Catapulté, au réaménagement du gouvernement de mars 2018, à la tête du Ministère des Travaux publics, il va sans dire qu’Emmanuel NGANOU DJOUMESSI fait partie de ces chefs de départements à avoir depuis lors concentré l’attention de l’opinion publique, entre autres, sur la façon dont il gère l’énorme masse financière de près de 530 milliards de F. CFA en 2013, que l’architecture des dépenses publiques place dans sa seule main.
Dire les choses telles qu’elles sont : un ministère envié du fait de sa richesse présumée et donc, soumis à toutes les critiques et bien de surenchères, balloté dans l’insatisfaction permanente d’une population épuisée par des décennies de promesses peu ou mal tenues, notamment dans le secteur de la construction et de l’entretien routier.
Emmanuel NGANOU, un homme puissant, mais seul contre tous.
Perdu dans le vide d’une Administration publique fort peu configurée pour produire du résultat, selon les mots crus, et passablement désespérés, prononcés par son Président lui-même.
Le secteur dont il a la charge se trouve ainsi – en grande partie malgré lui – porteur, plus que d’autres, de l’étendue des malentendus, des carences et des boursoufflures qui éclaboussent l’ensemble de la dynamique de mise à disposition des biens publics.
Ainsi, lors de visites sur le terrain qui se suivent et se ressemblent tristement, le ministre se dresse lui-même en continuateur d’une paralysie qui, pour partie, symbolise son action, tout en la dépassant.
Dans une perspective globale de baisse des investissements publics en 2023 tel qu’ordonnée par le Président de la République, il est certain pourtant que la défense des budgets sectoriels devant l’Assemblée nationale donnera prochainement à entendre les mêmes satisfactions routinières, peu en lien avec le ressenti du peuple, sur le terrain.
Dire les choses telles qu’elles sont : un ministère envié du fait de sa richesse présumée et donc, soumis à toutes les critiques et bien de surenchères, balloté dans l’insatisfaction permanente d’une population épuisée par des décennies de promesses peu ou mal tenues, notamment dans le secteur de la construction et de l’entretien routier.
Emmanuel NGANOU, un homme puissant, mais seul contre tous.
Perdu dans le vide d’une Administration publique fort peu configurée pour produire du résultat, selon les mots crus, et passablement désespérés, prononcés par son Président lui-même.
Le secteur dont il a la charge se trouve ainsi – en grande partie malgré lui – porteur, plus que d’autres, de l’étendue des malentendus, des carences et des boursoufflures qui éclaboussent l’ensemble de la dynamique de mise à disposition des biens publics.
Ainsi, lors de visites sur le terrain qui se suivent et se ressemblent tristement, le ministre se dresse lui-même en continuateur d’une paralysie qui, pour partie, symbolise son action, tout en la dépassant.
Dans une perspective globale de baisse des investissements publics en 2023 tel qu’ordonnée par le Président de la République, il est certain pourtant que la défense des budgets sectoriels devant l’Assemblée nationale donnera prochainement à entendre les mêmes satisfactions routinières, peu en lien avec le ressenti du peuple, sur le terrain.
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00:00Catapulté au réaménagement du gouvernement de mars 2018 à la tête du ministère des
00:13travaux publics, il va sans dire qu'Emmanuel Nkanunju-Messi fait partie de ses chefs de
00:17département à avoir depuis lors concentré l'attention de l'opinion publique, entre
00:22autres, sur la façon dont il gère l'énorme masse financière de près de 530 milliards
00:27de français fin 2013 que l'architecture des dépenses publiques place dans sa seule
00:31main.
00:32Dire les choses telles qu'elles sont, un ministre envié du fait de sa richesse présumée
00:41est donc, soumis à toutes les critiques et bien de surenchères, ballotés dans l'insatisfaction
00:46permanente d'une population épuisée par des décennies de promesses peu ou mal tenues,
00:51notamment dans le secteur de la construction et de l'entretien routier.
01:25Emmanuel Nkanunju, un homme puissant mais seul contre tous, perdu dans le vide d'une
01:33administration publique fort peu configurée pour produire du résultat, selon les mots
01:37crus et passablement désespérés prononcés par son président lui-même.
01:41Il semblera des faits que nos efforts, aussi louèbres soient-ils, ne suffiront pas à leur
01:51rythme actuel pour que le Cameroun devienne un pays émergent en 2035.
01:57Le secteur dont il a la charge se trouve ainsi en grande partie, malgré lui, porteur plus
02:05que d'autres de l'étendue des malentendus, des carences et des boursouflures qui éclaboussent
02:11l'ensemble de la dynamique de mise à disposition des biens publics.
02:17Ainsi, lors de visites sur le terrain qui se suivent et se ressemblent tristement,
02:21le ministre se dresse lui-même en continuateur d'une paralysie qui,
02:25pour partie, symbolise son action tout en la dépassant.
02:28Je dois relever pour le déplorer qu'il y a un important retard dans la livraison
02:34de cette importante infrastructure de 54 kilomètres en construction.
02:39Retards qui sont imputables, notamment à la mauvaise organisation de l'entreprise.
02:45J'ai donc mis sur pied un comité qui va procéder à un audit organisationnel,
02:53administratif et technique de l'entreprise pour que nous identifions quels sont ces
02:58points faibles pour essayer de les améliorer.
03:03Je veux déjà faire observer que la mobilisation de l'entreprise en termes
03:07d'équipement va même au-delà de ce que le contrat a prévu.
03:12Maintenant, quelles sont les ressources humaines mobilisées pour faire les
03:16travaux de construction ? C'est là où se trouvent ces insuffisants.
03:19Dans une perspective globale de baisse des investissements publics en 2023,
03:25telle coordonnée par le président de la République, il est certain pourtant que
03:29la défense des budgets sectoriels devant l'Assemblée nationale donnera prochainement
03:34à entendre les mêmes satisfactions routinières, peu en lien avec le ressenti du peuple sur le terrain.
03:42Pour plus d'informations, visitez le site web de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale de l'Assemblée nationale