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La viscosité de nos fluides corporels peut être difficile à étudier… Pourtant, cela pourrait être utile à la compréhension de certaines maladies !
Jeanne nous parle du projet Microviscotor, financé par l'ANR et dirigé par Yaocihuatl Medina-Gonzalez, chercheuse Laboratoire du Futur - CNRS.
Vidéo en collaboration commerciale avec le CNRS

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Transcription
00:00Et si on pouvait mesurer la viscosité de tes fluides corporels comme les larmes pour
00:04diagnostiquer une maladie ?
00:05Mais d'abord, c'est quoi la viscosité ? C'est une propriété macroscopique des
00:09fluides.
00:10Par exemple, le miel est très visqueux, alors que l'eau, pas du tout.
00:12Mais les outils actuels posent des soucis pour mesurer la viscosité de certains fluides
00:16comme ceux présents en petites quantités par exemple.
00:18Et c'est là qu'entre en jeu le projet Microviscotor, financé par l'ANR et dirigé
00:22par Yao Sihuatl, médina gonzalez, chercheuse au CNRS.
00:26Son équipe a proposé l'utilisation de rotors moléculaires pour faire une cartographie
00:30de la viscosité dans les fluides en temps réel.
00:32Cela permettra d'étudier leurs comportements, une tâche jusqu'ici difficile à réaliser.
00:36Le but derrière est de mesurer la viscosité des fluides biologiques, comme les larmes
00:40ou les fluides pulmonaires, car dans certaines maladies des yeux ou la mucoviscidose, la
00:44viscosité change.
00:45Cela servira à comprendre ce qui se passe dans le corps et à réaliser des diagnostics.
00:49D'autres projets d'application sont à venir, comme mesurer la viscosité des cellules
00:53dans le cas de cancer ou la viscosité des mousses dans les productions de pétrole.
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