Le groupe pharmaceutique français a annoncé vendredi avoir choisi le fonds CD&R pour lui céder potentiellement le contrôle d'Opella, qui commercialise une centaine de marques de produits sans ordonnance dont le Doliprane (paracétamol). Cette opération soulève de fortes préoccupations chez les salariés et les responsables politiques pour des enjeux de souveraineté sanitaire et d'emplois.
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00:00La CGT et la CFDT assument leur stratégie, la grève, pour faire pression sur le gouvernement
00:06et empêcher la vente de Doliprane, un fonds d'investissement américain.
00:10Le but c'est de tout faire pour empêcher cette opération et tout faire pour que les
00:14pouvoirs publics prennent conscience de la situation et prennent la main sur Sanofi très
00:18clairement.
00:19Hier après-midi au Sénat, le ministre de l'économie s'engage à agir.
00:23Ce gouvernement prend l'engagement de maintenir le Doliprane en France.
00:27Mais comment ? Le locataire de Bercy dit étudier une possible présence de l'Etat
00:31au conseil d'administration d'Opela, la filiale de Sanofi qui commercialise le Doliprane.
00:37Un scénario difficile à envisager, selon cet économiste de la santé.
00:41Ça, ça serait une possibilité, étant donné l'état de nos comptes publics, je ne suis
00:47pas sûr que ce soit très opportun à ce moment-là et qu'il y aura un aval de l'Etat.
00:54Autre levier pour l'Etat, utiliser le décret d'Immontebourg de 2014.
00:58Il stipule que les investissements étrangers dans le domaine de la santé sont soumis à
01:03une autorisation préalable du gouvernement, mais ce dernier n'est utilisable que dès
01:08lors qu'un accord de vente est finalisé, ce qui n'est pas le cas pour l'heure.