Suivez le nouvel épisode de Face à l'expert avec Pr Bochra Ben Mohamed Directeur Médical & Psychiatre Responsable, traitant de pratiques novatrices et de programmes thérapeutiques d'aides aux patients souffrant d'addictions et de dépendances.
Retrouvez toutes les réponses dans l'émission Face à l'Expert.
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00:00Face à l'expert avec Olive Hill Clinique
00:30Un projet d'expertise
00:34Un projet d'expertise
00:38Un projet d'expertise
00:42Un projet d'expertise
00:46Un projet d'expertise
00:50Un projet d'expertise
00:54Bonjour à vous tous, à quelques encablures de Marrakech-St-Brest
00:58une réelle institution. Cette institution incroyable est spécialisée dans le
01:04traitement des addictions et des troubles du comportement.
01:07Son nom est Olive Hill Clinic qui a ouvert ses portes fin mars dernier.
01:12Elle est située à une quarantaine de kilomètres de la ville Aucre et nous
01:17avons effectué volontairement le déplacement ici à Marrakech pour nous
01:22rendre compte du travail accompli par la centaine d'employés dont évidemment
01:26des médecins et des spécialistes tous versés dans les problèmes neurologiques.
01:31Nous sommes avec le professeur Bouchra Benmouhamed, directeur médical et
01:36psychiatre responsable de cette entreprise.
01:40Professeur Bouchra Benmouhamed, bonjour. Bonjour à vous et merci pour l'invitation.
01:44Merci de nous accueillir. C'est vraiment agréable. Comment décrire cet endroit-là précisément ?
01:49Ça procure de la paix.
01:53C'est une sorte de remède véritablement.
01:56Déjà le cadre, on est gâté par ce cadre. C'est très magnifique.
01:59C'est les atlas à côté et c'est vraiment paisible.
02:02C'est ça le mot que les patients disent.
02:04Comment est née cette incroyable structure, l'idée, le projet en lui-même ?
02:07L'idée je pense elle découle déjà du fait qu'il y a un besoin et un besoin réel.
02:11On sait tous que l'addiction, la dépendance en général, c'est un fléau à travers tout le monde.
02:18Et notre région n'est pas épargnée.
02:20Ça d'un point de vue prévalence et fréquence de la maladie.
02:23Mais aussi en termes individuels, par la souffrance qu'elle engendrait sur l'individu, la famille, la société.
02:29Et donc c'est quelque chose qu'on devrait avoir plusieurs réponses et plusieurs solutions pour pouvoir remédier à ce trouble.
02:36L'idée aussi elle est née et s'inscrit dans toute une stratégie de ce pays du Maroc
02:41qui a essayé de mettre en place des stratégies sanitaires pour justement lutter contre cette maladie
02:47en termes de prévention mais aussi de prise en charge.
02:50Et bien sûr pour diversifier l'offre de soins, autant de solutions pour un problème qui est très complexe.
02:56Et donc chaque pierre à l'édifice va contribuer à une bonne solution.
03:00Alors cela reste quand même un concept d'utilité publique.
03:03En quoi cette clinique elle se différencie des autres ?
03:06En tout cas à travers sa méthode qui est une méthode anglo-saxonne qu'on ne trouve pas dans le monde francophone on va dire.
03:11Oui, ce qu'on a essayé de faire ici c'est justement d'importer un concept qui est anglo-saxon.
03:16Une façon de voir l'addiction ou la dépendance dans sa globalité.
03:20Et donc c'est une prise en charge qui est globale, holistique,
03:23qui essaie justement de renforcer les outils pour aboutir à une abstinence mais une abstinence plutôt durable.
03:29Parce que le problème avec l'addiction c'est qu'on arrive à arrêter un moment ou un autre.
03:33Mais le problème c'est qu'on devrait rester arrêté comme les patients disent.
03:37C'est la continuité en fait.
03:39Voilà, c'est la continuité dans le temps et c'est ça le vrai challenge en matière de dépendance.
03:43Donc ce qu'on ramène comme concept et comme nouveauté c'est une méthode qui a été connue aux Etats-Unis, d'Angleterre et tout.
03:50Ça a l'air de se propager à travers l'Europe parce que les études ont validé le recul,
03:56donc avec le recul que nous avons, l'efficacité de ces méthodes.
04:00Donc en fait on a construit un modèle qui a mis en oeuvre trois méthodes thérapeutiques associées.
04:07C'est les méthodes thérapeutiques les plus connues et les plus validées en matière scientifique,
04:12à savoir le modèle Minnesota ou ce qu'on appelle en anglais Twelve Steps Facilitation Therapy,
04:17la thérapie cognitive et comportementale et le modèle motivationnel.
04:21Donc on va attaquer sur les trois versets de la dépendance
04:25mais avec aussi une autre constellation de travaux et de thérapies qu'on va faire auprès des patients
04:30pour pallier à tout ce qui nous a amené déjà à la dépendance en amont.
04:34Donc on va travailler aussi en amont et l'objectif c'est d'aboutir à une abstinence,
04:39pas seulement à une réduction des risques mais aussi à avoir une vie là où on aurait un plaisir sans se détruire.
04:46Sur une durée de combien de temps ?
04:48La cure ici elle est entre quatre à six semaines en moyenne mais ça dépend bien sûr des évolutions des uns et des autres.
04:54Et le résultat est garanti ?
04:56Aucune méthode dans le monde n'est pas garantie mais on a associé les trois méthodes qui marchent le plus
05:01et donc on a plus la possibilité d'avoir une abstinence en cours par rapport aux autres méthodes individuelles
05:07ou qui ne sont pas globales dans leur approche.
05:09Est-ce qu'il existe des conditions d'admission ici parce que n'importe qui ne peut ne pas venir aussi vous solliciter ?
05:15Oui, tout d'abord bien sûr il faudrait que ça soit adulte,
05:19on va accepter à partir de 18 ans pour qu'on ait une population homogène
05:23donc on ne pourrait pas mélanger les mineurs avec les majeurs, ça c'est une première condition.
05:27La deuxième condition c'est à l'image des REHAB dans tout le monde,
05:31c'est qu'il suffit d'avoir un minimum de volonté et de motivation pour commencer la cure.
05:36J'ai appris aussi que la motivation doit être volontaire, c'est-à-dire que le patient de lui-même doit décider de venir effectivement.
05:44Mais ce n'est pas toujours évident à l'avoir, c'est ce qu'on fait en fait,
05:47c'est qu'on fait un travail dans les consultations pour réhausser cette motivation,
05:51c'est à travers les thérapies motivationnelles pour aboutir à résoudre ce problème,
05:55parce que la majorité des addicts vont vous dire oui je sais je devrais arrêter mais je n'arrive pas ou je ne peux pas,
06:00ou peut-être le mois prochain je vais arrêter et donc c'est ça le problème.
06:05Donc on va faire des techniques thérapeutiques particulières justement pour aboutir à cette prise de décision d'arrêter,
06:10et de là commence le travail.
06:12Qu'en est-il des pratiques addictives au Maroc de manière générale ?
06:15Est-ce que des études ont été effectuées dans notre pays sur ce phénomène-là ?
06:18Ben oui, il y a des études déjà qui ont été publiées sous l'égide de l'Institut de l'économie et de la santé,
06:26et donc ils ont décrété, ils ont essayé de faire la prévalence déjà des problématiques en matière de substances,
06:31mais pas que les substances aussi, les comportements,
06:34et ça a montré que quand même comme à l'image de tous les autres pays de la région,
06:39mais aussi à l'Europe, et si c'est un pays très ouvert à l'Europe aussi,
06:42et donc il y a ce problème et ça existe.
06:45Le problème Brest, c'est peut-être, c'est comme à l'essor de la psychiatrie en général,
06:50c'est cette image parfois de stigmatisation, cette peur de recourir au soin,
06:54et donc c'est là où vient le travail de prévention et d'information,
06:57qui est très important justement pour ouvrir les portes vers ces patients et pour trouver la solution.
07:02Qu'en est-il de l'addiction en 2024 ? J'imagine qu'elle n'est plus la même que celle d'il y a 10 ans, 20 ans.
07:08Il fut un temps où on parlait, quand on pensait à addiction, on pensait au tabac, au tabagisme, on pensait à l'alcool.
07:14J'imagine qu'à notre époque, voilà, du système informatique, vous voyez ce que je veux dire.
07:19Est-ce que vous avez effectivement orienté vos recherches et vos pratiques dans ce domaine-là ?
07:25Oui, en fait l'addiction, notre conception ici, c'est que l'addiction c'est une maladie,
07:29et la substance ou le comportement adopté n'est qu'un symptôme.
07:32Donc autant les substances, ok, on sait tous leur impact,
07:35mais parfois il y a des substances qu'on appelle les addictions cachées,
07:39comme les écrans, le shopping, les jeux pathologiques.
07:42Il y a tellement de comportements addictifs, ce qu'on appelle les addictions sans substance,
07:47qui sont là et qui vraiment impactent réellement le fonctionnement du patient
07:51et causent des souffrances pour lui-même et pour son entourage.
07:54Et donc c'est aussi des dépendances.
07:56Et c'est ça la nouvelle vague avec les technologies et tout.
07:58On a tous des enfants ou des adolescents, toujours c'est sur les écrans et on est tous accrochés à ça.
08:03Mais quand il y a un retentissement, quand il y a vraiment un intérêt qui est exclusif vers les écrans
08:09et qu'on peut passer toute la vie à côté, là on parle plutôt de dépendance.
08:12Vous avez adopté justement vos méthodes de soins sur cette pratique-là ?
08:18Oui, on prend en charge aussi bien avec substance ou sans substance ici.
08:22Et donc les méthodes, bien sûr, elles sont individualisées selon les besoins de chaque patient.
08:27Il y a un travail de groupe qui se fait, en collectivité,
08:30pour tous les patients qui ont une addiction ou une dépendance.
08:33Mais on va attaquer en même temps sur un axe individuel et personnalisé
08:37la substance ou le comportement en problème pour chaque patient.
08:40Mais aussi cette addiction ou cette dépendance s'inscrit dans une trajectoire de vie.
08:45Et on va aussi cibler cette trajectoire de vie pour donner le plus d'outils possibles à un patient
08:50pour quand il sort de la clinique, c'est là que le vrai challenge commence.
08:54Et donc il doit être outillé au maximum, c'est un peu ça.
08:56Le suivi surtout.
08:57Et le suivi aussi.
08:58De toute façon avec nous, après l'hospitalisation, il y a toujours un suivi pendant un an
09:04qui est englobé dans la prise en charge initiale parce qu'il y a une consolidation à faire.
09:09Quatre à six semaines, c'est ambitieux, c'est intensif,
09:13mais ce n'est jamais possible de faire tous les coins et les recoins d'une vie.
09:17Et donc on va essayer de suivre sur une année, ça c'est garanti par la clinique,
09:22pour pouvoir consolider justement la cure initiale.
09:25Alors le mode d'emploi pour les personnes qui nous regardent et qui nous écoutent,
09:28concrètement cela se passe comment au quotidien, au jour le jour,
09:33en direction des patients qui vous sollicitent ?
09:35Comment ça se passe dans la journée, du matin, l'après-midi, le soir ?
09:38Donc pour les demandes ici au Maroc, mais on recrute aussi l'international
09:43parce qu'on procure un programme bilingue en français et en anglais.
09:47D'ailleurs c'est la première structure ici en Afrique qui traite du modèle Minnesota en français.
09:52Et donc du coup on a les demandes, bien sûr ça passe par notre admission manager,
09:57c'est madame Elhem, ils vont avoir les renseignements,
10:00elle va faire déjà le triage des patients,
10:02parce que parfois il y a des comorbidités sévères qu'on ne pourra pas traiter ici.
10:07Voilà, pardon, c'est justement, tout ce qui est des cas sévères ne sont pas traités ici,
10:12c'est-à-dire de façon à ce qu'il n'y ait pas dans l'imaginaire collectif
10:15l'image d'un hôpital psychiatrique on va dire.
10:20Ben non, ce qu'on traite ici, en fait pour l'addiction on traite tout, il n'y a pas de soucis.
10:24Mais quand il y a des troubles associés sur le plan psychiatrique,
10:27s'il y a vraiment une décompensation aiguë,
10:30il vaudrait mieux commencer par cette décompensation à la stabiliser,
10:33dans une autre structure dédiée à ça, et on en a plusieurs au Maroc heureusement,
10:36et ensuite c'est à nous de prendre en charge l'addiction.
10:39Par contre s'il y a des troubles psychiatriques qui sont assez stabilisés et tout,
10:43après tout nous aussi on a la casquette de psychiatrie générale
10:46et donc on peut faire les deux en même temps.
10:48Donc tout dépend si c'est décompensé ou non, c'est tout simplement ça.
10:51Et c'est là que ça commence le travail de madame Elhaim, notre admission manager,
10:55pour faire un triage préalable, et s'il y a des zones de doute,
10:58ou parfois il y a des demandes à laquelle on ne pourra pas répondre,
11:02donc c'est à nous les médecins de faire le premier entretien
11:05et voir si les critères sont là pour admettre le patient,
11:08parce qu'autant on devrait aider les patients,
11:11mais aussi on devrait l'intégrer dans des groupes,
11:13et donc il faut veiller à ce que les groupes soient homogènes au plus,
11:17pour le bien de la thérapie de tout le monde.
11:19Alors comment se passe la journée d'un patient ?
11:22Je voudrais qu'on revienne là-dessus précisément.
11:24Alors le matin effectivement quand il se réveille, à midi comment ça se passe ?
11:28Comment suivez-vous ce patient pratiquement à la minute près ?
11:33Parce qu'il peut très bien reverser un corps dans un comportement
11:38qu'il ne faudrait pas qu'il ait.
11:40Alors comment vous faites justement cette méthode de surveillance ?
11:43J'imagine qu'il ne prend pas non plus de médicaments,
11:45ça aussi c'est très important.
11:47Alors comment ça se passe généralement pour pouvoir suivre l'évolution ?
11:50Le séjour va commencer en général dans l'unité médicale,
11:53et c'est un peu à l'image des hôpitaux,
11:55donc on va essayer de surveiller aussi bien les conséquences de la substance
11:59que ce qu'il a pris sur le corps.
12:01On va commencer la détoxification ou le sévrage,
12:04et donc ça aussi c'est important,
12:06et donc ça sera dans un milieu plus ou moins médicalisé
12:08avec une surveillance et une prise en charge multidisciplinaire.
12:11Une fois il est apte à commencer le programme,
12:13il va regagner une chambre ordinaire,
12:15il va être intégré dans les groupes.
12:17D'ailleurs dans les premiers jours,
12:19l'accueil et le bienvenu des patients,
12:22il est assuré par les anciens,
12:24et c'est dans l'esprit de créer une communauté
12:26pour entraide entre les patients,
12:28parce qu'autant on est expert,
12:30mais ils ont eux aussi l'expérience,
12:32et donc ils peuvent s'entraider,
12:34et c'est ça la création d'une communauté thérapeutique.
12:36Ensuite le programme,
12:38ce qu'on me dit toujours ici c'est que c'est du fort,
12:41et donc ce qu'on fait en fait c'est d'une thérapie intensive,
12:43le programme commence à huit heures,
12:45les repas sont pris en communauté,
12:47donc les professionnels avec les patients...
12:49Et le change pour les repas ?
12:51Oui c'est adapté bien sûr,
12:53parce qu'on a aussi un programme diététique,
12:55donc adapté parce que parfois on trouve
12:57des troubles alimentaires aussi associés aux addictions,
12:59donc ça c'est aussi dédié,
13:01c'est programmé à l'avance.
13:04Ensuite les repas, les activités,
13:06tout est fait dans le partage,
13:10pour créer une communauté thérapeutique
13:12entre les professionnels et les patients,
13:14donc il n'y a pas vraiment de séparation du tout.
13:16Et donc la journée,
13:18les vrais thérapeutiques commencent à 9h du matin,
13:20et ça se termine à 21h du soir,
13:22non-stop music !
13:24Ah ça y est !
13:26Extinction des feux c'est à 10h,
13:29les thérapies se font en groupe,
13:31en général les matins c'est pour les Minnesota,
13:33donc la thérapie fondamentale,
13:35notre rapport ici au Maroc et dans la région,
13:38c'est dédié la matinée,
13:40les après-midi c'est les ateliers,
13:42et ensuite l'affectation d'un patient ou un autre,
13:44dans un atelier ou un autre,
13:46ça dépendra aussi des besoins.
13:48Et chaque semaine, bien sûr,
13:50la surveillance elle est totale,
13:52elle est toujours accompagnée par les psychologues,
13:54les médecins et les infirmiers,
13:56et je devrais mentionner aussi que nos infirmiers
13:58et nos psychologues ont été tous formés au préalable
14:00pendant 6 mois,
14:02avant même l'ouverture de la clinique à ces techniques,
14:04et ensuite bien sûr on se réunit chaque matin,
14:06c'est des réunions de passation,
14:08qui sont ajustées au jour au jour,
14:10et une grande réunion jeudi,
14:12pour discuter de la prise en charge,
14:14qu'est-ce qu'on a fait jusqu'à là,
14:16et qu'est-ce qu'on pourrait rajouter aux patients.
14:18Bien sûr il y a aussi des activités de bien-être,
14:20comme la réhabilitation physique,
14:22les activités de piscine,
14:24de spa et tout,
14:26et ça entre dans le cadre d'une part,
14:28pour diminuer un peu la charge,
14:30parce que c'est un travail émotionnel très fort et intensif,
14:32mais aussi pour réapprendre aux patients
14:34à avoir plaisir
14:36sans recourir à la substance,
14:38retrouver les plaisirs simples de la vie,
14:40et ça on va le réapprendre ensemble aussi.
14:42La clinique Olive Hill,
14:44on le sait,
14:46elle est connue
14:48en matière de soins, de prise en charge,
14:50et au niveau recherche médicale,
14:52dans ce domaine quand même,
14:54qui est très difficile encore à maîtriser,
14:56à connaître les ressorts,
14:58comment ça se passe ici,
15:00est-ce qu'il existe une cellule dédiée à la recherche,
15:02sur la dictologie ?
15:04J'ai la chance, en tout cas,
15:06de coutoyer et de travailler avec professeur Massimo Riccio,
15:08avec monsieur Yves Jomini,
15:10qui sont des experts,
15:12chacun dans son pays,
15:14en matière de soins et de dépendance.
15:16Ce qu'on essaie de faire ici aussi,
15:18c'est de mobiliser tout le personnel
15:20pour une formation continue,
15:22pour faire des statistiques sur ce qu'on a fait,
15:24pour essayer d'étudier au cas par cas
15:26ce qu'on peut améliorer et pas,
15:28et aussi de s'ouvrir
15:30sur les nouvelles techniques.
15:32Ce qu'on est en train de faire et d'installer,
15:34c'est de ramener l'RTMS,
15:36qui est une technique de stimulation,
15:38par rapport aux addictions,
15:40pour mobiliser aussi les techniques de stimulation dans ce sens.
15:42On est ici aussi en train d'implimenter
15:44la TDCS, la réalité virtuelle,
15:46donc c'est des techniques nouvelles,
15:48et on va essayer de voir la réponse
15:50et l'acceptabilité, surtout,
15:52par rapport à nos patients, bien sûr,
15:54avec le travail de base qui est là,
15:56et ce sont aussi des techniques qui ont été validées
15:58à travers le monde,
16:00donc c'est un peu ça.
16:02Et avec le recul, bien sûr,
16:04on garde les statistiques de ce qu'on fait,
16:06le temps d'abstinence, les rechutes,
16:08est-ce qu'il y en a eu, pourquoi et comment,
16:10et donc tout ça, ça va être fait
16:12dans un cadre de recherche et de statistiques,
16:14justement pour, à chaque fois,
16:16rectifier le tir et améliorer les soins.
16:18Et c'est important, je pense.
16:20S'il y a un conseil à donner aux personnes
16:22qui nous écoutent, aux parents,
16:24ce serait lequel pour terminer cet entretien?
16:26Je dirais, n'ayez pas honte,
16:28n'ayez pas peur, c'est une maladie,
16:30ce n'est pas un égard de comportement,
16:32vous souffrez, mais le patient aussi souffre
16:34parce qu'il est dans l'absence de contrôle.
16:36Et que les solutions existent.
16:38Oui, les solutions existent
16:40et il faut toquer sur les bonnes portes.
16:42Voilà.
16:44Et nous, nous avons toqué justement sur la bonne porte.
16:46En tout cas, merci beaucoup professeur Bouchara Ben Mohamed.
16:48Je rappelle que vous êtes directeur médical
16:50et psychiatre responsable
16:52de la clinique Olive Hill.
16:54Encore une fois, nos remerciements les plus sincères.
16:56Merci de nous avoir accueillis ici.
16:58Merci à vous de nous avoir suivis.
17:00Et à très bientôt.
17:02Inchallah.
17:04...
17:06...
17:08Face à l'expert
17:10avec Olive Hill Clinique
17:12...