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Au programme de cette édition, Emmanuel Macron termine son voyage au Maroc. Le président a fait dans la repentance à Rabat alors que Gabriel Attal est en train de lui piquer son parti à Paris !

Nous partirons ensuite aux États-Unis pour suivre les dernières informations de la campagne présidentielle.

Et puis une semaine après l’alerte enlèvement déclenchée pour le petit Santiago, nous reviendrons sur ce dispositif mal connu.

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00:00♫ Générique de fin ♫
00:15Madame, Monsieur, bonsoir. Au programme de cette édition, Emmanuel Macron termine son voyage au Maroc.
00:21Le Président a fait dans la repentance un rabat alors que Gabriel Attal, lui, est en train de lui piquer le parti à Paris.
00:29Nous partirons ensuite aux États-Unis pour suivre les dernières informations de la campagne présidentielle.
00:35Et puis, une semaine après l'alerte enlèvement déclenchée pour le petit Santiago en France,
00:41nous reviendrons sur ce dispositif mal connu.
00:44♫ Générique de fin ♫
00:48Emmanuel Macron finit une visite de trois jours au Maroc et rentre en France.
00:52Le Président a une nouvelle fois tenu des propos surréalistes
00:56alors qu'à Paris, ses partisans semblent déterminés à définitivement le débrancher.
01:01Explication d'Olivier Frèrejac.
01:04Les années d'Allendalou sont faites de l'Espagne et du sud de la France, un terreau d'échange avec votre culture.
01:10La Giralda de Séville, les Éliches Bleues et les Patios ouvragés du sud en restent toujours le somptueux témoignage architectural.
01:16Faire l'apologie de la colonisation quand celle-ci est arabo-musulmane
01:20et en même temps s'excuser de la colonisation quand elle est occidentale.
01:24L'exercice d'équilibriste macronien a une nouvelle fois atteint des sommets lors de son discours devant le Parlement marocain.
01:31Calculateur plus qu'idéologue, le Président a tenté d'ouvrir une nouvelle page avec le Maroc.
01:36Probablement au détriment de l'Algérie, un pari risqué d'autant qu'adepte de la demi-mesure,
01:40Emmanuel Macron ne devrait pas s'engager pleinement dans cette direction et donner bientôt des gages à Alger.
01:48L'élément central du voyage présidentiel aura néanmoins été la confirmation du soutien de Paris à Rabat
01:54concernant le Sahara occidental.
01:56Pour la France, le présent et l'avenir de ce territoire s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine.
02:03Applaudissements
02:13Et je le dis ici aussi, cette position n'est hostile à personne.
02:19Elle permet d'ouvrir une nouvelle page entre nous comme avec tous ceux qui veulent agir dans un cadre de coopération régionale.
02:26L'occasion pour le Président de récolter quelques applaudissements qu'il peinera à avoir en France
02:30où sa cote de confiance chute de 5 points et tombe à 17%, un niveau jusqu'alors jamais atteint depuis son arrivée au pouvoir en 2017.
02:39Une chute par ailleurs assez étonnante car le Président a quelque peu pris le large vis-à-vis des affaires nationales,
02:44se contentant d'un rôle plus tourné vers l'international.
02:47La chute du Président n'a cependant pas échappé à son propre camp qui prépare déjà l'après Macron.
02:53L'élection du nouveau secrétaire général du parti Renaissance a fait l'objet d'une petite campagne entre les deux anciens premiers ministres,
03:00anciennement socialistes, Elisabeth Borne et Gabriel Attal.
03:04Le second étant largement favori, la première a jeté l'éponge.
03:07Mardi est négocié un poste de présidente du Conseil national du parti qui a été créé spécialement pour elle.
03:14Le 7 décembre, c'est donc Gabriel Attal qui prendra les rênes du parti.
03:18Une passation tout en douceur puisque le poste était occupé jusque-là par son ancien compagnon Stéphane Séjourné.
03:25Le dyslexique au destin doré est désormais vice-président de la commission européenne Evac à d'autres occupations loin de Paris.
03:34Attal et Borne vont donc se répartir les postes clés d'un parti puissant, car au pouvoir depuis plus de 7 ans,
03:40mais aussi très affaibli si l'on considère ses effectifs adhérents, 8500 en octobre, soit trois fois moins que l'UPR de François Asselineau.
03:49Mais le parti présidentiel n'est pas un parti populaire, mais plutôt une plateforme qui fonctionne avec peu de militants, mais des ralliements.
03:56Pas implanté localement, il devra, pour survivre, voir son nouveau patron développer une stratégie locale.
04:02L'avènement de deux anciens socialistes à la tête du parti pourrait cependant contrarier le choix présidentiel d'une alliance avec la droite.
04:09Les Républicains et Gabriel Attal pourraient tenter d'amorcer un rapprochement avec les socialistes.
04:15Mais alors que le parti présidentiel va sortir de l'escarcelle de son fondateur,
04:19le président, lui, pourrait encore tenter de placer ses proches dans le dispositif pour garder un pied dans celui-ci,
04:26au cas où, et surtout car il ne faut pas insulter l'avenir.
04:30Pour l'heure, il devrait se contenter d'épisodiques polémiques dont il est friand et dont il a fait l'usage,
04:35justement en prenant dans ses bagages, pour rabat, l'humoriste proche des islamistes du CCIF, Yassine Bellatar,
04:41ainsi que l'ancien ministre amateur de viande très fraîche, Jacques Langue,
04:45ou encore le philosophe vatanguère BHL, dans un attelage hétéroclite qui semble aujourd'hui s'apparenter au radeau de la méduse du macronisme.
04:54J-6 avant le scrutin américain.
05:01Il reste moins d'une semaine aux électeurs de l'oncle Sam pour se prononcer et faire un choix entre Kamala Harris et Donald Trump.
05:09Pour l'heure, les sondages montrent les deux candidats au coude à coude, le point.
05:13Dictateur, ordure, la dernière ligne droite de la campagne démocrate dérape.
05:19Impossible signe d'un décrochage dans les résultats attendus.
05:22Les organismes de sondage font quant à eux profil bas, réfugiés derrière des projections où les deux candidats sont impossibles à départager.
05:31En effet, si certains instituts montrent des chiffres tels que des scores par candidat,
05:35ils n'ont pas véritablement de sens au vu du système électoral américain.
05:39Basé sur le fameux « winner takes it all », le gagnant remporte tout.
05:43Ainsi, les candidats doivent être majoritaires dans suffisamment d'états pour réunir une majorité de grands électeurs, soit au moins 270.
05:53Chacun des deux candidats mouille donc toujours la chemise pour traverser les états-clés,
05:57ces fameux états indécis, capables de faire basculer le scrutin d'un côté ou de l'autre.
06:03Parmi les sept « swing states », ces fameux états-clés, le candidat républicain semble en passe de s'imposer dans deux,
06:10à savoir en Arizona et en Géorgie. Dans le comté de Klalam, à l'extrême ouest des Etats-Unis,
06:16dans l'état de Washington, terre démocrate, où 12 des 538 grands électeurs seront élus,
06:22voilà plus de 40 ans que l'on a toujours voté pour le candidat gagnant.
06:41Je pense que si vous avez votre signe et que j'ai mon signe et qu'ils sont différents,
06:45mes voisins sauraient qu'il est le démocrate dans le bloc, et que la plupart d'entre nous votons pour le républicain, ce genre de choses.
06:52Nous avons deux candidats très différents, et je suis pro-Trump,
07:00et je pense que l'une de ses meilleures politiques jusqu'à présent est la politique anti-guerre,
07:07et non pas la politique anti-guerre.
07:13Je pense que Trump va gagner.
07:15Qu'est-ce que Klalam va faire de bon en tant qu'élu, c'est débatable.
07:22Du côté de la candidate démocrate, on mise sur la critique de l'adversaire pour faire basculer la balance.
07:28L'objectif est donc de surfer sur les obsessions médiatiques autour de la prétendue prise du Capitole
07:33pour promettre le pire en cas d'élection de Donald Trump.
08:03Des propos réitérés à plusieurs reprises.
08:17Si Kamala Harris entend faire peur à la population avec l'agitation de prétendues dérives autoritaires de Trump,
08:38elle envoie également un message à l'état profond américain, à qui Donald Trump a souvent déclaré la guerre.
08:47Une liste d'ennemis qui pourrait en effet correspondre à la promesse de Donald Trump de drainer le marécage.
08:56Une promesse qu'il n'aura pas réellement pu honorer lors de son premier mandat.
09:00Dans ce contexte, si l'ancien président revient avec davantage de détermination,
09:04il sait aussi qu'il doit faire preuve de tempérance pour miser sur les électeurs indécis.
09:10Il s'est donc contraint à répondre aux attaques.
09:17Une rhétorique du c'est celui qu'il dit qui est un peu affligeante,
09:44car il ne doit pas faire l'impasse sur un point essentiel.
09:47Si Kamala Harris est certes la candidate démocrate, elle est aussi la vice-présidente en place de Joe Biden.
09:53Elle est donc comptable d'un bilan catastrophique, notamment sur les questions économiques,
09:58avec une inflation galopante qui appauvrit de plus en plus les classes moyennes.
10:07Une inflation qui place de plus en plus de monde dans l'inquiétude, voire dans la pauvreté,
10:11avec une crise du logement sans précédent.
10:14Une situation économique qui pourrait donc pousser les Américains à vouloir renverser la table
10:19et choisir à nouveau Donald Trump.
10:25L'affaire du petit Santiago, prétendument kidnappé par ses parents à l'hôpital,
10:30a remis au goût du jour l'alerte enlèvement.
10:33Si les Français ont tous déjà été confrontés à sa diffusion,
10:36le dispositif est en réalité mal connu.
10:39Les explications de Mathilde Davénia.
10:45Vous avez sans doute déjà entendu retentir cette alarme.
10:48C'est celle qui annonce le déclenchement d'une alerte enlèvement.
10:51Selon le ministère de l'Intérieur, 40 989 disparitions de mineurs
10:55ont été signalées en France aux policiers et aux gendarmes en 2023.
10:58Des chiffres effrayants qui dépassent de très loin ceux de l'alerte enlèvement,
11:02déclenché seulement 33 fois depuis 2006, date de sa création en France.
11:06Ce dispositif est tout droit inspiré du plan américain Amber Alert,
11:10nommé ainsi en hommage à Amber Hagerman, enlevée, violée et tuée à l'âge de 9 ans.
11:14Dans notre pays, l'alerte est lancée par la direction centrale de la police judiciaire,
11:18par la gendarmerie nationale ou par la préfecture de police
11:21qui envoie le message d'alerte aux différents médias et espaces publics.
11:24Le dispositif n'est activé que si plusieurs critères sont réunis.
11:27Enlèvement avéré d'un mineur, vie du dit mineur jugé en danger,
11:31mais il faut aussi disposer d'éléments d'information doivent permettre de localiser l'enfant ou le suspect.
11:36Si les trois conditions sont remplies, le procureur informe ensuite les responsables légaux de la victime
11:41et le raccord est nécessaire au déclenchement de l'alerte.
11:44Le message, validé par un magistrat, est alors diffusé toutes les 15 minutes pendant 3 heures.
11:49Le ministère de la Justice estime que le dispositif a un taux de réussite estimé à 97%.
11:54Un résultat sans doute lié aux conditions très strictes de déclenchement.
11:58En d'autres termes, quand les dispositions sont particulièrement inquiétantes,
12:01le dispositif n'est pas déclenché puisque les conditions ne sont pas remplies.
12:05Récemment, le dispositif a été utilisé pour retrouver un bébé de 17 jours du nom de Santiago.
12:09Dans ce cas précis, la police a pu donner l'alerte sans le consentement des parents
12:13car les autorités jugeaient qu'ils étaient des ravisseurs et qu'il y avait un danger immédiat pour la vie de l'enfant.
12:28Si et seulement si vous disposez d'informations permettant de le retrouver,
12:32composez le numéro de téléphone qui s'affiche sur votre écran.
12:36Outre l'exhortation multiple de ne pas intervenir,
12:39alors même que le dispositif implique que l'enfant est en danger,
12:42cette alerte enlèvement montre d'autres failles.
12:44Quand les parents du jeune Santiago ont été localisés en dehors des frontières françaises,
12:48le dispositif a été levé.
12:50La Belgique a ensuite pris le relais avec le dispositif Child Alert,
12:53lancement d'un avis de recherche nationale.
12:55Finalement, les parents ont été retrouvés aux Pays-Bas
12:58et interpellés à Amsterdam quatre jours après la levée de l'alerte.
13:01La santé du bébé était bonne et il avait même repris du poids pendant l'escapade.
13:05Depuis 2006, deux enfants sont morts alors que l'alerte enlèvement a été déclenchée.
13:13Et nous partons à présent faire le tour de l'actualité en bref en France,
13:16aux côtés d'Olivier Frèrejac.
13:19Les ennemis intérieurs de la France à pied d'œuvre après la débandade de l'entreprise Atos.
13:25Lorsque Thierry Breton était à sa tête, c'est à présent le gouvernement
13:28qui poursuit des choix contre les intérêts des Français.
13:31Le ministre des Armées Sébastien Lecornu vient en effet de retenir la candidature
13:36du tandem Hewlett-Packard-Entreprise Orange contre l'offre d'Atos
13:39pour fournir un supercalculateur.
13:42La mission de l'appareil sera désormais les outils de renseignement et de défense
13:47grâce à l'intelligence artificielle.
13:49L'IA étant avant tout basée sur le traitement algorithmique de données,
13:52le fait de choisir une entreprise étrangère pour une telle mission
13:55revient donc à organiser le partage de données sensibles à une société étatsunienne ici.
14:00De nombreux députés ont fait part de leur colère en apprenant ce choix
14:04d'une entreprise américaine au détriment du français Atos.
14:07Un choix qui rappelle également la récente embauche de l'ex-patron de la DGSI,
14:11Patrick Calvard, au sein d'une firme américaine dont la spécialité est de traquer
14:15les entreprises pouvant tomber sous le joug de l'extraterritorialité du droit américain.
14:20À croire qu'unir à la France est devenu un métier prisé.
14:24Augmentation de la mortalité des 100 domiciles fixes.
14:27En 2017, Emmanuel Macron promettait à son arrivée au pouvoir
14:30que plus personne ne serait contraint de vivre dans la rue avant la fin de l'année.
14:34Il n'avait pas précisé que c'était parce que les sans-abri allaient être
14:37de plus en plus nombreux à mourir dehors.
14:39Mardi, le collectif Les Morts de la rue a publié son 12e rapport annuel
14:43de recensement de la mortalité des SDF.
14:46735 décès ont ainsi été comptabilisés en 2023, soit 111 de plus qu'en 2022.
14:53Le profil, lui, fait valoir un âge moyen de 49 ans
14:57et surtout une très large majorité d'hommes, 9 sur 10.
15:01L'association s'inquiète de cette mortalité massive,
15:04témoignant d'une détérioration des conditions de vie
15:06mais peut-être aussi d'une amélioration du mode de calcul.
15:10Le nombre de personnes sans domicile fixe en France a doublé
15:13en une décennie atteignant 330 000 sans-abri.
15:17La chute d'une icône diversitaire, le chanteur de nationalité française Slimane,
15:22célèbre notamment pour sa participation à une émission de télé-crochet
15:25puis à l'Eurovision, est visée par une plainte pour des faits de harcèlement sexuel
15:29déposés par un ancien technicien d'une de ses tournées.
15:32Des faits qui se seraient déroulés en décembre 2023
15:35en marge d'un concert du chanteur à Saint-Etienne.
15:39Qui a confirmé cette information, mardi 29 octobre.
15:42L'avocat Duplaignant dit détenir des preuves de ces faits.
15:45Il s'agirait de photos à caractère sexuel du chanteur
15:48qui désirait avoir une relation avec le fameux technicien.
15:51Ironie de l'histoire, la tournée du chanteur-forceur s'intitulait
15:55Chronique d'un Cupidon.
15:57Un petit Cupidon qui avait tapé dans l'œil du président Macron
16:00qui lui avait adressé son soutien avant le concours de l'Eurovision.
16:09La gauche morale encore visée par une affaire d'agression sexuelle.
16:14Après l'affaire Abbé Pierre et un candidat insoumis,
16:17c'est au tour de l'un des cofondateurs du planning familial
16:20d'être sous le feu des projecteurs.
16:23Le mouvement du planning familial a même lancé un appel à témoignage
16:26à ce sujet mardi 29 octobre.
16:28C'est une femme de 84 ans qui a déclaré avoir été agressée
16:31par un médecin il y a plus de 60 ans.
16:34Le médecin avorteur Henri Fabre, par ailleurs communiste,
16:37aurait donc aussi été un violeur et aurait profité de sa position
16:41de gynécologue pour s'adonner à cette pratique criminelle.
16:45L'individu ne sera pas là pour se défendre puisqu'il est mort en 2012.
16:53Et on poursuit avec un rapide tour de l'actualité internationale.
16:58Les Etats-Unis peuvent-ils encore retenir la main de Benjamin Netanyahou ?
17:03Mardi, le porte-parole du département d'Etat américain
17:06a témoigné de son inquiétude après une frappe israélienne
17:09sur le nord de la bande de Gaza.
17:11Près de 100 Palestiniens ont trouvé la mort dans le bombardement
17:14qui a visé une résidence de cinq étages où vivaient plusieurs familles.
17:18Comme souvent, l'armée israélienne prend note des critiques
17:21et explique examiner les informations sur, je cite, l'incident.
17:25Ce nouveau drame intervient alors que Tel Aviv a fait voter deux lois
17:29pour interdire les interventions humanitaires de Lune Roy.
17:32Antonio Gutiérrez, le secrétaire général de l'ONU dont dépend l'agence,
17:36a écrit à Benjamin Netanyahou pour se plaindre de cette décision.
17:40Une missive qui devrait rester lettre morte dans la mesure où Israël
17:44a déjà déclaré Gutiérrez persona non grata sur son territoire.
17:48À une semaine des élections américaines,
17:50Washington ne semble désormais plus en mesure de faire plier Netanyahou.
17:56L'Espagne noyée dans la tragédie.
17:58Le sud et l'est de la péninsule ibérique
18:01font face à des pluies torrentielles et d'importantes crues depuis lundi,
18:05provoquant de graves inondations.
18:07Plus d'une cinquantaine de personnes ont déjà trouvé la mort,
18:10dont des enfants.
18:12Sans surprise, l'essentiel des médias invoquent le réchauffement climatique
18:16comme raison principale de cette catastrophe naturelle.
18:19Une obsession qui permet de faire l'impasse sur la question
18:22de la bétonisation outrancière, mais aussi sur les mauvaises gestions
18:26de l'urbanisation en Espagne comme en France.
18:30Zura Bishvili a les preuves des preuves.
18:32La présidente géorgienne, battue en Brèche par le scrutin législatif
18:36de dimanche dernier, est désormais sommée par la justice
18:39d'apporter des preuves quant aux fraudes électorales qu'elle a dénoncées.
18:43En effet, après la victoire du rêve géorgien,
18:46le parti favorable à de bonnes relations avec Moscou
18:49refusant l'alignement sur Washington,
18:51le pouvoir géorgien a protesté en agitant une hypothétique ingérence russe.
18:57A noter que les instances européennes et américaines,
19:00opposées au parti du rêve géorgien victorieux dans les urnes,
19:03soutiennent Zura Bishvili dans sa contestation du scrutin,
19:06alors même qu'il était communément considéré comme séditieux
19:10d'évoquer la fraude électorale quand il s'agissait de la victoire
19:13de Joe Biden en 2020.
19:19Et voilà, nous approchons déjà de la fin de cette édition
19:21au programme sur TVL ce soir.
19:23Bistro-liberté, Eric Moriot reçoit le politologue Pierre-Yves Rougeron
19:27pour évoquer le défi de la dette publique en France
19:30et la dernière ligne droite de la présidentielle américaine.
19:33La dette, c'est le masque d'une maladie économique
19:38pour le pays qui s'endette de manière trop forte.
19:42Tu vois, la dette japonaise, elle cache un fait simple
19:46qui est la dénatalité.
19:47Que cache la dette française ?
19:49La désindustrialisation.
19:51Pourquoi la politique américaine, elle est si débridée
19:54par rapport à la politique française, d'après vous, Jean-Ed ?
19:56Il y a deux solutions.
19:57Soit c'est un peuple complètement cinglé, franchement.
20:00Non mais c'est une des options.
20:01Ce qui est une option.
20:02Voilà, comme Pound le disait.
20:04Soit c'est un peuple encore vivant.
20:06Et là où nous, nous sommes un peu morts,
20:08et d'ailleurs il suffit de comparer la vie politique française
20:10de la Troisième République.
20:11Et après la Seconde Guerre mondiale, on a un peuple qui est saigné à blanc
20:15d'abord par deux guerres mondiales en l'espace de 20 ans
20:17et qui meurt peu à peu et donc le débat politique se ternit.
20:20Je ne sais pas exactement.
20:22Mais si j'analysais ça seulement d'un point de vue un peu vitaliste,
20:25je dirais que le dernier élan vraiment vital,
20:27il y a eu Jean-Marie Le Pen un peu.
20:28Et que là, en ce moment, on se demande un peu
20:30s'il y a encore des gens vivants dans le pays.
20:32Kamela Harris n'est rien de plus que l'agonie d'un système
20:37que certains appellent néoconservateur
20:39mais qu'on peut qualifier avant tout de mondialiste
20:43dans l'ensemble des élites occidentales.
20:46Il y a deux personnes qui ont lâché Kamela Harris
20:48dans les derniers cinq jours.
20:50Le patron du Los Angeles Times qui a dit oui mais nous non.
20:55Et le patron du Washington Post.
20:58Ce n'est jamais arrivé que la grande presse
21:01lâche publiquement un candidat démocrate.
21:04Également au programme de votre soirée Passez-présent,
21:07Guillaume Fiquet reçoit Frédéric Éparvier
21:09pour retracer l'histoire de Sparte,
21:11cette cité qui méprisait le luxe et le divertissement.
21:14C'est maintenant la fin de cette édition.
21:16Merci à tous pour votre fidélité.
21:18On se retrouve demain même lieu même heure.
21:20En attendant, portez-vous bien
21:22et passez une bonne soirée.

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