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#Tchad : le journaliste Djikoulom Frédéric, victime de harcèlement par un agent de la police judiciaire à Doba, s'explique à Alwihda Info

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00:00C'était donc dans la nuit du 23 de ce mois, j'étais donc à la maison après rentrer du
00:13boulot, j'ai eu un appel de mes amis m'invitant à prendre un pot dans un café de la place.
00:19Arrivé, à quelques instants, un officier de la police judiciaire a fait son apparition,
00:25il a pris la chaise pour regagner la table, il nous a salué et du coup il a dit « vous
00:30de la presse, la vérifiez l'information avant de la diffuser ». Je l'ai laissé
00:34parler, après j'ai dit « Monsieur Ndomdé, quand vous parlez de presse, vous vous êtes
00:39en train de menacer OBC quoi ? » Il dit qu'il a dit « presse » et non « doiter quelqu'un
00:44», j'ai dit « la seule personne sur cette table qui est de la presse, c'est moi »,
00:48donc arrêtez de dire des choses comme ça, vous êtes un officier de la police judiciaire,
00:52vous connaissez les textes, donc vous pouvez vous référer à ces textes quand un journaliste,
00:57quand un organe de presse diffuse une mauvaise information, il y a des voix, des recours,
01:01vous pouvez saisir le responsable de l'organe ou vous plaindre auprès de l'amant qui
01:05est donc l'organe régulateur. Vous ne pouvez pas trouver un journaliste comme ça au quartier,
01:10dans n'importe quel lieu et puis le menacer, ça ne passe pas avec moi. Il a fait un appel
01:15à un ANS qui est arrivé, le gars a dit « bon, si c'est petit, discutez ». Après
01:19le menacer, j'ai dit « vous ne pouvez pas m'intimider » et du coup il s'est levé,
01:22il a pris une bouteille pour me convaincre, je me suis levé, j'ai dit « faites ce que
01:26vous voulez » et là, il a arraché mon téléphone. À l'heure où je vous parle,
01:29mon téléphone est avec lui encore.

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