Au lendemain du témoignage de Gisèle Pelicot, a mi-parcours du procès des viols de Mazan, ses avocats réagissent. "Ce qui est très important pour elle, c'est qu'on n'oublie pas toutes les victimes qui n'ont pas ce niveau de soutien qui est exceptionnel" a déclaré Me Stéphane Babonneau.
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00:00Elle avait ressenti le besoin de pouvoir lui parler parce qu'elle ne sait pas si elle pourra
00:14lui reparler un jour dans sa vie. En tout cas, elle l'a dit hier, elle ne peut même pas le
00:19regarder quand elle lui parle, mais il est important aussi pour elle qu'elle fasse face
00:23à cet homme et c'était le sens de sa prise de parole hier. Surtout, ce qui est très important
00:28pour elle, c'est qu'on n'oublie pas toutes les victimes qui aujourd'hui, à l'heure à laquelle
00:32nous parlons, traversent la même épreuve devant des cours d'assises, des cours criminels dans
00:35toute la France, qui n'ont pas ce niveau de soutien qui est exceptionnel et elle y pense
00:40en permanence et c'est aussi ce qu'elle souhaite dire lorsqu'elle dit qu'elle le fait pour toutes
00:44les victimes aujourd'hui. À titre personnel, elle n'en attend rien et elle n'a rien en espéré de
00:49ce procès. Sa vie, en effet, est détruite. Elle l'a rappelé. Ses 50 ans de bonheur qui,
00:54du jour au lendemain, sont perdus et sont perdus à jamais. Donc, en réalité,
00:59à 71 ans et bientôt 72 ans, c'est aux générations futures très clairement qu'elle s'adresse.