Maître Stéphane Babonneau, avocat de Gisèle Pelicot, était l'invité du Live sur BFMTV.
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00:00— Écoutez, c'est la décision de la Cour criminelle de ne pas instaurer à ce stade un dialogue, parce que c'est un procès, avant tout.
00:07Ça n'est pas un forum de discussion entre Gisèle Pellicot et Dominique Pellicot. Et je pense que le président a estimé hier qu'il n'était pas opportun
00:16qu'il s'instaure ce dialogue, parce que ça n'était pas le moment et que M. Pellicot avait eu l'opportunité de s'exprimer vendredi dernier.
00:23Lorsqu'il s'est exprimé, Mme Pellicot n'a pas demandé à lui répondre. Et elle a attendu son tour de parole.
00:29Et c'est ça, la difficulté d'une audience de cour criminelle. C'est que chacun doit parler au moment où la Cour le décide.
00:34Gisèle Pellicot a attendu 8 semaines pendant lesquelles elle a dû encaisser des explications qui étaient pour le moins baroques,
00:41des choses contradictoires, parfois insultantes pour elle. Et à aucun moment, elle n'a dit « Il faut que je réponde immédiatement ».
00:47Donc c'est le sens d'une audience de cour criminelle, que chacun parle au moment où la Cour le décide.