Antoine Armand, député Renaissance de Haute-Savoie, était l’invité de BFMTV ce jeudi soir.
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00:00 Le bras d'honneur s'adressait dans un contexte plus général à la présomption d'innocence.
00:03 Une fois qu'on a dit ça, un ministre ne devrait pas faire ça et ne devrait pas faire ça
00:07 au sein de l'hémicycle.
00:09 Je veux dire, pas besoin d'ergoter sur ce point-là.
00:12 Ce que je voudrais dire...
00:13 Il ne devait pas démissionner ?
00:14 Non, écoutez, ça appartient au gouvernement.
00:16 Je crois qu'il faut quand même garder un sens des proportions de manière générale.
00:20 Il peut très bien lui-même décider de démissionner.
00:23 Oui, c'est sa décision.
00:24 Il paraît qu'il en a eu la tentation sur le moment.
00:26 C'est sa décision.
00:27 Ce que je veux dire, et là je rejoins bien sûr ma collègue Garin qui l'a dit à l'instant
00:31 sur la dimension choquante des propos, mais ce que je veux dire aussi, et je crois que
00:35 c'est important dans notre démocratie actuelle, c'est que c'est arrivé mardi.
00:39 Hier, on a eu une discussion extrêmement constructive dans l'hémicycle sur une proposition
00:44 de loi pour développer le congé pour les fausses couches.
00:46 Et le débat s'est passé en confiance, dans la sérénité.
00:50 C'est aussi ça l'Assemblée nationale.
00:51 On se focalise sur une minute, c'est normal.
00:54 Ça fait partie du jeu médiatique et de la tension.
00:57 Une fois qu'on a dit ça, un ministre n'aurait pas dû dire ça, n'aurait pas dû faire
01:00 ça dans l'hémicycle d'un point de vue général et partout.
01:02 Ça tombe mal quand même.