, finalement,
00:55:46comme tous ses anciens présidents... Moi, à mon époque, Chirac était super représentatif. Oui, mais candidat à ses anciens hommes politiques.
00:55:51Aujourd'hui, les jeunes – moi, j'ai 4 enfants – trouvent que Balkany est super drôle. Jacques Chirac, c'était fantastique.
00:55:57Et on regrette même... Moi, qui ai voté contre Sarkozy, je le regrette quand je vois ce qui se passe. Je crois qu'il y a une telle gamégie publique,
00:56:03il y a une telle insatisfaction qu'il y a des gens qui paraissent rassurants et que les politiques anciennes générations paraissent quand même rassurants
00:56:10dans cette partie Ségolène Royel. — Absolument. Loïc Lefloch-Prigent, pendant que vous avez la parole.
00:56:16— Oui. Donc moi, c'est la dissolution de l'Assemblée nationale qui a été une catastrophe. Et c'est pas la première. C'est la deuxième pour moi, historiquement.
00:56:26Il y en a une en 97. Donc j'ai fait un livre qui s'appelle « 97, début du déclin de la France », l'année 0, chez l'ITEL.
00:56:35Et dans ce livre, j'essaie de montrer comment n'ayant rien à faire ou n'ayant plus quoi faire, soudain, le chef d'État dissout et prend sur la gueule
00:56:45immédiatement le pays aussi. Et depuis 97, nous avons eu 27 ans où nous avons subi les 35 heures, subi le mépris
00:56:55pour le nucléaire, subi, subi, subi l'égalité nationale, la moraline, le gouvernement des juges, etc. On n'a pas redressé la barre depuis 1997.
00:57:05Donc les dissolutions qui sont des solutions de confort...

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