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Avec Ludovic et Jérémy

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##LES_AUDITEURS_ONT_LA_PAROLE-2024-10-23##

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00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
00:03— Il est 7h55. Ça vous fait réagir au 0826-300-300, notamment à ce que vient de dire Jean-François Aquilli, à l'instant,
00:10sur le député Eléphi, qui s'est fait prendre au piège. Enfin au piège, non, pas au piège, hein, simplement.
00:18Il a été pris en train de prendre de la drogue, d'acheter de la drogue. Ludovic Daubna est avec nous.
00:25Daubna ou Aubenas, d'ailleurs ? Il y a toujours débat, mon cher Ludo. Bonjour.
00:28— Bonjour, Patrick. Aubenas, Aubenas. — Eh ben oui, eh ben bien sûr, quoi. Ce sont les gens du Nord qui disent Aubenas.
00:36Sur ce sujet, qu'en pensez-vous ? Il est victime d'addiction ou il y a un devoir d'exemplarité ?
00:43— Ah, moi, je rejoins complètement Jean-François Aquilli. Il y a un devoir d'exemplarité. Un homme politique,
00:49on peut pas lui demander d'être... Même si c'est un être humain comme tout le monde, on est bien d'accord.
00:55Mais on demanderait pas ça à un policier, on demanderait pas ça à un pompier, et encore plus pour un homme politique.
01:00C'est un devoir d'exemplarité. Pour moi, par esprit, si c'est quelqu'un qui a l'honneur de son poste, il doit démissionner.
01:07— Bon. Ah bah voilà. Bon, pour vous, c'est clair. Il doit démissionner. Démissionner ou se mettre en retrait, peut-être,
01:13ou une suspension, peut-être, quoi, non ? — Non, je pense pas, parce qu'il va dans sa circonscription.
01:19Les gens vont le voir. C'est un drogué. Si c'est face à une maman, demain, qui a un problème de drogue avec son enfant,
01:25je ne sais pas. Mais non, je pense que même non, on doit pas... Moi, c'est clair. Un homme politique, enfin un personnage politique,
01:33doit... Voilà. Mais il y a aussi un problème, à mes yeux, de santé publique, aussi. C'est pourquoi les gens se dirigent
01:39vers la drogue en permanence. Et ça, je pense qu'il faut prendre les choses à bras-le-corps.
01:43— Non mais ça, c'est vrai. Ça, c'est vrai. — C'est vrai aussi. Les députés ont beaucoup de... Enfin, les hommes politiques
01:47ont beaucoup de problématiques à gérer au quotidien. C'est pas évident. Mais c'est un problème de santé publique
01:52qu'il faut prendre, à mes yeux, à bras-le-corps. — Merci, Ludovic. Vous devriez faire de la politique, en tout cas. C'est parfait.
01:58Merci, Ludo. C'est Jérémy de Castel-Sarrazin, qui est au 0826-300-300, sur Sud Radio, et qui réagit de nouveau à l'appel
02:09aux manifestations d'agriculteurs, parce que... Bonjour, Jérémy. Vous êtes agriculteur, vous-même. — Bonjour. Oui.
02:15— Bon. Et vous vous appelez, vous aussi, à manifester à partir de la mi-novembre ou pas ? — Oh mais de toute façon, aujourd'hui,
02:24on va être obligés. Faut pas se cacher. Faut pas se mentir. — Pourquoi obligés ? Pourquoi obligés, Jérémy ?
02:30— Bon. Mais aujourd'hui, on a les exploitations qui sont au bord de la faillite. — Oui. Oui. — Au bord de la faillite,
02:37les engagements de l'État suite aux manifestations qu'il y a eu l'année dernière ne sont pas tenus. — Oui.
02:43— Ne sont pas tenus. Là, vous voyez, on nous parle de bio, de faire des conversions bio, ce que nous, nous avons fait
02:49cette année sur une vingtaine d'hectares. On nous donnait une certaine somme avec des aides pour nous accompagner
02:56sur cette transition-là. Et aujourd'hui, on nous annonce que les aides n'y seront plus. — Oui, oui, oui. Voilà. D'accord.
03:01— À un moment donné, on a fait un contrat. On a signé un contrat avec l'État. Et l'État ne respecte pas ses engagements.
03:06Donc ça peut pas durer comme ça. C'est pas possible. — Bon. Donc c'est la question que vous vous poseriez si vous aviez
03:12en face de vous la ministre de l'Agriculture, Annie Gennevard, que j'aurais tout à l'heure à 8h30. Tenez vos engagements.
03:18C'est ce que vous dites, quoi, Jérémy. — Ah oui, oui. Tenez leurs engagements et qu'ils viennent sur les exploitations,
03:24qu'ils viennent voir vraiment la situation. — Oui. Non mais attendez. Et Gabriel Attal est allé voir l'année dernière.
03:29Il s'est assis sur une botte de paille. Ça n'a pas forcément changé. Donc non ? — Ah mais non, non. Mais là, ça ne changera rien du tout.
03:34De toute façon, la politique d'aujourd'hui, on n'y croit plus. On n'y croit plus. Là, il faudrait... — Ah, vous n'y croyez plus.
03:39— Ah mais non, mais c'est intéressant, parce que si on... — Ah non, non, non. On n'y croit plus. — Ouais. Ah bah quand même.
03:43— On n'y croit plus. Aujourd'hui, c'est un jeu de Poker Manteur. Faut pas rêver. — Bon, bah... — Le Poker Manteur, c'est des annonces.
03:49Il n'y a jamais de choses concrètes. Nous, on est des hommes et des femmes de terrain. Aujourd'hui, on est dans la réalité des choses.
03:54Eux, ils sont dans leur monde de là-haut à Paris. Et ils en ont rien à faire. C'est tout. — Bon. Bah non, mais je vais lui dire
03:58concrètement les choses, ce que moi, il dit, Jérémy. Je vais relayer tout à l'heure avec la ministre de l'Agriculture.
04:04— Je veux juste un exemple sur nos exportations, par exemple sur la mienne. On fait du maïs-semence. On a des contrats en production de
04:12semence. C'était quand même des contrats à valeur ajoutée. Et même en faisant ça, aujourd'hui, on est au bord du dépôt de bilan.
04:16Moi, je vous dis sincèrement. On est au bord du dépôt de bilan. C'est pas normal. — Non mais je sais. C'est difficile. Je lui pose la question
04:21évidemment tout à l'heure. Bon courage à vous. Et vous pourrez réagir d'ailleurs aussi à 9 h tout à l'heure.

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