Question brûlante : qui du Ministère camerounais de la Communication ou celui des Postes et Télécommunications, se doit de prendre en charge et mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière de digitalisation ? Que faut-il d’ailleurs entendre par digitalisation et quelle délimitation territoriale conférer à chacun des protagonistes, dans un champ d’activité à la fois vaste et confus, où les prétendants à dire et à faire dans ce secteur sont nombreux ? Et où, surtout, manque de façon criarde un leadership et une coordination institutionnelle efficace permettant de clarifier le rôle de chacun et, de ce fait, d’agir dans telle ou telle direction ? Le déboulé fait par le Ministère de la Communication sur ce champ, lors de sa conférence des services centraux et extérieurs prouve une chose : il va falloir compter sur lui et ses prétentions.
Extrait : René-Emmanuel SADI
Le Cameroun qui, insensiblement, suit un chemin dont son Président s’était déjà montré effrayé de perdre le fil, lors d’un discours solennel à la nation.
On parle donc invariablement du numérique ou du digital, sans savoir exactement ce qui relève des infrastructures, ce qui tient des processus et ce qui procède des contenus. On dit alors tout et son contraire, fait tout et son contraire, dans un mille-feuille administratif où chacun vient jouer de sa partition.
Quelle place donc donner au Ministère de la Communication et avec quelle feuille de route, dans ce brouillard où, au plan macroéconomique, les performances générales du pays l’affichent parmi les moins performants en la matière, en Afrique. Car, seulement avec 3% de son produit intérieur brut provenant de la sphère internet, des initiatives plus fécondes devraient être prises dans le but de stimuler la compétitivité du pays dans le secteur. Mais cela, se demande René-Emmanuel SADI, avec quels moyens ?
Extrait : René-Emmanuel SADI
Le Cameroun qui, insensiblement, suit un chemin dont son Président s’était déjà montré effrayé de perdre le fil, lors d’un discours solennel à la nation.
On parle donc invariablement du numérique ou du digital, sans savoir exactement ce qui relève des infrastructures, ce qui tient des processus et ce qui procède des contenus. On dit alors tout et son contraire, fait tout et son contraire, dans un mille-feuille administratif où chacun vient jouer de sa partition.
Quelle place donc donner au Ministère de la Communication et avec quelle feuille de route, dans ce brouillard où, au plan macroéconomique, les performances générales du pays l’affichent parmi les moins performants en la matière, en Afrique. Car, seulement avec 3% de son produit intérieur brut provenant de la sphère internet, des initiatives plus fécondes devraient être prises dans le but de stimuler la compétitivité du pays dans le secteur. Mais cela, se demande René-Emmanuel SADI, avec quels moyens ?
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00:00Question brûlante. Qui du ministère cabronnais de la communication ou celui des postes et
00:19télécommunications se doit de prendre en charge et mettre en œuvre la politique du
00:24gouvernement en matière de digitalisation ? Que faut-il d'ailleurs entendre par digitalisation
00:28et quelles délimitations territoriales conférer à chacun des protagonistes dans un champ
00:33d'activités à la fois vastes et confus où les prétendants à dire et à faire dans
00:38ce secteur sont nombreux ? Et où surtout manque de façon criarde un leadership et
00:43une coordination institutionnelle efficace permettant de clarifier le rôle de chacun
00:48et de ce fait d'agir dans telle ou telle direction ?
00:51Le déboulé fait par le ministère de la communication sur ce champ lors de sa conférence
00:56des services centraux et extérieurs prouve une chose, il va falloir compter sur lui
01:01et ses prétentions.
01:02En effet le concept de transformation numérique qui hier encore semblait être l'apanage
01:12des entreprises industrielles et commerciales a depuis lors migré pour concerner désormais
01:21l'ensemble des organisations et qu'elles soient marchandes, non-marchandes ou purement étatiques.
01:30On parle donc invariablement du numérique ou du digital sans savoir exactement ce qui
01:36relève des infrastructures, ce qui tient des processus et ce qui procède des contenus.
01:40On dit alors tout et son contraire, fait tout et son contraire dans un mille-feuille administratif
01:46où chacun vient jouer sa partition.
01:48La révolution du numérique vient avec un certain nombre de réformes, ces réformes
01:55incluent entre autres les nouveaux modes de travail et il est important pour le Cameroun
02:04de s'actualiser non seulement sa législation en matière de travail mais également s'adapter
02:11à cet nouvel environnement qui s'impose à nous.
02:16Quelle place donc donnée au ministère de la Communication et avec quelle feuille de
02:20route dans ce brouillard où au plan macroéconomique, les performances générales du pays l'affichent
02:25parmi les moins performants en la matière en Afrique ? Car seulement avec 3% de son
02:30produit intérieur brut provenant de la sphère Internet, des initiatives plus fégondes devraient
02:35être prises dans le but de stimuler la compétitivité du pays dans le secteur.
02:40Mais cela, se demande René-Emmanuel Sadi.
02:43Avec quels moyens ?
02:46René-Emmanuel Sadi, président de l'Assemblée nationale de la communication et de la communication
02:50internationale, a-t-il été capable d'accomplir ces objectifs-là ?
02:54René-Emmanuel Sadi, président de l'Assemblée nationale de la communication et de la communication
02:58internationale, a-t-il été capable d'accomplir ces objectifs-là ?
03:00René-Emmanuel Sadi, président de l'Assemblée nationale de la communication et de la communication
03:02internationale, a-t-il été capable d'accomplir ces objectifs-là ?
03:04René-Emmanuel Sadi, président de l'Assemblée nationale de la communication et de la communication
03:06internationale, a-t-il été capable d'accomplir ces objectifs-là ?