Jaleh Bradea reçoit Angèle Malâtre-Lansac, directrice de l'Alliance pour la santé mentale, et Jean-Victor Blanc, psychiatre et fondateur du festival Pop&Psy. Ensemble, ils explorent les défis actuels en matière de santé mentale, les initiatives mises en place pour briser les tabous et sensibiliser le grand public. À travers le prisme de la culture pop et des événements fédérateurs, ils discutent de l'importance de repenser notre approche de la santé mentale et de promouvoir des espaces d'écoute et de soutien.
Un épisode percutant et éclairant pour mieux comprendre et prendre soin de sa santé mentale.
Un épisode percutant et éclairant pour mieux comprendre et prendre soin de sa santé mentale.
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00:00Bonjour et bienvenue dans Envie d'agir où je suis ravie d'accueillir aujourd'hui
00:10Angèle Malatre-Lansac et Jean-Victor Blanc. Bonjour à tous les deux.
00:15Bonjour. Merci d'être là. Alors le 10 octobre est la journée mondiale de la santé mentale
00:21et c'est un sujet qui visiblement préoccupe de plus en plus de français. Selon Ipsos,
00:2655% d'entre eux pensent souvent à leur santé mentale, disent-ils, contre seulement 41% en
00:342019 et cette santé mentale peut être impactée par de nombreux facteurs qu'il est important de
00:41connaître et de reconnaître. C'est pour ça que vous êtes tous les deux là avec nous. Jean-Victor,
00:45j'ai commencé avec vous avant toute chose. Donc vous êtes médecin, psychiatre, conférencier,
00:50auteur. Donc vous êtes exactement la personne qu'il nous fallait pour nous dire c'est quoi
00:55quand on dit santé mentale, de quoi on parle et quand on ne l'a pas ou on ne l'a plus, comment
01:00on le dit ? C'est vrai que souvent on ne sait même pas quel mot utiliser. Est-ce que vous pouvez
01:04déjà nous donner ces bases-là avant qu'on commence ? Bien sûr. C'est le message important à savoir,
01:09c'est que tout le monde a une santé mentale. C'est quelque chose qui peut évoluer au cours
01:14de la vie avec différents âges. On n'a pas la même santé lorsqu'on est nourrissant que lorsqu'on
01:19est une personne âgée. Ça c'est la première chose. La seconde, on va dire qu'il y a une bonne
01:24santé mentale dans laquelle on n'est pas gêné dans le quotidien, dans ses pensées, dans ses
01:28émotions. On arrive à faire ce qu'on a envie de faire de ses journées. A l'autre extrême, on va
01:32définir ce qu'on appelle les troubles psychiques, qu'on appelle également les troubles mentaux ou
01:36troubles psychiatriques. Là, on va parler de pathologies très précises, qui ont des critères
01:40très précis et dont l'objet de les soigner, ça va être la psychiatrie. Donc par exemple, quand on
01:45dit troubles psychiques, on se dit qu'est-ce que c'est ? En fait, c'est la dépression, c'est
01:48l'addiction, c'est les troubles anxieux. Donc c'est un ensemble de pathologies qui finalement
01:52est assez varié et puis surtout qui concerne beaucoup de monde.
01:56Et donc aujourd'hui, effectivement, ça concerne beaucoup de monde. Je comprends de plus en plus
02:00de monde et la société s'y intéresse tellement qu'il y a une alliance qui s'est créée pour la
02:05santé mentale dont Angèle, vous êtes la déléguée générale. Dites-nous pourquoi cette association ?
02:11Déjà, ce sujet-là, je suis vraiment contente d'être là pour pouvoir en parler. C'est un sujet
02:16extrêmement important et comme le disait Jean-Victor, ça nous concerne tous. On a tous une santé mentale
02:20et l'Alliance pour la santé mentale, c'est en fait un collectif d'acteurs qui se mobilise, qui se
02:25bat au jour le jour pour faire de ce sujet une grande cause nationale. L'idée, c'est de se dire
02:31ce sujet, il est tellement important et aujourd'hui, il est encore tellement tabou, on a tellement de
02:35mal à en parler qu'il faut le mettre sur le devant de la pile. Une grande cause nationale, c'est ça,
02:39c'est vraiment donner de la visibilité à un sujet, en faire parler, le dédramatiser parce que ça peut
02:44à tous nous arriver ou à un de nos proches d'avoir un trouble psychique ou d'avoir de la
02:48souffrance mentale. Et donc, l'Alliance pour la santé mentale, elle se mobilise pour en faire une
02:52grande cause nationale. Oui, parce qu'en fait, on dit qu'apparemment, une personne sur cinq souffrirait
02:59d'un trouble mental ou trouble psychique, c'est ça ? Exactement, c'est 20% de la population,
03:0513 millions de Français qui ont un trouble psychique chaque année et on dit aussi, et Jean-Victor
03:10me corrigera, mais c'est une personne sur trois, je crois, qui au cours de sa vie va développer un
03:14trouble psychique, donc c'est vraiment énorme. Ça concerne effectivement absolument tout le monde et
03:19c'est la raison pour laquelle les gens s'y intéressent de plus en plus ? Ça veut dire que tout ce que
03:23vous faites rend le service que vous cherchez à faire ? Parce que Jean-Victor, je pense que vous
03:27savez, Angèle, a monté un festival qui s'appelle Pop et Psy et c'est comme ça que moi je vous ai
03:34connus. Parlez-nous de ce festival, qu'est-ce qui vous a donné cette idée ? En fait, l'idée, c'est
03:39qu'effectivement, on parle de plus en plus, on s'intéresse de plus en plus à la santé mentale,
03:42mais c'est encore très mal connu, très mal compris, très peu de personnes savent exactement ce
03:47qu'est la dépression ou encore d'autres pathologies comme la schizophrénie. Pourtant, on en parle
03:52beaucoup et aujourd'hui, il y a beaucoup de séries, il y a beaucoup de films qui parlent de ce sujet, qui
03:56en font un sujet de société. Donc l'idée avec Pop et Psy, c'est de mélanger en fait le côté ludique,
04:01de aussi profiter de l'exposition médiatique parce qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de stars, surtout
04:06aux Etats-Unis, qui vont parler de santé mentale, ne serait-ce que Sénéna Gomez qui est une des
04:10idoles de la jeune génération et qui parle beaucoup du trouble bipolaire dont elle a atteinte, elle
04:15raconte son parcours de soins et ça a vraiment dynamite les idées reçues sur le sujet. Et donc
04:19avec le festival Pop et Psy, l'idée, c'est de réunir des célébrités mais aussi des experts, des
04:25médecins, des membres d'associations, des personnes concernées évidemment autour du sujet de la santé
04:30mentale dans une ambiance qui va être très scientifique mais également ludique. Oui, parce que
04:34le côté ludique, est-ce que c'est un peu pour gommer le côté peur que les gens peuvent avoir
04:39parce que, autant se le dire très honnêtement, aujourd'hui, même pour moi qui m'intéresse un peu
04:45à ces sujets, les mots schizophrénie, bipolarité, ça fait quand même un petit peu peur, on a tous
04:51en tête un fait divers peut-être mais qu'on a entendu à la radio ou à la télé, un schizophrène
04:57ou quelqu'un qui a tué quelqu'un et il était atteint de schizophrénie et ça devient la généralité
05:03un peu dans les esprits. C'est aussi ça la pop culture, c'est ça qu'elle vous apporte dans votre
05:07festival ? Exactement, la pop culture, elle permet de délimiter les idées reçues et les stéréotypes sur
05:13les personnes concernées par un trouble psychique, de montrer qu'effectivement, on sait
05:17aujourd'hui, les personnes qui ont un trouble psychique, elles sont beaucoup plus victimes qu'autrices
05:21de meurtres ou de crimes et ça c'est vraiment important de le dire. Avec la pop culture, ça
05:27va permettre de montrer d'autres images finalement et aussi de donner une source d'espoir pour les
05:32personnes concernées parce qu'on va beaucoup parler du rétablissement, c'est-à-dire on peut avoir un
05:36trouble psychique et vivre bien avec, notamment lorsqu'on entre dans un parcours de soins.
05:41Ce qui est dit là, le mot c'est la déstigmatisation, il faut enlever ce tabou, il faut enlever ce stigma.
05:46Aujourd'hui, alors on va pas, il y a beaucoup de chiffres, mais juste pour en citer un, aujourd'hui
05:5050% des personnes qui ont un trouble psy n'osent pas en parler et se sentent mal à l'aise avec ça.
05:55Pourquoi ? Parce qu'on a honte, parce que ça peut être associé à du danger, à de la faiblesse, donc il
06:00faut vraiment qu'on puisse ouvrir le débat, qu'on puisse libérer la parole sur ce sujet qui est
06:04tellement important et souvent on dit en santé mentale, en parler c'est déjà se soigner, le fait
06:10de pouvoir commencer à ouvrir un débat, à discuter, en parler à sa famille, à son employeur, à ses
06:16proches, déjà rien que ça, ça peut aider parce que ça peut aider à aller plus vite dans les parcours
06:21et à pas perdre du temps, à pas perdre des chances d'être soigné et d'être accompagné.
06:25Oui parce qu'il n'y a pas de honte à en parler, bien au contraire et parce que je crois aussi avoir lu peut-être sur votre site
06:32que je crois qu'entre le moment où un trouble survient et son diagnostic, aujourd'hui il se passe en moyenne huit ans.
06:41Sur les troubles bipolaires, effectivement, avec des troubles qui se déclenchent très jeunes et donc on perd vraiment son potentiel de réalisation.
06:50Quand on est jeune, on a 18 ans et on a un trouble qui n'est pas détecté, qui n'est pas soigné, l'entrée dans la vie active, la vie sociale, tout ça est vraiment percuté.
06:58Je vais parler aux médecins du coup parce que ce type de trouble par exemple, ça a un impact sur la vie de ce jeune et s'il est diagnostiqué tôt, on peut l'aider pour que ça ait moins d'impact, c'est ça la solution ?
07:11Exactement et c'est aussi pour ça que la pop culture elle va être précieuse, c'est qu'on va parler à une cible jeune parce qu'on sait la plupart des troubles psychiques,
07:18que ce soit la dépression, le trouble bipolaire, la schizophrénie, ils commencent avant l'âge de 20 ans donc il y a vraiment un effort de prévention et d'information à faire sur cette génération-là.
07:26Effectivement parce que c'est pas tout à fait la même chose d'avoir une dépression l'année du bac qui va nous empêcher de passer le bac, qui va entraver complètement l'orientation scolaire
07:36qu'une dépression on va dire à 50 ans où ça peut avoir là aussi des conséquences douloureuses mais où on est inséré, on a un travail, on a une structure familiale.
07:45Les conséquences seront peut-être moins dramatiques immédiatement.
07:47Justement parlons de dépression, on sait très bien que vous en parliez parce que j'ai l'impression que c'est un des mots de notre siècle vraiment, alors MOTS et MAUX évidemment les deux.
07:56L'OMS estime qu'environ 280 millions de personnes aujourd'hui souffrent de dépression dans le monde et ce chiffre est en constante progression, à peu près tous les 10 ans je crois qu'il augmente de 20% ce qui est gigantesque.
08:10Qu'est-ce qui nous a amené là ?
08:12Alors il y a beaucoup de facteurs et c'est vrai que c'est la même chose pour toutes les maladies.
08:16On sait qu'il y a des facteurs qui vont être génétiques, on peut naître avec une vulnérabilité vis-à-vis de l'addiction.
08:21Il y a aussi des facteurs qui vont être environnementaux en fonction de ce qu'on va traverser dans sa vie, des épreuves, des traumatismes.
08:27On peut être plus à risque de développer une dépression, il y a aussi certaines maladies par exemple comme la thyroïde ou d'autres qui peuvent aussi faire qu'on est plus à risque d'avoir une maladie dépressive.
08:36Donc c'est jamais tout noir tout blanc, il n'y a pas que des éléments on va dire sociétaux mais c'est vrai qu'on commence à se voir notamment depuis le Covid qui a une telle inflation des troubles
08:48qu'on sait que les rythmes de vie, les rythmes sociaux, les incertitudes, l'actualité sont des choses qui peuvent malheureusement générer des troubles dépressifs.
08:55C'est vrai qu'il y a eu un avant après Covid sur ce sujet je crois.
08:57C'est complètement net. Alors l'effet négatif c'est qu'il y a eu une augmentation des troubles, des troubles anxieux, des troubles de comportement alimentaire notamment chez les plus jeunes.
09:05L'effet quand même positif, parce qu'il y a quand même des choses positives, c'est que depuis le Covid clairement ça a brisé les tabous autour de la santé mentale et qu'on n'en a jamais autant parlé qu'aujourd'hui et ça évidemment c'est positif.
09:16C'est plutôt très positif. Ce qui est aussi très important et Angèle je crois que vous le traitez dans l'Alliance, c'est que quand une personne est atteinte d'un trouble ou d'une maladie psychique,
09:24elle n'est pas la seule personne qui souffre, il y a aussi tout son entourage qui souffre parce que tout le monde est embarqué en fait.
09:32Je voudrais justement partager avec vous le témoignage donc d'une personne qu'on appelle une personne aidante et on en parle après.
09:41En fait avec mon frère à la base on est je pense hyper complices, hyper fusionnels, on a des conversations hyper intéressantes de philosophie, enfin on est vraiment très proches.
09:51Et donc pour moi je pense que ça a été aussi de faire le deuil presque de cette relation qui a été mais en fait qui appartient au passé.
10:01Parce qu'aujourd'hui je pense que j'ai eu beaucoup de mal à lâcher en fait cette relation un peu espérée que je voulais, je voulais que cette relation perdure avec mon frère.
10:10Moi je suis l'enfant des deux qui va plutôt bien, qui n'a pas de trouble psy et donc ça a pu être bizarrement un peu dur aussi pour moi parce que je me disais en fait pourquoi lui et pourquoi pas moi, etc. ce genre de choses.
10:27Et en fait très vite grâce aux groupes de parole vraiment qui m'ont été d'un bienfait énorme pour les frères et sœurs, pour la fratrie et puis même des groupes de parole plus large pour les familles de gens qui ont un trouble psy.
10:42J'ai vraiment pu m'autoriser en fait à vraiment prendre ma distance avec mon frère, chose que j'avais essayé de faire avant.
10:50Mais comme j'avais pas le soutien nécessaire, personne me disait bah oui bien sûr Xavier en fait fais ta vie, arrête de t'inquiéter pour ton frère, voilà j'avais pas assez de soutien pour prendre ma distance et c'était vital pour moi de prendre ma distance.
11:03Donc effectivement on voit la difficulté pour la personne concernée mais aussi beaucoup pour son entourage.
11:10Moi j'ai envie de vous demander aussi à vous dans votre combat pour la déstigmatisation des troubles et des maladies psychiques, c'est quoi l'obstacle majeur que vous avez rencontré ?
11:22Si on n'éduque pas la famille, si on n'éduque pas les collègues, si on n'éduque pas le monde professionnel, la scolarité etc. c'est impossible d'aller bien.
11:29Parce qu'en fait non seulement on demande aux personnes concernées de cacher leur maladie, on refuse d'entendre le non.
11:36Lorsqu'ils disent voilà je suis atteint d'un trouble bipolaire, c'est vrai que les réactions ça va être oh mais t'en fais qu'à ta tête, tu dis ça pour te plaindre etc.
11:42Ne prends surtout pas des médicaments, c'est de la drogue, arrête de t'appuyer sur ton propre sort.
11:47C'est vraiment ce qu'on dit aux patients quand je suis à l'hôpital et finalement c'est impossible pour eux d'aller bien dans une société qui ne va faire que comme ça les stigmatiser, les mettre de côté.
11:55Les montrer du doigt même là où il faut les aider en fait dès le départ.
11:59Exactement.
12:00Aujourd'hui on en a encore là ?
12:01Malheureusement on en a encore là, on peut avoir l'impression dans une bulle médiatique, dans certains milieux que voilà c'est devenu à peu près normal de consulter en cas de besoin.
12:09Mais c'est vrai que la majeure partie des personnes ne sait pas du tout ça pour eux et notamment ne serait-ce que dans le milieu professionnel, c'est encore l'omerta qui règne.
12:18Moi je n'ai aucun patient qui peut dire librement aussi simplement que voilà j'ai un diabète donc j'ai besoin de certains aménagements ou je vais voir mon diabétologue ou mon médecin généraliste de parler comme ça de la psychiatrie.
12:30C'est vrai et Angèle c'est justement pour ça je pense que l'alliance existe aussi.
12:34Juste rapidement, pour vous c'est quoi le plus gros obstacle dans cette alliance que vous avez organisée ?
12:40La difficulté c'est celle-là effectivement, c'est la peur qui règne, la honte autour des troubles psychiques et puis la crainte aussi d'y aller.
12:48Il y a un vrai mouvement y compris des pouvoirs publics depuis quelques années mais c'est vrai qu'on sait que les parcours de soins c'est difficile, on sait que la psychiatrie ne va pas spécialement bien en ce moment.
12:57Mais il faut dire qu'il y a des solutions et c'est ça aussi, c'est faire passer ce regard-là et dire en fait on peut faire plein de choses en prévention, en information et donc il faut vraiment s'autoriser à le faire.
13:08Et donc ça c'est un peu la marche qu'on essaye de franchir avec cette grande cause nationale, c'est justement s'autoriser à ne plus avoir peur, à ne plus avoir honte des troubles psychiques.
13:17Donc c'est ça votre envie d'agir vous dans les prochaines années, la grande cause ?
13:20Exactement.
13:21Génial. Et vous Jean-Victor, votre envie d'agir dans les cinq prochaines années ?
13:25Alors déjà on va commencer avec le festival qui a lieu très prochainement.
13:28En quelques jours.
13:29Exactement.
13:30Redonnez-lui les dates.
13:31Du 11 au 13 octobre au Grand Contrôle à Paris où on va justement mélanger un peu et parler de tous ces sujets.
13:37Et j'espère qu'effectivement ce que j'aimerais c'est qu'il y ait une prise de conscience notamment en France.
13:41C'est vrai que beaucoup de films, de séries et de célébrités dont on va parler sont quand même américaines.
13:47On voit qu'en France c'est encore un peu la loi du silence.
13:49Donc dans les cinq ans j'aimerais que ça se fasse bien.
13:51On est dans les médias, j'espère que c'est entendu effectivement, que les choses ça permet de changer le regard évidemment également en fait, toute cette pop culture.
13:58Alors génial, vous avez donné vos dates, redonnez-les.
14:02C'est du 11 au 13 octobre au Grand Contrôle à Paris.
14:05Vous y allez vous je crois ?
14:06Bien sûr.
14:07Je vais essayer de venir avec vous.
14:08Vous avez aussi un livre qui est sorti déjà il y a quelques années qui s'appelle Pop et Psy.
14:12Donc une très jolie façon de regarder tous ces sujets.
14:15Et Angèle alors en route pour la grande cause ?
14:18En route pour la grande cause et nous on souhaite qu'il y ait un maximum de gens et d'organisations qui nous rejoignent.
14:23Et comment on fait ?
14:24N'hésitez pas à venir sur le site de l'Alliance pour la santé mentale.
14:27On a une pétition, on a plus de 30 000 personnes qui ont signé.
14:29Allez-y, signez-la et en route pour la grande cause.
14:32En route pour la grande cause.
14:33Merci infiniment à tous les deux.
14:35Je vous rappelle aussi nos podcasts d'envie d'agir.
14:38Vous les connaissez ou pas ?
14:39C'est top.
14:40Allez-y.
14:41C'est la fille qui fait son autopromo mais voilà.
14:43Podcasts d'envie d'agir écrit par Audrey Dana.
14:46Disponible sur Apple, Deezer, Spotify et bien sûr MyKanal.
14:51Et on se retrouve très vite sur C8 pour plus d'envie d'agir.
14:55Merci.