Limiter les émissions de polluants dans le secteur résidentiel - webinaire du 08/10/2024

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Les composés organiques volatils (COV) sont des polluants de l’air néfastes pour la qualité de l’air intérieur. Ils contribuent également à la formation d’ozone, qui cause 1200 hospitalisations chaque année en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La DREAL Auvergne Rhône-Alpes présente les travaux réalisés en collaboration avec Medieco pour identifier les pistes de réduction des COV.

Ce webinaire mettra également en avant l’action d’accompagnement réalisée pour la réduction des COV émis par les produits d’entretien dans la ville de Ternay avec un témoignage de la collectivité.

Ce webinaire vous a été proposé dans le cadre du plan régional ozone, de la stratégie eau air sol énergie et du plan régional santé environnement.

✅ Rendez-vous sur le site de la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes
https://www.auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/webinaire-interactif-le-8-octobre-2024-limiter-les-a26128.html

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00:00Bonjour à tous et toutes, il est 9h02, donc je vous propose de commencer ce webinaire.
00:05Je suis ravie de vous souhaiter la bienvenue.
00:07Nous allons parler aujourd'hui de la limitation des émissions de polluants
00:12dans les matériaux de construction, dans les produits d'entretien.
00:15Cette action s'inscrit dans différentes stratégies,
00:19dont le Plan Régional Santé-Environnement et le Plan Régional Ozone,
00:23action de la Stratégie Oersel-Energie de la préfète de région.
00:27Je suis Sarah Brière, je suis chargée de mission qualité de l'air en DREAL Auvergne-Rhône-Alpes.
00:32Ce matin, je suis accompagnée de Cyril Pouvel. Bonjour Cyril.
00:36Bonjour, c'est Pouvel de la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes,
00:39Service Habitat-Construction, je suis chargé de mission sur la qualité de l'air intérieur,
00:44notamment éco-pilote de l'action qualité de l'air intérieur avec l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes,
00:50du PRSE4, Plan Régional Santé-Environnement.
00:54Bienvenue Cyril.
00:55Nous sommes accompagnés pour ce webinaire et pour cette mission plus largement
00:59qu'on va vous présenter par le Bureau d'études Medieco, représenté par Soline Martin.
01:04Bonjour Soline.
01:05Bonjour à tous. Soline Martin, responsable de projet au sein de Medieco.
01:11Et tout à l'heure, nous aurons le témoignage de la ville de Ternay,
01:15que nous avons pu accompagner, donc Ternay dans le Rhône,
01:18avec Dalila Retore qui se présentera tout à l'heure dans le webinaire.
01:23Petite consigne globale, ce webinaire est enregistré.
01:27L'enregistrement sera disponible en ligne sur le site de l'ADREAL,
01:31dans la rubrique du plan régional aux zones, très prochainement.
01:35Vous n'avez pas directement la possibilité d'allumer vos micros.
01:39Par contre, vous pouvez poser toutes vos questions dans le chat.
01:42On aura un temps dédié à la fin du webinaire pour les poser.
01:47Si on peut, on prendra quelques questions à l'oral et en fonction des questions,
01:51on pourra alimenter une foire aux questions qu'on mettra également
01:54sur le site de l'ADREAL à disposition, ainsi que le diaporama.
01:59Voilà. Bienvenue à tous et toutes qui nous rejoignez.
02:02Et je te laisse la parole, Cyril, pour nous présenter un peu le déroulé de ce matin.
02:08Oui. Donc, comme Sarah vous l'a dit, en fait, l'idée de ce webinaire,
02:14c'est de resituer les travaux réalisés avec l'accompagnement de Medieco.
02:19Du coup, l'intervention sera phasée par différentes séquences.
02:28On présentera d'abord les enjeux.
02:30On s'intéressera ensuite aux produits de construction, puis aux produits d'entretien.
02:34Et puis, il y aura un retour d'expérience de la ville de Ternay,
02:38accompagnée par l'ADREAL et Medieco pour aller vers
02:43des meilleures pratiques en termes de produits d'entretien.
02:47Et puis, vous aurez l'occasion, on reprendra un certain nombre de questions
02:51à la fin du webinaire, si on a le temps.
02:54Voilà. Et je te laisse la main.
02:58Ah non ! Pour vous dire aussi que l'ensemble, je vous remettrai le lien dans le tchat,
03:04que l'ensemble des livrables de la mission sont disponibles sur le site Internet.
03:08Et ça articule autour de deux livrables.
03:11Un premier qui fait l'état de la connaissance autour de l'étiquetage
03:14et des pratiques liées aux produits d'entretien peu émissifs en COV.
03:19Et puis, un deuxième sur les clauses de commandes publiques favorables à l'ozone
03:24et à la qualité de l'air intérieur.
03:25Donc, tout ça est retrouvable sur le site Internet de l'ADREAL.
03:30Et je te laisse la main, Soline.
03:32Puisqu'en effet, ces documents et cette mission s'inscrivent dans le plan régional ozone,
03:37notamment, vous retrouverez plus globalement sur le plan ozone,
03:42un article fait par l'ADREAL sur les bonnes pratiques pour réduire l'ozone dans nos lieux de vie.
03:48Et deux courtes vidéos de 2 et 4 minutes qui expliquent ce qu'est l'ozone,
03:52ce qu'est le plan régional ozone.
03:54L'ozone étant un polluant irritant pour la santé.
03:59Et donc, c'est pour ça, à basse altitude,
04:01et donc c'est pour ça que nous avons aujourd'hui cette mission,
04:05puisque les composés organiques volatiles dont on va parler sont dangereux
04:08pour la qualité de l'air intérieur et son précurseur d'ozone.
04:12Il y a également la plaquette du céréma que vous retrouverez comme ressource intéressante
04:16sur le dispositif de surveillance réglementaire de la qualité de l'air intérieur
04:21dans certains établissements recevant du public.
04:26Du coup, Soline, on te laisse la main.
04:30Alors, nous allons commencer par quelques chiffres
04:32pour prendre conscience du contexte autour de la qualité de l'air intérieur.
04:35Et on vous propose, pour démarrer, une question.
04:41Donc, si on étalait la surface représentée par les deux poumons d'une personne par terre,
04:48donc ça représenterait la surface d'échange entre l'air et le sang,
04:52quelle est cette surface ?
05:06Une dernière réponse.
05:13Je partage les résultats.
05:16Donc, la majorité a répondu 150 m², soit environ la surface d'un terrain de volleyball.
05:22On est ambitieux, c'est un petit peu moins que ça.
05:25On est plutôt sur 75 m², mais c'est quand même la surface d'un terrain de badminton.
05:30Je te laisse commenter si tu veux.
05:32Effectivement, la surface des poumons déployés représente 75 m².
05:37C'est la plus grosse surface d'échange entre l'environnement extérieur et intérieur de notre organisme.
05:43Pour comparaison, la peau, c'est 1,5 m².
05:47Donc, notre corps est très bien fait.
05:48Il y a des barrières au niveau de l'intestin, par exemple.
05:50Mais les poumons, eux, fonctionnent différemment.
05:52C'est une zone d'échange.
05:53Et quand on comprend ça, on comprend que c'est une zone où il n'y a aucune distinction.
05:58À partir du moment où l'air rentre dans les poumons jusqu'aux alvéoles pulmonaires,
06:02les petits sacs au bout des poumons,
06:05l'air et les composés gazeux qui le composent passent dans le sang,
06:09et vont dans les différents organes.
06:10C'est pour ça que ça vaut le coup de voir ce qu'on amène dans l'air
06:13et quel impact sur notre santé ça peut avoir.
06:17Quelques autres chiffres pour vous donner un petit peu le contexte.
06:20Donc, respirer est bien sûr un besoin vital.
06:23Nous sommes exposés aux environnements clos ou semi-clos,
06:2580 à 85 % du temps.
06:27Et c'est cette exposition longue qui est très importante
06:30quand on regarde la notion de risque sanitaire.
06:32Dans l'air intérieur, on n'a pas forcément des concentrations toujours élevées,
06:35mais c'est le temps d'exposition longue qui fait l'importance de l'air qu'on respire.
06:4012 à 15 000 litres d'air, c'est ce qu'on respire.
06:42On estime que ça équivaut à 15 kg d'air par jour.
06:46Donc, comparé à ce qu'on mange, toujours pareil, c'est intéressant,
06:492 à 2,5 kg par jour d'alimentation,
06:52à ce qu'on boit, 1 kg à 2 kg par jour.
06:55On voit que l'air qui rentre dans les poumons représente la part la plus importante
06:59de l'environnement extérieur qui pénètre dans notre organisme.
07:03Un autre chiffre, 4 millions d'asthmatiques,
07:05et puis 30 % de la population qui est allergique.
07:08Et on estime que dans 20 ans, une personne sur deux le sera,
07:11allergique, pas forcément que lié au bâtiment,
07:15mais c'est une proportion qui augmente.
07:17Et le bâtiment en est aussi responsable.
07:19Autre chiffre, c'est le coût de la mauvaise qualité de l'air intérieur
07:23qui est estimé à 19 milliards d'euros par an en France.
07:26Une étude qu'on pourrait vous présenter plus en détail,
07:28mais l'objectif, c'est plutôt de vous présenter le chiffre
07:30qui, en plus, ne porte cette étude que sur 6 polluants.
07:35Ça veut donc dire que l'impact sanitaire est important
07:37et que les coûts associés aussi.
07:40Voilà pour les grands chiffres.
07:44Je vous présente un autre chiffre,
07:47je vous présente aussi cette étude
07:49de l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur, l'OQAI,
07:53qui est récemment devenu OQEI,
07:55Observatoire de la qualité des environnements intérieurs,
07:58et qui, sur une étude, une campagne dans les logements
08:02entre 2003 et 2005, a tiré des conclusions intéressantes.
08:05Il faut savoir qu'une étude plus récente, cette année,
08:08est en train d'amener des nouveaux rapports et des nouveaux chiffres.
08:12Mais ce qu'on en tire, et c'est toujours valable aujourd'hui,
08:15c'est que l'air intérieur est plus pollué que l'air extérieur,
08:18que les concentrations moyennes,
08:20c'est-à-dire que tous les polluants listés à droite sur le slide
08:24ont été mesurés à l'intérieur et à l'extérieur.
08:27Et qu'est-ce qu'on en tire ?
08:28Trois points essentiels.
08:29Le premier, c'est que les polluants mesurés à l'intérieur
08:32sont retrouvés à des concentrations plus importantes qu'à l'extérieur.
08:35On dit souvent 5 à 7 fois plus élevés qu'à l'extérieur.
08:38Ce chiffre tend à baisser un petit peu,
08:40mais ça reste quand même plus élevé à l'intérieur,
08:42même si c'est une généralité et que c'est une moyenne
08:44sur toutes les résidences mesurées.
08:46Deuxième point essentiel, c'est que le formaldéhyde,
08:49donc un premier polluant que j'introduis dans la séquence,
08:53a été retrouvé dans 100 % des logements.
08:55C'est un polluant qui fait partie justement de la grande famille
08:58des composés organiques volatiles qu'on va décrire un peu plus tard.
09:01Et c'est le plus connu puisqu'il se retrouve dans beaucoup de produits
09:04et il appartient donc à cette famille qui nous intéresse pour la mission.
09:08Troisième point essentiel,
09:10c'est que certains polluants sont spécifiques à l'air intérieur.
09:14On les retrouve uniquement à l'intérieur et ils sont donc liés
09:17aux bâtiments ou aux activités des occupants.
09:20Pareil, les COV dont on va parler aujourd'hui sont liés
09:23à l'activité des occupants ou bien à ce qu'on apporte
09:26par les produits de construction et de finition.
09:33Un slide pour vous dire que la qualité de l'air inhalé
09:36est encore plus importante chez les enfants.
09:39L'enfant, entre 2 ans et 7 ans, c'est son nombre d'alvéoles pulmonaires,
09:43donc les petits sacs qui sont les terminaisons des poumons,
09:46qui s'accroissent en nombre.
09:48Et puis, entre 4 ans et 10 ans, c'est ensuite en surface
09:52que ces alvéoles vont augmenter.
09:54Et donc, il faut savoir que certains polluants empêchent ce développement,
09:59soit le nombre, soit la surface qui augmente,
10:02et diminuent la fonction pulmonaire de façon irrémédiable.
10:05En plus, les enfants inhalent deux fois plus de polluants
10:09que les adultes tout en respirant le même air.
10:12Donc, ils ont besoin de plus d'oxygène, donc ils respirent plus vite.
10:15Et puis, troisième point, c'est que leur métabolisme
10:17d'élimination des substances toxiques est plus faible
10:19que celui des adultes.
10:21Et tout ça nous montre à quel point l'air que les enfants inhalent
10:28va avoir un impact sur leur avenir respiratoire.
10:31Et c'est pour cette raison que si on fait attention à tous les bâtiments,
10:35à tous les occupants, c'est d'abord en priorité les enfants
10:38auxquels on fait attention.
10:40Et c'est aussi pour ça que la réglementation pour la qualité
10:43de l'air intérieur dans les ERP démarre aussi par les enfants.
10:49Je vous présente ensuite quelques sources de pollution dans le bâtiment.
10:53Retenez que les polluants peuvent provenir du sol,
10:55puisque le sol a pu être pollué par des activités industrielles
10:58ou agricoles, d'ailleurs parfois source de COV.
11:02Le sol peut aussi contenir également un gaz radioactif naturel,
11:05qui est le radon.
11:07Ensuite, vous avez l'air extérieur.
11:08L'air extérieur qui est nécessaire pour renouveler l'air intérieur
11:10des bâtiments, lui, il est sous l'influence des industries,
11:14du trafic automobile, de la végétation, des activités agricoles
11:18et autres sources qui peuvent être ponctuelles aussi
11:21et spécifiques des sites.
11:23Et puis, bien sûr, retenez que le bâtiment est lui-même
11:26une source de polluants dans l'air via les produits de construction,
11:29de finition et aussi de pose.
11:31On les oublie un peu trop souvent.
11:32Les équipements et puis le mobilier qui est déjà sur place,
11:35c'est-à-dire le mobilier qu'on introduit par la conception
11:38ou la rénovation des bâtiments.
11:40Et puis enfin, vous avez les occupants qui apportent
11:42de multiples sources, que ce soit cuisson des aliments,
11:45combustion gaz, encens, tabac, mobilier et autres,
11:50mais aussi en particulier les produits d'entretien.
11:53Donc, ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est plus particulièrement
11:56les produits et équipements de construction
11:58et puis les produits d'entretien pour le dérouler de notre exposé.
12:05On ne va pas vous faire un cours sur la chimie,
12:07mais quand même pour vous dire qu'il y a les trois grandes familles
12:09de polluants dans l'air intérieur.
12:11Les biocontaminants, bactéries, virus, moisissures, pollen,
12:15les composés particulaires, les particules fines, les fibres
12:19et puis les composés gazeux qui rassemblent plusieurs familles
12:23de composés gazeux.
12:25Parmi eux, les composés organiques volatiles,
12:28ce qui nous intéresse pour la mission présentée aujourd'hui.
12:31Les COV, c'est leur petit nom, sont des chaînes carbonées,
12:35en gros, auxquelles sont rajoutés des éléments chimiques
12:38et leurs propriétés sont multiples.
12:40Solvant, dégraissant, agent de nettoyage, disperseur,
12:45conservateur, agent de synthèse.
12:47On les retrouve par exemple dans les peintures, les cols,
12:50les vernis, l'azur, bois, produits ménagers, moquettes, etc.
12:56Les sources peuvent être variées.
12:59Ce qu'il faut comprendre, c'est que pour les deux familles
13:01qui nous intéressent, produits de construction
13:03et produits d'entretien, pour les produits de construction,
13:07ils sont à l'origine d'émissions de COV telles que les alcools,
13:10alcènes, aldéhydes, qui sont des COV précurseurs d'ozone.
13:14Et puis, les produits d'entretien, il y a des sources récurrentes
13:17d'émissions de COV appartenant notamment à la famille des terpènes.
13:20Et ces terpènes, par exemple le limonène ou le pinène,
13:24sont aussi des COV qu'on regarde dans l'émission.
13:30Les COV ont des effets multiples, notamment sur la santé,
13:35irritants, responsables parfois de réactions allergiques
13:39ou potentialisent des réactions allergiques.
13:41Et puis ensuite, parfois, certains COV sont plus toxiques
13:44et parfois classés cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques,
13:47parfois à l'origine de maladies cardiovasculaires ou neurologiques.
13:51Et puis, les effets sont aussi sur la formation d'ozone.
13:54Et c'est ça qui est important au regard de l'émission
13:56présentée aujourd'hui.
13:59Je commence par un focus sur les produits de construction
14:04et vous invite de nouveau à répondre à une question
14:09pour démarrer l'exposé.
14:15Est-il interdit d'appliquer une peinture étiquetée ?
14:22Vous voyez un visuel en même temps de ce fameux étiquetage
14:25qu'on va présenter ensuite.
14:27Je crois qu'il y a plutôt un consensus.
14:38La majorité a répondu faux.
14:41Il n'est pas interdit d'appliquer une peinture étiquetée.
14:48Il est autorisé d'appliquer une peinture étiquetée.
14:53Non, il n'est pas possible de trouver un produit étiqueté
14:56sur le marché.
14:59Il est possible de trouver un produit étiqueté sur le marché.
15:02En quelques mots, cet étiquetage est obligatoire
15:05pour tous les produits de construction et de finition
15:07en contact avec l'air intérieur.
15:09Une liste précise existe sur le site du ministère.
15:11Mais ce qu'il faut retenir, c'est que cet étiquetage
15:13renseigne sur les émissions en COV des produits.
15:16Il porte sur 10 polluants et aussi la charge globale en COV totaux,
15:20composé organique volatil totaux.
15:23Il propose 4 classes d'émissions allant de A+,
15:26les produits à très faibles émissions,
15:29à C, fortes émissions, ou les produits qui n'ont pas
15:32d'informations sur les émissions.
15:35C'est pour ceci que la première clause des rapports
15:38que vous pourrez consulter recommande le choix de produit
15:40conforme à la classe A+, de l'étiquetage obligatoire
15:42des produits de construction.
15:44Vous voyez à droite une représentation en forme de radar.
15:48Vous le verrez, chaque clause des rapports a été évaluée
15:53sur 4 critères pour aider les acteurs des marchés publics
15:56dans la sélection et la priorisation des clauses.
15:59Le premier critère, c'est la facilité de mise en œuvre évaluée
16:04selon la disponibilité des produits,
16:07selon la simplicité d'application de la bonne pratique.
16:10Le deuxième critère, c'est l'accessibilité économique
16:13évaluée selon le coût d'achat des produits,
16:15selon le temps de recherche des produits conformes aux exigences.
16:19Le troisième critère, c'est les bénéfices sur la qualité de l'air,
16:22et le quatrième, les bénéfices sur l'ozone.
16:26QAI, c'est qualité de l'air intérieure.
16:29Chaque critère d'évaluation a une note allant de 0,
16:32quand c'est difficile ou avec peu de bénéfices sur la qualité
16:35de l'air intérieur et l'ozone, ou note allant jusqu'à 5,
16:39quand c'est facile ou avec beaucoup de bénéfices
16:42sur la qualité de l'air intérieur et l'ozone.
16:45Et chacune des clauses, vous verrez, est largement décrite
16:48plus en détail dans le rapport final de mission disponible
16:51déjà sur Internet.
16:54Alors, retenez aussi que cet étiquetage, il est autodéclaratif.
16:58Il n'est qu'une information, car la seule obligation
17:02pour un produit, pour qu'il soit mis sur le marché,
17:05c'est que l'étiquette soit apposée sur le produit
17:08ou sur la fiche technique, sur le produit surtout.
17:11Et les tests en laboratoire ne sont pas obligatoires.
17:14Donc, c'est pour ça que pour s'assurer de la conformité
17:17à la classe d'étiquetage, par exemple A+, il est nécessaire
17:20de récupérer auprès du fabricant un rapport d'essai
17:23ou une attestation de conformité produite par un laboratoire
17:26indépendant. Donc, la seconde clause que vous pouvez retenir,
17:29c'est privilégier les produits de construction disposant
17:32d'un rapport d'essai ou d'une attestation de conformité
17:35justifiant la classe A+. Donc, c'est bien complémentaire
17:38à la première clause.
17:41Question suivante. Les produits de construction et de finition
17:44bénéficiant d'un label sont moins émissifs ?
17:48Alors, la majorité pense que c'est vrai
18:04que les produits de construction bénéficiant
18:07d'un label sont moins émissifs.
18:10Au niveau du texte, c'est bien clair
18:13que les produits de construction bénéficiant d'un label
18:16Alors oui et non, c'est vrai que beaucoup de labels existent aujourd'hui comme vous le voyez déjà à
18:24l'écran et intègrent des critères de santé dans leur évaluation globale. D'autres labels visent
18:33d'autres sujets, par exemple environnementaux, et n'intègrent pas de critères sanitaires. Alors là,
18:37il y a peu d'intérêt d'un point de vue de la qualité de l'air intérieur ou de notre sujet
18:41par rapport à l'air qu'on respire. Donc c'est pour ça qu'on a répondu oui et non. Ici,
18:47vous voyez qu'il existe une multitude de labels et ils ne sont pas tous affichés. Certains sont
18:51spécifiques à une famille de produits, par exemple CTBP+, vous voyez pour l'école. D'autres sont
18:56plus vastes, comme l'écolabel qui regarde beaucoup de familles de produits. Chaque label a ses
19:01exigences, c'est-à-dire sa propre liste de composés qu'il regarde et ses seuils. Il y a
19:05des labels français, européens, internationaux. L'un des avantages principaux des labels,
19:11c'est qu'ils ont l'obligation, pour avoir un tampon de label sur les produits, d'avoir fait
19:17des tests d'émission pour les différents produits et donc l'affichage du label sur le produit permet
19:22de garantir les émissions. Donc la clause proposée dans le rapport, c'est de privilégier les produits
19:27de construction bénéficiant d'un label, effectivement, mais de bien parler des labels
19:31en lien avec la santé. Autre slide associée, c'est pour vous montrer la complémentarité
19:39entre les tictages et les labels. Les émissions des COV des produits sont déterminées pour les
19:45tictages obligatoires après 28 jours en chambre d'essai d'émission. Et sur ces représentations,
19:50vous voyez, retenez que plus les seuils d'émission sont faibles, c'est-à-dire plus on se trouve en
19:55bas, moins le produit est émissif, c'est-à-dire mieux on se porte. Donc les labels apportent
20:00bien souvent des exigences complémentaires à celles de l'étiquetage, notamment en ce qui
20:05concerne les seuils d'émission des COV totaux, comme vous le voyez à gauche. Vous voyez que
20:08l'étiquetage peut voir à côté des labels qui sont plus exigeants, donc c'est important des fois de
20:13coupler étiquetage et label pour un air meilleur. Vous retrouvez aussi le radar concernant cette
20:24clause. Question suivante. La phase chantier a un impact important sur la qualité de l'air
20:31intérieur du futur bâtiment, vrai ou faux ? C'était une question assez facile visiblement. Il y a 97%
20:46des personnes qui ont répondu oui, la phase chantier a un impact important sur la qualité
20:50de l'air intérieur du futur bâtiment. Effectivement, la phase chantier est une
20:55phase clé, puisque c'est le moment souvent où des dégradations du bâtiment ou même de la
21:03qualité de l'air peuvent avoir lieu. Une phase clé qui mérite encore une montée en compétences de
21:08tous les acteurs pour le respect des produits en adéquation avec les objectifs prévus en amont
21:15en phase conception ou rénovation, et puis aussi le respect des bonnes pratiques sur le chantier.
21:20Le rapport met le focus sur trois clauses principalement. La première clause, c'est
21:29respecter les temps de séchage des supports avant la pose d'un revêtement. Il faut retenir que quand
21:34il reste de l'humidité résiduelle dans les supports, par exemple les châpes, les dalles,
21:38cette humidité en soi n'est pas un polluant, c'est de l'eau, mais en trop grande quantité,
21:42elle peut créer une réaction d'hydrolyse avec les composants organiques du produit appliqué ensuite,
21:49sur le support, comme la colle. Pour limiter les réactions d'hydrolyse qui sont à l'origine des
21:54missions de composés organiques volatiles secondaires, il faut respecter les temps de
21:58séchage des supports avant la pose du revêtement. C'est à indiquer dans les plannings présent en
22:06amont pour le respect, c'est des règles de l'art, mais il faut marteler ça, puis aussi demander la
22:11mesure de l'humidité résiduelle avant la pose du revêtement. Ça aussi, c'est des règles de l'art,
22:17c'est nécessaire d'insister sur l'importance de ce séchage des supports. Deuxième clause sur le
22:27chantier, c'est de mettre en œuvre avant la réception une période de surventilation. Alors
22:31pourquoi ? C'est que de nombreux COV sont émis pendant le chantier et émettent notamment dans
22:38les premiers jours ou semaines d'application, après l'application du produit. Ce n'est pas
22:42une généralité, la décroissance n'est pas si linéaire comme on l'aimerait, mais en tout cas,
22:48une grande quantité de COV sont émis pendant le chantier et cette période de surventilation est
22:53recommandée avant la réception du bâtiment, avant donc les mesures aussi qualité de l'air
22:57intérieur qui peuvent avoir lieu dans le bâtiment. Le projet DETOX pour information qui est porté par
23:04l'ADEME propose un protocole de mise en œuvre de cette surventilation. Le rapport est aussi
23:09disponible sur internet, donc via le site de l'ADEME. Troisième clause que le rapport
23:17mentionne, c'est privilégier l'application des finitions en usine. En fait, sur un escalier,
23:25sur un garde-corps ou encore une fenêtre, il y a souvent des produits liquides qui peuvent être
23:30appliqués sur le chantier et avoir des émissions importantes en COV, puisqu'en fait, ces produits-là,
23:36sur le métal ou sur d'autres supports, ont des émissions souvent plus importantes que la moyenne
23:43des produits qu'on applique dans le bâtiment. Et souvent, ces émissions sont très élevées les jours
23:48qui suivent l'application. C'est pour ça que pour limiter les émissions de substances volatiles,
23:52qui peuvent être des COV précurseurs d'ozone, il est nécessaire de privilégier les applications
23:58en usine qui, elles, bénéficient de conditions contrôlées pour l'exposition des travailleurs.
24:03Vous visualisez un premier récap, des recommandations. Ici, vous retrouvez celles
24:11dont on a parlé et puis aussi deux nouvelles clauses qui concernent les produits liquides,
24:16comme la peinture par exemple, ou les produits à base de bois ou produits d'isolation. On a fait
24:21un choix sur les clauses présentées aujourd'hui, mais vous retrouverez plus en détail tout cela.
24:25Pareil pour les bonnes pratiques qu'on vient de décrire, vous retrouverez plus de détails.
24:33Nous passons maintenant sur les produits d'entretien. Autres familles largement émissives
24:40en composés organiques volatiles, dont des composés organiques volatiles précurseurs d'ozone.
24:44Je vous invite à répondre à cette question. Quel est votre parfum préféré pour vos produits
24:52d'entretien ? On est un peu curieux. On veut savoir si c'est l'odeur du pain,
24:55du citron, du chlore ou vous préférez les produits sans parfum.
25:00On a des personnes fans de l'odeur de citron. On a un peu l'odeur de pain,
25:24mais beaucoup de personnes, 74% des personnes, disent préférer quand il n'y a pas de parfum.
25:30Certains sont peut-être sensibilisés ou c'est juste une préférence. C'est intéressant de
25:39savoir parmi vous pourquoi vous avez répondu ces réponses, s'il s'agit de sans parfum.
25:46En fait, ce qu'on veut vous dire, c'est que les produits sont un cocktail de substances.
25:52Je ne vais pas vous faire la liste parce qu'elle est longue, mais dans un produit d'entretien,
25:56on peut retrouver des substances actives, bien sûr, mais aussi des conservateurs,
25:59des tensioactifs et de nombreuses autres substances, dont les additifs. Les parfums
26:05ajoutés aux produits d'entretien, surodorants ou désodorisants, sont les additifs responsables
26:12d'une très grande partie des COV émis dans l'air par les produits d'entretien. Parmi les COV,
26:18il s'agit principalement d'émissions de terpènes, comme je vous disais tout à l'heure,
26:21telles que le limonène, odeur de citron, pinène, odeur de pain. Ces terpènes, en plus,
26:28quand ils se combinent à l'ozone, peuvent former un polluant secondaire, comme par exemple le
26:32formaldéhyde. Tout ça pour vous dire que les parfums sont un additif, un additif qui ne
26:39contribue en plus pas du tout à l'efficacité du produit. On propose dans le rapport, en tout cas
26:46comme clause, de privilégier des compositions de produits d'entretien sans ajout de parfum ou sans
26:50parfum. Effectivement, le propre n'a pas d'odeur, c'est une phrase qui est intéressante à rappeler,
26:55et l'efficacité n'est pas apportée par le parfum, donc ça rajoute plutôt des polluants dans l'air
27:01intérieur. Voici pourquoi cette clause est importante, même si on se confronte parfois au
27:08marketing olfactif, bien sûr, en demandant des produits sans parfum. Et ça, c'est une autre
27:11question intéressante aussi à traiter. Autre question, les produits d'entretien bénéficiant
27:17d'un label sont plus respectueux de l'environnement, mais aussi de la santé ?
27:20On va voir si vous suivez.
27:27Ah, ça hésite.
27:33Sachant que bien sûr, on va être sur une même tendance que ce qu'on a pu voir pour les produits
27:42de construction. On a volontairement mis la question deux fois, c'est bien pour vous indiquer
27:47que aussi pour les produits d'entretien, il y a plein de labels. Des labels sont uniquement
27:52environnementaux ou sur d'autres critères d'efficacité ou autres. Pour la santé, certains
27:58labels intègrent des critères, d'autres non. Donc c'est pour ça que oui et non, les labels sont un
28:08atout, simplement si on regarde les bons. Je ne dis pas que la liste est exhaustive sur le slide,
28:15simplement c'est celle qui, au moment de l'élaboration du rapport, c'est la liste des
28:21labels qui existait et qui semblait intéressante à recommander pour les personnes en charge de la
28:26rédaction des clauses dans la commande publique. Vous avez aussi le radar, donc la recommandation
28:34c'est de privilégier les produits d'entretien labellisés. Cette recommandation est plutôt
28:38facile à mettre en œuvre en plus pour les produits d'entretien, donc n'hésitez pas à l'utiliser.
28:42Les produits d'entretien contenant des huiles essentielles ont moins d'impact
28:48sanitaire. Est-ce que c'est vrai ou est-ce que c'est faux ?
29:06Il y a quand même des personnes sensibilisées je pense. On va arriver à 92% des bonnes réponses,
29:13c'est-à-dire faux, les produits d'entretien contenant des huiles essentielles ne sont
29:16pas meilleurs pour la santé. Bravo. On ne remet pas du tout en cause les propriétés qui peuvent
29:25être par exemple antiseptiques ou antimicrobiennes de certaines huiles essentielles et qui dans un
29:29cadre spécifique, plutôt dans le cadre de la santé, peuvent être parfois utilisées. Effectivement,
29:35les huiles essentielles sont des concentrés de principes actifs très puissants et dans
29:39certains usages utilisés pour ces propriétés-là. Ici on regarde l'intégration d'huiles
29:46essentielles dans les produits d'entretien, souvent uniquement comme parfums d'intérieur
29:51finalement, qui sont à l'origine des missions. Il y a encore de nombreux composés organiques
29:55volatiles comme les terpènes, les aldéides, les cétones, fénol, esthère, acide et surtout
30:02les terpènes. Cette odeur agréable qu'elles procurent ne signifie pas qu'elles ne sont
30:07sans impact sur la qualité de l'air intérieur ou extérieur puisqu'en fait ça reste des COV et
30:12comme les COV qu'on a décrits auparavant, c'est un ajout de terpènes dans l'air intérieur qui
30:18sont nuisibles pour la santé et en trop grande quantité en tout cas. Si c'est une fois de temps
30:24en temps, si c'est un grand plaisir, pourquoi pas, mais en tout cas il ne faut pas systématiser ces
30:30huiles essentielles dans les produits car elles n'ont pas d'effet intéressant quand on les cumule
30:36avec d'autres composés organiques volatiles déjà présents dans le bâtiment. Donc la clause, c'est
30:40de privilégier les produits d'entretien sans huile essentielle. Il y a des études intéressantes
30:49d'ailleurs qui vous montrent les émissions dans l'air intérieur des huiles essentielles appliquées
30:53dans les produits d'entretien. Ici, c'est une slide qui porte sur le choix des produits
31:01d'entretien, sur les pratiques d'entretien. En effet, le choix des produits d'entretien
31:06est important pour la qualité de l'air intérieur, mais les modalités d'utilisation le sont aussi.
31:11La première idée, c'est celle de gauche, de limiter l'emploi de produits d'entretien
31:19fonctionnement par pulvérisation, spray ou aérosol. Pourquoi ? C'est que les produits
31:25d'entretien qui fonctionnent sous la forme de pulvérisateurs, spray ou encore d'aérosol,
31:30émettent globalement plus de COV dans l'air. De plus, il faut retenir que les aérosols,
31:36à la différence des sprays, fonctionnent avec des gaz propulseurs, qui rajoutent des COV
31:41supplémentaires dans l'air. Il faut voir d'une part si on ne peut pas les utiliser du tout,
31:48et si on a vraiment besoin de ces produits-là, il est préférable de pulvériser le produit sur un
31:53support de nettoyage qui lui-même sera ensuite appliqué sur la surface. Ça réduit la dispersion
31:59au moment de l'utilisation. Il faut aussi retenir qu'il y a des gaz propulseurs qui
32:03sont alternatifs aujourd'hui et qui émettent moins de COV quand on a vraiment besoin de ce
32:07genre de produit. La deuxième recommandation, c'est celle de limiter l'emploi des produits
32:13d'entretien et favoriser l'action mécanique. Je vous donne deux exemples. Par exemple,
32:17l'usage des microfibres qui utilisent la force électrostatique pour attirer et capter la poussière,
32:22et puis le débouchage des cuvettes de WC qui peut également être réalisé sans produit d'entretien.
32:27C'est par exemple réalisé à la ville de Ternay à l'aide d'une dentouse.
32:30Désolée, j'anticipe. Et puis, le nettoyage de vapeur pour les sols, pour les vitres notamment,
32:38réunit en un seul temps une activité détersive et biocide. La température et la pression agissent
32:48comme un tensioactif qui dissout les graisses, nettoie en profondeur et aussi une activité
32:53désinfectante, ce qui est aussi très efficace quand on souhaite enlever différents germes.
33:00Ce n'est pas une intention systématique dans tous les bâtiments, je rappelle,
33:03de désinfecter. C'est aussi une question que doivent se poser certaines collectivités,
33:07mais en tout cas, le nettoyage de vapeur est une bonne alternative.
33:10Et voilà la synthèse des clauses présentées dans le rapport plus en détail. On les a toutes
33:19présentées, mais vous retrouverez plus d'informations dans le rapport.
33:23Pour ma part, j'ai terminé et je laisse la parole à Dalila Rettoré.
33:31Merci, Céline. Oui, on accueille Dalila Rettoré de la mairie de Ternay, dans le Rhône,
33:38si on a pu accompagner. Je te laisse la parole, Dalila, pour nous expliquer un petit peu ton
33:43témoignage. D'accord, je ne sais pas si tout le monde m'entend.
33:47On te voit. Merci de me donner la parole et pour témoigner de ce projet qui, pour nous,
33:54était très important. Le projet, comme je dis, c'est partie d'une volonté politique. Et en même
34:04temps, comme je dis, l'origine et le contexte de ce projet étaient tout d'abord une action
34:14politique qui s'est transformée en action sur le terrain pour l'amélioration de la qualité de
34:22l'air, mais en même temps pour préserver la santé de nos agents. Et aussi, pas que nos agents,
34:30parce que les salles sont utilisées, les produits sont utilisés dans les écoles,
34:35utilisés dans les salles municipaux, qui sont utilisés par un public. Donc,
34:40notre objectif, c'était vraiment réduire les émissions COV, utiliser les produits
34:48d'entretien biodégradable, puis optimiser le produit, réduire les dépenses et sensibiliser
34:55nos agents à ces produits-là. C'est vrai que l'arrivée de l'Adreal était pour nous une aubaine.
35:02Vraiment, je vous remercie pour votre accompagnement. Et donc, lors de la vision
35:08qui s'est déroulée le 16 novembre, organisée par Sarah, pour nous, c'est vraiment une aubaine.
35:17Ça veut dire que nous, on avait un projet et on trouve un accompagnateur qui va nous suivre sur
35:23le terrain pour concrétiser réellement ce projet-là. Et donc, cette réunion qui s'est
35:30déroulée le 16 novembre, en présence du DGS, la DST, plus un agent-coordinateur que j'ai pris
35:38sous mon épaule, parce qu'il connaît vraiment les salles à partir de janvier, plus une bureauté
35:45d'études médicaux et orale de zone, c'était pour nous aussi une vision hyper importante. Et ça nous
35:54aidait un peu dans nos projections. Derrière ça, on a fait une première action. La première action,
36:01c'était faire un diagnostic sur tous les produits utilisés dans toutes les salles. Et ces produits,
36:07moi personnellement, je suis arrivée à Ternay en septembre 2022, c'est pas moi qui achetais
36:14les produits. Donc, je ne savais pas tous les produits utilisés. Donc, j'ai demandé à mon
36:18agent de faire un diagnostic sur tous les produits utilisés. Nous avons aussi consulté des
36:26professionnels. En fait non, on vous avait envoyé à bout nos fiches de sécurité pour voir quels sont
36:38les produits qui sont plus nocifs que d'autres. On avait aussi comme plan d'action, achat de
36:46produits écolabels. Et puis après, on avait aussi contacté les professionnels pour voir quels sont
36:57les produits qui sont sur le marché pour pouvoir nous projeter. Et puis, il y avait une formation
37:05de nos agents qui était pour nous importante qu'ils soient formés. Et puis après, on a fait un retour
37:11d'expérience. On a mis des produits écolabels en expérience, c'est-à-dire les agents les tester.
37:21Et derrière, on a récolté leurs avis. Est-ce que c'est bon? Est-ce que c'est pas bon? Quelles sont
37:26les difficultés qu'ils rencontrent? Donc, voilà au niveau des premiers plans d'action.
37:32Les plans d'action 2, qui sont des actions à court terme, c'était optimiser la commande publique,
37:57qui jusqu'à maintenant, ont commandé sous bande commande. Limiter les nombres de produits utilisés,
38:03parce que moi, je suis allée sur les terrains et quand j'ouvrais les placards, il y avait une
38:07multitude de produits. Et parfois, c'est le même produit acheté en plusieurs marques au fait,
38:19et qui sert finalement à la même action. On a dit, il vaut mieux éliminer tout ça et acheter
38:26un seul produit qui peut faire multisurface. Aussi, on avait un problème de stockage et il
38:33fallait optimiser cet espace parce qu'on avait un projet de changer le fonctionnement. En stock,
38:43au fait, on achète début d'année et on met tous les produits en stock. Des fois, ils sont utilisés
38:51à l'année, des fois ils dépassent et on a dit, ça, on ne le veut plus. Donc, on veut optimiser le
38:57stock et en même temps, essayer de commander à fur et à mesure des besoins. Sur les actions à court
39:07terme aussi, c'est apprendre à nos agents d'aérer. Il y a des fois où ils font le ménage, ils arrivent,
39:13ils n'ouvrent pas, ils finissent, ils n'ouvrent pas. Donc, les produits, les molécules restent sur
39:19place. Donc, il n'y a pas d'aération. Après, il y avait des actions à moyen terme. Les actions
39:35à moyen terme, c'était redéfinir les besoins. C'est tout en travaillant avec l'équipe, avec
39:41les agents, ajuster les méthodes. Moi, j'ai fait venir certains professionnels et on a vu que les
39:50produits sont mal utilisés. Donc, ça, on va former les agents. Donc, on a commencé déjà à les
39:56sensibiliser et il va y avoir des formations pour utiliser des méthodes de pré-imprégnation. Donc,
40:05le produit est dilué en respectant les doses. Actuellement, ils utilisent des dosettes et ça,
40:13on veut l'éliminer complètement de nos commandes parce que c'est utilisé anarchiquement. Des fois,
40:22le produit est trop dosé. En fait, on met plus de produits qu'il le faut. Ça, notre projet aussi,
40:29c'est d'acheter des centrales de dilution. Les actions à long terme, c'était vraiment utiliser
40:37les générateurs de vapeur et cette action est devenue à court terme parce qu'on les a déjà mis
40:43en place. Donc, ils sont déjà utilisés par nos agents sur le terrain. Et ça, c'est grâce aussi,
40:49comme je dis, à la possibilité financière. Donc, on a fait une économie de produits. On n'a pas
40:55commandé des produits et du coup, on a pu commander les générateurs de vapeur. Donc,
41:00pour l'instant, on en a deux. Et dans mon budget 2020, je vais en mettre un par structure, par
41:09école. Avec l'équipe de l'ADRIAL, on a fait une réunion de sensibilisation au niveau de nos agents.
41:23Donc, 8 juillet, on a fait un atelier de sensibilisation. C'était un atelier ludique.
41:30Donc, présenter les produits. Voilà les ateliers qu'il y a eu. Le retour des agents était vraiment
41:43intéressant pour eux. Ils étaient marqués. Ils avaient eu beaucoup d'informations tout en jouant.
41:55En fait, Sarah et son équipe ont expliqué les choses d'une façon ludique et les agents sont
42:05sortis renforcés dans leur acquisition des renseignements sur les produits. Comme vous
42:12voyez ici, ils étaient vraiment concentrés sur le jeu. Et d'ailleurs, des fois, ils pensaient que
42:21les produits étaient bons pour la santé et ils découvrent que finalement, ce n'est pas le cas.
42:25Donc, ils étaient vraiment surpris. Et le retour était vraiment positif et ça, c'est vraiment chouette.
42:32Donc, j'ai fait le bilan de tout ce qui a été réellement réalisé. On a limité le nombre de
42:43produits utilisés. On a remplacé certains produits par des produits écolabels. On utilise les
42:51générateurs vapeur. On a éliminé les produits nocifs. Il y a aussi l'aération pendant le
43:00nettoyage et après. Réduire les aérosols de nos commandes. Redéfinir le besoin. Donc là,
43:08on va y avoir encore un retour après l'utilisation des générateurs vapeur. Et puis former et
43:14sensibiliser les agents sur tous les enjeux écolabels. Donc, ce projet-là a sensibilisé
43:27nos agents sur les produits écolabels, mais aussi dans leur façon de fonctionner. Finalement,
43:34ça les sensibilise sur autre chose et sur le trait sélectif. Donc, l'impact s'est élargi aussi.
43:42Donc voilà, c'est une très bonne expérience pour nous. Et si j'ai un mot à dire, c'est vraiment
43:51sensibiliser les communes à faire comme nous et d'aller impliquer les agents dans ses choix et
44:00faire construire le projet en les incluant dans la réflexion. Donc voilà ce que j'ai à dire sur
44:11cette expérience. Merci beaucoup Dalila pour ce témoignage. Peut-être juste pour livrer en un
44:18mot, nous, notre ressenti, l'équipe, par rapport à cet accompagnement. On était très surpris. C'est
44:25une commune de 5 500 habitants, c'est ça environ à Ternay ? Environ, oui. Donc, c'est une commune,
44:33ce n'est pas Grenoble en taille de commune. Et pourtant, on a été très agréablement surpris
44:38par la diversité des actions possibles à mener pour une collectivité de cette taille. Et ça
44:46nous fait dire que sur la thématique, notamment des produits d'entretien et aussi peut-être des
44:50matériaux de construction, il y a vraiment des actions pratiques à mener qui ne sont pas
44:55forcément dispendieuses et super chères financièrement pour une collectivité, mais
45:01qui a aussi de la sensibilisation, de la formation, du bon sens dans les pratiques à mettre en place.
45:09Merci beaucoup pour ce témoignage. Oui, c'est tout. On est parti du bon sens. Et je pense que la
45:17réussite de ce projet-là, c'est l'implication des agents, comment on arrive à construire avec eux.
45:28Parce que toute seule, l'idée, ce n'est pas arriver et dire maintenant je veux des produits
45:33écolabels et je fais le marché écolabel, etc. C'est vraiment aller vers eux, construire avec
45:42eux. Et je pense que c'est cette méthode-là qui marche parce que ça viendrait du moment qu'ils
45:49sont sensibilisés et construisent avec moi. Je ne voulais pas imposer, mais je voulais qu'ils
45:55réfléchissent en les sensibilisant sur les produits, sur leur santé et la santé de tout le public qui
46:01vit dans ces salles-là. Les écoles, on a 680 enfants qui sont présents tous les jours dans
46:12ces locaux-là. Les activités sportives dans le 2S, par exemple, dans le gymnase, c'est tous les
46:18jours des centaines de personnes qui pratiquent. Donc, en fait, l'enjeu est énorme. Il y a les
46:26agents, mais il n'y a pas que eux. Il y a toutes les personnes qui fréquentent ces lieux et donc
46:32le produit a un impact sur toutes ces personnes-là. Peut-être deux petits éléments complémentaires et
46:40après on pourra passer à la phase de questions réponses. Aura 2E a pu aussi accompagner en
46:46parallèle, en complémentarité de l'Adriel, la ville de Ternay. Plutôt sur l'aspect, il me semble,
46:51la commande publique. Catherine Prémat est parmi nous. Si tu veux mettre dans le chat, Catherine,
46:56des informations supplémentaires sur comment vous pouvez accompagner Aura 2E, les collectivités
47:01autour de la commande publique, avec des clauses environnementales, n'hésite pas. Et puis, on s'est
47:07appuyé sur l'atelier de sensibilisation sur le jeu Dépollulaire, développé notamment par Oikos.
47:12Et si tout va bien, l'Adriel mettra bientôt à disposition un exemplaire du jeu pour différentes
47:20structures, dont les collectivités qui lui en feront la demande. Je te laisse la main, Cyril,
47:26pour la phase de questions réponses. Ok, peut-être je vous propose de prendre les questions dans le
47:33désordre, en commençant par la fin, et notamment pour la ville de Ternay, puis Soligne, tu pourras
47:39compléter au besoin. Sur le nettoyage vapeur, on demandait des précisions par rapport à comment
47:46ça marche, éventuellement les puissances des appareils et les consommations d'énergie qui
47:53sont liées. Est-ce que vous avez des éléments de réponse sur ce sujet ? Est-ce que ça a été des
47:56choix aussi politiques, à un moment donné, d'utiliser un appareil qui consomme de l'énergie ?
48:02Oui, alors, au niveau de la consommation, on avait regardé ça, et ça ne consomme pas
48:13énormément d'énergie. Donc, en fait, on est sensible aussi à ça, au niveau de la consommation
48:21d'énergie. La puissance, donc j'avais vu avec le commercial, et on a accompagné les agents
48:32à l'essayer, en fait, ce produit-là, il a assez de puissance pour éliminer toutes les bactéries,
48:39et donc éliminer les bactéries et les saletés. Donc, en fait, sur un four, par exemple, au lieu
48:46d'utiliser des produits chimiques, on va utiliser le générateur vapeur avec la chaleur, ça décape
48:53vraiment, et il n'y a aucun produit utilisé. On l'a utilisé aussi sur les toilettes des petits,
48:59parce qu'on a 200 enfants qui passent aux toilettes plusieurs fois par jour. Donc, nous,
49:07utiliser les produits aussi, laver les toilettes matin et soir avec des produits chimiques, pour
49:15nous, c'était un peu… Donc, on a utilisé ces appareils qui désinfectent très rapidement sans
49:22utiliser les produits. Donc, en fait, au niveau de la… Si je reviens à la consommation d'énergie,
49:27il est A, donc il ne consomme pas énormément, et au niveau de la puissance, il est assez puissant
49:33pour éliminer tous les microbes possibles et les saletés. Je ne sais pas si Julien a un point du
49:38jeu. Oui, je pense que… Soline, je ne sais pas si quelqu'un veut compléter. Non, c'est exactement
49:45ça. En fait, c'est l'effet, même plus précisément, c'est l'effet conjugué de la température et de la
49:48pression qui donne à ce matériel, en même temps, une activité détersive, pour nettoyer, et puis
49:57aussi biocide, donc désinfectante. En fait, il agit comme un tensioactif qui détruit les graisses,
50:02nettoie en profondeur, mais aussi un aspect, en fait, désinfectant. Oui, biocide, et effectivement,
50:10ça invite l'emploi de substances très irritantes, de produits. Ça se substitue à ça. Ça, c'est
50:16intéressant d'un point de vue de la santé, oui. OK, merci à vous. Sur les consommations précises,
50:24peut-être qu'on mettra un certain nombre d'éléments sur le site de l'ADREAL. J'essaierai
50:28de faire quelques recherches sur ce sujet. Après, plutôt une question pour Soline. Est-ce
50:35que tu as des ressources sur la question des crèches et sur les produits à utiliser en
50:40produit d'entretien sur les crèches, qui vont peut-être, des ressources qui vont au-delà de
50:46ce qu'on a produit ? Alors, on avait justement, avec Auvergne, au Radeuse, pardon, pour l'atelier
50:56de Ternay, fait ce recueil de Catherine Prémat à l'écran, qui donnera des éléments sur les
51:09produits d'entretien, comment les utiliser, comment choisir les produits, etc. Donc là,
51:16ce recueil-là était très intéressant. Et notamment, j'ai cru voir aussi une question
51:22sur la désinfection, mais peut-être que je me trompe. En fait, effectivement, je voulais en
51:27profiter pour réappuyer ce sujet de la désinfection à tout prix, partout, qui est devenu un petit peu
51:32courante. J'en profite parce qu'en fait, ces substances, elles sont très irritantes. Elles
51:38sont à l'origine de nombreuses dermatoses professionnelles, en raison de leur emploi
51:41massif, souvent excessif. Et c'est important de se requestionner à quel endroit on a besoin
51:49vraiment d'éliminer bactéries, moisis, surpathogènes, virus à tout prix, parce que c'est
51:53le cas parfois, à certains moments de l'année, à certains endroits du bâtiment, mais pas toujours
51:58autant que ce qu'on fait aujourd'hui de manière trop systématique. Donc, c'était l'occasion aussi
52:02de redire pour cette partie-là des produits d'entretien, il y a peut-être un requestionnement
52:05pour voir des alternatives qui existent, ou bien réduire un petit peu ces quantités de produits
52:11qui sont à la fois pour les personnes qui appliquent et les personnes qui respirent ensuite un peu
52:15nuisibles. Sinon, j'ai ce recueil-là, à vous proposer, qui était fait avec Catherine Prémat.
52:24Ok, merci Soline. Et dernière question, une question de Philippe que je salue sur l'étiquetage
52:36des produits d'ameublement. Alors clairement, cette question, on l'a eu aussi au moment du
52:42comité de pilotage de l'étude, c'était hors champ de notre étude. Cela dit, est-ce que Soline,
52:51tu as des éléments sur l'actualité de la réglementation et sur l'étiquetage des
52:56produits d'ameublement ? Malheureusement, non. Il n'y a jamais eu les arrêtés vraiment
53:01d'application qui nous permettraient d'espérer son arrivée. Donc, non, je n'ai pas plus d'informations
53:08en tout cas sur cet étiquetage. Il était bien envisagé, mais ça date maintenant,
53:13donc je ne sais pas si ça va pouvoir arriver un jour. J'espère aussi. Oui, effectivement,
53:21ça a été des discussions au comité de pilotage, mais n'ayant pas forcément d'éléments. Donc,
53:27on n'a pas forcément d'actualité à présenter ici. Ce n'est pas forcément le rôle des services
53:32déconcentrés de l'État. Cela dit, il y avait des discussions à des moments. Le CSTB nous avait mis
53:37en avant le fait que ces discussions étaient compliquées. Donc, il y aura peut-être des
53:44directives européennes qui permettront de faire avancer les choses sur ce sujet. En parallèle,
53:50vous avez des labels qui existent quand même et qui permettent déjà d'avoir des critères de choix
53:55en lien avec la santé pour le mobilier. Et je vois dans le chat que Catherine a mis des éléments sur
54:05la consommation d'énergie des centrales vapeur. Merci à toi. Et je crois qu'il n'y a plus de
54:13questions concernant les ressources. Sarah, on a remis plusieurs fois le lien vers les différentes
54:20ressources mis en avant. Le support du webinaire sera également mis sur le même lien que vous
54:28avez, comme a précisé Sarah également, de même que l'enregistrement. Donc, a priori, toutes les
54:35ressources seront diffusables. Je complète aussi sur ces sujets qui sont des axes sur la
54:42sensibilisation à la qualité de l'air intérieur, sur le volet qualité de l'air intérieur. Et on met
54:49un certain nombre de ressources aussi sur le site du PRS, du quatrième plan régional santé-environnement
54:56sur les questions qualité de l'air intérieur. Ça fait partie des axes de travail de capitaliser
55:04sur ce qui est fait. Donc, un autre site, je vais mettre le lien dans le chat. Pendant que tu fais
55:11ça, sur les deux dernières minutes, on a une main levée. Donc, je propose qu'on puisse donner la
55:16parole à l'oral à notre grand gagnant de ces dernières minutes, Benoît Simonnet. Donc, vous
55:23pouvez réactiver votre micro a priori et poser votre question ou exprimer votre remarque.
55:34Je pourrais réactiver votre micro. Et si quelqu'un d'autre souhaite lever la main pour poser une
55:42question à l'oral sur le temps qu'il nous reste, c'est possible. Je voulais juste compléter aussi
55:49sur le plan régional santé-environnement qu'un des quatre axes de travail, c'est aussi la mise
55:55en place d'un réseau régional sur les questions de qualité de l'air intérieur qui est en train de
56:00se structurer par l'action d'Atmo-Verne-Rhône-Alpes qu'on a missionné spécifiquement sur ce sujet en
56:06lien avec l'Agence régionale de la santé. Donc, pareil, des travaux à venir. Et puis,
56:13j'espère qu'on pourra justement, dans ces mêmes formats, continuer à vous informer sur ces sujets.
56:18Mais Benoît... Benoît n'a pas de questions, il nous dit. Du coup, on est bien à l'heure. Il me reste
56:31à vous remercier tous et toutes, tous les participants et tous les animateurs, animatrices
56:37pour ce webinaire. Je rappelle encore une fois, le l'enregistrement, le diaporama seront mis en
56:44ligne au même endroit que les livrables de la mission qui sont déjà en ligne sur le site de
56:50l'ADREAL. N'hésitez vraiment pas, on a vraiment voulu un format notamment sur le recueil des clauses
56:56qui soit très visuel avec les radars. Peut-être tu peux en remontrer un exemple, Soline, s'il te
57:01plaît. Les radars de clauses avec plusieurs critères de choix pour la commande publique sur
57:09la prise en compte de la qualité de l'air intérieur, la prise en compte de l'ozone, mais aussi l'accessibilité
57:14économique, la facilité de mise en œuvre. Tous ces éléments ont été rassemblés à travers un copil,
57:20donc à dire d'experts. Donc n'hésitez pas à vous en nourrir. Catherine Prémat d'Aura2h a aussi
57:26mis son contact dans le chat. Elle anime le réseau régional de l'achat durable auprès notamment des
57:32collectivités des acheteurs publics. Donc n'hésitez pas aussi à rejoindre ce réseau et à le solliciter
57:39pour aller plus loin dans le verdissement des commandes publiques, qui je crois est un outil,
57:45un levier assez puissant. Et puis n'hésitez pas à partager l'information sur ce webinaire autour
57:50de vous, qui du coup sera disponible pour l'éternité sur le site de l'ADREAL. Merci
57:57beaucoup pour votre participation. Merci beaucoup et merci vraiment pour votre accompagnement au
58:02niveau de la mairie de Ternay. Merci Dalila. A bientôt. A une journée. Et merci à Soline
58:09aussi pour son accompagnement de l'ADREAL. Au revoir.

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