Antoine Armand, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie était l’invité du Face-à-Face de ce jeudi 28 novembre sur BFMTV et RMC. Il a notamment été interrogé sur la proposition du budget du gouvernement.
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00:00Nous y travaillons, j'y travaille dans mon propre ministère.
00:02Concrètement, ça veut dire que ce sera quoi par exemple ?
00:04Puisque vous évoquez la question du train de vie,
00:06on a évoqué aussi la question des certains avantages,
00:09auxquels ont droit les anciens premiers ministres, les anciens présidents.
00:12Est-ce que là-dessus, vous allez demander des efforts concrets, conséquents ?
00:15Ça veut dire que quand ça va mal, tout le monde doit faire un effort,
00:17et l'État le premier.
00:19Et j'ai un ministère qui baisse son budget de 22%.
00:21Vous allez faire une cérémonie des voeux par exemple, vous ?
00:23On verra, pardon.
00:25Non mais parce que tout le monde se retrouve à annuler les cérémonies des voeux,
00:27j'ai l'impression que c'est même assez symbolique désormais.
00:29Nous sommes au milieu de l'examen du budget de la France,
00:31d'un pays qui a 6% de déficit.
00:33Je ne suis pas concentré sur la cérémonie de voeux.
00:35Ce que je veux vous dire, c'est que quand tout le monde fait un effort,
00:38l'État le premier doit montrer.
00:40Mon ministère baisse son budget de 22%.
00:42C'est un signe extrêmement fort.
00:44Tout le monde doit contribuer.
00:45Et je le dis, pourquoi ?
00:46Parce que c'est pareil, on en parlera peut-être dans un instant,
00:48dans une situation économique difficile,
00:50c'est pas les entreprises, c'est pas ceux qui créent de l'emploi,
00:53qu'il faut d'abord aller taxer,
00:55à qui il faut d'abord demander des efforts,
00:57parce qu'à la fin, qui va payer ?
00:58Qui va payer ?
00:59Qui va payer s'il n'y a pas de budget ?
01:01C'est les entreprises qui ne pourront pas investir.