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Les députés ont rejeté samedi 19 octobre en commission des Finances la première partie du budget 2025 consacrée aux recettes de l'État, après l'avoir largement réécrite en adoptant près de 200 amendements, modifiant profondément l'équilibre financier du texte.

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Transcription
00:00La question n'est pas de savoir ce qui arrange ou n'arrange pas les forces politiques qui participent au socle commun.
00:06Je ne mets pas l'intérêt des Français de côté, je parle juste du calcul politique pour faire passer les idées.
00:09Ce qui nous importe, c'est de faire en sorte que les priorités et les propositions que nous portons,
00:15nous, par exemple, députés, membres du groupe Ensemble pour la République,
00:19mais en accord avec les autres parlementaires de ce socle commun, bloc central,
00:25qui soutiennent l'action du gouvernement, c'est de pouvoir faire passer un budget de vérité et de responsabilité.
00:32Nous sommes conscients de la réalité budgétaire, qui a beaucoup de raisons, de causes,
00:38sur lesquelles on n'a certainement pas le temps de revenir ce matin.
00:403 250 milliards, c'est ce qu'a rappelé Michel Barnier dans le JDD.
00:43Absolument. Le Covid, le quoi qu'il en coûte, le soutien face à la hausse des prix de l'énergie,
00:49à la hausse des prix des matières premières, etc. Tout ce qui a été prolongé.
00:55Le quoi qu'il en coûte, le soutien au PME, aux Français, etc. On ne va pas revenir là-dessus.
00:58Mais en tout cas, ce qui nous importe, c'est de pouvoir faire passer un budget qui ne soit pas un budget de matraquage fiscal.
01:04La raison pour laquelle, en commission des finances, hier après-midi, je siège en commission des finances,
01:07j'y étais non-stop depuis mercredi après-midi, c'est que nous ne pouvons pas avaliser une copie, celle qui a été portée,
01:14qui porte 60 milliards d'impôts et de taxes supplémentaires. Un véritable matraquage fiscal.
01:21Autant nous voulons être réalistes et pragmatiques, nous savons qu'il y a des efforts à faire pour toute une série de catégories de Français,
01:28autant nous ne pouvons pas accepter un véritable matraquage fiscal.
01:31Mais vous l'accélérez quand même ce matraquage fiscal, si je peux me permettre.
01:34Il y a une augmentation. Sur ce sujet-là, nous allons bouger.
01:39Je ne suis pas en train de dire que la discussion parlementaire ne prévaut pas et qu'il n'y aura pas des marges de manoeuvre à l'intérieur du bloc social.

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