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Avec Guy Carlier et Arlette Chabot

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-10-25##

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News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
00:04Il est 8h24, Guy Carlier, Arlette Chabot, comme chaque vendredi, pour réagir aussi à cette cacophonie.
00:10Alors, au gouvernement, elle existe, l'Assemblée nationale,
00:13mais il y a quatre représentants, et il y a un moyen de lutte que l'on n'a pas.
00:18Ben oui, c'est un côté, il y a un côté, il y a un côté, il y a un côté, il y a un côté.
00:22Rousse, pour lui, s'il y a champ homophobe, le match doit être purement et simplement interrompu.
00:27Écoutez, c'était sur BFM hier.
00:29La demande qui a été faite à la Ligue de foot professionnelle, à la Fédération française de football en général,
00:33c'est d'appliquer désormais strictement, interruption du match.
00:36Ce que vous nous dites, M. Averrous, M. le ministre, dimanche soir, au Stade Vélodrome,
00:40Olympique de Marseille-Paris-Saint-Germain, s'il y a des champs homophobes répétés, le match sera arrêté ?
00:45Il sera arrêté, il sera perdu pour l'équipe qui reçoit.
00:48C'est très clair, et ça a été très bien entendu par la Ligue de foot.
00:51Ben oui, c'est très clair, le ministre des Sports qui dit, match arrêté,
00:53défaite sur tapis vert pour l'équipe qui reçoit dans ces cas-là.
00:56Alors ça, c'était hier, en fin d'après-midi, aux alentours de 17h30.
00:59Mais voilà, deux petites heures plus tard, à peine 19h30, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
01:04a tenu des propos très différents sur l'AMC.
01:06Moi, ce que je souhaite, évidemment, c'est au mouvement sportif de prendre ses responsabilités,
01:11c'est qu'il y ait une interruption.
01:12On n'arrête pas le match, une interruption temporaire.
01:15Je pense qu'arrêter des matchs, c'est très compliqué.
01:18Interruption temporaire, donc, pour Bruno Retailleau, définitive pour Géla Verrous,
01:21le ministre des Sports, tout ça n'est pas très clair.
01:24— Non, c'est vrai. Pas évident, d'ailleurs, Guy Carlier, non ?
01:28— Non, pas évident, parce que le problème va être plus difficile à traiter que le racisme,
01:34dans la mesure où vous avez l'homophobie des tribunes et l'homophobie des vestiaires.
01:41Et c'est deux choses complètement différentes.
01:44Je pense que l'homophobie des tribunes, ce sont des rituels qui viennent du fond des âges
01:49et qui, à mon avis, on va avoir assez... Ça va se traiter comme le racisme.
01:55Il va suffire de sanctions. Alors là, collective, individuelle, s'il n'y a pas de cacophonie,
02:01on pourra arriver à trouver des... Enfin avoir le courage de mettre en place des solutions.
02:06Mais je pense que ça va se traiter.
02:09Moi, je me souviens très bien de les premières fois où j'allais au stade, gamin,
02:14je criais l'arbitre enculé. Je savais pas ce que ça voulait dire.
02:19Oui, c'est des rituels stupides.
02:23Aujourd'hui, on sait un peu plus, entre guillemets.
02:27Non mais c'est vrai parce que ça a été sur la place publique, en fait, ces débats autour de propos
02:31qui sont clairement homophobes pour certains.
02:33Non mais là, maintenant, les choses évoluent. C'est plus systématique.
02:37Donc à partir du moment où, comme la dernière fois, le PSG entonne dans les tribunes du Parc,
02:42qu'on entend tout à coup les chants homophobes, ça prend une importance réelle.
02:47Il va y avoir une réplique peut-être des supporters marseillais ce week-end.
02:50Oui, c'est à peu près sûr.
02:52Alors, est-ce qu'il faut interrompre le match, suspendre le match,
02:57aller arrêter les gens en tribune ?
02:59Non, ça, c'est pas facile. C'est le propos du ministre de l'Intérieur en disant
03:02que les policiers pourraient très bien aller interpeller, effectivement,
03:06ceux qui crient ces slogans homophobes.
03:09Mais franchement, bon courage aux policiers qui vont aller dans les tribunes et repérer déjà.
03:14C'est pas évident les auteurs de ces chants malfaisants.
03:18Et en plus, les récupérer, les interpeller, j'ai du mal à voir comment ça peut se passer.
03:24Alors, en fait, c'est vrai que sanctions collectives ou sanctions aux responsabilités individuelles,
03:28c'est un vieux débat.
03:30On évoquait ce matin avec Benjamin, vous savez, les différends entre Amélie Oudéa Castera
03:36et le président de la Fédération française de football.
03:39Elle souhaitait effectivement interrompre les matchs.
03:44Et lui n'était opposé à cette interruption des matchs.
03:48Il disait, bon, alors, moi, je pense que si c'est pas fort, ça ne marchera pas.
03:53— Ça nous amène à un deuxième sujet. C'est la communication, en fait, par exemple, du gouvernement.
03:58Vous avez un ministre qui va dire bon, le match sera arrêté, terminé, et voilà, il s'est plié.
04:04Et puis deux heures après, comme le disait Benjamin, l'autre ministre, Bruno Retailleau, qui dit
04:09« Ah non, non, on va aller chercher, mais ce sera suspendu, mais on va reprendre le match », quoi.
04:14C'est étonnant, ça, pour... Comment on peut arriver à cette tête cacophonie, alors ?
04:18— Écoutez, Pierre... Non, c'est pas étonnant. C'est médiocre. C'est une façon de communiquer.
04:21— Non, mais attendez. C'est-à-dire on ne se parle pas, quoi. C'est un peu...
04:24— On ne se parle pas dans ce domaine-là. Et c'est valable dans d'autres domaines où il y a la même cacophonie.
04:30Donc ça, c'est pas lié au thème de l'homophobie. C'est lié à la façon de travailler du gouvernement.
04:38Ils sont pas d'accord. Alors hier, j'ai salué quand même... Il fallait saluer d'ailleurs un accord.
04:43C'est Notre-Dame. Proposition de Rachida Dati pour faire payer 5 €. Approbation par le ministre de l'Intérieur,
04:51comme on citait tout à l'heure, le même Bruno Retailleau, qui dit « Je suis d'accord avec Rachida Dati ».
04:56Donc maintenant, ce qu'on va effectivement relever, c'est plutôt les accords entre les ministres,
05:00parce que les désaccords sont trop nombreux. Donc voilà. Mais effectivement, c'est un gouvernement
05:06qui est constitué d'une coalition, qui n'a pas négocié avant le contenu, le programme de son action future.
05:13Donc au fond, on improvise jour après jour. Et forcément, il y a des avis divergents.
05:17— D'accord, désaccord. De toute manière, c'est un peu la même chose dans beaucoup de partis politiques,
05:21où souvent, il y a des décisions. Regardez chez les macronistes. Vous avez vu maintenant qu'il y a une branche
05:27à gauche chez les macronistes autour de Sacha Houllier. Donc ils ne sont pas d'accord avec ceux qui ont passé
05:33un accord avec la coalition de Michel Barnier au pouvoir. Et résultat, ce qui se passe à l'Assemblée nationale, quoi.
05:40C'est-à-dire qu'on n'arrive pas à... — Non mais c'est lié à la fragilité du gouvernement. Et Arlette a raison.
05:46On a connu des gouvernements où le Premier ministre ou même le président disaient « Je veux pas »,
05:51une oreille qui dépasse. Enfin vous voyez, personne ne bronchait. Un ministre, ça démissionne ou ça ferme sa gueule.
05:58— C'est ce qu'on a dit à propos d'Agnès Bagnères-Unachet il y a une semaine, qui protestait effectivement
06:02contre son budget, jugé effectivement insuffisant. On a parlé aussi de Didier Migaud, qui lui aussi a réclamé
06:09davantage pour son budget. Les ministres se plaignent. Ils ont parfois raison. En tout cas, on a bien compris,
06:17la nouvelle mode, c'est quand même le chacun pour soi. « Fidélité, loyauté », c'est pas des mots à la mode.
06:22— Bon. Merci à tous les deux. « Fidélité, loyauté », justement. Vous, ça vous résume bien. Ça vous caractérise.
06:29Arlette Chabot, Guy Carlier, Benjamin Gleize. Dans un instant, la ministre en charge de l'énergie.
06:34Je pense que vous ne connaissez pas nécessairement son nom, parce que c'est une nouvelle ministre.
06:38C'est Olga Zhivernay, qui sera mon invitée dans quelques minutes sur un sujet qui est quand même clé, l'énergie.
06:44C'est au cœur de tout, en fait, aujourd'hui. Des guerres, la guerre en Ukraine, le nouvel ordre mondial, la Chine,
06:50l'Inde, la Russie qui est derrière, les États-Unis aussi, bien sûr. Et puis nous, nos factures, nos factures.
06:57Qu'est-ce qui a fortement augmenté ces derniers temps et qui est la cause de l'inflation ? C'est ça.
07:02Je vais en parler avec elle de façon très concrète. Parlons vrai sur Sud Radio.

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