• il y a 2 mois
Le groupe Sanofi a choisi de se séparer d'Opella, sa filiale qui produit les médicaments grand public, en particulier le Doliprane. Le fonds américain CD&R a été choisi comme repreneur, un choix qui interpelle certains acteurs politiques qui craignent une perte de souveraineté sanitaire.

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Transcription
00:00— Ce que je voulais ajouter aussi, c'est qu'aujourd'hui même, il y a un certain nombre de sites Sanofi qui sont en grève, les salariés de Sanofi, donc...
00:07— Oui, mais pour les raisons qu'on évoque. — Mais il faut le dire aussi que les travailleurs et travailleuses de Sanofi demandent à ce que le fonds d'investissement américain
00:16ne soit pas accepté dans sa demande. Et alors si je peux me permettre, parce que j'ai déjà... — Non, parce que le fonds d'investissement n'a pas encore pris la participation.
00:26— C'est pas sûr que ce soit lui qui le fasse. — Mais complètement. Mais en tout cas, les salariés refusent donc cette vente. Et alors si je peux me permettre...
00:33— Ils redoutent. — Non, ils refusent, pour ceux que j'ai entendus, y compris sur votre antenne. Et alors par ailleurs, je trouve que c'est intéressant
00:39aussi de voir que la question Sanofi pose aussi la question de la particularité de la santé, du droit à la santé. Je trouve très intéressante ces idées
00:50de nationaliser ce secteur lié à la santé, aux soins. Je trouve très intéressant de considérer que la santé est un commun, c'est un droit universel, et que ça garantit.
01:00Ça garantit donc ce commun. Ça le met à l'abri, en tout cas, de logique de profit, de logique d'entreprise, de logique capitaliste.

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