Avec Théau Ampilhac, journaliste
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NewsTranscription
00:00La revue de presse avec Théo Ampillac, bonjour.
00:03Bonjour Jean-Marie.
00:04Deux jours après l'annonce de la suppression de 4000 postes d'enseignants, justement, la
00:08ministre de l'éducation nationale effectue sa première sortie médiatique à ce sujet.
00:11L'école reste la priorité de ce gouvernement et le premier budget de la nation, ce sont
00:16les mots d'Anne Jeuneté dans la tribune du dimanche.
00:18Alors malgré les contraintes budgétaires, la ministre de l'éducation s'est battue
00:23pour augmenter les moyens de l'école, le budget sera de 63 milliards en 2025, c'est
00:28un gain de 834 millions par rapport à l'année dernière, mais les syndicats d'enseignants,
00:32eux, le rappellent, 700 millions d'euros avaient été rabotés dans le budget l'an
00:38dernier.
00:39834 moins 700, ça fait 134 millions, finalement, c'est un gain assez marginal.
00:42On appelle ça une opération déminage pour une ministre.
00:45A la une de la presse ce matin, justement, dans l'opposition, Éric Ciotti tire à boulet
00:50rouge sur le budget.
00:51Et ça se passe dans les colonnes du JDD, je suis en colère de ce budget qui est un
00:56véritable budget de socialiste.
00:59Socialiste car il prévoit une augmentation des prélèvements obligatoires, un choc fiscal
01:03qui aura des conséquences sur les croissances et l'emploi, et socialiste aussi car il s'en
01:07prend aux créateurs de richesses sans véritable effort sur les dépenses publiques.
01:10Voilà comment Éric Ciotti justifie ses propos.
01:13Le président de l'UDR annonce également dans le JDD des mesures inédites, enfin inédites
01:18non, mais qu'il va prendre en tout cas contre le gouvernement.
01:20Ça commence dès mardi avec la création d'une commission d'enquête sur les dissimulations
01:24budgétaires sous l'air Bruno Le Maire.
01:26Oui mais justement, tiens, qui est responsable de ces dérapages ? C'est à lire dans le
01:29journal du dimanche un bel exercice, Théo, de communication de crise sur le thème « c'est
01:34pas ma faute ».
01:35Et la faute c'est plutôt celle d'Elisabeth Borne, c'est ce que dit l'un des proches
01:39de Gabriel Attal.
01:40« Étonnant que personne ne réclame des comptes Elisabeth Borne qui a signé les deux
01:44derniers exercices budgétaires.
01:45Gabriel, lui, n'a jamais eu la main sur le budget de la France », déclaration plus
01:51qu'étonnante sachant qu'il était Premier ministre et donc avait forcément un œil
01:54sur le budget.
01:56Mais il n'a jamais eu la main sur les finances publiques, en tout cas c'est ce que dit aussi
02:00Gabriel Attal.
02:01Ce portrait bouleversant, c'est à lire également dans Le Parisien aujourd'hui en France, celui
02:05d'un curé revenu dans la bande de Gaza pour aider les sinistrés.
02:10« Et ce curé c'est Gabriel Romanelli.
02:12Depuis le 7 octobre, sa vie a complètement basculé, aujourd'hui dans un Gaza complètement
02:18détruit.
02:19Il jongle entre les messes de l'église, encore debout, et les décombres de la ville
02:22en ruine.
02:23Mon rôle dépasse celui de référent religieux, je suis défenseur des pauvres, assistant social,
02:28aide humanitaire.
02:29Voilà ce que dit le curé.
02:30Cet élan de solidarité est remonté jusqu'au pape et un véritable lien s'est créé entre
02:35le souverain pontife et le curé.
02:37Le pape m'a appelé 365 fois depuis le début de la guerre, il y a un an, c'est ce que
02:42dit le curé.
02:43Quand le réseau est bon, c'est carrément des visioconférences que font les deux hommes
02:47de codonner un peu de baume au cœur.
02:49En tout cas, un peu moins de solitude au milieu de ce drame.
02:51Merci Théo Empillac.