Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech ; François Ouzilleau, maire de Vernon ; Etienne Blanc, sénateur LR du Rhône, rapporteur de la Commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic.
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Après les chats siamois, les hommes siamois.
00:00:09Oui, les humains on va dire, parce que vous ne ressemblez pas beaucoup à un homme ma chère Cécile, sauf erreur de ma part.
00:00:15Avec un gros H.
00:00:16Ah oui.
00:00:17Et c'est les Vraies Voix de Sud Radio quand même, c'est pas non plus...
00:00:20Magnifique.
00:00:21Magnifique.
00:00:22S'il vous plaît.
00:00:23Je m'incline.
00:00:25On est ravis de vous retrouver comme tous les soirs de 17h à 19h avec Philippe David.
00:00:31Ça va mon Philippe ?
00:00:32Ça va très bien et vous ?
00:00:33Écoutez plutôt pas mal en cette journée de...
00:00:35Mardi ?
00:00:36Mardi 21 janvier, oui.
00:00:38Ça passe vite, c'est dingue.
00:00:39Allez, on est...
00:00:40Ce numéro de téléphone que vous connaissez tous, le 0 826 300 300, que vous pouvez utiliser à volonté.
00:00:45Aude est avec nous, elle est le grand débat du jour.
00:00:48Et c'est à 17h30, retour sur les violences urbaines de ce week-end à Macon.
00:00:52Après cette vue refusée à un local par la mairie, les émeutiers ont causé plus d'un million d'euros de dégâts
00:00:57selon le maire qui réclame une législation anti-terroriste qui puisse s'appliquer aux narcotrafiquants.
00:01:04Alors parlons vrai.
00:01:05Peut-on mettre sur le bain de pied terrorisme et narcotrafic ?
00:01:08Et à notre question du jour, comme le demande le maire de Macon,
00:01:11faut-il appliquer les lois contre le terrorisme aux narcotrafiquants ?
00:01:14Vous dites oui à 94%.
00:01:16Vous voulez réagir ?
00:01:17Aude attend vos appels.
00:01:18Encore et toujours, elle, au 0 826 300 300.
00:01:22Étienne Blanc, sénateur LR du Rhône, sera avec nous, rapporteur de la commission d'enquête sénatoriale sur le narcotrafique.
00:01:27Et puis, le coup de projecteur des vraies voies, Donald Trump signe une série de décrets depuis sa prise de fonction.
00:01:33Déjà, état d'urgence à la frontière mexicaine, sortie de l'OMS et de l'accord de Paris sur le climat.
00:01:38Taxe de 25% sur les produits canadiens et mexicains dès le 1er février.
00:01:43Alors, parlons vrai. Est-ce que ces décrets sont les débuts d'une grande rupture dans la politique américaine ?
00:01:47Et à cette question, immigration, accord de Paris, OMS, protectionnisme,
00:01:51ces mesures prises par Trump, vous semble, vous dites à 60% nécessaires,
00:01:55à 36% inspirantes, à 2% effrayantes et à 2% irréalisables.
00:02:01Ça, ça va faire une majorité.
00:02:03Henry, vous voulez réagir ?
00:02:06Le 0 826 300 300.
00:02:09Soyez les bienvenus, les vraies voies, très bien entourées ce soir jusqu'à 19h.
00:02:13Les vraies voies Sud Radio.
00:02:15Et le retour de l'enfant prodige, Philippe Bilger, est avec nous.
00:02:19Hier, en faisant une conférence, j'avais dans la tête que quelqu'un était assis dans ce fauteuil.
00:02:24Absolument.
00:02:25Et qu'il avait droit peut-être à votre aide pour le qui, qui, qui.
00:02:29Qui, c'est qui, qui l'a dit ? Absolument pas, absolument pas.
00:02:31Mais en fait, on a sinistré ce fauteuil hier.
00:02:34Ce serait si bien.
00:02:35Il est à vous, donc on a changé de chaise, on a tout nettoyé.
00:02:38En tout cas, je suis ravi d'être revenu.
00:02:41Très bien, on est ravis de vous accueillir.
00:02:43Sébastien Ménard était avec nous, entrepreneur dans la foodtech et patron de Presse Libre.
00:02:46Bonsoir Sébastien.
00:02:47Bonsoir à vous.
00:02:48Voilà, vous avez deux minutes pour vous coiffer.
00:02:50Merci.
00:02:51Et François Ouziot est avec nous, maire de Verneuil, conseiller régional de Normandie.
00:02:57Bonsoir François.
00:02:58Bonsoir à tous.
00:02:59François, en revanche, c'est toujours le plus clair.
00:03:01Il fait premier de la classe.
00:03:02Il est toujours parfait.
00:03:03Il faut se méfier de l'eau qui dort.
00:03:04Oui, c'est ça.
00:03:05J'aime bien quand il dit ça, ça me fait plaisir.
00:03:08Avec ce numéro de téléphone 0826 300 300, c'est par cette voix que Christophe nous
00:03:12a appelé.
00:03:13Bonsoir Christophe.
00:03:14Bonsoir Christophe.
00:03:15Bonsoir à toute l'équipe.
00:03:16Bonsoir.
00:03:17Christophe, vous nous appelez du valdoise et coup de gueule contre la ministre du Travail,
00:03:21Astrid Panot-Surbouvet, qui veut taxer les retraités les plus riches.
00:03:26Je suis stupeur ce matin en l'entendant.
00:03:28Alors que les 7 heures travaillées gratuitement étaient remises sur la table pour le gouvernement,
00:03:31elle nous annonce différentes taxes et cotisations pour être envisagées sur les retraités qui
00:03:36peuvent se le permettre.
00:03:37Donc, se le permettre, c'est quoi ? Pour elle, c'est un retraité qui touche 2000 à 2500 euros.
00:03:42C'est-à-dire que le bon citoyen, bien sage, qui a travaillé toute sa vie en laissant
00:03:45la tête, en attente d'une rémunération bien promise, arriverait au bout de course
00:03:50et on lui dirait, écoutez, on va vous en enlever un petit bout quand même.
00:03:55Donc, un inventaire à l'après-verre.
00:03:57Est-ce qu'il n'y a pas d'autres économies à faire ?
00:04:00Quand on voit le budget de la présidence à près de 115 millions d'euros,
00:04:03quand on voit que le parc automobile est à 700 millions d'euros annuels,
00:04:07quand on voit les salaires des premiers ministres, des députés et des sénateurs
00:04:12entre 16 000 et 8 000 euros,
00:04:14quand on voit les cabinets de conseils privés à 200 millions d'euros,
00:04:17on parle aujourd'hui d'aller chercher, d'aller fouiller dans les poches des retraités.
00:04:21Il y a quand même quelque chose qui ne colle pas.
00:04:23Alors, ce n'est pas tout à fait vrai ce que vous dites sur les salaires des ministres.
00:04:28Les salaires des ministres, ça dépend.
00:04:30Mais les salaires des députés, un député, c'est à peu près 7 500 euros par mois.
00:04:33Mais après, il n'y a que les frais bruts.
00:04:35Mais c'est quand même de l'argent.
00:04:38Sans être le moins du monde concerné par le sujet,
00:04:42je considère que ce que dit notre auditeur est tout à fait pertinent.
00:04:49On a mille encore modalités pour trouver de l'argent.
00:04:54Les retraités, on peut peut-être les laisser tranquilles encore quelques temps.
00:04:59Avant la fin.
00:05:04Malheureusement, c'est très maladroit de la part de cette ministre du Travail.
00:05:09Après, je pense que ce qu'elle voulait caresser par ces...
00:05:15C'était un bassin.
00:05:16Oui, mais 2 000 ou 2 500 euros, on est loin de la cible.
00:05:20Évidemment, vous avez aujourd'hui en France des retraités,
00:05:24parce qu'ils ont dirigé des entreprises, des groupes, etc.
00:05:27qui ont des salaires, lapsus, qui ont des pensions très, très, très élevées.
00:05:34On peut parler de 7, 8, 10 000 euros.
00:05:36Voilà, ça existe en France.
00:05:38Et effectivement, c'est plutôt de ce côté-ci qu'il faut regarder.
00:05:41Même si quelque part, quelle que soit la besogne des uns, des unes, des autres,
00:05:46c'est une retraite qui est méritée.
00:05:49Mais certains peuvent faire, peut-être, un petit effort
00:05:51qu'à 2 000 ou 2 500 euros, on ne peut pas faire.
00:05:53Il ne faut pas déconner.
00:05:54François Osio.
00:05:55Je crois que le Président va parler de concours Lépine,
00:05:57des propositions les plus loufoques ces derniers mois sous le gouvernement Barnier.
00:06:00On continue.
00:06:01Il y avait quelqu'un qui était censé s'occuper de la parole gouvernementale
00:06:04et de l'unifier, je crois, sur le précédent gouvernement.
00:06:07C'est celle qui parle le moins.
00:06:09Non, non, non.
00:06:10Pour le coup, sur le précédent gouvernement, il y avait une ministre qui était chargée.
00:06:14Oui, c'est la secrétaire générale.
00:06:17Marie-Claire Carrère.
00:06:18Marie-Claire Carrère, c'est exactement ça.
00:06:20Elle n'existe plus.
00:06:21Personne ne l'a remplacée, manifestement, et personne ne s'en est rendu compte.
00:06:24En revanche, cela dit, qu'on doit travailler plus après 60 ans et la semaine,
00:06:31je pense que c'est un vrai débat.
00:06:33Pas un débat à poser maintenant, parce qu'encore une fois,
00:06:35on a besoin de stabilité.
00:06:36Les deux ans qui viennent, on ne va pas faire des choses incroyables,
00:06:38comme l'a encore dit Édouard Philippe dans une interview ce week-end d'un grand journal.
00:06:43En revanche, que ce soit posé dans le prochain débat de la présidentielle
00:06:46me paraît essentiel.
00:06:48Alors, Christophe, vous restez avec nous.
00:06:50Merci beaucoup pour ce sujet.
00:06:51Vous nous accompagnez jusqu'au qui-sait-qui.
00:06:54Il va être de compétition aujourd'hui.
00:06:56Ah, il est de compétition ?
00:06:57De haute compétition.
00:06:58Ah, d'accord.
00:06:59Ah, il y en a qui se sont surpassés.
00:07:01En fait, on n'est jamais mieux servi que par soi-même.
00:07:02Ce n'est pas possible, David.
00:07:03Il s'autocongratule.
00:07:05Je félicite les politiques qui nous font des citations qui font rêver.
00:07:08D'accord, c'est ça.
00:07:09Dans un instant, les amis.
00:07:11Merci, Christophe.
00:07:12On retrouve dans quelques instants le réquisitoire du procureur.
00:07:14Je vais parler Donald Trump de manière étonnante, ma chère Cécile.
00:07:18Écoutez, c'est un sujet sérieux.
00:07:20On en parle dans un instant.
00:07:21Soyez les bienvenus.
00:07:220800 26 300 300.
00:07:23On est ensemble jusqu'à 19h.
00:07:24Sud Radio.
00:07:25Sud Radio.
00:07:26Parlons vrai.
00:07:27Parlons vrai.
00:07:28Sud Radio.
00:07:29Les vraies voix Sud Radio.
00:07:3017h-19h.
00:07:31Philippe David.
00:07:32Cécile de Ménibus.
00:07:33Parfois, dans les vraies voix, il vaut mieux qu'il y ait des pauses.
00:07:38Que tout ce qui est dit hors antenne soit vraiment hors antenne.
00:07:43Je dis ça, je dis rien.
00:07:44Si vous avez envie de le raconter à l'antenne, Philippe David.
00:07:47Merci.
00:07:48Vous avez vu ce qu'il a dit, Maxime ?
00:07:50Heureusement que vous êtes là pour relever le niveau, Cécile.
00:07:52Bien entendu.
00:07:53Ça se saurait.
00:07:55Philippe Bilger est avec nous.
00:07:57C'est Batia Ménard, entrepreneur dans la foodtech et patron de Presse Libre.
00:08:00Et François Osillo, maire de Vernon et conseiller régional de Normandie.
00:08:03On vous souhaite la bienvenue dans un instant.
00:08:06Les trois mots dans l'actu.
00:08:07C'est avec Félix Mathieu.
00:08:08Bonsoir, Félix.
00:08:09Bonsoir, Cécile.
00:08:10Bonsoir, tout le monde.
00:08:11Un sage parmi les sages.
00:08:12C'est vrai.
00:08:13De quoi parle-t-on dans un instant ?
00:08:14De Donald Trump qui signe une brouette de décrets contre l'immigration, contre les accords
00:08:18de Paris, pour les hydrocarbures, pour les émeutiers du Capitole, notamment.
00:08:22Il y a eu beaucoup de choses.
00:08:23De la ministre du Travail qui prône une taxation des retraités les mieux lotis.
00:08:27C'est une position personnelle de sa part, sans presse de préciser les services du Premier
00:08:31ministre, comme si le sujet était sensible, il faut croire.
00:08:33Et puis du générique de fin pour Bertrand Blier, l'homme qui avait porté Gérard Depardieu,
00:08:38une forme d'humour gras sur grand écran.
00:08:41En trois mots, décret, cotisation et valseuse.
00:08:54Et M. le procureur voulait requérir sur Donald Trump.
00:08:57Veut-il du bien à la France ?
00:08:59Oui, parce que hier, évidemment, comme beaucoup de Français, j'ai regardé la cérémonie
00:09:04d'ouverture, notamment sur CNews ou sur BFN TV, et comment dire, j'ai été frappé
00:09:14par le fait qu'on avait presque l'impression qu'on venait d'élire un président français.
00:09:21Autrement dit, un homme auquel j'adhère profondément pour tout ce qui concerne sa lutte anti-woke.
00:09:31Vous connaissez parfaitement ses propos d'hier soir.
00:09:35Mais en revanche, je m'interrogeais sur l'espèce d'enthousiasme à l'égard de cette personnalité
00:09:43qui a une politique commerciale très précise dans la tête et qui, à l'évidence, va défendre
00:09:50les intérêts américains et ne veut pas spécialement de bien à la France sur le plan commercial.
00:09:57Donc j'étais un peu étonné par cet enthousiasme qui semblait oublier qu'on allait avoir peut-être
00:10:05un ami, en tout cas également un adversaire, dans des domaines où la France n'est pas au mieux.
00:10:13Et donc j'étais un peu étonné par ce hiatus.
00:10:17Sébastien Ménard.
00:10:18Alors moi je ne suis pas complètement d'accord.
00:10:20Je ne pense pas que Donald Trump soit un adversaire et je ne pense pas que l'Amérique soit un concurrent.
00:10:26C'est juste désormais la posture commerciale, et je le dis en connaissance de cause
00:10:31puisque j'ai des intérêts de ce côté-ci, du monde.
00:10:35C'est un partenaire, je dirais, conscient de sa supériorité, conscient des jeux peu courageux
00:10:48qu'a pu conduire l'Europe, notamment avec les BRICS.
00:10:52Et donc le rapport de force, puisque c'est un rapport de force qu'il va désormais réinstaller,
00:10:59sera un rapport de force, je pense, circonstancié et lucide.
00:11:03En tout cas, moi je n'ai pas de peur ou de crainte supplémentaires,
00:11:11mais on va être dans un rapport de force qui va être différent.
00:11:17Mais je ne considère pas l'Amérique, même économiquement, comme un adversaire ou comme un ennemi, bien au contraire.
00:11:23François Osillo ?
00:11:24Pour rebondir sur ce que dit Philippe, je pense que pour le peuple français,
00:11:28c'est une forme de fascination et de répulsion en même temps.
00:11:30Fascination parce que c'est le retour du politique et de la politique à l'américaine et au chaud aussi,
00:11:35parce qu'en termes de communication et d'image, c'est exceptionnel.
00:11:38Il y a quand même des leçons à apprendre.
00:11:41Et puis surtout sur l'action, dès les premières minutes de son installation,
00:11:45mais y compris même dans une arène sportive, à signer des décrets,
00:11:49en termes de mise en scène, c'est quand même exceptionnel.
00:11:51Il faut quand même lui reconnaître sa répulsion,
00:11:53parce que quand même les sondages démontrent que les français ont peur
00:11:56du comportement du nouveau président vis-à-vis de la France et vis-à-vis de l'Europe.
00:12:00Donc reste à savoir, et c'est là où je ne suis pas forcément d'accord avec Sébastien,
00:12:05reste à savoir comment l'Europe va se comporter.
00:12:07Et j'ai l'impression que dans ce que tu disais à l'instant,
00:12:10je reconnaissais du Stéphane Séjourné il y a quelques heures,
00:12:12et c'est pas tout à fait ce que j'attends de Stéphane Séjourné.
00:12:15Je suis plutôt en accord avec ce qu'a dit le bon ministre des Armées ce matin sur France Inter.
00:12:19C'est-à-dire qu'on ne va pas troquer notre sécurité contre des hamburgers et des voitures allemandes.
00:12:23Voilà, ça c'est fait.
00:12:25Je ne suis pas Stéphane Séjourné et je ne suis absolument pas aligné
00:12:28sur les narratifs verbatimes de Stéphane Séjourné.
00:12:32Bon voilà, si c'était pour dire ça, c'était pas la peine.
00:12:35Bon ça va, on plaisante, on plaisante.
00:12:37Allez tout de suite les 3 mots de l'actu avec Félix Mathieu.
00:12:42Félix qui sont décret, cotisation et valseuse.
00:12:45A peine entré en fonction, Donald Trump signe des décrets à la chaîne.
00:12:48Contre l'émigration, pour les hydrocarbures, il gracie des émeutiers du Capitole
00:12:53et ressort les Etats-Unis des accords de Paris sur le climat.
00:12:56Faut-il taxer les retraités aisés pour financer la protection sociale ?
00:13:00Idée évoquée par la ministre du Travail Astrid Panossian-Bouvet.
00:13:03C'est une position personnelle, sans presse de préciser le gouvernement.
00:13:07Et puis un dialoguiste de génie.
00:13:09Selon la ministre de la Culture Rachida Dati, Bertrand Blié, c'est un 85 ans.
00:13:14Des valseuses à tenue de soirée l'avaient propulsé Gérard Depardieu
00:13:17à une forme d'humour un peu gras sur grand écran.
00:13:25Vous êtes viré, à peine investi, Donald Trump ressort sa formule favorite.
00:13:29Cette fois sur les réseaux sociaux pour annoncer leur licenciement
00:13:32à 4 hauts responsables gouvernementaux nommés sous Joe Biden.
00:13:36C'est l'une des nombreuses décisions actées aussitôt restaurées
00:13:39dans ses fonctions présidentielles 4 ans après la fin de son premier mandat.
00:13:43Une pluie de décrets signés en public dans une mise en scène bien soignée.
00:13:49État d'urgence migratoire à la frontière avec le Mexique.
00:13:52Fin des dispositifs d'études des demandes d'asile.
00:13:54Remise en cause du droit du sol.
00:13:56Droit de douane de 25% sur les produits canadiens et mexicains dès le 1er février.
00:14:01Fin du télétravail pour les fonctionnaires fédéraux.
00:14:04Grâce présidentielle pour des centaines d'émetiers du Capitole.
00:14:11Les otages du 6 janvier d'ailleurs, comme les appelle Donald Trump.
00:14:15Il entend relancer la production d'hydrocarbures.
00:14:18Et d'ailleurs, les Etats-Unis se retirent de nouveau des accords de Paris sur le climat.
00:14:25Trump 45 les en avait sortis, Biden les y avait remis.
00:14:29Trump 47 en ressort donc de nouveau.
00:14:32Les Etats-Unis s'apprêtent aussi d'ailleurs à quitter l'OMS, l'Organisation Mondiale de la Santé.
00:14:36On va en parler bien sûr dans le coup de projecteur des vraies voix.
00:14:39Et puis deuxième mot, cotisation.
00:14:41Le ministre du Travail propose de taxer certains retraités.
00:14:44Attention, c'est une position personnelle.
00:14:46Précisons, ce matin, Street de Panossian bouffait sur un téléphone.
00:14:49C'est ce qu'on appelle un ballon d'essai.
00:14:51En émettant cette idée, oui, faire cotiser les retraités les mieux lotis pour financer la protection sociale.
00:14:56Ça ne doit pas concerner tous les retraités.
00:14:58Mais genre quoi, la moitié ?
00:14:59Non, ça peut être, je ne sais pas, 40% des retraités.
00:15:03Le sujet, c'est qu'il faut qu'on arrête de voir les retraités comme un bloc homogène.
00:15:08Les retraités, il y a autant de retraités qu'il y a de salariés.
00:15:11La ministre du Travail imagine une taxe qui viserait les retraités dont la pension va au-delà des 2000-2500 euros par mois.
00:15:18Sujet sensible et clivant apparemment au sein même du gouvernement
00:15:21puisque Matignon s'étant pressé de rappeler que c'était une position strictement personnelle de la part d'Astrid Panossian-Bouvet.
00:15:27Moi, vous allez me donner la moitié de votre salaire, c'est une position personnelle.
00:15:31Tout va bien.
00:15:32Non, les trois quarts.
00:15:33Non, on commence par une demi-heure.
00:15:35La moitié, c'est mieux.
00:15:36Allez, troisième mot, valseuse.
00:15:38Le cinéaste Bertrand Blié vient de s'éteindre à l'âge de 85 ans.
00:15:42Il avait fait connaître Gérard Depardieu du grand public en lui confiant des premiers rôles,
00:15:46comme dans Tenue de soirée ou ici dans Les Valseuses en 1974 avec la célèbre tirade finale.
00:15:51On n'est pas bien ?
00:15:53Si.
00:15:54Paisible.
00:15:57À la fraîche.
00:15:59Décontracté du gland.
00:16:02Et on bandera quand on aura envie de bander.
00:16:05Gérard Depardieu avec Miu Miu et Patrick Devers dans La Citroënna,
00:16:09déesse des valseuses, 6 millions d'entrées à l'époque.
00:16:12Certains rigolaient gras, d'autres déjà étaient un peu choqués par l'humour graveleux.
00:16:16La ministre de la Culture en tout cas salue un dialoguiste de génie,
00:16:20un cinéaste immense et anticonformiste,
00:16:23un amoureux fou de la liberté de créer, ajoute aussi Rachida Dati.
00:16:27On pourrait avoir des dialogues comme ça encore aujourd'hui ?
00:16:30Justement, je me le demande.
00:16:32Cécile, le film aujourd'hui serait très mal reçu, Les Valseuses,
00:16:36la manière dont il traite la femme.
00:16:39Et je trouve, mais pardon, je suis toujours rabat-joie,
00:16:42dialoguiste brillant, étincelant parfois,
00:16:45de génie, non, de mon point de vue.
00:16:48Je rappelle que le film était interdit au moins de 18 ans lors de sa sortie.
00:16:51On ne pourrait plus faire un film comme Les Valseuses,
00:16:54ou même comme Tenue de soirée qui a été fait en 1986, 12 ans plus tard.
00:16:57Je ne sais pas, je suis moins sévère que vous.
00:17:00Aujourd'hui, quand on parle de dialogue,
00:17:05quand on parle de scénario, finalement tout ça est très humain.
00:17:09Quand vous regardez les films qu'a pu réaliser Guillaume Canet,
00:17:12c'est un autre style, c'est un autre genre.
00:17:15Mais c'est plutôt bien écrit, c'est plutôt bien raconté,
00:17:18il y a aussi de bons dialogues.
00:17:20Non, pas du tout, c'est ennuyeux.
00:17:23C'est ennuyeux, le bon cinéma n'a pas besoin d'être rache.
00:17:26Non, mais Bertrand Blier et Canet, c'est le jour et la nuit.
00:17:29Mais comme Woody Allen,
00:17:32je ne sais pas, il y a plein de styles différents.
00:17:35Non, mais vous vous enfoncez, c'est pas ça.
00:17:38Vous voulez une bouée ? Vous voulez qu'on envoie la pub ou pas ?
00:17:41On ne va pas s'enfoncer, mais bon, voilà, Bertrand Blier
00:17:44est un grand cinéaste,
00:17:47est un grand dialoguiste.
00:17:50Mais ce qu'il a pu faire, d'autres peuvent le faire encore aujourd'hui.
00:17:53On n'est pas dans une société où la censure et la morale s'imposent à tous.
00:17:56Je suis effectivement plutôt d'accord avec Cécile.
00:17:59Je ne suis pas certain, hélas.
00:18:02Je suis de la génération qui a un peu connu Bertrand Blier
00:18:05et qui connaît les Canet et compagnie, évidemment,
00:18:08et qui a plus ou moins tout regardé.
00:18:11En termes de dialogue, d'écriture, c'était quand même de l'horlogerie suisse.
00:18:14On ne peut pas dire autre chose.
00:18:17Et pour reprendre un certain nombre d'anciens acteurs ou humoristes
00:18:20qui ont pris la parole ces dernières semaines, encore récemment,
00:18:23notamment à la mort de Michel Blanc, Thierry Lhermitte disait
00:18:26qu'il ne pourrait pas refaire les films qu'ils ont faits dans les années 70.
00:18:29Notamment les Bronzés et les Inconnus aussi,
00:18:32qui m'ont fait hurler de rire quand j'étais adolescent.
00:18:35Tout ça est indémodable en plus. Les Bronzés comme les Inconnus,
00:18:38les générations qui suivent continuent à regarder et sont aussi mordérées.
00:18:41C'est l'adresse bordel qui est repassée il y a 15 ans.
00:18:44Et on ne pourrait pas le refaire, je pense.
00:18:47On ne pourrait pas aller aussi loin en tout cas.
00:18:50Montez un spectacle de Sébastien et voyez ce que vous pouvez dire et pas dire.
00:18:53Dans une vie antérieure.
00:18:56Quoique sur scène, c'est peut-être différent.
00:18:59Mais la télévision, le cinéma, c'est autre chose.
00:19:02On pourrait jouer, vous demanderiez à Cécile,
00:19:05ne promène donc pas toute nue.
00:19:09Il est chaud Philippe Bilger.
00:19:12Un sourdeau froid pour Philippe Bilger.
00:19:15Philippe Bilger n'est pas chaud, il est très chaud.
00:19:18C'est une pièce comique.
00:19:21Allez les amis, vous restez avec nous. Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:19:24Dans un instant, le grand débat du jour.
00:19:27Plus d'un million d'euros de dégâts à Macron après les émeutes du week-end.
00:19:30Alors parlons vrai. Est-ce que cette mesure
00:19:33qui est faisable vu les engagements européens,
00:19:37cette mesure qui consisterait à aligner des peines des narcotrafiquants
00:19:40sur les terroristes. Et à cette question,
00:19:43comme le demande le maire de Mâcon, faut-il appliquer les lois contre le terrorisme
00:19:46aux narcotrafiquants ? Vous dites oui à 94%.
00:19:49Voulez réagir le 0826 300 300.
00:19:52Etienne Blanc est avec nous, sénateur à l'air du Rhône et rapporteur de la commission d'enquête
00:19:55sénatoriale sur le narcotrafic. Bonsoir, merci d'être avec nous
00:19:58monsieur le sénateur. Il faut aligner
00:20:01ou en tout cas il faut un nouvel arsenal législatif pour
00:20:04les narcotrafiquants ou tout ce qu'on a
00:20:07aujourd'hui est suffisant selon vous ?
00:20:10Il faut deux choses. D'abord il faut une nouvelle organisation
00:20:13de la lutte. C'est la création
00:20:16d'un procureur national qui sera
00:20:19en charge de la lutte contre la criminalité organisée
00:20:22comme il y a aujourd'hui un procureur national en charge
00:20:25de la lutte contre le terrorisme ou
00:20:28un procureur national financier. Et puis deuxièmement,
00:20:31il faut toute une série d'adaptations de notre code
00:20:34de procédure pénale et de notre code pénal
00:20:37pour être au niveau de la criminalité
00:20:40organisée en matière de stupéfiants. On en parle dans un instant
00:20:43ne bougez pas 0826 300 300 vous voulez participer ?
00:20:46Vous êtes les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:20:49Sud Radio, parlons vrai.
00:20:52Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h
00:20:55Philippe David, Cécile de Ménibus
00:20:58La vantage des Vraies Voix c'est qu'il n'y a pas
00:21:01une émission qui se ressemble puisqu'il y a toujours des gens différents
00:21:04autour de cette table, des humeurs différentes. Parfois
00:21:07c'est très jovial, parfois ça se dispute beaucoup, parfois
00:21:10c'est ça qu'on aime en tout cas, c'est comme à la maison
00:21:13c'est comme autour du poulet le dimanche
00:21:17Avec Tonton Philippe qui était avec nous
00:21:20Philippe Bilger, magistrat et fondateur de l'Institut de la Parole
00:21:23Cousin Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech
00:21:26et patron de Presslib et François Ouzillon, aussi une cousinade
00:21:29Qu'est-ce que j'ai dit ? Ouzillon
00:21:32J'ai jamais dit ça
00:21:35Vous n'avez pas dit Raguillon
00:21:38On l'a tellement déformé mon nom
00:21:41Il faudrait changer ça sur le site internet de Vermain
00:21:45Mère de Vermain
00:21:50Mère de Vermain et conseiller régional de Normandie
00:21:53on vous souhaite la bienvenue, c'est le grand débat du jour
00:21:56Trois priorités, la première rétablir l'ordre
00:21:59la deuxième rétablir l'ordre, la troisième rétablir l'ordre
00:22:02Alors, que s'est-il passé à Mâcon ce week-end ?
00:22:05Ce qui s'est passé c'est que vers 23h
00:22:08dans la nuit de samedi à dimanche, un groupe de jeunes
00:22:11a mis le feu à différents bâtiments publics
00:22:14Des grosses détonations et des feux d'artifice
00:22:17des tirs de mortiers, des choses comme ça, ça fait peur quoi
00:22:20Ils s'en sont pris à des bâtiments publics mais aussi à des véhicules je crois
00:22:23Tout à fait, il y a sept véhicules de brûlés
00:22:26dont certains sont faits par le centre Leclerc
00:22:29qui sont mis à disposition des gens qui n'ont pas de véhicules, donc c'est encore plus stupide
00:22:32C'est terrible ce qui arrive, on n'y supporte plus
00:22:35Aujourd'hui, si vous voulez, c'est un véritable fléau, on le voit dans toutes nos villes
00:22:38On le voit même maintenant dans les campagnes, et on a des moyens traditionnels
00:22:41qui ne sont plus adaptés. Ils se vengent de quoi ?
00:22:44Non, c'est inadmissible, je suis révolté
00:22:47Et donc après ce refus d'un local municipal
00:22:50des émeutons ont éclaté ce week-end à Mâcon, plus d'un million d'euros de dégâts
00:22:53pour l'instant, selon le maire, il réclame l'application
00:22:56des lois antiterroristes au narcotrafic
00:22:59Alors parlons vrai, peut-on mettre sur le même pied terrorisme et narcotrafic ?
00:23:02Et comme le demande le maire de Mâcon, faut-il appliquer les lois
00:23:05contre le terrorisme aux narcotrafiquants ?
00:23:08Vous dites encore et toujours oui à 94%
00:23:11Vous voulez réagir le 0826 300 300
00:23:14Étienne Blanc est avec nous, sénateur LR Duron, rapporteur de la commission d'enquête sénatoriale
00:23:17sur le narcotrafique. Merci monsieur le sénateur
00:23:20et bonjour, merci d'avoir accepté notre invitation
00:23:23Philippe Bilger, on veut toujours changer la législation
00:23:26Est-ce que cette fois-ci, vous pensez
00:23:29que ce serait intéressant ?
00:23:32Justement, ma chère Cécile, si joliment habillée
00:23:35puisque je fais référence
00:23:38à la pièce tout à l'heure relativement libertine
00:23:41je ne suis pas totalement
00:23:44d'accord avec monsieur le sénateur
00:23:47et à l'analyse que vous venez de faire
00:23:50parce qu'au fond, je me demande si en permanence
00:23:53confrontés à des blocs de délinquance
00:23:56qui n'ont rien de nouveau, qui s'amplifient, qui s'aggravent
00:23:59on ne cherche pas le salut
00:24:02d'une certaine manière dans la fuite
00:24:05de changements, d'adaptations
00:24:08et la nouvelle mode, c'est de réclamer à chaque fois
00:24:11un nouveau parquet national
00:24:14en ce qui me concerne, mais je suis
00:24:17je le dis très très modestement
00:24:20je pense qu'à l'heure actuelle, on a tous les outils
00:24:23pour lutter contre le narcotrafique
00:24:26à partir du moment où celui-ci
00:24:29à mon sens, n'a pas grand chose à voir
00:24:32avec le terrorisme, notamment sur le plan
00:24:35de l'intention directement mortelle
00:24:38et qu'au fond, il faudrait peut-être
00:24:41plutôt que de chercher en permanence
00:24:44de nouveaux outils de répression
00:24:47se servir absolument et pleinement
00:24:50de ceux dont on dispose aujourd'hui
00:24:53et ça veut dire qu'à tous les niveaux
00:24:56au niveau du pouvoir politique, au niveau
00:24:59des exécutants, au niveau de la magistrature
00:25:02on prenne ces problèmes à bras-le-cœur
00:25:05– Sébastien Minard
00:25:06– Complètement aligné, une fois n'est pas coutume
00:25:09avec M. le procureur Philippe Bilger
00:25:12moi j'en ai marre qu'on nous bassine
00:25:15avec des dispositifs exceptionnels
00:25:18rajouter une couche d'exception à l'exceptionnel
00:25:21ou d'exceptionnel sur l'exception
00:25:24appliquons la loi, construisons des prisons
00:25:27remplissons-les, c'est ça le vrai sujet
00:25:30construisons des prisons et remplissons-les
00:25:33je l'ai dit dans cet ordre-là, Cécile de Minibus
00:25:36et ce que je dis aussi, c'est que quand vous discutez
00:25:39et vous pouvez probablement attester de ce que je vais dire
00:25:42Cécile de Minibus, puisque vous connaissez un certain nombre
00:25:45de fonctionnaires de police, la frustration des forces de l'ordre
00:25:48reculer, quand il y a des émeutes
00:25:51quand il y a des descentes à faire
00:25:54dans les quartiers, dans les caves, sur les toits, etc
00:25:57la plupart du temps, finalement
00:26:00la doctrine c'est pas de vagues, c'est évidemment pas de vagues
00:26:03– On ne peut pas dire ça aujourd'hui, les choses ont changé quand même
00:26:06– Évidemment pas de vagues, évidemment pas de bavures
00:26:09moi je le vois dans ma cité, dans ma cité biarrote
00:26:12certes c'est pas le Bronx, certes c'est pas ce qui se passe
00:26:15à Mâcon, certes c'est pas ce qui peut se passer
00:26:18dans les quartiers nord de Marseille, mais à chaque fois qu'il y a des problèmes
00:26:21finalement on dit, c'est pas grave, c'est deux gamins isolés
00:26:24et vous avez quand même, pour des problématiques
00:26:27de stupéfiants, des jeunes gens qui se font
00:26:30quasi massacrer à 19h ou 20h
00:26:33c'est ça qui se passe un peu partout, donc arrêtons l'excusionnite
00:26:36laissons les forces de l'ordre travailler
00:26:39intervenir de manière sévère
00:26:42et que la justice fasse son travail, mais quand la justice
00:26:45fasse son travail, l'idée c'est pas de permettre à des délinquants
00:26:48d'être sous bracelet électronique et de continuer
00:26:51à dealer, de continuer à terroriser des quartiers
00:26:54c'est enfermons les, coupons les téléphones portables, voilà ce qu'il faut faire
00:26:57et ça c'est dans la loi – François Osilio
00:27:00– Alors déjà, empathie pour le maire Jean-Patrick Courtois
00:27:03on est à un certain moment à avoir connu ça dans la période compliquée
00:27:06de juillet 2023, vous vous rappelez des fois
00:27:09c'est plusieurs millions d'euros qui ont été détruits, deux bâtiments
00:27:12en l'occurrence, donc je sais ce que c'est que les nuits compliquées
00:27:15à regarder les caméras de vidéoprotection et de se dire
00:27:18j'espère que ça va pas brûler. En revanche, pour moi
00:27:21il y a deux catégories d'élus, et je le dis en toute
00:27:24franchise et même si ça ne vaudra pas forcément
00:27:27de l'amitié de certains de mes confrères maires
00:27:30il y a ceux qui pactisent avec le diable, qui sont prêts à tout accepter
00:27:33à fournir même potentiellement des locaux
00:27:36comme ce ne fut pas le cas de Jean-Patrick Courtois
00:27:39– La paix sociale – Voilà, qui achète la paix
00:27:42et souvent quand on achète la paix, on achète aussi des voix
00:27:45et ça permet aussi de repasser lors des prochains scrutins
00:27:48bizarrement c'est parfois des villes dans lesquelles il y a moins de problèmes
00:27:51ou quand il y en a c'est parce que le maire a un peu changé de pied
00:27:54sur un certain nombre de sujets, et il y a eu des scandales
00:27:57tout ce que je dis est documenté, éprouvé, et d'autres
00:28:00qui ne cèdent pas au chantage, et ce fut le cas de Jean-Patrick Courtois
00:28:03qui a donné ce local et qui a résisté, parce que comme il l'a dit
00:28:06– Il a fourni un local qui ne leur convenait pas
00:28:09– Qui n'était pas celui qu'il convenait, parce qu'on pouvait y accéder
00:28:12assez facilement d'après ce que j'ai compris, en revanche
00:28:15il le disait aussi lors de ses interviews, on teste en permanence
00:28:18la République, on teste les élus, on teste la laïcité,
00:28:21on teste tout un tas de sujets, et donc je pense qu'il faut toujours
00:28:24à chaque fois répondre avec énormément de fermeté, parfois
00:28:27hélas ça se termine mal, et ce fut le cas évidemment à Macron
00:28:30et ça se reproduira forcément, je suis d'accord par contre
00:28:33avec ce qui a été dit concernant Sébastien et Philippe
00:28:36l'arsenal existe déjà, néanmoins les bandits, les criminels
00:28:39ont toujours un temps d'avance, donc il faut quand même s'adapter
00:28:42et essayer pour le coup d'avoir cette fois-ci un temps d'avance
00:28:45de notre côté. – Je donne l'information exacte
00:28:48concernant ce local, ils voulaient un local indépendant
00:28:51pour eux, pour bénéficier de la législation qui interdit
00:28:54aux forces de l'ordre d'y rentrer sans commission regatoire.
00:28:57– Alors Étienne Blanc, vous êtes sénateur à l'air du Rhône,
00:29:00rapporteur de la commission d'enquête sénatoriale sur le narcotrafic,
00:29:03est-ce que la guerre n'est pas perdue contre le narcotrafic
00:29:06quand on voit, comme le disait François Zillot, que certains élus
00:29:09pactisent avec le diable et que d'année en année,
00:29:12les crash test de la République sont toujours au détriment
00:29:15de la République ? – Je tiens à rappeler que certains sont sous la menace
00:29:18aussi des maires qui peuvent être sous la menace.
00:29:21– Bien sûr, bien sûr. – Étienne Blanc.
00:29:24– Il faudrait prendre les choses avec beaucoup de targatif.
00:29:27Moi, je viens de l'entendre, M. le procureur général,
00:29:30je dis que j'ai... tel droit serait suffisant.
00:29:33Mais ce n'est pas nous, parlementaires, qui avons souhaité faire évoluer le droit.
00:29:39Ce sont les policiers qui nous ont expliqué qu'un certain nombre
00:29:42de règles de droit étaient insuffisantes.
00:29:45Ce sont des magistrats qui nous ont dit les difficultés
00:29:48qu'ils avaient à juger. Alors bien sûr, tout ça, il faut le placer
00:29:51dans un cadre général. Effectivement, il manque 30 000 places de prison
00:29:56en France, ça a été dit tout à l'heure. Je rappelle quand même
00:30:00qu'en 2002-2003, Dominique Perbel avait fait un plan
00:30:04pour construire des prisons. Il a été mis à bas par Mme Taubira.
00:30:09Aujourd'hui, malheureusement, on touche les dividendes négatifs
00:30:14de cette décision. Mais je voudrais rentrer, si vous me le permettez,
00:30:20un peu dans le détail et donner quelques exemples.
00:30:23On a voulu tout à l'heure dire qu'il faut calquer la loi qui va permettre
00:30:28de lutter contre le trafic de stupéfiants. Sur la loi terrorisme,
00:30:31il ne faut pas la caler, mais il faut s'inspirer d'un certain nombre
00:30:35de dispositifs qui ont fonctionné. Et je voudrais en citer quelques-uns.
00:30:39C'est le cas notamment du renseignement. La loi de lutte contre le terrorisme,
00:30:43elle a permis de donner des moyens supplémentaires pour lier
00:30:48le renseignement et les procédures judiciaires. Et on le sait bien,
00:30:52en matière de trafic de stupéfiants, c'est le renseignement qui est
00:30:56au cœur des politiques et qui doit être au cœur des politiques.
00:30:59La deuxième chose que nous faisons dans ce texte, nous permettons
00:31:02une meilleure coordination entre les différents services. Dans nos travaux
00:31:06de la commission d'enquête, on a constaté qu'en France, on travaille
00:31:10beaucoup en silo et dans le domaine de la lutte contre le terrorisme aussi.
00:31:14Et c'est pour ça que nous voulons créer un parquet national,
00:31:18parce qu'il permettra de concentrer, de coordonner, d'identifier
00:31:23une politique nouvelle de lutte contre le narcotrafic.
00:31:27Au même titre, c'est le troisième sujet que je voudrais aborder avec vous,
00:31:31c'est la question du blanchiment. Aujourd'hui, grosso modo,
00:31:35on saisit pas loin d'un milliard d'euros de biens qui proviennent
00:31:40de la criminalité organisée. On saisit moins de 300 millions
00:31:45qui proviennent du trafic de stupéfiants. Et pourtant, le trafic
00:31:49de stupéfiants, c'est 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires
00:31:54et grosso modo, 3 milliards de résultats nets. Il faut aujourd'hui
00:31:59amplifier les politiques de lutte contre le blanchiment,
00:32:03mais donner des outils nouveaux. Et je voudrais vous en citer un.
00:32:07C'est ce qu'on appelle la procédure pour ressources inexpliquées.
00:32:13Dans un dispositif de trafic de stupéfiants, vous constatez
00:32:17qu'une personne s'est constituée un patrimoine, vous lancez
00:32:20cette procédure et c'est à elle de justifier les conditions
00:32:24dans lesquelles elle a fait ses acquisitions. C'est une demande
00:32:27très, très forte des magistrats et des policiers.
00:32:30Et puis, quatrième élément, dans la lutte contre le terrorisme,
00:32:34on utilise des techniques spéciales d'enquête,
00:32:37des systèmes de balisage, des systèmes de surveillance
00:32:40satellitaires pénétrés dans un téléphone, dans un ordinateur.
00:32:45Les magistrats et les policiers nous demandent qu'il en soit
00:32:49de même pour la lutte contre le trafic de stupéfiants.
00:32:52Donc, vous avez raison. De manière générale, on manque
00:32:55de places de prison, on manque de moyens, on manque de personnel.
00:32:58Il n'empêche que sur un certain nombre de dispositifs législatifs,
00:33:02nous avons des faiblesses et qu'on peut y remédier.
00:33:05C'est ce que nous ferons le 28 janvier par l'adoption d'un nouveau texte
00:33:08qui, à mon avis, sera très utile.
00:33:10Allez, direction 0826-300-300 avec Christophe qui est avec nous.
00:33:13Bonsoir Christophe.
00:33:14Oui, bonsoir. Je vais essayer de répondre à ce qui me semblait
00:33:17être la première question. Peut-on appliquer les mesures
00:33:20particulières des actes terroristes à ce qui se passe à Macron ?
00:33:23On sait bien ça.
00:33:24Oui.
00:33:25Alors, quand on regarde l'état de lieu des groupes violents
00:33:28qui atteignent à la vie, qui volent, dealent, détruisent et blanchissent,
00:33:32on est dans l'article 421-1 du Code pénal.
00:33:36Définition du terrorisme, les infractions commises intentionnellement
00:33:39en relation avec une entreprise individuelle ou collective
00:33:42ayant pour but de troubler gravement l'ordre public,
00:33:44par l'intimidation ou la terreur, constituent des actes de terrorisme.
00:33:48Donc, dans ce qui pourrait sembler le droit commun,
00:33:52les délits de rue, on est en plein acte de terrorisme
00:33:55et rien ne s'obose, dans ce cas-là, aux mesures particulières,
00:33:58c'est-à-dire les visites domiciliaires de jour et de nuit,
00:34:01les gardes à vue jusqu'à 144 heures, les mesures individuelles de contrôle
00:34:05et les gèles des avoirs financiers et étendues aux personnes
00:34:09qui incitent au terrorisme ou aux actes de violence.
00:34:11Donc, les outils, on les a. C'est l'application de la loi qui manque.
00:34:14Et Philippe Bilger ne me contredira pas.
00:34:16Ce qui nous manque, c'est l'application de la loi citée par les procureurs.
00:34:19Philippe Bilger, qu'est-ce que c'est ?
00:34:22Oui, ce que vient de dire Christophe est très intéressant,
00:34:26mais si vous le permettez, monsieur le sénateur,
00:34:29évidemment, je connais la qualité du travail sénatorial,
00:34:35mais quand j'avais l'air de discuter cette volonté de découper en tranches
00:34:42des catégories gravissimes de la délinquance et de la criminalité,
00:34:48mon inquiétude venait du fait que j'ai l'impression que de plus en plus,
00:34:53au détriment de ces blocs de délinquance et de criminalité,
00:34:57on oublie peut-être qu'il serait nécessaire d'adapter l'état de droit,
00:35:03de le rendre moins sophistiqué pour la délinquance en général.
00:35:09Et donc, je crains que cet investissement ô combien compréhensible
00:35:15sur ces blocs de criminalité détourne la police ou les magistrats eux-mêmes
00:35:21de s'occuper de cette délinquance qui trouble infiniment plus nos concitoyens.
00:35:27C'est une question. Pardon.
00:35:29Très court, monsieur le sénateur.
00:35:31Très très court parce qu'on a des questions.
00:35:34Oui, la question est-ce que ce qui s'est passé à Macron
00:35:38relève de la qualification d'acte terroriste ?
00:35:41Moi, je ne le crois pas.
00:35:43C'est une question qui pourrait juridiquement, évidemment, être discutée.
00:35:47Non, moi, ce qui m'a inquiété à Macron, c'est quoi ?
00:35:50C'est que ça confirme ce que nous avons constaté avec mon collègue Jérôme Durand,
00:35:55sénateur de la Saône-et-Loire et président de la Commission.
00:35:58C'est que, aujourd'hui, la France est en train de basculer
00:36:01dans ce que l'on peut appeler un narco-État,
00:36:03et qu'un certain nombre de signes sont parfaitement inquiétants.
00:36:06Lorsqu'on cherche à faire pression sur le maire de Macron,
00:36:10c'est un peu comme la corruption.
00:36:12On s'attaque à la puissance publique.
00:36:14Et ça, c'est un des signes qui permet de qualifier la bascule vers un narco-État.
00:36:19Et c'est terriblement inquiétant.
00:36:21Mais d'ici à qualifier cela d'acte terroriste, je crois qu'il n'y en a pas.
00:36:25François Ouzio.
00:36:27Oui, regardez ce qui se passe dans les ports.
00:36:29Anvers, Rotterdam, Le Havre, Dockers corrompus, tués.
00:36:32Je crois que même, je ne sais plus si c'était en Belgique ou en Hollande,
00:36:35mais des hommes politiques ont eu des tentatives d'assassinat
00:36:37de la part d'un certain nombre de mafias, et notamment la Mocro-mafia,
00:36:40qui est quand même très connue et qui s'implante de plus en plus.
00:36:43Donc, il faut s'adapter.
00:36:44Je fais rappel à Philippe Bouche sur la manière dont il faut s'adapter,
00:36:46que ce soit humain, matériel, financièrement, en termes d'armement,
00:36:49comme ça fut le cas en Amérique du Sud il y a un certain nombre de temps maintenant.
00:36:53Le CAC 40, si j'ose dire, des narco-trafiquants,
00:36:56ils ne sont plus dans nos cités.
00:36:58Ils sont à Dubaï, au Maroc.
00:37:00Et c'est comme c'est là-dessus qu'il faut agir.
00:37:02Et je vois que ce fut le cas, je crois, hier ou ce matin.
00:37:05Le chat, comme il se faisait appeler, va être extradé.
00:37:09Le patron du clan Yoda, je crois, va être extradé chez nous.
00:37:12Et donc, voilà, c'est les accords de nouveau avec ces pays-là
00:37:15pour les déloger de là où ils se sont installés.
00:37:17À la racine, en fait.
00:37:18Exactement, à la racine.
00:37:20Effectivement, par le mal et aussi au niveau financier,
00:37:22puisque c'est comme ça que ça tient.
00:37:24Merci beaucoup, Etienne Blanc, sénateur LR du Rhône
00:37:26et rapporteur de la commission d'enquête sénatoriale sur le narco-trafique.
00:37:30Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:37:32Christophe, vous restez avec nous, on fait une petite pause.
00:37:34On revient dans un instant avec le Kiseki.
00:37:35Kiki Leddy, à tout de suite.
00:37:37Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
00:37:41Vos émissions sont toujours très riches.
00:37:42Quand je ne peux pas écouter le direct, je me fais le podcast le soir.
00:37:45Sud Radio, parlons vrai.
00:37:47Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h.
00:37:50Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:37:53Philippe Bilger est avec nous, le grand gagnant devant l'éternel du Kiseki.
00:37:58Qui l'a dit, Philippe ?
00:38:00Même si ce n'est pas vrai, vous savez.
00:38:01C'est une espérance, en tout cas.
00:38:03Non, mais ce n'est pas une prédiction.
00:38:05C'est un effet rétroactif.
00:38:07Ah oui, d'accord.
00:38:08Je croyais que vous m'annonciez une victoire qui, depuis quelque temps, est trop rare.
00:38:12Pourquoi c'est arrangé entre vous ?
00:38:14Je l'espère, Philippe, je l'espère.
00:38:16Ce ne sera pas aujourd'hui.
00:38:17François Ouzéiot est avec nous, maire de Vernon.
00:38:20Et Sébastien Ménard, patron de Presse Libre.
00:38:23Je raccourcis vos titres, sinon on va y passer pendant des heures.
00:38:26Christophe, vous êtes avec nous.
00:38:28Vous pouvez lancer le jingle, le jungle.
00:38:30Oui, le jungle.
00:38:32C'est parti pour le quiz.
00:38:33Bon moment de réflexion, mais restons fidèles à notre devise.
00:38:35Faire face, même face à Philippe Bilger.
00:38:43Au moins, j'ai créé une peur artificielle.
00:38:46Je crois que vous êtes une target, Philippe Bilger.
00:38:48Allez, le qui-c'est-qui qui l'a dit face à Christophe ?
00:38:513 points.
00:38:52J'ai été sauvé par notre Seigneur, car il, lui aussi, veut que l'Amérique soit grande à nouveau.
00:38:57Christophe.
00:39:00Donald Trump.
00:39:01Bonne réponse de Christophe.
00:39:03C'était cadeau, ça.
00:39:04Il est sournois, Christophe, parce qu'il l'a dit très doucement.
00:39:06Oui, très doucement, oui.
00:39:07Qui c'est qui qui l'a dit à 3 points ?
00:39:10On ne peut pas avoir une guerre commerciale et en même temps construire l'Europe de la défense.
00:39:15Christophe.
00:39:21L'angocha ?
00:39:24Le cornu ?
00:39:25Non, le séjourné.
00:39:26Bonne réponse de Stéphane Séjourné.
00:39:283 points pour Sébastien Ménard.
00:39:30Attention, il va falloir être rapide.
00:39:31Qui c'est qui qui l'a répondu à Stéphane Séjourné ?
00:39:34On ne va pas échanger notre sécurité mini-militaire contre des hamburgers.
00:39:37Christophe.
00:39:42Là, j'ai le droit à le cornu.
00:39:43Oui.
00:39:443 points pour François Ouzio.
00:39:46Qui c'est qui qui l'a dit à 3 points sur la cérémonie d'investiture de Donald Trump ?
00:39:51Il y a de quoi être jaloux.
00:39:52Christophe, c'est quelqu'un qui y était, une Française.
00:39:56Alors, c'est pas Marine Le Pen.
00:39:59C'est Knafo.
00:40:00Knafo, bonne réponse.
00:40:02Ça va, Philippe Bessy ?
00:40:05J'ai dit Knafo, mais trop bas.
00:40:07Il a révisé, François.
00:40:08Trop bas.
00:40:09Qui c'est qui qui l'a dit sur l'arrivée de Trump à la Maison Blanche ?
00:40:12Si nous ne faisons rien, nous allons être dominés, écrasés, marginalisés.
00:40:16Christophe.
00:40:17Je crois que je sais.
00:40:18Christophe.
00:40:19Le président de la République.
00:40:20Bayrou.
00:40:21Bonne réponse de Philippe Bessy.
00:40:22François Bayrou.
00:40:23Qui ouvre son compteur ?
00:40:24Le PN.
00:40:25Avec 3 points.
00:40:26Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:40:28A 3 points.
00:40:29Pour la gauche aussi, réduire la dette est une bonne chose.
00:40:31La dette publique, c'est l'ennemi de l'action publique.
00:40:34Alors, Christophe, c'est un ancien ministre, ancien député,
00:40:37qui aujourd'hui dirige un grand organisme d'État.
00:40:40Il y en a beaucoup et ils nous coûtent très cher.
00:40:48Allez-y.
00:40:49Les vrais voix.
00:40:51Donc de gauche.
00:40:53Ce n'est pas De Rugy ?
00:40:54Non.
00:40:55De gauche.
00:40:56Eh ben non, c'était…
00:40:57Moscovici.
00:40:58Bonne réponse de Sébastien Ménard, le premier président de la Cour des Comptes.
00:41:12Christophe.
00:41:13Je passe.
00:41:14Le président de l'ARCOM.
00:41:15Franck-Olivier Mestre.
00:41:16Bonne réponse de Philippe Bilger.
00:41:18Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:41:20A 3 points.
00:41:21Attention, c'est drôle.
00:41:22De la gauche et de l'extrême gauche, tous les opposants sont des nazis.
00:41:25Christophe.
00:41:29Marine Le Pen ?
00:41:30Non.
00:41:31Pas loin.
00:41:32C'est un homme.
00:41:33Siotti ?
00:41:34Non, Marine Le Pen n'est pas un homme.
00:41:35C'est pas ce que je voulais dire.
00:41:36C'est un député.
00:41:37Un député ?
00:41:38Barzella ?
00:41:39Non, il n'est pas député.
00:41:41Ménard ?
00:41:43Non.
00:41:44Non, mais Ménard n'est pas député.
00:41:45Non, mais…
00:41:46Julien Roudoul.
00:41:47C'est ça, Julien Roudoul.
00:41:48Bonne réponse de Sébastien Ménard.
00:41:51Qui c'est qui qui l'a dit, chers amis ?
00:41:53Donald Trump voit l'Europe comme une balance commerciale qu'il faut rééquilibrer.
00:41:59Christophe.
00:42:00Et c'était ce matin sur Sud Radio.
00:42:04Il cherche du travail.
00:42:07Oh, il en a trouvé, un temps partiel de l'autre côté de l'Atlantique.
00:42:11Christophe.
00:42:12Thierry Breton.
00:42:13Bonne réponse Thierry Breton.
00:42:14Sébastien Ménard un poil plus rapide.
00:42:16C'est fini, c'est fini, c'est fini.
00:42:18Écoutez, Sébastien Ménard, 12 points.
00:42:22Philippe Bilger, François Ziaud, 6 points.
00:42:25Vous êtes à 3 points, donc pas fanny.
00:42:27Et c'est bien.
00:42:28Voilà, bah écoutez Christophe…
00:42:29Bravo.
00:42:30Et pour le lancement de Qui c'est qui qui l'a dit, il y a du talent.
00:42:33Christophe, j'ai un truc à vous dire.
00:42:35Vous revenez quand vous voulez parce que vous êtes très bon.
00:42:38Merci, ça me fait vraiment plaisir.
00:42:40Et nous avons des auditeurs de grande qualité.
00:42:43Et on aime nos auditeurs.
00:42:44Parfois plus qualitatifs que nos vrais voix.
00:42:48Je vais faire une émission sur le plateau.
00:42:51Elle a raison.
00:42:53Venez Christophe, vous êtes le bienvenu.
00:42:55Comme disait Thierry Leluro en imitant Georges Marchais, viendez, viendez.
00:42:59Avec quelques chocolats.
00:43:00Il ne va pas falloir me parler comme ça.
00:43:03Je propose à Aude de vous inviter avec nous en plateau quand vous voulez.
00:43:09Merci mille fois en tout cas d'avoir été avec nous.
00:43:11Allez dans un instant, le journal, le bulletin météo avec Rémi André
00:43:16avec peut-être de bonnes nouvelles.
00:43:18Et puis Philippe David, la scène est mauvaise nouvelle.
00:43:20Moi, je vais pousser un coup de gueule sur une interprétation honteuse qui a été faite.
00:43:25Voyez ce que je veux dire.
00:43:26Elon Musk.
00:43:28Ah Elon Musk.
00:43:29Allez, on en parle dans un instant.
00:43:30Soyez les bienvenus.
00:43:31A tout de suite.
00:43:32Sud Radio.
00:43:34Parlons vrai.
00:43:35Sud Radio.
00:43:36Parlons vrai.
00:43:37Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h.
00:43:40Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:43:43Avec Philippe David, tous les jours, on est très heureux de vous accueillir.
00:43:45Avec autour de cette table, Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech et patron de Presslib.
00:43:49François Ouziou, qui est maire de Vernon et conseiller régional de Normandie.
00:43:53Et Philippe Bilger, ancien magistrat, ancien président, fondateur de l'Institut de la Parole.
00:43:59Ça va l'Institut de la Parole, Philippe David et Philippe Bilger ?
00:44:01Très bien, très bien.
00:44:02Ça parle un peu ?
00:44:03Ça parle, ça parle.
00:44:05Ça parle surtout.
00:44:06Bien sûr, ça permet de montrer l'importance de la parole, même à ceux qui croient ne pas savoir enduiser correctement.
00:44:14On va donner l'occasion à Guy de Paris d'en user au 0826-300-300.
00:44:19Bonsoir Guy.
00:44:20Bonsoir Guy.
00:44:21Bonsoir Sud Radio, bonsoir aux éditrices, aux auditeurs.
00:44:24Tous mes voeux pour cette année.
00:44:25Et bien nous aussi, mon cher Guy.
00:44:27On a besoin d'espérance.
00:44:28Exactement.
00:44:29Ce que je veux dire, c'est que nous en sommes presque au retour du partage de Yalta.
00:44:34A savoir que nous avons d'un côté un monstre qui est très agressif, qui s'appelle Poutine,
00:44:41qui est en train de s'avaler quelques pays d'Europe, d'une part.
00:44:45Et on a aussi maintenant Trump, qui est de l'autre côté de l'Atlantique,
00:44:49qui fait la même chose, qui veut s'avaler une partie du Canada.
00:44:59Le Panama, le Canada, etc.
00:45:05D'autres pays.
00:45:07Ce sont deux monstres qui vont s'accorder, à mon avis.
00:45:11Ils vont s'accorder en ce qui concerne la guerre d'Ukraine.
00:45:13Ils vont s'accorder pour faire ce partage.
00:45:15Ça va être très dur pour l'Europe.
00:45:17Il faut que l'Europe maintenant se remule derrière,
00:45:20que les pays s'unissent, qu'ils s'unissent absolument sur des principes qui sont essentiels
00:45:26à amener du travail dans cette Europe.
00:45:29Fini maintenant la bagarre entre ces pays.
00:45:31Et surtout que ces pays arrêtent de se tourner soit vers la Russie,
00:45:34soit vers les Etats-Unis pour faire des affaires.
00:45:36Je prends le cas de l'armement.
00:45:38C'est une honte de voir que certains pays d'Europe achètent de l'armement,
00:45:42ce qui est très cher, achètent de l'armement aux Etats-Unis.
00:45:46Enfin excusez-moi, tous les Européens, à l'exception des Grecs, des Croates,
00:45:52et je crois qu'il y a un contrat en négociation qui a été signé avec la Serbie,
00:45:55et la Serbie n'est pas dans l'Union Européenne,
00:45:57tous ont acheté des F-35, aucun n'a acheté des Rafales,
00:46:00et nos amis, je mets des guillemets, allemands n'ont même pas mis le Rafale en compétition.
00:46:04— Je suis en train de vous dire...
00:46:06— Oui, mais c'est pas même que ça va changer.
00:46:08— Il faut que ça change. — Bien sûr.
00:46:11— Parce que sinon on va se faire bouffer.
00:46:13Je vous le dis, c'est le partage de yalta auquel la France n'a jamais pu participer.
00:46:17— On fait tourner la parole pour ceux qui veulent.
00:46:20— Qui a raison d'abord l'appréhension des deux personnalités
00:46:24qui d'une certaine manière risquent de dominer le monde,
00:46:28et ensuite sur l'obligation d'union de l'Europe,
00:46:31sans qu'on soit assuré du résultat, bien sûr.
00:46:33— François Osiyo.
00:46:35— Moi je pense que si il y a une bipolarisation encore,
00:46:38elle est surtout entre les États-Unis et la Chine.
00:46:40La Russie se retrouve un peu coincée au final.
00:46:42— C'est l'année de la Chine quelque part.
00:46:44— Oui, effectivement. Et si Poutine n'a jamais été autant disponible
00:46:47pour s'installer à la table des négociations depuis que Trump est arrivé,
00:46:51ou a regagné en novembre, et est officiellement investi depuis hier.
00:46:54Et il est prêt, à mon avis, à fortement discuter.
00:46:57— Sébastien Maynard.
00:46:58— Trump est un dealmaker.
00:47:00Un dealmaker, en affaires, c'est le mec avec qui vous êtes capable
00:47:02de faire des deals ou pas de faire des deals.
00:47:04Est-ce que l'Europe, et la France en particulier,
00:47:08est capable de faire des deals avec Donald Trump ?
00:47:10Moi je le pense.
00:47:12— Merci Guy, en tout cas pour ce sujet.
00:47:14Merci beaucoup d'avoir été avec nous,
00:47:16de nous avoir appelés au 0800 26 300 300,
00:47:18comme vous voulez le faire.
00:47:20Vous nous laissez un message sur notre répondeur,
00:47:22et on vous sélectionne, et vous venez en direct.
00:47:25Dans un instant, le coup de gueule de Philippe David.
00:47:27On va râler sur quoi ce matin, aujourd'hui ?
00:47:29— Je vais parler bel ami. Pas François-Xavier,
00:47:31mais le salut de bel ami. Vous allez voir.
00:47:33— Eh bien écoutez, c'est dans quelques instants.
00:47:35Soyez les bienvenus. Merci de votre fidélité.
00:47:37À tout de suite.
00:47:39— Sud Radio.
00:47:40— Parlons vrai.
00:47:41— Parlons vrai.
00:47:42— Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h,
00:47:46Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:47:50— Les vraies voix sont de retour.
00:47:55Les vraies voix sont de retour.
00:47:57Heureusement que les micros sont coupés pendant les vues.
00:48:00Je dois dire qu'on rit beaucoup, Cécile de Ménibus.
00:48:04Vous savez quoi ? J'ai envie de pousser un coup de gueule.
00:48:08C'est parti.
00:48:09— Les vraies voix Sud Radio.
00:48:11— Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village.
00:48:14Un village qui n'est pas franchement un village,
00:48:16et qui n'est pas en France,
00:48:17puisqu'il s'agit de Washington DC,
00:48:19même si c'est là-bas pour pratiquer l'humour toujours subtil
00:48:22de Cécile de Ménibus.
00:48:24Pourquoi Washington DC ?
00:48:26Parce que depuis hier soir,
00:48:27Twitter s'est déchaîné en accusant Elon Musk
00:48:29d'avoir fait un salut qualifié de fasciste par certains,
00:48:32de nazi par d'autres.
00:48:34Il est vrai que le geste peut surprendre,
00:48:36mais contrairement à certains,
00:48:37prompt à voir Hitler et Mussolini partout,
00:48:39j'ai été creuser l'origine de ce geste
00:48:42qui n'est absolument pas un salut nazi ou fasciste.
00:48:45Ce salut est le salut de Bellamy,
00:48:47Bellamy Salut ou Flag Salut en version originale,
00:48:50salut d'allégeance au drapeau
00:48:52utilisé pour la première fois le 21 octobre 1892,
00:48:56jour du Columbus Day,
00:48:58qui marquait le 400e anniversaire de la découverte de l'Amérique
00:49:01par Christophe Colomb.
00:49:02Rappelons que le créateur de ce salut,
00:49:04Francis Bellamy,
00:49:05était un pasteur et écrivain socialiste,
00:49:08et qu'en 1892, Mussolini avait 9 ans et Hitler 3.
00:49:12Difficile donc de voir une inspiration fasciste ou nazi à ce salut.
00:49:16Un salut qui sera utilisé 50 ans,
00:49:19puisqu'en 1942,
00:49:21vu sa ressemblance avec les saluts fascistes et nazis,
00:49:24le congrès vota le 22 juin la loi n°77 623,
00:49:28amendée le 22 décembre par la loi 77 829,
00:49:32qui spécifie que,
00:49:33j'ai été chercher le texte de loi en anglais,
00:49:35« The pledge be rendered by standing with the right hand over the heart. »
00:49:38Le serment sera prêté debout avec la main droite sur le cœur.
00:49:41Entre temps, ce salut de Bellamy avait été un sacré pied de nez à Hitler,
00:49:46puisque lors des Jeux Olympiques de Berlin en 1936,
00:49:49les 3 athlètes américains qui avaient trusté le podium du saut en hauteur,
00:49:53Cornelius Johnson, Delval Britton et Delo Sturber,
00:49:56les deux premiers étant noirs,
00:49:58avaient fait ce salut vers les drapeaux américains,
00:50:00pour se venger d'Hitler qui les avait snobés, car noirs,
00:50:03même cause, mêmes effets que pour Jess Owens.
00:50:06Bref, les accusations d'acointance fasciste ou nazi sont en comble dans la mauvaise foi,
00:50:10puisque juste après, Elon Musk tient ses propos,
00:50:13« My heart goes out to you, mon cœur va vers vous, fin de la mauvaise polémique,
00:50:19et tournez vos doigts 7 fois sur votre clavier avant de tweeter. »
00:50:24Très bien Philippe, et il est évident que les accusations de nazisme et de fascisme
00:50:29vont surabonder durant le mandat de Trump avec Elon Musk.
00:50:34C'est une évidence, et on banalise ses noms, ses dénominations,
00:50:39c'est un scandale.
00:50:41François Zihou.
00:50:42La preuve en est que quand on est cultivé, on raconte pas de bêtises,
00:50:45c'est la différence entre Philippe David et beaucoup de conneries qu'on lit sur les réseaux sociaux.
00:50:49Merci beaucoup, mais je me suis renseigné quand j'ai vu ça.
00:50:53Alors, il y a eu sujet aujourd'hui dans l'entreprise,
00:50:56puisque tout le monde a vu évidemment ces images,
00:50:58et c'est vrai que la jeune génération qui n'a peut-être pas le recul nécessaire
00:51:04pour faire le travail d'investigation et d'historien que vous nous avez proposé ce soir,
00:51:08avait évidemment assez vite jeté en pâture Elon Musk dans les griffes de l'extrême droite.
00:51:16Voilà, donc on m'a quand même expliqué qu'il avait financé
00:51:19un certain nombre de colloques d'extrême droite, etc.
00:51:22C'est vrai que le geste est un peu limite,
00:51:24et décorrélé de ce que vous venez de nous raconter,
00:51:27l'amalgame est rapide et facile.
00:51:30Et j'ai même la photo des deux athlètes noirs et de l'athlète blanc
00:51:32qui font le bras vers les drapeaux américains.
00:51:34Bravo et merci Philippe David.
00:51:36Après je ne fais pas de lien,
00:51:38mais il a quand même mis en avant la vice-présidente de l'AFD
00:51:41il y a encore une dizaine de jours sur son réseau.
00:51:44Je ne fais pas de lien forcément.
00:51:47Mais vous le l'insinuez.
00:51:49Je le signale.
00:51:51C'est tout de suite l'info en plus de Félix Mathieu.
00:51:59Et François Bayroud entend tirer les enseignements nationaux
00:52:01de l'élection législative partielle du week-end dernier en Isère.
00:52:04Oui, cette première circonscription de l'Isère
00:52:06était passée dans l'escarcelle de la France insoumise
00:52:08suite à la dissolution l'été dernier.
00:52:10Mais le député LFI, Hugo Prévost,
00:52:12a démissionné suite à des accusations de violences sexuelles,
00:52:14d'où cette législative partielle.
00:52:16Et donc dimanche, la candidate renaissance,
00:52:18Camille Galli-Arminier,
00:52:20l'a emportée sur le candidat LFI,
00:52:22Liesse Loufocq, victoire macroniste.
00:52:24Mais avec une faible participation,
00:52:26seuls 38% des électeurs sont allés aux urnes.
00:52:28Il n'empêche donc, cet après-midi,
00:52:30à l'Assemblée nationale,
00:52:32le ministre François Bayrou a longuement évoqué
00:52:34cette élection tout à l'heure,
00:52:36saluant la nouvelle députée renaissance
00:52:38et voyant dans ce résultat un message national
00:52:40adressé par les électeurs isérois.
00:52:42Un message qui me semble d'une clarté aveuglante,
00:52:45une démarche de rassemblement,
00:52:47une aspiration à la stabilité.
00:52:50Ils ont le besoin que des sensibilités différentes
00:52:54acceptent de se regrouper,
00:52:56spécialement parce que
00:52:58notre pays connaît des difficultés
00:53:00particulières,
00:53:02mais aussi l'état du monde.
00:53:04Il est inimaginable
00:53:06que nous relevions ces défis
00:53:08en étant divisés dans l'injure,
00:53:10dans l'accusation réciproque.
00:53:12Attaque implicite contre la France insoumise
00:53:14de la part du Premier ministre François Bayrou.
00:53:16LFI qui mettait en avant
00:53:18plutôt la très forte abstention
00:53:20de 2 tiers des électeurs de cette circonscription de l'Isère,
00:53:22ainsi que le soutien du RN
00:53:24à la candidate macroniste au second tour.
00:53:26Une élection législative partielle décidément sensible,
00:53:28puisqu'elle est sensible aussi à gauche,
00:53:30Raphaël Glucksmann ayant refusé
00:53:32de soutenir publiquement Liesse Loufocq,
00:53:34le candidat LFI défait.
00:53:36Donc militant d'ailleurs qu'on connaissait plutôt jusqu'ici
00:53:38pour son combat en faveur des droits
00:53:40des enfants placés en famille d'accueil.
00:53:42C'était plutôt là-dessus qu'on le connaissait nationalement jusqu'ici.
00:53:44Vous auriez pu rappeler, mon cher Félix,
00:53:46qu'Hercilia Soudet
00:53:48a considéré que c'est le bloc bourgeoiso-fasciste
00:53:52qui est responsable de la défaite de la Nouvelle-Amérique.
00:53:56C'est le bloc bourgeoiso-fasciste, oui, évidemment.
00:53:58Un petit tac, la France insoumise ?
00:54:00Oui, vous seriez déçu.
00:54:02Enfin, pas plus méchamment que ça.
00:54:04Ça démontre quand même,
00:54:06et c'est plutôt de bon ton,
00:54:08que l'outrance permanente de la France insoumise
00:54:10n'est pas un projet politique.
00:54:12Et manifestement, ça commence de nouveau à se redire dans les urnes.
00:54:14Un rejet plutôt, en plus.
00:54:16Oui. Et moi, j'ai le sentiment
00:54:18que pas partout, mais en tout cas là,
00:54:20les Français ont compris que les fachos
00:54:22ne sont pas nécessairement ceux qu'on croit.
00:54:24Les fachos d'extrême-gauche ont fait 35%,
00:54:26là où la candidate dite de rassemblement
00:54:28fait 65% quand même.
00:54:32Merci beaucoup Félix.
00:54:34Allez-vous rester avec nous la suite
00:54:36des Vrais Voix dans quelques instants
00:54:38avec le coup de projecteur des Vrais Voix ?
00:54:40Oui, je sais qu'il y a un tour de table avant.
00:54:42Mais je sais.
00:54:44Mais j'allais juste inciter à téléphoner.
00:54:46Excusez-moi, pour une fois.
00:54:48Pour une fois.
00:54:50Je vais l'appeler alors.
00:54:52On a un réalisateur
00:54:54qui prend l'émission bien à fond.
00:54:56On a un réalisateur
00:54:58qui me marque à la culotte.
00:55:00Ça va faire plaisir à Philippe Biger.
00:55:02Je ne veux pas de jaloux.
00:55:04Je disais,
00:55:06sur Donald Trump qui signe des décrets
00:55:08état d'urgence sorti de l'OMS et taxes
00:55:10à 25%, voulait nous appeler
00:55:12et participer au débat au 0826
00:55:14300 300. En attendant, dans un instant,
00:55:16le tour de table de l'actu de nos Vrais Voix.
00:55:18Sur Alain Delon.
00:55:21Le parti socialiste est-il encore soumis ?
00:55:23Et Sébastien Ménard ?
00:55:25Faut-il censurer Elon Musk ?
00:55:27On en parle dans un instant. Soyez les bienvenus.
00:55:290826 300 300. A tout de suite.
00:55:31Sud Radio.
00:55:33Parlons vrai.
00:55:35Les Vrais Voix Sud Radio.
00:55:3717h-19h.
00:55:39Philippe David. Cécile de Ménibus.
00:55:41Retour des Vrais Voix
00:55:43qui sont dans une forme exceptionnelle
00:55:45aujourd'hui. Bien évidemment, Cécile de Ménibus.
00:55:47Impérial.
00:55:49C'est pas mal.
00:55:51Je garde. Je note.
00:55:53Ça vous va.
00:55:55Philippe Bilger. Impérial.
00:55:57Non, non. Pas les deux.
00:55:59Je ne vais pas dire royal à 21 janvier.
00:56:01Ce serait un peu dangereux.
00:56:03Présidentiel. François Osillo.
00:56:05Présidentiel aussi. Ça vous va.
00:56:07Présidentiable. Tout me va.
00:56:09Et vous aussi, Sébastien Ménard.
00:56:11Retraité de la politique.
00:56:13En tête modestie.
00:56:16Allez, tout de suite, le tour de table de l'actu des Vrais Voix.
00:56:18Et Philippe David, bien sûr.
00:56:20Bonsoir, madame. Bonsoir, mademoiselle. Bonsoir, monsieur.
00:56:22Dans quelques instants, vous pourrez admirer
00:56:24nos plus belles créatures.
00:56:26Mais vous fumez, monsieur.
00:56:28C'est aussi peu plausible que lorsque vous nous comparez
00:56:30à Rocco Siffredi.
00:56:32Le tour de table de l'actualité.
00:56:34Même Rocco, je le sais pas.
00:56:40Allez, arrêtons de ricaner bêtement.
00:56:42C'est pas faux.
00:56:44Le tour de table de l'actu. Philippe Bilger.
00:56:46Il y a une note secrète qui ressort,
00:56:48qui implique Alain Delon
00:56:50dans la mort de son garde du corps.
00:56:52Il y a quelques temps,
00:56:54j'avais parlé de l'excellente biographie
00:56:56d'Alain Delon.
00:56:58Un destin français.
00:57:00Et c'est là que j'avais appris
00:57:02qu'il avait fait l'objet, évidemment,
00:57:04d'une enquête et d'une instruction
00:57:06qui avaient duré trois ans.
00:57:08Il avait été mis hors de cause.
00:57:10Et récemment, Hervé Gattegnaud
00:57:12a ajouté un élément
00:57:14parce qu'on a retrouvé
00:57:16des échanges qui avaient été
00:57:18faits dans la cellule
00:57:20d'un ami d'Alain Delon
00:57:22en présence
00:57:24même pas d'un fonctionnaire
00:57:26de police, sans même
00:57:28que le juge ait été là.
00:57:30Et cet ami d'Alain Delon
00:57:32avait indiqué qu'en réalité,
00:57:34selon lui,
00:57:36on l'avait menacé
00:57:38de révéler que des parties
00:57:40fines, des partouges
00:57:42en compagnie de Truand
00:57:44avec des photos très
00:57:46concrètes.
00:57:48La mine réjouit. Arrêtez.
00:57:50On peut rester sérieux, même quand
00:57:52on parle.
00:57:54Et donc,
00:57:56ce qu'il y a d'intéressant,
00:57:58c'est qu'on a raconté
00:58:00un échange où l'ami
00:58:02en question se voit
00:58:04questionné par Delon,
00:58:06qui lui demande « Mais qu'est-ce que fera Markovitch ? »
00:58:08Alors l'ami répond
00:58:10« Mais il continuera à dépenser
00:58:12de l'argent, et quand il
00:58:14en aura plus, il viendra te voir. »
00:58:16Et Delon répond « Il n'aura plus
00:58:18l'occasion de le faire. »
00:58:20Alors, comment peut-on interpréter
00:58:22cette phrase ? En tout cas, elle est troublante.
00:58:24Puisque c'est après avoir
00:58:26vu Markovitch
00:58:28que Delon...
00:58:30que Markovitch est mort.
00:58:32Lors de la dernière rencontre,
00:58:34c'était avec Delon.
00:58:36C'est digne d'un polar.
00:58:38Mais après cette génération d'acteurs,
00:58:40il a toujours été démontré qu'ils avaient
00:58:42parfois des relations sulfureuses
00:58:44avec le banditisme notamment.
00:58:46Et Delon les a jamais niés.
00:58:48Et je lisais dans un article
00:58:50qui commençait à teaser
00:58:52sur le livre de Gattegnau qui sort demain,
00:58:54je crois,
00:58:56qu'il avait été interrogé par des policiers
00:58:58pendant le tournage de la piscine
00:59:00avec Romy Schneider, et que comme il avait tellement
00:59:02interprété des rôles où il était face à des
00:59:04policiers, il avait été exceptionnel dans la manière
00:59:06de mener l'interrogatoire et de répondre aux policiers
00:59:08en économisant énormément ses mots.
00:59:10Sébastien Minard ?
00:59:12L'histoire Markovitch, c'est
00:59:14l'histoire d'un
00:59:16employé qui se retourne contre son patron
00:59:18qui en plus, quelque part,
00:59:20et c'est un secret de Polichinelle aujourd'hui,
00:59:22entretient une relation avec
00:59:24Nathalie Delon à l'époque.
00:59:26Bon, ceci dit, à la même époque,
00:59:28Alain Delon n'est pas
00:59:30complètement blanc, blanc, blanc,
00:59:32puisque comme l'a dit
00:59:34de manière assez crue
00:59:36Philippe Bilger,
00:59:38il a des activités dites
00:59:40libertines, plutôt
00:59:42denses d'ailleurs.
00:59:44On le soupçonne même
00:59:46d'accueillir dans ses soirées
00:59:48la première dame de l'époque.
00:59:50Ce qui avait été une rumeur.
00:59:52Tout ça pour dire que
00:59:54il a effectivement
00:59:56toutes les caractéristiques d'un
00:59:58personnage de
01:00:00roman.
01:00:02Ses relations avec la pègre,
01:00:04le star system, sa passion pour
01:00:06l'art.
01:00:08Moi, je parle d'art
01:00:10parce que ce que
01:00:12d'aucuns souvent mettent de côté,
01:00:14c'est le côté collectionneur,
01:00:16le côté...
01:00:18Et le personnage d'Alain Delon
01:00:20est un personnage magnétique,
01:00:22complexe, et qui colle
01:00:24parfaitement à son époque
01:00:26et à sa légende.
01:00:28Merci beaucoup Philippe Bilger.
01:00:30François Ousillaud, La France insoumise
01:00:32invente le péché de la démocratie.
01:00:34Oui, ou plus simplement,
01:00:36le parti socialiste
01:00:38s'est-il vraiment décroché des insoumis
01:00:40et arrête
01:00:42de se soumettre à La France insoumise
01:00:44comme ils le font depuis maintenant
01:00:46près de 3 ans.
01:00:48Pour revenir sur ce qui s'est passé,
01:00:50on peut constater qu'Olivier Faure a mené une bonne négociation
01:00:52avec le Premier ministre, avec l'aide de François Hollande.
01:00:54On a vu dans l'interview de François Hollande
01:00:56ce week-end qu'il a expliqué
01:00:58qu'il y avait eu pas mal de coups de téléphone entre lui
01:01:00et François Bayrou. Ils se connaissent depuis un certain temps
01:01:02et cela a aidé un peu à décrocher
01:01:04le PS de la LFI.
01:01:06Moyennant
01:01:08et monnayant un certain nombre
01:01:10de concessions,
01:01:12pas n'importe lesquelles, qui vont quand même coûter.
01:01:14On n'ose toujours pas expliquer
01:01:16quelles mesures d'économie il y avait en face, même si
01:01:18Sébastien Ménard, depuis 10 jours, est quand même très enthousiaste
01:01:20sur François Bayrou et ses débuts.
01:01:22En revanche, moi je suis quand même
01:01:24inquiet sur les concessions et ce que ça va engendrer
01:01:26sur la dette publique.
01:01:28On peut constater que la France insoumise,
01:01:30qui défile sur les plateaux de télé et dans les journaux
01:01:32depuis maintenant 10 jours, est quand même
01:01:34assez énervée de la manière dont ça s'est passé.
01:01:36Crie justement à la traîtrise.
01:01:38Or, d'un parti politique
01:01:40qui reproche à un autre
01:01:42d'avoir bien voulu mener des négociations
01:01:44sur la réforme des retraites avec les partenaires sociaux,
01:01:46me paraît être un déni de démocratie
01:01:48de la part d'une formation politique, quelle qu'elle soit.
01:01:50Donc c'est quand même pas tant que la France insoumise
01:01:52a justement reproche
01:01:54au parti socialiste d'avoir juste voulu
01:01:56le calme et la stabilité
01:01:58comme les Français le veulent.
01:02:00Beaucoup de choses sont écrites
01:02:02aussi sur la manière dont le PS
01:02:04pourrait effectivement se séparer des insoumis.
01:02:06Là-dessus, je serais
01:02:08beaucoup plus prudent.
01:02:10Et d'ailleurs, ça commence aussi à se lire et à se dire.
01:02:14De tweets et de déclarations
01:02:16et de plateaux de télé en plateau de télé,
01:02:18il s'insulte quasiment.
01:02:20Mais pour des alliances de circonstances
01:02:22et des futures élections, que ce soit une
01:02:24dissolution ou peut-être les prochaines élections
01:02:26locales l'année prochaine, je suis
01:02:28quasi certain qu'ils arriveront de nouveau à se mettre
01:02:30d'accord pour sauver leur siège.
01:02:32Tout dépendra si on change le mode de scrutin
01:02:34ou pas. Avec la proportionnelle, le PS peut y aller
01:02:36seul. Avec le majoritaire, il ne peut pas ?
01:02:38Oui, mais vous
01:02:40me permettez de...
01:02:42François, est-ce que vous
01:02:44êtes persuadé
01:02:46que le PS
01:02:48avec ce qui se profile au Congrès
01:02:50bientôt,
01:02:52reviendra au bercail
01:02:54à cause de la
01:02:56pesanteur parlementaire ?
01:02:58J'ai lu qu'Olivier Faure
01:03:00et Vallot étaient plutôt partis pour
01:03:02censurer. Mais que c'est la base du groupe
01:03:04qui n'était pas pour. Comme en septembre,
01:03:06la base du groupe LR était
01:03:08plutôt en désaccord avec Wauquiez qui voulait se décrocher
01:03:10de la Macronie. Et c'est la base
01:03:12qui, à chaque fois, oblige les uns et les autres à négocier
01:03:14avec l'espèce Barnier.
01:03:16Enfin, à l'époque Barnier, et maintenant,
01:03:18je ne sais pas.
01:03:20Pour le coup, c'est un peu
01:03:22trop tôt pour le dire. Mais en général,
01:03:24même s'ils se déchirent, ils arrivent toujours
01:03:26à pouvoir envisager
01:03:28de nouveau une lune de miel.
01:03:30Je ne suis pas du tout d'accord avec ça. Je pense que
01:03:32le grand manœuvrier derrière
01:03:34tout ça, c'est la seule figure tutélaire
01:03:36aujourd'hui que la gauche est susceptible
01:03:38d'avoir. On a parlé
01:03:40de la résurrection de Donald Trump.
01:03:42Moi, je parie sur la résurrection de François Hollande.
01:03:44Et je pense que François Hollande est allé
01:03:46au bout de ce qu'il pouvait accepter
01:03:48entre guillemets
01:03:50en matière de soumission,
01:03:52domination de la France insoumise et de soumission
01:03:54du PS. Je pense qu'ils sont allés
01:03:56au bout de ce truc-là. Je ne suis pas certain,
01:03:58mon cher François, qu'il y ait beaucoup, beaucoup,
01:04:00beaucoup de deals. Je pense que François Hollande
01:04:02n'en a pas nécessairement besoin, au fond.
01:04:04Aujourd'hui, on a bien compris que
01:04:06Ford et tous les autres, quelque part, ça ne va aller pas tripette.
01:04:08En tout cas, dans une partie de l'électorat
01:04:10socialiste. Et je pense que
01:04:12on est allé au bout de toutes ces
01:04:14outrances à gauche. Et je crois
01:04:16au repositionnement et à la
01:04:18réhabilitation de François Hollande. François Hollande
01:04:20aujourd'hui comme figure de
01:04:22proue, je dirais, du socialisme
01:04:24bontain, des
01:04:26personnalités de gauche dites de gouvernement
01:04:28crédibles, pour lesquelles
01:04:30le Premier ministre peut être tout à fait
01:04:32accessible. Et puis surtout,
01:04:34dans le cadre d'une candidature alternative,
01:04:36je suis intimement convaincu, même si
01:04:38vous avez Mélenchon au premier tour, Hollande
01:04:40au premier tour, vous avez Hollande
01:04:42qui se démarquera très nécessairement
01:04:44et très sensiblement d'un
01:04:46candidat dont plus personne ne veut, à savoir Jean-Luc Mélenchon.
01:04:48– Allez, une réponse rapide, François Ziaud.
01:04:50– Il y aura deux candidats à la présidentielle.
01:04:52Il y aura un candidat d'extrême gauche et un candidat
01:04:54social-démocrate, c'est certain. – Plus un écologiste.
01:04:56– Peut-être, ça je ne sais pas. Pour le coup,
01:04:58peut-être que le PS arrivera à trouver
01:05:00des accords avec les communistes et les verts.
01:05:02Même y compris sur les prochaines élections.
01:05:04– Mais il n'y a pas une petite scission
01:05:06entre Olivier Faure et
01:05:08Faure, il joue aussi sa place
01:05:10pour le prochain congrès.
01:05:12Et je pense que c'est aussi pour ça
01:05:14qu'il a fait des concessions. – François Hollande n'aura
01:05:16que 71 ans.
01:05:18– Non mais c'est inférieur par rapport à
01:05:20Donald Trump. – Donald Trump, voilà.
01:05:22– Il n'a que 71 ans, c'est ce que je dis.
01:05:24– On fait le lien
01:05:26entre Trump et
01:05:28bam, Elon Musk. – Oh la transition.
01:05:30– C'est dingue.
01:05:32C'est un métier, c'est un métier.
01:05:34– J'avais pas prévu que Philippe David remette l'église
01:05:36au milieu du village avec le fameux
01:05:38geste dit polémique
01:05:40d'Elon Musk, mais
01:05:42je me suis donc posé la question avec
01:05:44cette espèce
01:05:46d'ouverture à tous les
01:05:48vents de ce réseau
01:05:50social qui appartient à Elon Musk
01:05:52Twitter, devenu X.
01:05:54Je me dis, bon ben voilà, il y a plein de gens
01:05:56en sorte, les gens critiquent
01:05:58les postures un peu outrancières
01:06:00d'Elon Musk
01:06:02et puis aussi quelque part,
01:06:04comme vous l'avez dit tout à l'heure François,
01:06:06ses amitiés, ses positionnements
01:06:08où il pousse sur son média
01:06:10mondial des figures
01:06:12de l'extrême droite européenne. Donc je me suis posé
01:06:14la question, doit-on
01:06:16censurer Elon Musk ?
01:06:18Mais la vraie question c'est, peut-on censurer
01:06:20Elon Musk en fait ?
01:06:22Parce que vouloir sortir
01:06:24de Twitter, bon,
01:06:26je vois des services publics français
01:06:28qui décident, qui brainstorment avec
01:06:30nos impôts sur la nécessité.
01:06:32On réfléchit, on nomme
01:06:34des chargés de mission, des juristes, etc.
01:06:36pour voir si on peut, on doit sortir
01:06:38d'X, donc ex-Twitter.
01:06:40Mais est-ce qu'on doit boycotter
01:06:42les Tesla ? J'ai même vu
01:06:44des mouvements sur les fameux réseaux sociaux
01:06:46où ils disent qu'il faut caillasser
01:06:48les Tesla, enfin on marche un peu sur la tête.
01:06:50Et tout à l'heure, quelqu'un me faisait remarquer
01:06:52en préparant ce papier, c'est
01:06:54faut-il aussi, quelque part, débrancher Starlink ?
01:06:56Alors Starlink, c'est quoi ?
01:06:58C'est une offre de communication qui a accessoirement
01:07:00qui permet aujourd'hui
01:07:02à Mayotte et
01:07:04aux Mahorais de communiquer.
01:07:06C'est quand même un choix délibéré du Premier ministre français
01:07:08de les choisir versus Orange et d'autres.
01:07:10C'est-à-dire qu'on utilise Starlink,
01:07:12on utilise les services des entreprises
01:07:14technologiques d'Elon Musk.
01:07:16Et puis, accessoirement, ça a aussi permis
01:07:18à l'Ukraine, quelque part,
01:07:20de sortir du blackout
01:07:22imposé dans les premiers jours du conflit
01:07:24et de l'invasion russe en Ukraine.
01:07:26Où, je me rappelle, à l'époque, c'était
01:07:28je ne suis pas sûr d'ailleurs qu'il soit encore ministre
01:07:30mais le ministre de la communication
01:07:32qui avait interpellé Elon Musk
01:07:34et Elon Musk avait détourné un satellite
01:07:36pour permettre aux Ukrainiens de montrer
01:07:38la réalité de la guerre.
01:07:40Peut-on censurer Elon Musk ?
01:07:42On n'aura pas la réponse
01:07:44parce qu'on n'a plus le temps.
01:07:46Merci.
01:07:48On va laisser la question.
01:07:50On reviendra la semaine prochaine.
01:07:52Oui ou non ?
01:07:54Oui ? Oui ? Non ?
01:07:56C'est vous qui avez été censuré,
01:07:58pas Elon Musk.
01:08:00Philippe, Sébastien Ménard,
01:08:02vous nous obligez à faire des émissions
01:08:04à épisode. On ne va pas s'en sortir.
01:08:06Donc, dans l'épisode 1,
01:08:08on vous racontera. D'accord.
01:08:10Restez avec nous. Dans un instant,
01:08:12on va revenir sur Donald Trump.
01:08:14Justement, peut-être que vous pourrez glisser
01:08:16à l'intérieur
01:08:18sur une série de décrets
01:08:20prises, qui prend ses fonctions
01:08:22sur l'état d'urgence, par exemple, sur les frontières mexicaines,
01:08:24la sortie de l'OMS ou l'accord de Paris.
01:08:26Mon cher Philippe.
01:08:28Alors, parlons vrai. Est-ce que ces décrets
01:08:30sont le début d'une grande rupture dans la politique américaine ?
01:08:32Et à cette question immigration,
01:08:34accord de Paris, OMS, protectionnisme,
01:08:36ces mesures prises par Trump vous semblent
01:08:38nécessaires ? Vous dites oui à 60%,
01:08:40à 36% elles sont inspirantes,
01:08:42à 2% elles sont infrayantes
01:08:44et à 2% elles sont irréalisables.
01:08:46Vous voulez réagir ?
01:08:48Le mat' est plié. Le 0,826,
01:08:50300, 300. Il y a bien des gens qui n'ont pas d'accord.
01:08:52On va les attendre. Allez à tout de suite les amis.
01:08:54Sud Radio, c'est vous
01:08:56qui donnez le temps. Tout le monde peut appeler,
01:08:58donner son avis, qu'il plaise ou qu'il plaise pas.
01:09:00L'important c'est d'essayer de rester constructif
01:09:02et j'aime bien l'esprit qu'il y a chez vous.
01:09:04Sud Radio, parlons vrai.
01:09:06Les vraies voix Sud Radio
01:09:0817h-19h.
01:09:10Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:09:12Retour des vraies voix
01:09:14avec, plus impériale que
01:09:16jamais, Cécile de Ménibus,
01:09:18plus présidentielle que jamais,
01:09:20Philippe Bilger,
01:09:22plus sénatoriale que jamais,
01:09:24on le dira, François Ouziou.
01:09:26Je suis un peu jeune pour être sénateur.
01:09:28La jeunesse n'est pas un âge, vous savez.
01:09:30Et plus intellectuel que jamais,
01:09:32Sébastien Ménard.
01:09:34Allez-y, continuez comme ça.
01:09:36Il dit n'importe quoi, c'est tout ce qui lui passe par la tête.
01:09:38Il aurait eu plus chaises que jamais.
01:09:40S'il parle de lui, je serais curieux.
01:09:42Et de vous, vous diriez quoi de vous ?
01:09:44Bon, je ne sais pas.
01:09:46Vous voulez que je dise, moi ?
01:09:48Non, vaut mieux pas.
01:09:50Tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix.
01:09:56L'Amérique change de visage aujourd'hui
01:09:58avec la cérémonie d'investiture de Donald Trump
01:10:00à la Maison Blanche.
01:10:02Et Donald Trump qui a signé une série de décrets dès sa prise de fonction.
01:10:22L'état d'urgence à la frontière mexicaine,
01:10:24la sortie de l'OMS, de l'accord de Paris sur le climat,
01:10:26la taxe de 25% sur les produits canadiens mexicains,
01:10:28et ça dès le 1er février.
01:10:30Alors, parlons vrai.
01:10:32Est-ce que vous souhaiteriez que ces mesures soient appliquées en France ?
01:10:34Et à cette question,
01:10:36immigration, accord de Paris,
01:10:38OMS, protectionnisme,
01:10:40ces mesures prises par Trump, vous semble,
01:10:42vous dites à 60% nécessaires,
01:10:44à 36% inspirantes,
01:10:46à 2% effrayantes,
01:10:48et à 2% irréalisables,
01:10:50voulait réagir le 0826 300 300.
01:10:52J'en profite pour revenir sur ce que disait
01:10:54Sébastien Ménard sur Elon Musk,
01:10:56puisque là on est toujours dans l'entourage de,
01:10:58j'allais dire, Michael Trump,
01:11:00pas du tout, mais Donald Trump,
01:11:02sur ce que vous disiez, est-ce qu'on peut
01:11:04effectivement mettre à part
01:11:06Elon Musk avec tout ce qu'il a apporté pendant
01:11:08la guerre, vous l'avez dit, avec Starlink,
01:11:10avec Tesla, et vous vouliez répondre
01:11:12François Ouzio tout à l'heure.
01:11:14C'est un chef d'entreprise exceptionnel
01:11:16et extraordinaire au sens littéral du terme.
01:11:18Visionnaire, tout ce que vous voulez.
01:11:20Il a fait des choses exceptionnelles
01:11:22et manifestement il va encore en faire.
01:11:24Sur ce que disait Sébastien,
01:11:26je pense qu'il faut, une fois de plus, et c'est ce que je disais
01:11:28la semaine dernière dans mon tour d'OTA,
01:11:30il faut trouver un équilibre,
01:11:32c'est mon côté centriste qui ressort, ça ne m'épate moi-même,
01:11:34entre la liberté d'expression
01:11:36et la capacité à contrôler ce qui se dit
01:11:38sur les réseaux, tout simplement. Mais de là
01:11:40à sortir de la plateforme, vouloir
01:11:42l'arrêter dans certains pays, je pense que c'est une bêtise.
01:11:44En termes de démocratie, c'est une bêtise.
01:11:46Et tous ceux qui se pavanent
01:11:48sur cela, à mon avis, font une erreur.
01:11:50En revanche, essayer de continuer
01:11:52à l'infiltrer et à continuer
01:11:54à la maîtriser d'une certaine manière
01:11:56et faire en sorte qu'elle se régule d'elle-même me paraît
01:11:58être plus judicieux.
01:12:00En tout cas, il y a des excès
01:12:02sur des prises de décision de Donald Trump que certains
01:12:04estiment comme véritables excès.
01:12:06Philippe Bilger, quel regard vous avez aujourd'hui
01:12:08sur Donald Trump, en tout cas sur les annonces
01:12:10qu'il a faites ? Est-ce que vous,
01:12:12vous trouvez ça terrifiant ?
01:12:14Non, pas du tout. D'abord,
01:12:16personne ne peut s'étonner
01:12:18de ce qu'il fait, puisqu'on peut
01:12:20reprocher beaucoup de choses à Donald Trump
01:12:22mais pas tenir ses promesses.
01:12:24Tout ce qu'il dit, il le fait.
01:12:26Alors ensuite,
01:12:28les décrets dont vous avez parlé
01:12:30ne sont pas ceux qui, à mon sens,
01:12:32sont les plus pertinents.
01:12:34Et il y en a d'autres,
01:12:36notamment tout ce qui va constituer
01:12:38la lutte contre le wokeisme,
01:12:40qui est formidable. Mais
01:12:42par moment, je fais un rêve
01:12:44à propos de ces premiers
01:12:46décrets, je me demande ce que
01:12:48deviendrait un président
01:12:50Trump qui
01:12:52ne serait pas en permanence
01:12:54dans la rupture et la contradiction.
01:12:56Imaginons Trump
01:12:58avec les qualités indiscutables
01:13:00qu'il a, restant
01:13:02à l'OMS,
01:13:04restant dans l'organisation
01:13:06qu'il a quittée sur
01:13:08l'écologie, je crois
01:13:10qu'il apporterait beaucoup.
01:13:12Mais c'est un rêve. Il ne fera
01:13:14jamais. – Sébastien Miller.
01:13:16– Mais il ne le fait pas parce que c'est...
01:13:18Non, il est dans une
01:13:20logique
01:13:22d'urgence.
01:13:24Et aujourd'hui, l'Amérique souffre
01:13:26de quoi ? L'Amérique souffre
01:13:28d'une crise, d'une crise sociale
01:13:30et d'une crise économique. Donc il fait
01:13:32le choix d'aller à l'essentiel, son sujet.
01:13:34– Il va chercher de l'argent. – Business first, c'est tout.
01:13:36Et donc il n'est pas... Évidemment
01:13:38qu'un Donald Trump serait susceptible
01:13:40en y participant
01:13:42de bouleverser
01:13:44une donne dans le cadre des
01:13:46accords de Paris, d'être transgressif,
01:13:48d'être peut-être
01:13:50suffisamment créatif, innovant, etc.
01:13:52Peut-être, peut-être pas d'ailleurs.
01:13:54Et peut-être aussi d'arrêter
01:13:56quelque part d'offenser
01:13:58toutes celles et tous ceux qui, aux quatre coins
01:14:00du monde, dans les pays comme les nôtres,
01:14:02essayent de faire au mieux
01:14:04pour établir des bilans bas carbone,
01:14:06pour essayer de faire un certain nombre de choses.
01:14:08Et quand on voit ce que nous, on nous impose
01:14:10et quand on voit ce que d'autres se permettent
01:14:12à l'autre bout du monde, on se dit que finalement
01:14:14on a l'impression, quelque part, de vider un océan
01:14:16à la petite cuillère. C'est ce que dit
01:14:18Donald Trump. Mais là, je dirais que pour lui,
01:14:20aujourd'hui, avant de se poser des questions
01:14:22environnementales,
01:14:24avant de se poser des questions
01:14:26en matière de grande concorde
01:14:28et de fraternité mondiale, il se dit
01:14:30« Je vais déjà m'occuper des
01:14:32350 ou des 400... » – América first.
01:14:34– Oui, bien sûr. Mais j'ai envie de dire
01:14:36c'est ce qu'un certain
01:14:38nombre de nos concitoyens
01:14:40en Europe et de nos concitoyens en France
01:14:42nous reprochent. Donc on vienne.
01:14:44– Sébastien Ouziou.
01:14:46– Non, c'est Philippe Ménard.
01:14:48– Oui, c'est ça.
01:14:50– C'est Cécile David.
01:14:52– C'est pas grave. – On se rapproche, on se rapproche.
01:14:54– C'est bientôt fini, il y a 10 minutes.
01:14:56– Mais quand il dit, sur les accords de Paris,
01:14:58les Etats-Unis ne saboteront pas leurs propres industries
01:15:00pendant que la Chine pollue en toute infinité.
01:15:02– C'est ce que je dis. – Est-ce que nous, on fait pas exactement
01:15:04le contraire en Europe avec la voiture électrique
01:15:06où on est en train de tuer l'industrie
01:15:08automobile européenne ?
01:15:10– Encore une fois, on est en retard et on est d'une naïveté confondante.
01:15:12Premièrement, il dit ce qu'il fait,
01:15:14il fait ce qu'il dit, c'est ce que vient de dire Philippe.
01:15:16C'est puissant et massif,
01:15:18aussi bien en termes de campagne électorale
01:15:20que de cérémonie d'investiture.
01:15:22Il a quand même, encore une fois, réussi à réconcilier l'Amérique
01:15:24à part quelques wokistes démocrates
01:15:26qui traînent encore à certains endroits.
01:15:28Il a récupéré des parts de marché électorales,
01:15:30si je dois dire,
01:15:32dans toutes les catégories socio-professionnelles,
01:15:34ce qui est quand même exceptionnel en termes de campagne électorale.
01:15:36– Et de villes.
01:15:38– Et de villes.
01:15:40Et des villes qui ont basculé complètement de l'un à l'autre.
01:15:42– Notamment la TEC, on ne le dit pas assez,
01:15:44la TEC c'est des patrons progressistes
01:15:46et massivement, de manière originale
01:15:48et originelle, démocrates.
01:15:50– Il a même retourné les villes spécifiques,
01:15:52c'est pour vous dire.
01:15:54– Et qui se sont tous prosternés depuis novembre devant lui.
01:15:56Et qui étaient tous à sa cérémonie d'investiture hier.
01:15:58– Tout à fait.
01:16:00– Et qui sont en train de retirer, on le disait la semaine dernière,
01:16:02le fact-checking, notamment le patron de Meta.
01:16:04Donc face à cela,
01:16:06ça nous permet peut-être, j'espère,
01:16:08d'avoir enfin un coup de pied au derrière,
01:16:10de nous réveiller.
01:16:12Il va falloir à mon avis distribuer des défibrillateurs
01:16:14à toute l'Europe
01:16:16pour avoir un vrai électro-choc.
01:16:18Et enfin que l'Europe, la Commission Européenne,
01:16:20le Parlement Européen, Mme von der Leyen
01:16:22se bougent sur le sujet.
01:16:24– Mais ce qui n'a pas une grosse différence
01:16:26c'est qu'aux États-Unis, les gens sont élus,
01:16:28Mme von der Leyen,
01:16:30et les commissaires européens
01:16:32ils sont nommés au copiage.
01:16:34C'est qu'à là au chef d'État européen de se bouger.
01:16:36– Mais est-ce qu'ils ne vont pas se rédire plutôt ?
01:16:38– Certains discours
01:16:40effectivement partent sur cela,
01:16:42d'autres, j'espère, vont être lucides, réalistes
01:16:44et pragmatiques. Ils vont essayer de jouer
01:16:46la carte européenne. Mais la carte européenne
01:16:48elle ne peut fonctionner que si tout le monde la joue collective
01:16:50sur le sujet. Et notamment,
01:16:52ça a été dit ce matin, on en parlait tout à l'heure
01:16:54avec le ministre des Armées sur la partie industrie
01:16:56de l'armement. Effectivement,
01:16:58il y a des beaux programmes
01:17:00européens qu'on a lancés par le passé,
01:17:02Concorde, Ariane,
01:17:04etc. et ça vaut aussi pour la défense.
01:17:06Tout le monde est reparti
01:17:08à construire soi-même ou à aller acheter
01:17:10une partie du matériel
01:17:12aux États-Unis. Ça ne peut pas marcher
01:17:14comme ça. On n'arrivera jamais à peser
01:17:16dans le game, comme disent les jeunes, face à lui.
01:17:18– Mais tant qu'il y aura l'OTAN, il n'y aura jamais de défense européenne.
01:17:20– Oui, mais l'OTAN, il va commencer à vouloir qu'on sorte
01:17:22le carnet de chèque. Et il n'arrête pas de le dire.
01:17:24Et au fond, il a raison, encore une fois.
01:17:26C'est des mesures de protectionnisme
01:17:28qui sont tout à fait pleines de bon sens.
01:17:30– Pleins de bon sens, en fait,
01:17:32dans sa manière de fonctionner. C'est aussi pour ça qu'il est très populaire,
01:17:34y compris de notre côté de l'Atlantique.
01:17:36– Et la grande force, c'est qu'il se permet tout.
01:17:38– Il se permet tout et il a quand même
01:17:40des résultats. Même sur son
01:17:42premier mandat, il a eu des résultats.
01:17:44Et là, c'est son deuxième
01:17:46et son dernier par définition,
01:17:48donc il va tout se permettre.
01:17:50Et la grâce pour les 1500 personnes
01:17:52qui ont attaqué le Capitole sont un très bon exemple.
01:17:54Parce que là, pour le coup, d'un point de vue moral,
01:17:56c'est quand même contestable. – C'est comme Biden
01:17:58qui, grâce à sa famille, n'y passe plus.
01:18:00Dans les deux sens. – Dans les deux sens,
01:18:02c'est ultra contestable, moralement.
01:18:04– Plus c'est gros, plus ça passe. – Oui, effectivement.
01:18:06– Mais est-ce qu'on peut…
01:18:08– Néanmoins, il y aura peut-être des contre-pouvoirs
01:18:10parce qu'en fait, gérer un pays, c'est quand même pas gérer
01:18:12de l'immobilier. Donc on peut espérer,
01:18:14même s'il a plus de pouvoir
01:18:16qu'il en avait sur son précédent mandat,
01:18:18on peut espérer quand même qu'à un moment donné,
01:18:20on va lui dire « Ben non, ça, c'est pas possible ».
01:18:22Mais ces décrets sont quand même une démonstration de force.
01:18:24– Et des décrets ont été attaqués, déjà ?
01:18:26– Déjà. – Bien sûr.
01:18:28– Et il y a un décret qui va tomber, c'est celui de la publicité.
01:18:30Merci beaucoup. Merci Philippe Bilger.
01:18:32Merci François Ouzilleux d'avoir été avec nous.
01:18:34La France… J'allais dire la France insoumise,
01:18:36n'importe quoi, moi.
01:18:38Mère de Vernon, merci Sébastien.
01:18:40– Surtout pas. Surtout pas.
01:18:42– Non mais moi, je lis ce que…
01:18:44Enfin, je dis ce que je lis.
01:18:46Merci beaucoup Sébastien Ménard.
01:18:48C'est marqué. François Ouzilleux, la France insoumise,
01:18:50arrête le péché de l'anémotrope. – Merci beaucoup. Belle soirée.
01:18:52À tous. – Voilà.
01:18:54– Contre, bien entendu. Sébastien Ménard,
01:18:56merci d'avoir accepté notre invitation aujourd'hui.
01:18:58Dans un instant, on va vous parler d'emploi
01:19:00et surtout d'entrepreneuriat
01:19:02avec Nicolas Leroy qui va m'accompagner
01:19:04jusqu'à 20h. Et puis juste après,
01:19:06le football. – La voie du foot. Et puis là, il y a Monaco
01:19:08qui est en liste contre Aston Villa en Ligue des Champions.
01:19:100-0 au bout de 6 minutes de jeu.
01:19:12– Et c'est… Vous regardez le foot alors qu'on est
01:19:14en pleine émission. – Ah bon, je ne l'ai pas regardé ?
01:19:16– Bien sûr que si. Allez, à tout de suite.