DB - 07-10-2024
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00:06:08Je vous ai dit que vous pouviez me faire confiance.
00:06:16Montez, monsieur le juge.
00:06:17Vous verrez après.
00:06:26C'est bon de me faire visiter le quartier, je connais.
00:06:29Mon nom est Meyer.
00:06:31Bartho faisait partie de nos services.
00:06:33Le Mossad ?
00:06:35Pour nous, le meurtre de Bartho est signé.
00:06:38Et on ne peut pas laisser passer ça comme ça.
00:06:41Autrement, à qui le tour la prochaine fois ?
00:06:44Désolé, la seule loi qui s'applique en France, c'est la loi française, même si ça ne vous fait pas plaisir à entendre.
00:06:48Ce n'est pas avec de bons sentiments que vous allez gagner la bataille contre le terrorisme.
00:06:52Vous n'y arriverez pas, et ce sera comme pour Farmer, l'attaché militaire américain.
00:06:57Je ne suis pas chargé de ce dossier.
00:06:59Voyez mon collègue, le Roi.
00:07:01Le Roi, il fait du sur place, et c'est pour le pousser au cul.
00:07:04Ils vont essayer de vous endormir, comme les autres.
00:07:07Comment expliquez-vous que les renseignements que nous transmettons à nos collègues de la BST n'arrivent jamais jusqu'à vous ?
00:07:13Ils s'évaporent en chemin, et volontairement.
00:07:17Vous avez quelque chose de plus concret à me vendre ?
00:07:19Joseph Nourdine.
00:07:21Basili.
00:07:22Retenez bien ce nom-là.
00:07:24G&B, comme le whisky.
00:07:26Il est le chef des FAL.
00:07:28C'est un libanais chrétien marxiste.
00:07:30Les assassinats de Barthoff et de Farmer, c'est Basili.
00:07:35C'est pas tout ?
00:07:38Cadeau ?
00:07:42Ça va vous aider dans vos recherches.
00:07:45Ce sont tous des militants de la cause palestinienne.
00:07:48Des photos prises par nous, vous avez le choix.
00:07:51Ça vous fera 45 francs.
00:07:53Sans le courbois.
00:08:07Les filles qui travaillaient pour le comte des palestiniens, l'une d'elles aurait pu tuer Barthoff.
00:08:10Vous les avez eues comment, ces photos ?
00:08:12Non, je ne les ai pas encore eues.
00:08:14C'est pas possible.
00:08:16C'est pas possible.
00:08:18Les photos.
00:08:20Non, je ne les ai pas encore eues.
00:08:22Je ne l'ai pas encore saisie de cette affaire.
00:08:24Vous voulez que je lui en parle ?
00:08:25Non, monsieur le procureur, c'est mon problème.
00:08:49Monsieur le juge, tiens la DST.
00:08:53Que faites-vous là, monsieur Reynaud ?
00:08:55Hazard ou surveillance ?
00:08:56Ni l'un ni l'autre. Vous vouliez me rencontrer, alors me voilà.
00:08:59Le procureur est trop bavard.
00:09:00Mais puisque vous êtes là, profitons-en.
00:09:03Une question, monsieur le directeur.
00:09:05Pour qui travaillez-vous, au fond ?
00:09:07Je ne comprends pas.
00:09:09Je répète, pour qui travaillez-vous ?
00:09:12J'ai appris que les services israéliens vous avaient contactés.
00:09:15Vous voyez, on sait pour qui on travaille.
00:09:18Méfiez-vous.
00:09:19Leurs objectifs ne sont pas forcément en phase avec les nôtres.
00:09:22Ah bon ?
00:09:23Certains impératifs de politique étrangère nous dépassent tous, monsieur le juge.
00:09:27Il est essentiel que la France reste une puissance en Méditerranée.
00:09:30Mais ce Moyen-Orient est pour le moins compliqué.
00:09:33Prenez garde de ne pas vous faire manipuler.
00:09:35Ça pourrait être grave pour nous tous.
00:09:37Merci le conseil.
00:09:38Essayons de parler de ça après-demain sur le coup de Disa, à mon cabinet.
00:09:41N'oubliez pas que je suis le responsable d'un service de renseignement habilité secret défense.
00:09:46Officiellement, je ne pourrai pas vous dire grand-chose.
00:09:49Vous ne pourrez pas, ou vous ne voulez pas ?
00:09:51Monsieur le directeur, je peux compter sur vous ?
00:09:54Je serai là.
00:09:55Au revoir.
00:10:12J'espère que vous avez entendu ma chère inquiétude.
00:10:16Je suis dans ta minute.
00:10:20Il y a un chercheur pour vous.
00:10:22Dans votre domaine.
00:10:23A-t-il le droit de te désespérer ?
00:10:27Non.
00:10:28On n'a peut-être pas le droit.
00:10:32Le sentiment d'impuissance est là quand même.
00:10:35On n'est pas seuls.
00:10:37Pas de raison d'être découragé.
00:10:40Dans tous les pays du monde...
00:10:41Je dérange ?
00:10:42Pardon.
00:10:44Pardon chérie, je ne savais pas que tu étais là, moi.
00:10:47Ben voyons, je suis passée par hasard, tu sais.
00:10:50Ben oui, je suis nul, quoi.
00:10:51Oui.
00:10:53Moi, je fais tout dans la maison.
00:10:56Enfin, presque.
00:10:57Et toi, tu dois penser à moi. Un peu.
00:10:59Je ne t'en demande pas plus.
00:11:01Ben oui, je sais bien, oui.
00:11:03Comment ça s'est passé, aujourd'hui ?
00:11:05Une journée impossible.
00:11:07Arrête, t'es ravi.
00:11:08Oui.
00:11:10Bon, on dîne ?
00:11:11Volontiers.
00:11:16T'as un vol, cette semaine ?
00:11:17Oui, je vais à Bangkok.
00:11:19Comment on fait pour Romain ?
00:11:20On fait comme d'habitude. Je fais ma vie.
00:11:22Ben, c'est tout.
00:11:24Ma maman n'est pas là, mercredi.
00:11:26On pourra aller déjeuner au restaurant.
00:11:28Après, on aura terminé à tortueur.
00:11:29C'est génial, il paraît.
00:11:30Écoute, dans ce moment, je ne peux pas.
00:11:32Arrête, Romain. Ton père a du travail, tu sais.
00:11:34Attends, attends.
00:11:35La semaine prochaine, non, ce n'est pas possible.
00:11:37La semaine d'après, on va voir ce qu'on peut faire, OK ?
00:11:39C'est vrai ?
00:11:40Oui.
00:11:41Génial.
00:12:02Pas elle, non plus.
00:12:07Il y en a bien, là.
00:12:10La moto, là.
00:12:31Attendez.
00:12:34C'est elle.
00:12:35Elle ?
00:12:36Non, non, celle qui est derrière.
00:12:37T'es sûr ?
00:12:38Elle était blonde.
00:12:43Sabine Orlando, martyr du 29 mai.
00:12:48Et l'autre, comme elle s'appelle.
00:13:06Taxi, monsieur.
00:13:12Monsieur le juge.
00:13:13Bonjour.
00:13:14Venez, je vais vous présenter un ami.
00:13:15Encore un ami qui veut m'aider, je suppose.
00:13:17C'est un Américain, Victor Becker.
00:13:19Il a fait ses études en France.
00:13:21Il a vécu plusieurs années au Liban.
00:13:23Et le département d'État américain vient de l'envoyer à Paris pour suivre des affaires de terrorisme.
00:13:29Je le souhaite pouvoir vous aider.
00:13:31C'est un tout bon.
00:13:33Monsieur le juge, je vous présente Victor Becker.
00:13:35Enchanté.
00:13:36Ne m'en veuillez pas, Meyer, mais moi, ce qui m'intéresse, c'est l'assassin de Farmer, pas celui de Bartov.
00:13:41De toute façon, les deux affaires sont liées.
00:13:43Si ça se trouve, les deux hommes ont été tués par la même arme.
00:13:45Maintenant, il s'agit de retrouver cette fille.
00:13:47Seulement, l'ennui, c'est que vous avez levé la surveillance sur les martyrs du 29 mai, il y a deux ans, non ?
00:13:51C'est vrai, mais...
00:13:52On a eu l'impression qu'ils s'étaient séparés.
00:13:54Mais maintenant, on ne peut pas rester...
00:13:56Israël a tellement d'ennemis, il faut faire un choix.
00:13:59De toute façon, la DST a des dossiers.
00:14:01Je vais rester avec Renaud.
00:14:02Renaud ?
00:14:03Ça m'étonnerait qu'il vous aide beaucoup.
00:14:05Il est pro-palestinien, des fois même anti-américain.
00:14:07Méfiez-vous, vous jouez pas forcément le même parti que lui.
00:14:10S'il vous plaît, je vous permets pas.
00:14:12J'apprécie votre aide, à condition qu'elle serve mes recherches.
00:14:14Mais il y a des choses que je peux pas accepter.
00:14:16Renaud est le patron du contre-espionnage français.
00:14:18Jusqu'à preuve du contraire, je vous fais confiance.
00:14:21Vous pouvez entrer.
00:14:23Ah, bonjour, monsieur le directeur.
00:14:24Bonjour, monsieur le juge.
00:14:26André, soyez assez gentil pour nous laisser quelques instants, ce que nous avons à vous dire.
00:14:29M. Renaud et moi, c'est encore tout à fait privé.
00:14:31Je dirais même amical.
00:14:33Bon, je vais à la cantine prendre un café.
00:14:35Prenez votre temps.
00:14:42Vous m'avez convoqué, je suis là.
00:14:44Convoquer, le mot est un peu fort. Asseyez-vous, je vous en prie.
00:14:47Je vous remercie de vous être déplacé jusqu'ici, monsieur le directeur.
00:14:51Rien de plus normal, monsieur le juge.
00:14:53Rien de plus normal, monsieur le juge.
00:14:57Secret défense ne vous dispense pas d'une collaboration discrète avec la justice.
00:15:02Une aide confidentielle.
00:15:04C'est bien la raison de ma présence ici, monsieur le juge.
00:15:07Rien ne m'interdirait de vous convoquer officiellement,
00:15:09de demander à votre ministre de vous relever de votre habilitation secret défense.
00:15:13Faites-le, monsieur le juge, mais après.
00:15:16Mais après.
00:15:18Les services secrets de notre pays ont besoin de travailler dans le calme, la sérénité.
00:15:25Rien de pire qu'un coup de projecteur trop violent qu'on braque soudainement sur eux.
00:15:31Et si vous abusiez de ces libertés-là ?
00:15:34Rassurez-vous, monsieur le juge, je suis un républicain.
00:15:37Nous sommes respectueux de l'ordre public et de la légalité.
00:15:41Toute idée de conspiration nous est parfaitement étrangère.
00:15:45Vraiment ?
00:15:46Vraiment.
00:15:48Comment puis-je vous aider ?
00:15:50Que savez-vous sur l'assassinat de Milton Farmer ?
00:15:54Hélas, pas grand-chose, sinon qu'on peut sérieusement envisager
00:15:58être en présence d'une organisation d'origine Moyen-Oriental
00:16:03et qui n'aime pas les Américains.
00:16:06Merci. Je me serais un peu douté, non ?
00:16:09Et sur l'assassinat de Ribartoff ?
00:16:12On pourrait avancer soit à la piste syrienne, soit à la piste iranienne.
00:16:17Damas à Téhéran, c'est un peu large, non ?
00:16:21Il n'y a rien d'autre qui puisse vraiment m'aider ?
00:16:24Vraiment non, monsieur le juge, pas pour l'instant.
00:16:3621-27, tu peux me l'isoler ?
00:16:38Je suis un peu fatigué.
00:16:40Et sur le terrain, c'est possible d'être 15 de temps en temps ?
00:16:43Une petite chose.
00:16:44Quoi encore ?
00:16:45Je voudrais de l'ombre.
00:16:46C'est ça, je vais lui faire un shampoing colorant.
00:16:48Allez, tire-toi.
00:16:49Allez, va, va, va.
00:16:54Ah, vous avez pas fait dans le détail.
00:16:57Il y a une chose qui me chiffonne.
00:16:59Bonjour.
00:17:00Le premier projectile était mortel, dans l'œil.
00:17:03Pourquoi en avoir rajouté cinq ?
00:17:05Et même chose pour Farmer.
00:17:06Et cinq autres, dans le haut du corps, au jugé.
00:17:10Ça fait six.
00:17:12Et six balles correspondent aux six branches de l'étoile de la Dabine.
00:17:16Monsieur le juge, il va falloir renouveler le maintien en détention.
00:17:19Eh oui.
00:17:22Le haut du jugerie.
00:17:23Monsieur le juge, s'il vous plaît.
00:17:24De la part de qui ?
00:17:25C'est personnel.
00:17:26Il paraît que c'est personnel, une dame.
00:17:31On y arrive, j'écoute.
00:17:32Bonjour, monsieur le juge.
00:17:33Je vous appelle de la part de quelqu'un que vous devriez rencontrer.
00:17:36Et vite.
00:17:38C'est l'ami d'une personne avec laquelle vous avez discuté, il y a peu de temps, dans un soir.
00:17:42Et qui êtes-vous ?
00:17:43Peu importe.
00:17:44Monsieur le juge, il faut absolument que vous rencontriez cette personne.
00:17:48Ah bon, et pourquoi ?
00:17:49Il a des nouvelles pour vous.
00:17:50Des nouvelles d'une amie dont on fêtera l'anniversaire au mois de mai.
00:17:53Le 29 mai, pour être plus précis.
00:17:55Il s'appelle Sabine.
00:17:57Ou puis-je la rencontrer ?
00:17:58Discrètement, c'est possible.
00:18:00Où ?
00:18:01Bon, alors prenez votre voiture.
00:18:03On y va.
00:18:34Bonjour, monsieur le juge.
00:18:35Bonjour.
00:18:36Commissaire Deveau.
00:18:37Claire Deveau.
00:18:39Direction de la surveillance du territoire.
00:18:42Meilleur est un ami.
00:18:43Meilleur a beaucoup d'amis.
00:18:45Des amis qui veulent à toute face me faire rencontrer, mais qui n'ont pas forcément les miens.
00:18:48Vous êtes toujours si désagréable.
00:18:50Rarement avec les jolies femmes.
00:18:52Je ne vous aurais jamais cru...
00:18:54Dragueur.
00:18:56Eh !
00:18:58Toujours rien sur celle du fond.
00:18:59Elle, en premier plan, c'est Sabine Orlando.
00:19:01Fille de bourgeois de province, étude de lettres à la Sorbonne.
00:19:03Liaison avec un étudiant syrien.
00:19:06Et puis, c'est le grand plongeant dans le militantisme à tendance palestinienne.
00:19:09Sa famille ne l'a pas revue depuis deux ans.
00:19:11Nos services aussi ont complètement perdu sa trace.
00:19:14La vérité, c'est qu'ils n'ont pas fait grand chose pour la retrouver.
00:19:16Claire.
00:19:17Vous permettez que je vous appelle Claire ?
00:19:19Pourquoi faites-vous ça ?
00:19:20Par quoi ?
00:19:22Vous collaborez avec moi à l'Institut de Rénault, votre supérieur hiérarchique.
00:19:25Vous informez un juge d'instruction.
00:19:27C'est vous.
00:19:28Vous informez un juge d'instruction.
00:19:30C'est pas vraiment dans la tradition de la police, et encore moins de la DST.
00:19:34Si ça se trouve, c'est Rénault qui vous envoie.
00:19:37Si vous continuez, vous allez sombrer dans la parano, monsieur le juge.
00:19:43Mais vous avez raison, Rénault est capable de tout, c'est un vrai flic.
00:19:46Et vous, qui êtes-vous ?
00:19:47Moi ? Commissaire à la DST.
00:19:50Pas tout à fait flic, mais prêt à tuer.
00:19:52Oh, rassurez-vous, je ne le fais qu'une ou deux fois par an.
00:19:55Un jour, je le saurai, je vous le garantis.
00:19:57Pour l'instant, oubliez-moi.
00:20:00Occupez-vous de la jeune Sabine Orlando.
00:20:02Il faut absolument que l'article s'y laisse.
00:20:04On y va ?
00:20:08Rome, mercredi 16h.
00:20:10Une bombe de forte puissance a explosé dans le synagogue de la capitale italienne,
00:20:14faisant deux morts et sept blessés.
00:20:16La bombe avait été cachée dans un cartable d'écolier,
00:20:18déposé quelques minutes auparavant,
00:20:20à proximité de la grande porte de la synagogue.
00:20:21Ainsi, après Marseille et l'attentat contre les locaux de la société américaine à l'Espérance,
00:20:25après Madrid et l'explosion qui a détruit le nouveau univers français,
00:20:29le terrorisme gentil chaque jour d'avant-midi nous contourne.
00:20:33Trois périls veulent en vivre,
00:20:35des terroristes qui semblent assurer l'émancipation française.
00:20:39Rome, Madrid, Marseille.
00:20:41Et on continue à travailler comme des amateurs.
00:20:43A Marseille, ce sont des intérêts étrangers,
00:20:46et seulement étrangers qui sont utilisés,
00:20:48si mes renseignements sont bons.
00:20:50Et personne ne connaît le fond de la pensée des groupes terroristes.
00:20:53Personne ne s'en traduit.
00:20:55Toutes les informations sont éparpillées.
00:20:57Pendant ce temps-là, ceux d'en face peuvent frapper n'importe où.
00:20:59On ne sait pas ce qu'ils font.
00:21:01On ne sait pas ce qu'ils font.
00:21:03On ne sait pas ce qu'ils font.
00:21:05On ne sait pas ce qu'ils font.
00:21:06Pendant ce temps-là, ceux d'en face peuvent frapper n'importe où.
00:21:08En toute impunité, vu l'état de nos moyens.
00:21:10On n'en est pas encore là.
00:21:12Monsieur le Président, on y vient.
00:21:14On ne peut pas continuer comme ça.
00:21:16Il faudrait absolument
00:21:18constituer une structure antiterroriste avec des gens compétents.
00:21:21Dont la double fonction serait le traitement politique et judiciaire du terrorisme.
00:21:25Sinon, on n'arrivera à rien.
00:21:27C'est sans doute une bonne idée.
00:21:29Mais vous savez ce qu'on fait des bonnes idées dans la hiérarchie.
00:21:32Soit on se les approprie,
00:21:33soit on envoie leur auteur cogiter à Bourg-en-Bresse
00:21:37histoire de lui apprendre à faire du zèle.
00:21:39Mais puisque vous êtes disposés à courir le risque,
00:21:42j'en parlerai au ministre.
00:21:44C'est promis.
00:21:47Monsieur le Juge.
00:21:49Alors, de nouveau ?
00:21:51Sabine Orlando.
00:21:53Aucun acte de décès n'a été enregistré depuis sa disparition.
00:21:56Ces gens-là, les terroristes, ils se déplacent beaucoup.
00:21:58Pas toujours dans les transports en commun.
00:22:00Sur les voitures, des motos.
00:22:01Ils ont intérêt à avoir des cartes grises en règle,
00:22:04mais la plupart du temps, c'est des adresses bidons.
00:22:06Adresse, oui, mais pas le véhicule.
00:22:08Une voiture, ça se gare.
00:22:10On ne peut pas se garer en bas de chez soi tous les jours de l'année
00:22:12sans avoir de contravention.
00:22:14Très juste.
00:22:16Je m'en occupe tout de suite.
00:22:18Melek, vous connaissez Bourg-en-Bresse ?
00:22:20Non.
00:22:22Pourquoi ?
00:22:24Il n'y a rien.
00:22:32Avis de recherche.
00:22:34Individu non identifié très dangereux.
00:22:36Femme armée soupçonnée de meurtre.
00:22:38Ne pas interpeller.
00:22:40Prévenir immédiatement brigade criminelle à Paris.
00:23:02Passez la balle.
00:23:21Celle-là, c'est la meilleure.
00:23:23Une R5 immatriculée en Val-de-Marne.
00:23:26A l'adresse que nous a communiquée l'assurance,
00:23:28j'ai appris que Sabine Orlando a disparu depuis trois mois.
00:23:31D'accord.
00:23:33Mais l'ordinateur contrevention nous a sorti
00:23:35un paquet impressionnant de PV pour stationnement gênant,
00:23:38établit 56 rues du Dr Wynne,
00:23:41datant de moins de trois mois.
00:23:43J'ai donc mis en planque d'une maison.
00:23:52C'est là.
00:24:15Voilà.
00:24:19Autorité, autorité, ici Z2, à vous.
00:24:22Z2, je vous écoute.
00:24:24La fille vient d'arriver. Elle va partir. On la suit.
00:24:27Non, attendez.
00:24:29Elle change d'avis.
00:24:31On va jeter un coup d'œil dans l'immeuble.
00:24:53Les filles qui nous perdent, les filles qui dortent tombées.
00:24:56Au revoir.
00:24:59Saute-toi, espèce de fille !
00:25:23C'est l'inspecteur Cotray.
00:25:30Bonjour, docteur.
00:25:31Bonjour, monsieur le juge.
00:25:32Bonjour, docteur.
00:25:42Oh, non.
00:25:43Excusez-moi.
00:25:45Je n'arriverai jamais.
00:25:47C'est pas grave.
00:25:49C'est pas grave.
00:25:50Excusez-moi.
00:25:51Je n'arriverai jamais à m'y faire.
00:25:56Oh, non.
00:26:03Éric, dépêche-toi. Les services vont se ramener.
00:26:04Fouille le mec. Moi, je peux bien finir.
00:26:13Alors, on fait de la saisie illégale ?
00:26:15Mais non, monsieur le juge.
00:26:16C'est une clé qui ne correspond à rien d'ici.
00:26:18Je vais vous faire faire une copie.
00:26:20Je remettrai tout à sa place, si vous êtes d'accord.
00:26:38Nous y sommes.
00:26:40Cette clé provient d'un lot fourni le 15 mars dernier à un détaillant.
00:26:44Sécurité plus, quatre humaillets dans le septième.
00:26:48Quatre humaillets, septième.
00:26:50Merci.
00:26:52Voilà, cette clé a été fabriquée par un appartement.
00:26:55Dommage.
00:27:14Bonjour.
00:27:15Bonjour.
00:27:16Où allez-vous ?
00:27:43Qu'est-ce que j'avais dit ? La clé était la bonne.
00:28:13C'est la bonne.
00:28:38Une planque.
00:28:40Une planque de repli.
00:28:43C'est la planque du studio.
00:28:44Il a bien fallu que quelqu'un se montre.
00:28:48On va les mettre sur écoute.
00:29:14Ça me rappelle un film très, très bon.
00:29:17Les Hommes du Président.
00:29:18Oui, c'est ça.
00:29:19Gorge profonde.
00:29:20Oui.
00:29:22Bon, du nouveau ?
00:29:24Oui, le service a reçu une fiche sur une certaine Jacqueline Tabay.
00:29:27Libanaise, chrétienne, de 23 ans.
00:29:29Elle voit beaucoup de monde.
00:29:30Elle est étudiante.
00:29:31Il lui arrive de recevoir des Libanais de passants.
00:29:34C'est un peu bizarre.
00:29:35C'est un peu bizarre.
00:29:36C'est un peu bizarre.
00:29:37C'est un peu bizarre.
00:29:38C'est un peu bizarre.
00:29:39C'est un peu bizarre.
00:29:40C'est un peu bizarre.
00:29:41C'est un peu bizarre.
00:29:42Elle a rencontré des Libanais de passants.
00:29:45Vous avez des noms ?
00:29:46Oui.
00:29:47Un certain Abbas, en même temps qu'un autre homme qui s'appelle Maurice Nouredine Basili.
00:29:52Basili ?
00:29:55Les Israéliens parlent d'un Basili, mais lui, c'est Joseph.
00:29:57Joseph Basili.
00:29:58Le chef de la place du Mélephare.
00:30:00C'est exact.
00:30:02Enfin, tout le service est mis sur Jacqueline Tabay.
00:30:04La police de l'Air aussi a été mise dans le coup.
00:30:06Il n'y a plus qu'à attendre.
00:30:08Et à espérer.
00:30:10Ah, encore une chose.
00:30:12À l'assassinat de Barthoff, les Fallons déposent un texte de revendication à l'agence Reuters à Beyrouth.
00:30:18Mais j'arrive pas à récupérer l'original, mes fixes se sont cassées le nez, rien à faire.
00:30:22Vous pourriez pas voir un peu ça ?
00:30:24J'ai essayé.
00:30:26Merci.
00:30:30Mais toujours pas dit.
00:30:32A plus tard.
00:30:42Ce studio a été loué à madame Jacqueline Tabet.
00:30:50T-A-B-E-T.
00:30:52Et vous savez quelque chose de vôtre sur elle ?
00:30:55Rien, sinon qu'elle voyage beaucoup.
00:30:57Arrivée en provenance de Munich, vol Lufthansa 475.
00:31:13Arrival from Munich, flight Lufthansa 471.
00:31:27Arrivée en provenance de Munich, vol Lufthansa 475.
00:31:43Arrivée en provenance de Munich, vol Lufthansa 475.
00:32:03Arrivée en provenance de Munich, vol Lufthansa 475.
00:32:32Notifiant à l'intéressé après avoir présenté et décliné notre identité.
00:32:36C'est bien ça.
00:32:38Présenté dans le cadre d'un commission répertoire que nous avons délivré.
00:32:40J'ai pas le temps, on va à la cantine ?
00:32:42Oui, on va y aller.
00:32:44Oui ?
00:32:46Bonjour Michel.
00:32:48Mon fils, Romain.
00:32:50Bonjour.
00:32:52Bon André, vous voulez accompagner Romain ?
00:32:54Je vous rejoins dans 5 minutes.
00:32:58A tout de suite.
00:33:01Alors ?
00:33:03Alors, Jacqueline Tabet a téléphoné de sa chambre d'hôtel au studio de la rue Saint-Mort.
00:33:07Mais elle a parlé avec quelqu'un alors que le studio était vide.
00:33:09La ligne a donc été détournée.
00:33:11Et elle aboutit à un autre studio de la rue de Turel au numéro 26.
00:33:15Loué par une madame Lambert.
00:33:17Retraitée à un certain Boussard Gamany, algérien.
00:33:19Représentant de commerce soi-disant.
00:33:21J'arrête Jacqueline Tabet dès que vous le décidez.
00:33:31J'arrête Jacqueline Tabet dès que vous le décidez.
00:34:01J'arrête Jacqueline Tabet dès que vous le décidez.
00:34:32Vous cherchez quelqu'un ?
00:34:34Non.
00:34:35Ah, dites-moi, M. Boussard Gamany, il n'est pas souvent chez lui ?
00:34:37Oh, oui, c'est bien ça, mais on ne voit jamais.
00:34:39Jamais ?
00:34:41Non, merci.
00:34:42Je vous en prie.
00:35:02LES BOUSSARDIENS
00:35:28Cette fille c'est très très emmerdant.
00:35:30Peut-être pas.
00:35:31Comment ça?
00:35:33Eh bien, Mme Lambert, la propriétaire de la rue de Turenne,
00:35:36la légeuse de Gabagny,
00:35:39m'a promis de m'appeler si elle avait des nouvelles de son locataire.
00:35:42Et elle lui en a donné?
00:35:44C'est curieux quand même. Dans la même journée,
00:35:47Jacqueline Tabay nous échappe et Gabagny tente de disparaître.
00:35:50Ça fait beaucoup de coïncidences.
00:35:51En défait, Bélac-Défait.
00:35:55Demain matin, il doit se rendre chez elle
00:35:58à la même adresse pour rendre ses clés et récupérer sa caution.
00:36:02Oh, le con.
00:36:03N'est-ce pas? Pour 3 000 balles.
00:36:06Bon.
00:36:08C'est pas tant tout ça, non?
00:36:12Attendez, là aussi, je vous demande de ne pas l'arrêter.
00:36:14Et cette fois-ci, vous n'avez pas intérêt de lâcher.
00:36:17C'est récrit, je suis sûr qu'on va au bout.
00:36:20Vous êtes prêts?
00:36:21Dispositif complet.
00:36:28Dispositif complet.
00:36:58Ça doit être lui.
00:37:29Merde.
00:37:31La concierge.
00:37:44Autorité à B4.
00:37:45Le sujet revient vers la Place des Rouges.
00:37:47Ne le lâchez surtout pas.
00:37:51Monsieur le juge.
00:37:52Bélac.
00:37:53Ah, Bélac.
00:37:54Alors, on est où?
00:37:55Le studio est apparemment blanc.
00:37:57Le studio est apparemment blanc bleu,
00:37:59mais le locataire est disons...
00:38:01conspiratif.
00:38:02On ne peut pas se tromper deux fois, Bélac.
00:38:04Ne me le perdez pas, je me fais bien comprendre?
00:38:06Soyez sans crainte, monsieur le juge.
00:38:28Bélac.
00:38:29Bélac.
00:38:30Bélac.
00:38:31Bélac.
00:38:32Bélac.
00:38:33Bélac.
00:38:34Bélac.
00:38:35Bélac.
00:38:36Bélac.
00:38:37Bélac.
00:38:38Bélac.
00:38:39Bélac.
00:38:40Bélac.
00:38:41Bélac.
00:38:42Bélac.
00:38:43Bélac.
00:38:44Bélac.
00:38:45Bélac.
00:38:46Bélac.
00:38:47Bélac.
00:38:48Bélac.
00:38:49Bélac.
00:38:50Bélac.
00:38:51Bélac.
00:38:52Bélac.
00:38:53Bélac.
00:38:54Bélac.
00:38:55Bélac.
00:38:56Bélac.
00:38:57Bélac.
00:38:58Bélac.
00:38:59Bélac.
00:39:00Bélac.
00:39:01Bélac.
00:39:02Bélac.
00:39:03Bélac.
00:39:04Bélac.
00:39:05Bélac.
00:39:06Bélac.
00:39:07Bélac.
00:39:08Bélac.
00:39:09Bélac.
00:39:10Bélac.
00:39:11Bélac.
00:39:12Bélac.
00:39:13Bélac.
00:39:14Bélac.
00:39:15Bélac.
00:39:16Bélac.
00:39:17Bélac.
00:39:18Bélac.
00:39:19Bélac.
00:39:20Bélac.
00:39:21Bélac.
00:39:22Bélac.
00:39:23Bélac.
00:39:24Bélac.
00:39:25Bélac.
00:39:26Bélac.
00:39:27Bélac.
00:39:28Bélac.
00:39:29Bélac.
00:39:30Bélac.
00:39:31Bélac.
00:39:32Bélac.
00:39:33Bélac.
00:39:34Bélac.
00:39:35Bélac.
00:39:36Bélac.
00:39:37Bélac.
00:39:38Bélac.
00:39:39Bélac.
00:39:40Bélac.
00:39:41Bélac.
00:39:42Bélac.
00:39:43Bélac.
00:39:44Bélac.
00:39:45Bélac.
00:39:46Bélac.
00:39:47Bélac.
00:39:48Bélac.
00:39:49Bélac.
00:39:50Bélac.
00:39:51Bélac.
00:39:52Bélac.
00:39:53Bélac.
00:39:54Bélac.
00:39:55Bélac.
00:39:56Bélac.
00:39:57Bélac.
00:39:58Bélac.
00:39:59Bélac.
00:40:00Bélac.
00:40:01Bélac.
00:40:02Bélac.
00:40:03Bélac.
00:40:04Bélac.
00:40:05Bélac.
00:40:06Bélac.
00:40:07Bélac.
00:40:08Bélac.
00:40:09Bélac.
00:40:10Bélac.
00:40:11Bélac.
00:40:12Bélac.
00:40:13Bélac.
00:40:14Bélac.
00:40:15Bélac.
00:40:16Bélac.
00:40:17Bélac.
00:40:18Bélac.
00:40:19Bélac.
00:40:20Bélac.
00:40:21Bélac.
00:40:22Bélac.
00:40:23Bélac.
00:40:24Bélac.
00:40:25Bélac.
00:40:26Bélac.
00:40:27Bélac.
00:40:28Bélac.
00:40:29Bélac.
00:40:30Bélac.
00:40:31Bélac.
00:40:32Bélac.
00:40:33Bélac.
00:40:34Bélac.
00:40:35Bélac.
00:40:36Bélac.
00:40:37Bélac.
00:40:38Bélac.
00:40:39Bélac.
00:40:40Bélac.
00:40:41Bélac.
00:40:42Bélac.
00:40:43Bélac.
00:40:44Bélac.
00:40:45Bélac.
00:40:46Bélac.
00:40:47Bélac.
00:40:48Bélac.
00:40:49Bélac.
00:40:50Bélac.
00:40:51Bélac.
00:40:52Bélac.
00:40:53Bélac.
00:40:54Bélac.
00:40:55Bélac.
00:40:56Bélac.
00:40:57Bélac.
00:40:58Bélac.
00:40:59Bélac.
00:41:00Bélac.
00:41:01Bélac.
00:41:02Bélac.
00:41:03Bélac.
00:41:04Bélac.
00:41:05Bélac.
00:41:06Bélac.
00:41:07Bélac.
00:41:08Bélac.
00:41:09Bélac.
00:41:10Bélac.
00:41:11Bélac.
00:41:12Bélac.
00:41:13Bélac.
00:41:14Bélac.
00:41:15Bélac.
00:41:16Bélac.
00:41:17Bélac.
00:41:18Bélac.
00:41:19Bélac.
00:41:20Bélac.
00:41:21Bélac.
00:41:22Bélac.
00:41:23Bélac.
00:41:24Bélac.
00:41:25Bélac.
00:41:26Bélac.
00:41:27Bélac.
00:41:28Bélac.
00:41:29Bélac.
00:41:30Bélac.
00:41:31Bélac.
00:41:32Bélac.
00:41:33Bélac.
00:41:34Bélac.
00:41:35Bélac.
00:41:36Bélac.
00:41:37Bélac.
00:41:38Bélac.
00:41:39Bélac.
00:41:40Bélac.
00:41:41Bélac.
00:41:42Bélac.
00:41:43Bélac.
00:41:44Bélac.
00:41:45Bélac.
00:41:46Bélac.
00:41:47Bélac.
00:41:48Bélac.
00:41:49Bélac.
00:41:50Bélac.
00:41:51Bélac.
00:41:52Bélac.
00:41:53Bélac.
00:41:54Bélac.
00:41:55Bélac.
00:41:56Bélac.
00:41:57Bélac.
00:41:58Bélac.
00:41:59Bélac.
00:42:00Bélac.
00:42:01Bélac.
00:42:02Bélac.
00:42:03Bélac.
00:42:04Bélac.
00:42:05Bélac.
00:42:06Bélac.
00:42:07Bélac.
00:42:08Bélac.
00:42:09Bélac.
00:42:10Bélac.
00:42:11Bélac.
00:42:12Bélac.
00:42:13Bélac.
00:42:14Bélac.
00:42:15Bélac.
00:42:16Bélac.
00:42:17Bélac.
00:42:18Bélac.
00:42:19Bélac.
00:42:20Bélac.
00:42:21Bélac.
00:42:22Bélac.
00:42:23Bélac.
00:42:24Bélac.
00:42:25Bélac.
00:42:26Bélac.
00:42:27Bélac.
00:42:28Bélac.
00:42:29Bélac.
00:42:30Bélac.
00:42:31Bélac.
00:42:32Bélac.
00:42:33Bélac.
00:42:34Bélac.
00:42:35Bélac.
00:42:36Bélac.
00:42:37Bélac.
00:42:38Bélac.
00:42:39Bélac.
00:42:40Bélac.
00:42:41Bélac.
00:42:42Bélac.
00:42:43Bélac.
00:42:44Bélac.
00:42:45Bélac.
00:42:46Bélac.
00:42:47Bélac.
00:42:48Bélac.
00:42:49Bélac.
00:42:50Bélac.
00:42:51Bélac.
00:42:52Bélac.
00:42:53Il me reste peu de temps pour interroger Vassilie.
00:42:56Faute d'éléments suffisants, je pourrais la culper que pour détention de faux documents.
00:43:00Et puis de conneries.
00:43:04Je sais, monsieur le juge.
00:43:07Il faut absolument que vous récupériez ce document.
00:43:11Quant à moi, je vais faire tout mon possible pour établir la véritable identité de Vassilie.
00:43:16Pourquoi vous m'aidez ?
00:43:19J'avais un frère, monsieur le juge.
00:43:22Mon frère Norbert.
00:43:25Il était beau, il avait 28 ans.
00:43:28Il était tout pour moi.
00:43:30Il m'a élevée.
00:43:33Il était parti en Israël, dans un kiboutz.
00:43:37Il est parvenu.
00:43:39Une balle en plein cœur.
00:43:42Il est mort dans l'attentat de l'homme, il y a dix ans, à l'aéroport.
00:43:49Je le vengerai.
00:43:51Je vais le venger.
00:44:04Becker, j'ai besoin de votre aide pour l'assassinat de Barthoff.
00:44:08Et de vos services qui puissent me fournir l'original de la revendication des femmes.
00:44:12Qu'est-ce que vous voulez en faire ?
00:44:14Elle était manuscrite, si c'est Vassilie qui l'a écrite, je le tiens.
00:44:17Ok, je me mets tout de suite en rapport avec nos services à Bayreuth.
00:44:21Si ces documents existent, vous l'aurez.
00:44:40Bonjour, monsieur le juge.
00:44:41Bonjour, sergent.
00:44:43Bonjour.
00:44:44Bonjour, monsieur le juge.
00:44:47Allez, faites entrer monsieur X.
00:44:49Ceux-ci sont en gamanie.
00:44:52Je vous informe que vous pouvez réclamer l'assistance d'un avocat.
00:44:54Ce n'est pas la peine.
00:44:56Bien.
00:44:57Je suis chargé de l'enquête sur l'assassinat de certaines personnes,
00:44:59et notamment celui de monsieur Uri Barthoff.
00:45:01Cet assassinat a été revendiqué par les FAL.
00:45:05Je n'ai rien à déclarer, monsieur le juge.
00:45:07Je n'ai rien entrepris contre la France.
00:45:09Je n'en veux pas à votre pays.
00:45:11Je vous laisse supposer que vous appartenez à un réseau structuré et organisé,
00:45:14qui a des activités en France.
00:45:15Admettons que j'ai des activités.
00:45:17Je coordonne une organisation.
00:45:19Une organisation installée en France.
00:45:20C'est le MREA.
00:45:22Mouvement Révolutionnaire de l'Unité Arabe.
00:45:24Mais ceci ne regarde en rien les autorités françaises,
00:45:25car nous n'avons aucune activité anti-nationale.
00:45:28Donc rien de ce que vous avez pu faire en France n'est contraire à la loi pénale.
00:45:30Non.
00:45:31Mes amis accumulent et analysent des informations sur les Israéliens,
00:45:34sur les Américains,
00:45:35mais en aucun cas ne participent à des attentats.
00:45:37Nous sommes une centrale de renseignement,
00:45:38et non un service d'action.
00:45:41Et cela justifierait votre vie dans la clandestinité,
00:45:43vos habitudes qui consistent à changer fréquemment d'appartement ?
00:45:46Je suis libre de vivre comme je l'entends.
00:45:47Ok.
00:45:49Parlez-moi un peu de l'appartement où il est probable.
00:45:51Quel appartement ?
00:45:53Celui que vous avez loin en commun avec Mme Jacqueline Tabay,
00:45:55payé par un virement issu d'une banque de Genève,
00:45:57la Banque Genoise de Crédit.
00:45:58Vous voulez que je vous donne votre numéro de compte,
00:45:59ou vous le connaissez par cœur ?
00:46:02C'est en outre le double du contrat de location
00:46:04que nous a remis le directeur de la banque à question,
00:46:06suite à une commission regatoire internationale.
00:46:09Ça vous suffit ?
00:46:17Oui.
00:46:22Il a été loué par Gamany.
00:46:24Il est venu de temps en temps, mais depuis il l'a vidé.
00:46:26La commission n'a eu personne,
00:46:27excepté un punk qui est venu pour reprendre l'opération.
00:46:29Vous avez visité celui-là aussi ?
00:46:31Oui, on me sait le juge.
00:46:33Ça devient l'habité, non ?
00:46:48Vous reconnaissez cet immeuble ?
00:46:50Oui.
00:46:52Vous y avez loué un appartement et vous y avez séjourné ?
00:46:54Ça m'est arrivé.
00:46:56Pourquoi avez-vous fait repeindre le plafond ?
00:47:18Bon, il y a quelque chose.
00:47:20Allez-y.
00:47:317-65, check.
00:47:33Le même type d'agent que le farmeur et Bartholf ont été assassinés.
00:47:42Vous avez vu le nom de la femme ?
00:47:44Oui.
00:47:45C'est la liste des objectifs à la table en France.
00:47:47On va faire des codés par ADST.
00:47:50J'attends vos explications.
00:47:52Comment justifiez-vous tout cet armement ?
00:47:54Je n'ai rien à dire.
00:47:56Vous êtes toujours prêt à être assisté par l'avocat ?
00:47:58Je n'en ai pas besoin.
00:48:00Vous avez tort, Gamany.
00:48:02Je crois que vous êtes foutu dans une sacrée merde.
00:48:04Ne tuez pas ça, André.
00:48:07N'oubliez pas que j'ai existé.
00:48:09Je n'en ai pas besoin.
00:48:11Vous avez tort, Gamany.
00:48:13Je crois que vous êtes foutu dans une sacrée merde.
00:48:15Je n'ai pas besoin.
00:48:17Bonjour.
00:48:19Très bien, monsieur le Premier ministre.
00:48:22Alors, nous en sommes où avec l'affaire Gamany ?
00:48:26A ce moment-là, le chef du réseau, qui a vendiqué
00:48:29les meurtres de nombreux diplomates à Paris...
00:48:30Seulement, il y a un problème.
00:48:32Son passeport maltais est faux.
00:48:34Les Algériens sont le plus embêté.
00:48:36Leurs deux passeports sont authentiques.
00:48:38Il va vouloir dire que les Algériens sont en con ?
00:48:40Gamany doit être un collaborateur occasionnel de leur service.
00:48:42Je vais essayer de voir ça par commission rogatoire,
00:48:43surrogatoire. J'ai peu d'espoir. C'est bien, Rive, mais faites très attention. Vous savez,
00:48:47dans ce genre d'affaires, on sait jamais qui on est en face de soi. Dites-vous bien que
00:48:51le Quai d'Orsay et nous, ce sont deux maisons différentes. Soyez prudents.
00:49:43La BRI mettra à votre disposition deux de ses meilleurs hommes, ainsi que votre motard,
00:49:50et ils vous accompagneront dans tous vos déplacements. Vous leur communiquerez
00:49:53tous vos horaires, tous vos lieux de rendez-vous. Pour vos itinéraires, on en changera le plus
00:49:58souvent possible. Pour votre épouse et votre fils, ils bénéficieront d'un dispositif à part,
00:50:05plus discret. Merci, Bélec. Monsieur le juge. Là, il va falloir aussi vous armer. Non,
00:50:16je déteste ça. Vos hommes ont ce qu'il faut. C'est suffisant, non? Vous êtes déjà là? Vous
00:50:22avez le texte que je vous ai demandé? Ça va? Pas trop secoué? Ouais, non. C'est Hélène et
00:50:27Romain qui ont accusé le coup. Je te comprends. Quand on vit avec quelqu'un qui menace une mort.
00:50:31Vous exagérez tout, André. Ah bon? C'était quoi alors? Un poisson d'avril?
00:50:34Vous pourriez aller nous chercher deux cafés sans vous demander? Moi, si j'étais mariée à une
00:50:38cible vivante, je divorcerais tout de suite. Vous n'êtes pas mariée, André. C'est ça, oui.
00:50:42Vous vouliez boire? Oui. J'ai une petite idée. Ce serait pas mal si vous faisiez publier ça.
00:50:51Ça me trotte dans la tête depuis un moment. Parce que si on bouge pas rapidement, on est
00:50:57foutus et ça va exploser de partout. Je veux pas qu'un jour on me reproche d'avoir laissé faire.
00:51:00Il faut arrêter de jouer au con. Il faut tout réorganiser, c'est-à-dire centraliser.
00:51:04Aujourd'hui, c'est le moment jamais. Pour un conseil de sécurité du terrorisme. Eh ben, rien que ça.
00:51:31Bravo! Je parle par une bille. Le 765 est celui qui a servi dans les meurtres de Farmer et
00:51:45Barthoff. Merde, c'est génial. Pourquoi tu me racontes ça ici seulement maintenant? Tu es
00:51:49censé ne rien savoir. Oui, qu'est-ce que c'est que cette salade? Venez vous passer me voir. Il m'a
00:51:54demandé une photocopie de mon rapport et j'ai pas le droit de communiquer sans son feu vert. Il
00:51:58m'a dit de fermer ma gueule. Il m'est difficile d'admettre qu'un service de police agissant sous
00:52:07votre autorité obtienne avant moi des informations capitales dans une enquête dont la direction
00:52:12m'incombe. Ne vous énervez pas. Vous savez que je me reçois à titre tout à fait amical,
00:52:19confidentiel et officieux. Alors voilà. Un de mes collaborateurs est parti pour l'Algérie et
00:52:26ensuite à Bérou. À 100 ans de jour, nous pourrons faire le point et savoir où nous allons tous. Je
00:52:31dis bien tous. Rêve, j'en appelle à votre conscience de citoyen et à l'idée que vous faites de
00:52:37l'intérêt de votre pays. D'après la DST, l'expertise balistique, puisque vous en avez eu
00:52:43connaissance, n'implique pas non même en Basseline. Et de mon côté, moi je ne peux pas être insensible
00:52:49aux pressions d'horizons diverses qui s'exercent à son sujet. Ce qui signifie? Que la France ait
00:52:53intérêt à se débarrasser de ce type au plus tôt. Monsieur le ministre, dès que j'aurai les
00:52:58éléments à ma possession, j'inculperai Bassilie de complicité d'homicide dans l'assassinat de
00:53:01fermerie de Barthoff. Aucun magistrat digne de ce nom n'agirait autrement, quels que puissent être
00:53:06les intérêts du gouvernement, de l'État ou de la politique étrangère. Vous êtes parfaitement
00:53:10indépendable, je le juge. Monsieur le ministre, vous vous préoccupez avant tout de la sécurité des
00:53:15Français. En ce qui me concerne, je suis chargé de mener une enquête sur des meurtres comme ici.
00:53:19C'est ma fonction dans la société, je n'aspire à aucune autre. Si tout à votre honneur arrive,
00:53:24je vais donc donner toutes les instructions nécessaires au directeur.
00:53:27Bonjour monsieur l'ambassadeur. Bonjour monsieur le ministre, merci.
00:53:39Le gouvernement américain se félicite de l'arrestation d'un des assassins présumés
00:53:48de son diplomate, monsieur le ministre. Cependant, nous sommes inquiets. Nous avons l'impression,
00:53:54peut-être à tort, que vos services de police ou de renseignement ne mettent pas tout en
00:54:01oeuvre pour punir les coupables. Monsieur l'ambassadeur, comment pouvez-vous imaginer
00:54:07un seul instant que notre pays ne ferait pas tout pour châtier les coupables, si toutefois
00:54:12ceux-ci étaient formellement identifiés?
00:54:28Oui, monsieur Basili est dans le couloir.
00:54:31Vous n'en faites pas un peu trop non?
00:54:35Désormais monsieur le juge.
00:54:36Vous pouvez y aller, tout est clair.
00:54:38Retirez-lui les notes.
00:54:44Asseyez-vous, je vous en prie. Prenez place, maître.
00:54:49Que signifie ce déploiement de force?
00:54:55Ce sont les ordres, maître.
00:54:56J'en conclus qu'on cherche à faire passer à vos yeux, mon client, quelqu'un d'extrêmement
00:55:01dangereux. C'est en quelque sorte un préjugement. J'ai l'impression que nous sommes déjà condamnés.
00:55:05Compte tenu des faibles charges qui pèsent contre nous, je vois là une manœuvre pernicieuse.
00:55:10Vous devriez vous méfier, monsieur le juge.
00:55:13Je refuse toute connivence avec vous. Faites ce que vous avez à faire.
00:55:16Bien, allons-y.
00:55:19Vous prétendiez toujours vous appeler Gamani?
00:55:22Oui, monsieur le juge.
00:55:23Vous avez tort. La preuve est maintenant définitivement faite que vous êtes Joseph
00:55:27Nouadine Basili. Menez les craintes.
00:55:29Je représente les intérêts de la justice de ce pays. Je serai traité comme n'importe
00:55:32qui d'autre inculpé.
00:55:33Je n'ai rien contre la France.
00:55:35Vous n'avez rien fait en France que la loi condamne?
00:55:36Non.
00:55:37Le 765 trouvée dans le plafond de votre studio, les explosifs, le listing des diplomates américains
00:55:43et israéliens.
00:55:43Monsieur le ministre de l'État, notre gouvernement s'inquiète à juste titre du sort réservé
00:55:50à monsieur Basili. L'Algérie s'étonne de l'acharnement du gouvernement ou de la justice.
00:55:56Monsieur l'ambassadeur, je vous rappelle que de lourdes charges semblent peser sur l'intéressé
00:56:01qui a été découvert en possession d'armes et d'explosifs. J'ajoute que cet homme avait
00:56:04plusieurs passeports, dont deux parfaitement en règle, délivrés par vos services.
00:56:08Comprenez bien notre position, monsieur le ministre. Nous nous sommes engagés à soutenir
00:56:13nos frères palestiniens dans leur juste combat. Ainsi, dans le cadre de cette assistance, nous
00:56:19sommes amenés parfois à leur donner des facilités pour circuler à travers le monde.
00:56:24Nous leur emmettons des passeports. Des passeports algériens, c'est vrai.
00:56:29Vous rendez-vous compte que la présence de Basili dans l'égide française représente
00:56:35un danger potentiel pour la sécurité de votre territoire?
00:56:38Bien sûr, mais le gouvernement français ne peut pas faire pression sur la justice.
00:56:45Vous le savez, monsieur l'ambassadeur. Je suis un combattant arabe. C'est tout ce que j'ai à vous
00:56:52dire. Expliquez-vous. Êtes-vous capable de mourir pour une cause? Non, je vous en prie,
00:56:56pas vous et pas ça. Les Arabes qui se battent pour la libération de la Palestine, eux en sont
00:56:59capables parce que leur cause est noble et qu'elle les transcende. Ils n'ont pas de chars, pas d'avion,
00:57:04pas même d'uniforme. Alors comprenez que le terrorisme est l'arme des faibles, des désespérés,
00:57:10des piétinés de l'histoire. Terrorisme, c'est vous qui avez prononcé le mot premier. L'organisation
00:57:16de libération de la Palestine n'a rien à voir avec tout cela, monsieur le ministre. La vérité,
00:57:22c'est qu'Israël veut exploiter cette affaire politiquement pour camoufler ses intentions de
00:57:28liquider le peuple palestinien. Et là, je suis catégorique. Il n'est pas dans la stratégie de
00:57:34l'OLP de commettre des attentats aveugles contre des individus, quels qu'ils soient,
00:57:39sur notre sol. L'OLP entend respecter l'ordre public en France.
00:57:52La charge explosive, dont on ne connaît pas encore la puissance, a donc fait un mort,
00:58:03une femme. On ignore encore s'il s'agit d'une employée ou d'une cliente de la poste. D'après
00:58:08les premiers éléments de l'enquête, la bombe aurait été placée près des guichets du bureau
00:58:12de poste. Un témoin aurait vu deux hommes. Le garde des Sceaux a pris connaissance de vos
00:58:18propositions et il me fait part de son accord. Il a bien réfléchi, monsieur le juge. Et je crois
00:58:23qu'au point où nous en sommes, il est souhaitable dorénavant de vous confier ces affaires. Il n'est
00:58:27pas bon qu'elles soient éparpillées, celles-là. Vous allez constituer une équipe autour de vous.
00:58:29Plus près de nous, vous avez écrit certaines choses, fait des propositions. Alors,
00:58:33montrez-nous ce que vous savez faire, si je peux m'exprimer ainsi. Merci pour votre confiance,
00:58:37monsieur le président. Qui a été désigné pour l'attentat de la poste? Le juge Verdier. Je
00:58:41prendrai contact avec lui. Nous sommes arrivés à un stade jamais connu dans notre pays. C'est
00:58:45horrible, mais vous allez avoir à faire forte partie. Soyez prudents. Vous ne saurez bientôt
00:58:50plus où sont vos amis et vos alliés.
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01:00:18Allez, j'aurais dû te prévenir, c'est vrai, mais je vois pas assez, t'es jamais là.
01:00:23Et notre vie a changé.
01:00:26Elle a déjà changé. J'ai l'impression de vivre dans un bunker.
01:00:30Quant à ton fils, tu sais comment ses copains l'appellent à l'école ?
01:00:34Rambou.
01:01:18J'ai l'impression de vivre dans un bunker.
01:01:21Tu sais comment ses copains l'appellent à l'école ?
01:01:24Rambou.
01:01:26Tu sais comment ses copains l'appellent à l'école ?
01:01:29Rambou.
01:01:31Tu sais comment ses copains l'appellent à l'école ?
01:01:34Rambou.
01:01:36Tu sais comment ses copains l'appellent à l'école ?
01:01:39Rambou.
01:01:41Tu sais comment ses copains l'appellent à l'école ?
01:01:44Rambou.
01:01:47Allô, oui ?
01:01:49Comment allez-vous ?
01:01:51OK, pas de problème.
01:01:53Quelle heure c'est, je vous prie ?
01:01:57Calmez-vous, on n'est pas dans un film policier.
01:02:17Il est fait vite.
01:02:19Oui, très vite, M. le ministre.
01:02:22J'ai fait part à M. le procureur général
01:02:25de deux réactions qui me sont parvenues
01:02:28à la suite de l'inculpation que vous avez prononcée
01:02:31contre Joseph Noreddin-Bassili.
01:02:33La première émane de l'ambassadeur des Etats-Unis.
01:02:36Je vous avoue qu'il n'a pas de mots assez élogieux à votre égard.
01:02:39L'interpellation de l'assassinat de Joseph Noreddin-Bassili
01:02:43le satisfait pleinement, et l'opinion américaine aussi, bien entendu.
01:02:46La deuxième réaction venait des Algériens
01:02:49qui interviennent auprès de moi en tant que porte-parole
01:02:52des amis libanais de votre inculpé.
01:02:55Mon rapporté tienne de l'ultimatum.
01:02:58Selon eux, le maintien en détention de Bassili
01:03:01pourrait être sanctionné par de nouvelles et sanglantes représailles.
01:03:04Des attentats aveugles arrivent.
01:03:07Je vous en prie.
01:03:10Des attentats aveugles arrivent
01:03:13qui ne viseront plus désormais les professionnels de la guerre secrète
01:03:16mais l'homme de la rue.
01:03:18Voilà où nous en sommes.
01:03:20Monsieur le ministre, je comprends votre inquiétude,
01:03:23mais trop de charges pèsent désormais sur Bassili.
01:03:26Prononcer un non-lieu serait un déni de justice.
01:03:29De toute façon, il n'est pas dans mes attributions de le faire libérer.
01:03:32Nous n'en sommes plus là.
01:03:34Le sort de Bassili vous appartient,
01:03:36le gouvernement, qui l'appartient, de gérer la situation ainsi créée.
01:03:39Le en détention et on prend les risques que vous savez.
01:03:42Libérez-le et les Américains nous tombent dessus
01:03:45et la France se transforme en champ d'action sans risque
01:03:48pour les terroristes.
01:03:51Autrement dit, nous sommes pris dans un étau.
01:03:54Et vous aussi.
01:04:06C'est ce qu'il y a de mieux.
01:04:09C'est ce qu'il y a de mieux.
01:04:12C'est ce qu'il y a de mieux.
01:04:15C'est ce qu'il y a de mieux.
01:04:18C'est ce qu'il y a de mieux.
01:04:21C'est ce qu'il y a de mieux.
01:04:24C'est ce qu'il y a de mieux.
01:04:27C'est ce qu'il y a de mieux.
01:04:30C'est ce qu'il y a de mieux.
01:04:33La littérature, la Cédile, le téléphone...
01:04:40...
01:04:45...
01:04:54...
01:04:58...
01:05:01J'appuie en vous donnant le plaisir de vous signaler une promotion de 20% sur les autres planètes actuellement.
01:05:32Si vous avez avancé plus ou moins, votre planète sera en danger, alors vous devinez comment appuyer.
01:05:47J'appuie sur votre moteur, appuyer et jamber le traitement.
01:06:55C'est ce qu'il nous faut.
01:07:01Tout cela devient de plus en plus difficile à gérer.
01:07:03Vous ne trouvez pas ?
01:07:04Que faire ?
01:07:06Ce genre de situation nous dépasse.
01:07:07C'est au gouvernement de décider.
01:07:09Il prend ses dispositions et nous exécutons.
01:07:11Il faut essayer de faire parler Bacilli.
01:07:13Il faut qu'il nous dise de lui-même qui il est réellement.
01:07:15Et où ses amis veulent en venir.
01:07:16Je suis tout prêt à vous aider.
01:07:18Vraiment ?
01:07:19C'est nouveau ?
01:07:21On fait la paix, monsieur le juge.
01:07:23Très bien.
01:07:25Jusqu'à quand ?
01:07:27Maintenant, dites-moi ce que vous suggérez.
01:07:29Ce qu'il faut, c'est le déstabiliser et lui faire peur.
01:07:32Mettez Bacilli en garde à vue pour l'attentat des Grands Malaisans.
01:07:36Gardez-le au secret le temps qu'il faudra pour qu'il craque.
01:07:38Ça vous permettra à moi aussi de l'entendre au fond de sa cellule.
01:07:41Totalement isolé, sans aucun contact.
01:07:43Et hors de la présence de son avocat.
01:07:46C'est une procédure parfaitement légale et vous le savez très bien.
01:07:55Quand vous vous trouviez ici, vous étiez sous ma protection.
01:07:57Mais à partir de maintenant, c'est fini.
01:07:59Il faut que vous partiez.
01:08:00Qu'est-ce que ça veut dire ?
01:08:06Qui sont ces hommes ?
01:08:07Chef, répondez-moi.
01:08:09Qu'est-ce qui se passe ?
01:08:10Où m'amenez-vous ?
01:08:11Je vais téléphoner à mon avocat.
01:08:13Je vais téléphoner à mon avocat.
01:08:15Sale chien !
01:08:16Vous voulez me tuer et faire disparaître mon corps.
01:08:18Les autres viendront me venger.
01:08:20Je demande à téléphoner à mon avocat.
01:08:23Les autres viendront me venger.
01:08:25Je demande à téléphoner à mon avocat.
01:08:27Les autres viendront me venger.
01:09:23On a vidé tout le quartier.
01:09:24Plus un détenu.
01:09:25Il n'y a que lui tout seul.
01:09:53Bien.
01:09:54On va aller foutre la trouille de sa vie à Vasily.
01:09:57Il va me faire craquer.
01:10:23Après un an
01:10:51Vous pouvez me tuer.
01:10:52Cela ne changera rien. D'autres reviendront.
01:11:17Hé, Romain, manques-toi, tu vas être en retard.
01:11:19Qu'est-ce qui se passe? On est mercredi, il n'a pas de décolle.
01:11:22Tu te mets devant ton bol, tu avales ça et tu aboucles. D'accord?
01:11:26Ok.
01:11:32Oui?
01:11:33C'est Chardon, Monsieur le Juge.
01:11:34Bonjour, Chardon. Vous pouvez monter, j'ai un service à vous demander.
01:11:52Bonjour.
01:11:53Bonjour.
01:12:22Vous nous avez fait peur.
01:12:24Vous êtes déjà au courant?
01:12:26On leur a annoncé à la radio un attentat dirigé contre vous.
01:12:29Sans déprécision.
01:12:30Non, c'est un type dans mon escorte, mais il va s'en sortir.
01:12:32En tout cas, aujourd'hui, vous aurez au moins une bonne nouvelle.
01:12:37On l'a trouvée à Beyrouth.
01:12:39C'est la revendication manuscrite, celle que vous cherchez.
01:12:42Ah, formidable.
01:12:43Avec un peu de chance, l'écriture va ressembler à celle de Bassimil.
01:12:46C'est une copie, l'original est en lieu sûr.
01:12:49Merci beaucoup.
01:12:51Ce n'est pas totalement désintéressé.
01:12:59Alors?
01:13:00Ben, il n'a pas craqué.
01:13:01Pourtant, on a mis le paquet, mais les interrogateurs n'ont rien donné.
01:13:04Bon, on va essayer autre chose.
01:13:07Ouvrez-moi, s'il vous plaît.
01:13:12Allons-y.
01:13:16Il faut qu'on s'assure que vous n'avez pas de cas de casse-papiers.
01:13:18C'est sûr!
01:13:19Vous êtes sûr?
01:13:20Alors, je vous laisse.
01:13:21Je vous laisse.
01:13:22Vous serez le seul à me suivre.
01:13:23Vous n'avez pas de cas de casse-papiers, vous.
01:13:25Allons-y.
01:13:26C'est pour vous.
01:13:27Je vous laisse.
01:13:28C'est pour vous.
01:13:29Allez-y.
01:13:30Allez-y.
01:13:31Allez-y.
01:13:32Allez-y.
01:13:33Allez-y.
01:13:34Faut qu'on s'assure que vous n'avez rien sur vous, rassurez-vous.
01:13:36Tout cela reste pas acceptable.
01:13:38Je connais vos sales méthodes.
01:13:39Je suis là fait comme un rat. Je ne peux même pas me défendre.
01:13:53Monsieur le juge.
01:13:56Vous pouvez vous laisser.
01:13:59Ce sont des réflexions personnelles.
01:14:01J'adore vos réflexions personnelles, ça.
01:14:03Ça m'aide à réfléchir moi-même.
01:14:07Vous êtes les deux faces d'une même pièce de monnaie.
01:14:10Le dollar américain.
01:14:12Et vous, qui êtes-vous ?
01:14:13Un combattant marxiste.
01:14:15Mes ennemis sont l'impérialisme et le sionisme.
01:14:17Jamais je n'ai cherché à attaquer la France.
01:14:20Oui, et vos amis s'en sont pas privés ?
01:14:22C'est faux.
01:14:23Même pour me faire libérer, mes amis ne feraient pas ça.
01:14:26Mon action et mon combat passé sont discrédités par ces actes de violence aveugle.
01:14:30Il y a des évidences que vous persistez à nier.
01:14:32Pourquoi vous en têtez ?
01:14:34La vérité, c'est que vous n'avez presque rien contre moi.
01:14:37Je veux qu'il le dite.
01:14:39Avec le peu que vous avez, j'aurai une faible condamnation.
01:14:41Et je sortirai bientôt de prison.
01:14:48J'ai appris que le parquet de Paris allait recevoir des instructions
01:14:50pour un projet de non-lieu sur l'affaire Basile,
01:14:52sans même que le garde des Sceaux en soit informé. C'est pas mal, non ?
01:14:55Dans 48 heures, il faut que vous alertiez l'opinion publique.
01:14:57C'est la preuve que Basile a écrit de sa main le texte de revendication sur le mort de Barthoff.
01:15:01Et aussi, les documents codés, saisis dans le plafond du studio.
01:15:06Sa défense est anéantie, il va prendre le maximum.
01:15:08Et bien alors, où est le problème ?
01:15:10Je n'aurai les rapports d'expertise officiels que dans quelques jours.
01:15:12Et je ne veux pas que nos politiques étouffent l'affaire.
01:15:15Et puis les rapports, ça se perd, ça se vole, ça disparaît.
01:15:18Et c'est pour ça que j'ai besoin de vous.
01:15:31Joseph Noradine Basile, je vous inculpe d'avoir apparié, commis les crimes de complicité d'assassinat sur les Persthoff et Milton Farmer en application des articles 59, 200...
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