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Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme, était l'invité de BFM Politique ce dimanche 20 octobre. 

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Transcription
00:00parce que c'est un projet qui n'a pas de colonne vertébrale.
00:03Donc à partir du moment où cette première partie, les recettes, sont parties dans le décor
00:07parce que les macronistes et les républicains n'avaient rien à dire, rien à proposer, rien à négocier,
00:12ils n'étaient même pas présents. C'est la première fois, je crois, de l'histoire de la Vème République
00:16qu'en commission des finances, pour discuter un budget,
00:18vous avez entre un tiers et la moitié des députés de cette soi-disant majorité
00:23qui ne sont pas présents à la commission pour voter.
00:25Tout le monde peut le voir sur les images, c'est-à-dire qu'en fait,
00:27ils ont volontairement laissé péricuter ce budget, le faire perdre en crédibilité,
00:33pour ensuite le critiquer. D'ailleurs, j'ai vu qu'un certain nombre de tweets
00:35des membres de cette commission étaient prêts et publiés avant qu'on vote.
00:39Donc en fait, on est face à une manipulation.
00:41Ils veulent faire croire aux Français que c'est eux les gens sérieux
00:43et que la commission n'est pas sérieuse, alors qu'ils ont saboté volontairement de l'intérieur la commission des finances.
00:48Avant de rentrer dans le détail, Ludovic, le débat commence demain dans l'hémicycle.
00:51Il s'annonce extrêmement compliqué. Si Michel Barnier décide de recourir au 49.3
00:55pour le faire adopter en première lecture, ce budget, vous déposerez une motion de censure ?
00:59Nous verrons. Ce sera une décision de Marine Le Pen avec Jordan Bardella, évidemment.
01:03Mais vous, votre position ?
01:05Ma position, ce serait une défiance totale envers le vote des Français aux dernières élections législatives.
01:10Ce gouvernement n'a pas de majorité du tout.
01:13Et le gouvernement qui a été constitué ne correspond pas à une réalité électorale
01:18ou en tout cas aux sanctions des urnes.
01:20Il nous avait dit, on va négocier. Je me souviens très bien de M. Barnier.
01:22Dans son discours de politique générale, il nous avait dit que je suis prêt à toutes les bonnes propositions.
01:25Nous, on a proposé un contre-budget.
01:27Bon, il peut être critiqué. Il n'est sans doute pas parfait.
01:30Mais vous l'avez dit vous-même tout à l'heure, il y a des vrais coupes dedans.
01:33Sur des agences, on a proposé 30 amendements hier pour observer ces coupes.
01:38Et bien, ils n'ont pas été discutés une minute.
01:41C'est-à-dire qu'il n'y a pas un membre, ni des macronistes, ni des amis de M. Wauquiez
01:45qui soutiennent M. Barnier, qui ont voulu discuter nos amendements d'économie.

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