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Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme, était l'invité de BFM Politique ce dimanche 20 octobre. 

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Transcription
00:00C'est d'ailleurs pour ça qu'il faut rétablir le délit de séjour clandestin, le délit de séjour irrégulier.
00:04Le fait de rentrer sur un territoire et d'y rester contre la loi, ça doit être sanctionné, sinon plus rien n'a de sens.
00:10Mais est-ce que c'est vraiment raisonnable de mettre à nouveau une loi immigration en chantier ?
00:14La précédente, la loi d'Armanin, n'a que 10 mois, 20 décrets sur les 30 qui doivent sortir ne le sont pas encore.
00:21On ne connaît pas son efficacité. Est-ce que tout ça, c'est vraiment raisonnable ?
00:24Oui, la loi d'Armanin, elle était quand même largement...
00:26Vous l'avez votée ?
00:27Oui, on l'a votée, mais elle a été essentiellement censurée par le Conseil constitutionnel pour des questions de forme.
00:32Il n'y a pas besoin de beaucoup de discussions. On l'a déjà votée, les dispositions.
00:36On peut les remettre, on peut le faire en procédure accélérée.
00:39Tout ça n'est pas très compliqué, mais on peut aller aussi plus vite.
00:41C'est passer directement ces dispositions par référendum.
00:44Nous, on soutiendra si M. Barnier a ce courage.
00:47Les Français ont vraiment envie de s'exprimer par référendum.
00:50Justement, il se trouve que Bruno Retailleau était sur la frontière franco-italienne avec Michel Barnier,
00:55avec le Premier ministre.
00:57Et d'ailleurs, Bruno Retailleau a dit que l'expérience Mélanie en Italie nous inspire sur certains points.
01:02Du coup, on a pensé à cette idée d'ouvrir des centres d'accueil pour migrants dans des pays tiers,
01:08en l'occurrence en Albanie.
01:10Puis visiblement, ce n'est pas ça.
01:11Le Premier ministre a freiné un peu les ardeurs de Bruno Retailleau.
01:15Vous, vous y êtes favorable ou pas ?
01:16Éloigner des étrangers dans un pays tiers qui n'est pas le leur, donc,
01:20est-ce que vous, vous êtes pour cette mesure ?
01:23Ça peut être une solution, si ça fonctionne, on peut regarder.
01:25Ce n'était pas la mesure prioritaire du programme du Rassemblement national.
01:28On voulait surtout que les demandes soient faites dans les consulats et ambassades français avant de venir.
01:33Parce qu'une fois que les personnes sont présentes sur le territoire,
01:35il est beaucoup plus difficile, évidemment, de les renvoyer si elles n'ont pas y resté.
01:39Parce qu'il se trouve, Jean-Philippe, un de nos téléspectateurs qui nous écrit à l'instant,
01:44il dit mais on les renvoie même contre la volonté de ces personnes,
01:47même s'ils ne sont pas d'accord pour aller dans le pays où on les dirige ?
01:51Non, mais la France n'est pas un centre de vacances.
01:54On n'y rentre pas parce qu'on a envie d'y venir, voilà.
01:56Oui, mais vous ne répondez pas à ma question.
01:57Est-ce qu'on peut renvoyer des gens dans un pays où ils ne veulent pas aller ?
02:00C'est la France qui décide qui peut être présent sur son territoire ou non.
02:03Ce ne sont pas les personnes qui décident.
02:04Si ces personnes sont dans une situation d'extrême urgence, évidemment,
02:08on peut les accueillir, les recueillir, les soigner, on n'est pas inhumain.
02:11Mais après, c'est la France qui décide où elles résident.
02:13La France, une fois plus, n'a pas à être ouverte aux quatre vents.
02:17D'ailleurs, aucun autre pays en dehors des pays européens ne fonctionne de cette façon.
02:20Moi, j'ai travaillé au Japon.
02:22Je veux dire qu'au Japon, les frontières sont contrôlées.
02:25C'est une île, ce n'est pas tout à fait pareil.
02:26Oui, le Royaume-Uni aussi, c'est une île.
02:28Tout le monde peut y rentrer.
02:29L'Europe, par rapport à l'Afrique, c'est aussi une île.

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