• le mois dernier
Moins d'un mois avant les élections législatives en Géorgie : la présidente Salomé Zourabichvili espère une victoire des pro-européens.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Dernière ligne droite avant des élections législatives cruciales en Géorgie.
00:06Le petit pays du Sud Caucase est polarisé entre un gouvernement pro-russe et une opinion publique pro-européenne.
00:12Les négociations d'adhésion à l'UE sont gelées depuis l'adoption par le Parlement d'une loi stigmatisant les ONG.
00:18La présidente géorgienne propose aux partis pro-européens de signer une charte commune.
00:24En vue des élections, il nous reste un mois, l'Europe ne peut rien faire.
00:29Sinon confirmer que si les élections sont remportées par les partis pro-européens,
00:34si la charte est mise en application très très vite après les élections,
00:39dès que le Parlement sera formé, que les premières mesures soient prises,
00:43que l'Union européenne dise dès aujourd'hui qu'elle sera prête à mettre en oeuvre,
00:48elle aussi à reprendre, je dirais, la conversation là où elle s'est arrêtée.
00:54L'ancienne ambassadrice de France en Géorgie imagine le scénario d'une victoire des partis pro-européens.
01:00Selon Salomé Zourabichvili, une coalition sera difficile à mettre en place et il faudra trouver une solution de compromis.
01:09Il sera assez difficile d'aller tout de suite, et on n'a pas cette habitude, vers un gouvernement de coalition.
01:14Donc moi ce que je leur propose, c'est de former un gouvernement technique chargé d'accompagner la Géorgie
01:21jusqu'à l'ouverture des négociations.
01:23Ce sera des questions très techniques à régler.
01:26Le programme il est connu, c'est le programme des mesures qui sont à prendre
01:30pour satisfaire aux diverses recommandations européennes.
01:34Coincé entre la Russie, l'Azerbaïdjan, l'Arménie et la Turquie,
01:38le pays est sur la route des migrants qui fuient les conflits.
01:41Mais pour l'instant, les tensions entre Israël et l'Iran n'ont pas encore eu de répercussions en Géorgie.
01:48Des migrants iraniens, il n'y a pas de nombre croissant.
01:52Il y a eu des périodes où il y en avait beaucoup plus, qui étaient attirés par les investissements en Géorgie.
01:58Et pour une raison d'ailleurs que je ne connais pas très bien, il y en a beaucoup moins aujourd'hui.
02:02Vis-à-vis des Russes qui viennent s'installer, il n'y a pas eu vraiment de conflits.
02:07Cela mériterait sans doute un peu plus de surveillance prudente par les autorités
02:14parce qu'au nombre de ces 60 000, il doit sûrement y avoir des personnes qui servent d'autres intérêts que les nôtres.

Recommandations