Une dégradation du débat public ?

  • il y a 2 semaines
Avec Guy Carlier et Arlette Chabot

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-10-04##

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Transcription
00:00Il est 8h25, vous êtes sur Sud Radio, nous sommes avec Arlette Chabot et Guy Carlier.
00:08Vous parliez de la forme, tout à l'heure, en évoquant Michel Barnier, mais le débat public,
00:17est-ce qu'il va ? Est-ce que cette présence de Barnier, cette façon de conduire,
00:23de conduire le débat public, puisque c'est lui qui va un peu conduire le débat public, est-ce que ça va modifier les choses ?
00:30On dit qu'il y a une dégradation du débat public à l'Assemblée Nationale, Arlette, je vous pose la question,
00:37vous avez analysé et commenté ça depuis longtemps, est-ce que vous constatez une dégradation, un manque de respect,
00:46dans les us et coutumes, comme on dit, de l'Assemblée Nationale ?
00:51Dans l'ancien temps, dites-moi, il y avait aussi des débats...
00:56Je ne suis pas la troisième République, ni la quatrième Jean-Jacques Chouard, merci même, je tiens à préciser, je plaisante.
01:02Sans remonter à l'ancien temps, il y a 20 ans, par exemple, il y a 20 ans, le débat public était aussi dur, non ?
01:09Oui, les débats étaient durs, mais c'était à un autre niveau, c'est-à-dire, voilà, on ne va pas refaire l'histoire,
01:13justement les débats qu'on n'a pas entendus mais qu'on a lus, évidemment, Clémenceau, par exemple, c'était pas joyeux,
01:22c'était très dur, mais les mots étaient durs, mais ils avaient du talent, même sur la quatrième République aussi,
01:26les affrontements étaient assez violents, et tout ça parfois se terminait même sur un champ d'honneur où, effectivement, il y avait un duel.
01:34Le dernier duel, c'était d'opposer Gaston de Fer, qui avait traité le député...
01:42Comment s'appelait-il ce député ?
01:44Je crois que c'est un nom qui ressemble à Bessières, je suis désolé.
01:46Et il lui avait dit « taisez-vous, abrutis », et l'autre lui a dit « ça se réglera », et ils sont allés se battre à l'épée.
01:53Il a eu une éclatineur, c'était à Neuilly-sur-Seine, enfin, vous voyez, ils ne sont pas allés se battre à l'épée.
02:00Après, oui, il y a un changement d'époque, bien sûr, les réseaux sociaux débordent, là aussi, l'Assemblée nationale,
02:06et puis quand vous avez un groupe qui veut, effectivement, changer de République, discréditer les institutions,
02:14c'est le jeu de la France insoumise, forcément, on transforme, on l'a vu, les drapeaux palestiniens, les banderoles,
02:22même pendant le début de l'intervention de Michel Barnier, à l'écart des lecteurs sortis par un certain nombre de députés de la France insoumise.
02:29Bon, voilà, donc on discrédite le Parlement, je pense que c'est évidemment une erreur,
02:33et on ne peut pas dire que ça arrange quand même l'image des élus de la France insoumise.
02:37Oui, mais l'Assemblée nationale, c'est la représentation nationale, et je pense que c'est le monde qui a changé,
02:43et l'Assemblée nationale, il n'y a plus qu'à suivre les mouvements de l'autre.
02:47Vous avez raison, à propos de la France insoumise, ils sont discrets, là, vous savez pourquoi ?
02:51Parce que le 7 octobre, ce profil, et que nous sommes le 4, 7 octobre, c'est lundi,
02:57et d'ailleurs, je précise que je recevrai à 8h30 Julien Dray, lundi matin,
03:03mais le 7 octobre, c'est lundi, il y a un an, c'était le massacre du 7 octobre en Israël,
03:10et la France insoumise ne sait plus aujourd'hui comment faire, et donc ce T, on ne les entend plus, ou presque plus.
03:187 octobre, ou en tout cas jusqu'au 7, après le 8 octobre.
03:24C'est difficile, c'est un moment tout petit peu compliqué,
03:27on a vu que les réactions aussi sur l'intervention israélienne au Liban,
03:31il y a eu quelques réactions de Jean-Luc Mélenchon dénonçant les actes criminels du Premier ministre israélien,
03:37mais pour l'instant, tout ça est assez contenu, parce que d'abord c'est compliqué,
03:42on ne va pas défendre le Hezbollah, on peut condamner l'intervention israélienne à l'intérieur du territoire libanais,
03:49les bombardements de Beyrouth, mais en même temps, avoir l'air de défendre le Hezbollah,
03:53ça c'est beaucoup plus difficile, parce que le Hezbollah, je le rappelle toujours à tous les soldats français,
03:58il ne faut pas l'oublier, même si certains ne le rappellent pas.
04:01– Vous avez raison, et ça a été rappelé par Michel Barnier.
04:03– Exactement.
04:04– Ça a été rappelé par Michel Barnier.
04:06– Un mot aussi quand même, tous les deux, il se démarque sans cesse d'Emmanuel Macron,
04:14sur la forme dans tous les cas, Barnier se démarque sans cesse d'Emmanuel Macron.
04:18– Oui, c'est la méthode déjà, la vraie rupture elle est dans la méthode.
04:22– Hier, on lui a posé la question, dans cette émission de France 2, on lui a demandé,
04:27mais c'est une cohabitation, c'est une opposition, il a répondu, c'est un socle.
04:33– Ce n'est pas prévu par de Gaulle, ou en tout cas par Debré, qui a écrit la constitution, le socle...
04:39– Non, non.
04:40– Voilà, bon, merci à tous les deux.
04:43– Merci.

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