Situé en plein cœur de ville de Yaoundé, tout en face de ce bâtiment autrement plus majestueux que constitue le siège de la Caisse nationale de prévoyance sociale, le Ministère camerounais de la Communication ressemble à un nain que l’on aurait placé aux pieds d’un géant. Infrastructure frappée de balafres et de stigmates, qui expose crûment la pauvreté de ses origines et de son avenir, au travers de ces lamelles d’écriture qui tombent les unes après les autres, dans une ruine presque cocasse.
Pas de quoi, pour autant impressionner l’occupant des lieux qui sait marcher de sa fière allure, et s’asseoir sur une chaise haute d’importance, aux fins de faire discussion ouverte avec l’ensemble des Personnels – centraux comme extérieurs – de ce Ministère supplicié. Le Ministre le dit, quitte à souffrir de ses apparences, autant mieux en sauver quelques autres, dans cette rude vie administrative camerounaise remplies de surprises et de bien de sortilèges.
Un Ministre à qui il reste, à ce qu’il semble, quelques convictions d’usage. Homme de surface et de tous les mélanges, qui a étrenné sa carapace de serviteur fidèle, depuis une quarantaine d’années, au travers de quelques grandes enseignes gouvernementales, tant dans le cœur de la Présidence de la République que, il y a dix ans, comme Ministre en charge de l’Administration territoriale.
Des espaces bordés de tapisseries fines sur lesquelles il pose ses élégantes chaussures noires, avec ce goût de l’esthétique qui fait chemin avec les défis d’aujourd’hui. Dans le cas d’espèce, affirme-t-il, sur tout ce qui porte désormais à la digitalisation.
Un Ministère à la riche carrière, dans un Département à la pauvreté consommée. Un Ministre qui sait choisir ses mots, mais ne semble pas vraiment en avoir derrière la langue pour parler à ses nombreux collaborateurs ici. Des femmes et des hommes à qui il ne reste alors que ces costumes sombres et ces toilettes fines, pour se perdre dans les ravages d’une compétition administrative qui ne leur donne aucune chance pour se faire de la lumière à la surface du soleil.
Pas de quoi, pour autant impressionner l’occupant des lieux qui sait marcher de sa fière allure, et s’asseoir sur une chaise haute d’importance, aux fins de faire discussion ouverte avec l’ensemble des Personnels – centraux comme extérieurs – de ce Ministère supplicié. Le Ministre le dit, quitte à souffrir de ses apparences, autant mieux en sauver quelques autres, dans cette rude vie administrative camerounaise remplies de surprises et de bien de sortilèges.
Un Ministre à qui il reste, à ce qu’il semble, quelques convictions d’usage. Homme de surface et de tous les mélanges, qui a étrenné sa carapace de serviteur fidèle, depuis une quarantaine d’années, au travers de quelques grandes enseignes gouvernementales, tant dans le cœur de la Présidence de la République que, il y a dix ans, comme Ministre en charge de l’Administration territoriale.
Des espaces bordés de tapisseries fines sur lesquelles il pose ses élégantes chaussures noires, avec ce goût de l’esthétique qui fait chemin avec les défis d’aujourd’hui. Dans le cas d’espèce, affirme-t-il, sur tout ce qui porte désormais à la digitalisation.
Un Ministère à la riche carrière, dans un Département à la pauvreté consommée. Un Ministre qui sait choisir ses mots, mais ne semble pas vraiment en avoir derrière la langue pour parler à ses nombreux collaborateurs ici. Des femmes et des hommes à qui il ne reste alors que ces costumes sombres et ces toilettes fines, pour se perdre dans les ravages d’une compétition administrative qui ne leur donne aucune chance pour se faire de la lumière à la surface du soleil.
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00:00Situé en plein coeur de ville de Yaoundé, tout en face de ce bâtiment autrement plus
00:17majestueux que constitue le siège de la Caisse nationale de prévoyance sociale, le ministère
00:22Camerounais de la Communication ressemble à un nain que l'on aurait placé au pied
00:26d'un géant.
00:27Infrastructure frappée de balafres et de stigmates qui exposent crûment la pauvreté
00:32de ses origines et de son avenir, au travers de ces lamelles d'écritures qui tombent
00:36les unes après les autres, dans une ruine presque cocasse.
00:39Pas de quoi pour autant impressionner l'occupant des lieux qui s'est marché de sa fière
00:46allure et s'assoit sur une chaise haute d'importance au fin de faire discussion
00:51ouverte avec l'ensemble des personnels centraux comme extérieurs de ce ministère supplicié.
00:56Le ministre le dit, quitte à souffrir de ses apparences, autant mieux en sauver quelques
01:01autres, dont cette rue de vie administrative camerounaise remplie de surprises et de biens
01:05de sortilège.
01:06Les retards observés dans l'élaboration et la mise en œuvre des manuels de procédure
01:16tant au niveau central que dans certains organismes sous tutelle constituent une illustration
01:23patente de ces insuffisances.
01:25A cela j'ajoute l'absence quasi totale des schémas directeurs informatiques, que
01:34ce soit au sein de l'administration publique de la communication, services centraux déconcentrés
01:41et extérieurs confondus, ou dans la plupart des organismes placés sous la tutelle technique
01:49du ministère de la communication.
01:52Un ministre à qui il reste, à ce qu'il semble, quelques convictions d'usage.
01:56Homme de surface et de tous les mélanges, qui a étreigné sa carapace de serviteur
02:00fidèle depuis une quarantaine d'années, au travers de quelques grandes enseignes gouvernementales,
02:05tant dans le cœur de la présidence de la République qu'il y a dix ans, comme ministre
02:09en charge de l'administration territoriale.
02:11Des espaces bordés de tapisseries fines sur lesquelles il pose ses élégantes chaussures
02:19noires, avec ce goût de l'esthétique qui fait chemin avec les défis d'aujourd'hui.
02:23Dans le cas d'Espèce affirme-t-il, sur tout ce qui porte désormais à la digitalisation
02:29Le concept de transformation numérique, qui hier encore semblait être l'apanage des
02:37entreprises industrielles et commerciales, a depuis lors migré pour concerner désormais
02:45l'ensemble des organisations, qu'elles soient marchandes, non marchandes, ou purement étatiques.
02:58Un ministère à la riche carrière, dans un département à la pauvreté consommée.
03:02Un ministre qui sait choisir ses mots, mais ne semble pas vraiment en avoir derrière
03:07la langue pour parler à ses nombreux collaborateurs ici.
03:10Des femmes et des hommes à qui il ne reste alors que ses costumes sombres et ses toilettes
03:14fines, pour se perdre dans les ravages d'une compétition administrative qui ne leur donne
03:19aucune chance pour se faire de la lumière à la surface du soleil.