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Gabrielle Cluzel, journaliste, réagit aux propos d’Emmanuel Macron sur Israël. «Sommes-nous du côté du Hamas et du Hezbollah ?», s’interroge-t-elle.

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Transcription
00:00En même temps, ça ne marche jamais, en réalité.
00:02En fait, c'est un fonctionnement par embardé successif.
00:05Il donne un coup à gauche, un coup à droite.
00:07Donc, il était prêt à prendre la tête d'une grande ermada
00:10avec son étendard il y a un an.
00:11Et aujourd'hui, il s'adresse à un « ami », entre guillemets.
00:15Vous remarquerez qu'il donne deux fois le mot.
00:18Enfin, il l'écrit dans son rétropédalage « La France »,
00:22je l'ai lisé, par deux fois le mot « ami ».
00:25Ami indéfectible, amitié.
00:26Quand vous avez besoin de le dire deux fois dans une phrase,
00:28c'est que ça ne va pas de soi.
00:29Donc, à cet « ami », il donne un coup sur la tête
00:35alors qu'il s'apprête à affronter un triste anniversaire.
00:39Vous avez raison, le simple calendrier est contraire à toute logique.
00:43Le mot « diplomate » s'est devenu synonyme de « à droite », « circonspect ».
00:48Et lui, visiblement, n'a ni adresse, ni circonspection.
00:51Donc, c'est vrai que ça laisse quoi ?
00:53Et puis, où sont les intérêts de la France ?
00:54Moi, je pense toujours aux intérêts de la France.
00:56Emmanuel Macron, il est président de la République française.
00:59Est-ce que nous sommes du côté du Hamas et du Hezbollah ?
01:02Est-ce qu'il ne nous…
01:03Julien Ballou l'a parlé des 58 soldats français.
01:07Qui a tué des soldats français ?
01:09Le Hezbollah.
01:10Donc, la moindre des choses aurait été de faire montre d'un semblant
01:14de reconnaissance à l'endroit de cette action israélienne.

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