Jordan Bardella, président du Rassemblement national et eurodéputé, était l’invité du Face-à-Face sur BFMTV et RMC ce lundi 14 octobre. Il est revenu sur les propos d'Antoine Armand qui avait affirmé que le RN ne faisait pas partie de l'arc républicain.
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00:00qui est M. Armand, pour expliquer que tel ou tel électeur ou que tel ou tel parti politique appartient à l'arc républicain.
00:07– Ministre de l'économie.
00:08– Très bien, ministre de l'économie que les Français découvrent.
00:10Mais ce n'est pas à lui de dire si les citoyens français,
00:14en fonction du parti politique pour lequel ils votent,
00:16sont des citoyens respectables ou des citoyens de seconde zone.
00:20Parce que lorsque les Français paient les impôts à M. Armand, au ministre de l'économie,
00:25ils ne regardent pas si ces Français concernés ont voté pour le Rassemblement national
00:28ou ils ont voté pour Emmanuel Macron.
00:29Donc nous, nous avons fixé une ligne rouge lorsque le président de la République a nommé un Premier ministre,
00:35c'est le respect à l'égard des millions d'électeurs qui ont voté pour le Rassemblement national
00:40et qui méritent parfaitement d'être entendus, d'être écoutés et d'être respectés.
00:44Donc moi, je me réjouis que le Premier ministre ait rappelé en quelque sorte la ligne de conduite
00:49et rappelé à l'ordre son ministre de l'économie.
00:51À chaque fois que nous serons convoqués, invités à dialoguer pour faire connaître nos mesures,
00:56nous le ferons et nous utiliserons ces réunions, ces échanges pour pousser un certain nombre de nos mesures.
01:03La situation budgétaire, j'imagine qu'on va en discuter ce matin,
01:07mais la situation budgétaire du pays est extrêmement préoccupante.
01:10Et je dis qu'il y a eu de la part de la Macronie, un minima de l'amateurisme
01:15et au pire de la dissimulation et des mensonges dans la gestion des comptes publics.
01:18Vous vous souvenez qu'il y a quelques mois, sur votre antenne,
01:21j'avais réclamé un audit des comptes de l'État lorsque je me suis présenté
01:25comme Premier ministre au potentiel lors des élections législatives.
01:29Au début d'année, on nous a annoncé, les macronistes nous ont annoncé un déficit de 128 milliards d'euros.
01:36Quelques mois plus tard, six mois plus tard, on nous parle d'un déficit constaté réel de 180 milliards.
01:41Ça veut dire qu'il y a donc un trou de 50 milliards entre les prévisions qui ont été faites par la Macronie
01:46et la réalité du déficit budgétaire que nous n'avons jamais connu dans cette proportion
01:51et dans cette dimension hors crise depuis la Seconde Guerre mondiale.