Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Lucas Chancerelle reviennent dans l’image de la semaine sur les manifestations contre l’immigration en Angleterre et l'emprisonnement de Tommy Robinson.
Le dossier du jour sera consacré à la dernière ligne droite avant les élections américaines et le système médiatique qui se déchaîne contre Trump.
Les pastilles de l’info aborderont :
1) Voyage polémique de Macron au Maroc
2) Des Nord-Coréens et des fraudes à cause des Russes ?
3) Une fête satanique à Toulouse ?
4) La haine anti-Bolloré
Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM sera consacré à Caroline Fourest.
Liens utiles : OJIM : www.ojim.fr
Le dossier du jour sera consacré à la dernière ligne droite avant les élections américaines et le système médiatique qui se déchaîne contre Trump.
Les pastilles de l’info aborderont :
1) Voyage polémique de Macron au Maroc
2) Des Nord-Coréens et des fraudes à cause des Russes ?
3) Une fête satanique à Toulouse ?
4) La haine anti-Bolloré
Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM sera consacré à Caroline Fourest.
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NewsTranscription
00:00♫ Générique de fin ♫
00:23Bonjour à tous chers téléspectateurs de TV Liberté
00:26et bienvenue dans le numéro 512 d'Immédiat,
00:28l'émission de Décryptage des médias.
00:30Bonjour Jean-Yves.
00:31Bonjour Lucas.
00:32Aujourd'hui, dans l'image de la semaine,
00:34nous revenons sur les manifestations anti-immigration en Angleterre
00:38et l'emprisonnement de Tommy Robinson.
00:41Le dossier du jour quant à lui sera consacré
00:43à la dernière ligne droite avant les élections américaines
00:46et la propagande médiatique se déchaîne contre Donald Trump.
00:51Les pastilles de l'info ne seront pas oubliées,
00:53le portrait piquant sera consacré à Caroline Fourest.
00:57N'oubliez pas d'aimer cette vidéo,
00:58de la partager avec vos proches,
01:00de vous abonner à TV Liberté
01:01et à l'infolettre disponible sur TVL.fr.
01:05C'est parti pour l'Immédiat numéro 512.
01:13Image de la semaine, manifestation massive en Angleterre.
01:17Regardez ces images.
01:19Trump, Trump, Trump, Robinson.
01:31Alors, vous n'en avez certainement pas entendu parler dans nos médias.
01:35Et en réalité, ces manifestants répondaient à l'appel de Tommy Robinson.
01:39Et dans le traitement médiatique, Tommy Robinson,
01:40il est qualifié par Le Monde et 20 Minutes
01:43comme activiste d'extrême droite,
01:45par Ouest France de militant d'extrême droite.
01:47Alors, on a le JDD ici qui a un traitement un peu plus neutre,
01:50qui dit des milliers de manifestants anti-immigration
01:53défilent pour la libération de Tommy Robinson.
01:55Jean-Yves, pouvez-vous nous expliquer qui est Tommy Robinson
01:59et pourquoi il a été emprisonné ?
02:01– Alors, je crois d'abord que le titre du JDD est juste,
02:05des milliers, pas tout à fait juste d'ailleurs,
02:07des milliers de manifestants anti-immigration
02:08défilent pour la libération de Tommy Robinson.
02:12D'abord, ce ne sont pas des milliers de manifestants,
02:13c'est des dizaines de milliers de manifestants.
02:16Et tous les médias, on voit les images.
02:18Sur les images, on voit si vous avez quelques centaines de manifestants,
02:22quelques milliers de manifestants
02:23ou quelques dizaines de milliers de manifestants.
02:26Certains parlent même de plusieurs centaines de milliers,
02:29mais ça, je crois que c'est exagéré, voilà.
02:31Donc, il y a déjà une minoration de fait.
02:34Mais le JDD est relativement exact,
02:36puisqu'il parle de manifestants anti-immigration,
02:39c'est exact, ce sont des manifestants anti-immigration,
02:42et des dizaines de milliers de manifestants anti-immigration
02:45dans une ville européenne, c'est important.
02:47Et pour la libération de Tommy Robinson,
02:51alors, qui est Tommy Robinson ?
02:54C'est un nationaliste britannique, assez classique,
02:59mais qui a posé très tôt la question de l'islamisation de la Grande-Bretagne.
03:04On sait qu'elle est extrêmement forte,
03:07avec une présence de la charia forte dans beaucoup de villes.
03:13Pakistanais, bien sûr, et il y a eu aussi des viols en série
03:18par des gangs pakistanais, des viols commis sur des jeunes filles anglaises,
03:23ce qu'a dénoncé Tommy Robinson.
03:25Alors, pourquoi il est en prison ?
03:27Parce que ça, les médias ne précisent pas, n'éclaircissent pas pourquoi il est en prison.
03:3118 mois de prison pour délit d'opinion.
03:3518 mois de prison pour délit d'opinion, voilà.
03:38C'est un petit goulag britannique,
03:41c'est pas autre chose.
03:42Pourquoi ? Le délit d'opinion, c'est quoi ?
03:45C'est d'avoir dénoncé dans une vidéo YouTube un islamiste.
03:51Le tribunal anglais l'a condamné pour cela
03:55et il n'a pas cédé, il n'a pas retiré la vidéo.
04:00Il est en prison pour délit d'opinion.
04:03Plus grave encore dans la responsabilité du système politico-médiatique,
04:06comme le relève Damien Rieu,
04:08le Premier ministre aurait caché que le tueur de Southport,
04:12qui a massacré trois petites filles, était en fait un terroriste
04:15et qu'en BFM TV désinformait et expliquait
04:18que le tueur n'avait rien à voir avec quelque chose de religieux.
04:21Le jeune homme qui a assassiné ses enfants et qui en a blessé d'autres et des adultes,
04:26il est né à Cardiff, donc dans le pays de Galles,
04:29de parents rwandais, qui est un pays qui est un pays catholique
04:33et donc ça n'a rien à voir avec quelque chose de religieux.
04:37– Jean-Yves, une réaction ?
04:38– Alors d'abord, cette journaliste, au savoir, qui c'est ?
04:41Elisabeth Moutet, c'est une journaliste internationale,
04:45elle travaille pas mal pour la presse britannique,
04:47elle travaille aussi beaucoup pour le service public français,
04:50elle est d'idéologie néo-conservatrice et donc elle porte la parole officielle,
04:54là en l'occurrence, elle portait la parole officielle,
04:57la parole du gouvernement britannique qui a essayé de camoufler le fait,
05:02un, que c'était un musulman et deux, non seulement un musulman,
05:06mais qu'il avait chez lui tout le mode d'emploi des terroristes islamistes.
05:11– Et en toute impunité, on a le député antifa Raphaël Arnault,
05:15qui appelle, quant à lui, à demi-mot,
05:17à s'en prendre physiquement aux manifestants patriotes anglais.
05:20Jean-Yves, un commentaire sur cette menace à peine voilée
05:23par un député français ?
05:25– Le commentaire, c'est quand même assez étrange
05:27que le gouvernement britannique ait laissé passer cet activiste,
05:33qui vient quand même semer un peu la perturbation dans les rues de Londres.
05:39Mais c'est vrai que ça sert le gouvernement britannique,
05:42puisque le gouvernement britannique fait feu de tout bois
05:45contre ceux qui s'opposent à l'immigration.
05:48– Antifa, opposition contrôlée ?
05:50– Oui, ce sont les complices du système.
05:57– Après avoir étudié ce qui se passe en ce moment en Angleterre,
06:01partons outre-Atlantique, le réveil des peuples là aussi,
06:04place au dossier du jour avec les élections états-uniennes
06:08et la dernière ligne droite.
06:15Donald Trump, dernière ligne droite avant les élections américaines.
06:18Durant la semaine qui vient de s'écouler,
06:20un moment politique fort a eu lieu,
06:22c'est le meeting de New York de Donald Trump,
06:25où ont défilé les soutiens influents,
06:28ou encore Kennedy, qui a eu des propos très pertinents.
06:45Aujourd'hui, le parti démocrate et le parti de la guerre,
06:47le parti de la CIA, le discours de Kamala Harris
06:50sont écrits par les néoconservateurs, nous dit Kennedy.
06:53Sur le traitement médiatique du meeting de New York,
06:55on a quelques réactions.
06:57On a ce journaliste de Télérama par exemple.
06:59Il faut lire le récit du meeting de Trump au Madison Square.
07:02Tout ici exude une violence proto-fasciste,
07:05à mi-chemin entre un combat de catch scripté
07:08et le complot contre l'Amérique.
07:10Et justement, Télérama nous propose ce reportage
07:12qu'on voudrait voir ce mardi soir sur la chaîne LCI
07:15et dont voici le synopsis, écoutez.
07:17Et si les États-Unis vivaient leur dernière année de démocratie ?
07:21La question est moins folle qu'il n'y paraît.
07:24Donald Trump se prépare à reprendre la Maison-Blanche
07:26avec un programme plus extrême encore que lors de son premier mandat.
07:30Alors il faut avouer quand même, il faut la saluer,
07:32qu'on a une journaliste qui a été plutôt objective.
07:34Il s'agit de Laurence Haïm.
07:36Et Laurence Haïm est l'une des seules journalistes françaises objectives
07:39car on voit que les autres journalistes sont un peu déchaînés.
07:42Quelle est la différence d'ailleurs entre Laurence Haïm et les autres ?
07:45– Elle est là-bas. Elle est là-bas.
07:48C'est une journaliste qui a fait la campagne de Macron en 2017.
07:54Donc elle est plutôt dans le politiquement correct.
07:59Mais elle fait un travail honnête.
08:03C'est-à-dire qu'elle se rend dans les meetings
08:05et elle raconte ce qui s'y passe.
08:08Aussi bien pour Kamala Harris que pour Donald Trump.
08:11Et donc on a un point de vue, on a un éclairage
08:14que je trouve tout à fait intéressant sur l'élection américaine.
08:18Moi j'ai trois sources de documentation sur l'élection américaine.
08:21Ce que je lis dans la presse de Grand Chemin.
08:24Ah oui, il faut quand même le faire.
08:26Les tweets des milieux pro-Trump et notamment de Mosque.
08:31Et puis sur place, Laurence Haïm.
08:35Avec tous ces éléments, on peut se faire une opinion un peu plus juste
08:39qu'en se bornant à regarder la 5 par exemple.
08:43Mais comme je vous le disais, les journalistes français sont déchaînés.
08:45Et justement au sujet de la 5, quelques exemples offerts
08:48par notre service public payé par nos impôts.
08:51C'est Régis Le Sommier qui le souligne.
08:53Un débat intitulé Trump, le nouveau visage du fascisme, du grand journalisme.
08:57Et deuxième exemple sur France 5.
08:59On a aussi quand Trump atterrit en avion face à la foule.
09:02C'était Hitler qui le faisait en 1932.
09:04Nous dit cet expert.
09:06Ces arrivées en avion, avec atterrissage devant la foule.
09:10Bon, ça c'est quelque chose qu'Hitler a utilisé en 1932.
09:14Le thème, c'était le fureur survol les villes allemandes.
09:18Quand on utilise une symbolique, un vocabulaire, une gestuelle,
09:23on ne peut pas faire abstraction de cette histoire.
09:25Vous aimez les chiens ?
09:27J'adore ça.
09:28Hitler aussi.
09:29Attention, attention, attention.
09:32Toujours plus loin, toujours plus fort.
09:34On a aussi sur France 5 une autre réduction à Titlerum.
09:37Ici, c'est un philosophe qui nous dit,
09:40Donald Trump, c'est la menace fasciste,
09:42Donald Trump est Hitler.
09:44Écoutez, glisse.
09:45Vous le comparez à Hitler.
09:47Sans aucun problème.
09:48Ce que j'entends par là, c'est cette façon de susciter la haine,
09:51de susciter la volonté de détruire,
09:53de se détruire jusqu'à soi-même.
09:55Parce que les gens, ils vont aller à l'encontre de leurs propres intérêts.
09:59Jean-Yves, je me fais quand même une réflexion.
10:01En qualifiant tout le monde d'être pareil à Hitler,
10:04est-ce qu'on ne normalise pas un peu le nazisme,
10:07tant c'est ridicule ?
10:08Si tout le monde est Hitler, plus personne ne l'est, finalement.
10:11Oui, mais enfin, ça fait quand même 60 ans, 70 ans,
10:15que le point Godwin sert.
10:17Le point Godwin, c'est la référence dans tout débat.
10:20On finit par dire, c'est Hitler.
10:22Ça finit quand même par intimider.
10:24Jusqu'ici, ça a tenu, ça a marché.
10:27Ça marche peut-être un peu moins.
10:29Parce que, bon, ça marche peut-être un peu moins,
10:32mais ça continue de marcher.
10:34Ça continue de marcher.
10:35On a même le journal prétendument de droite, Le Figaro, qui s'y met.
10:39Insulte, racisme, crucifie.
10:40Le meeting de Trump à New York fait polémique.
10:42Jean-Yves, vu comment les journalistes...
10:44Ce qui est assez drôle, quand même, c'est de mettre sur le même plan
10:47insulte, racisme et crucifie,
10:48de la part d'un journal qui est quand même plutôt conservateur,
10:51qui a encore lu peut-être à Versailles, je ne sais pas.
10:54C'est tout de même assez incroyable.
10:56Il pourrait se relire.
10:58C'est dommage.
10:59Mais vu comment les journalistes sont déchaînés,
11:01est-ce qu'on ne sent pas quand même prendre une victoire de Trump ?
11:04Qu'est-ce que vous en pensez ?
11:06– Alors, je crois que c'est trop tôt pour en être sûr.
11:12Parce qu'il y a de grands aléas.
11:14Polémia vient de publier une étude tout à fait nuancée
11:20à partir des sondages, avec les limites qu'il peut y avoir sur les sondages,
11:25et qui considère qu'aujourd'hui, cette étude, à partir des sondages,
11:29ce n'est pas joué.
11:31Donc il va y avoir une nuit sans doute très longue, on va en reparler.
11:34– En tous les cas, la propagande anti-Trump en France marche bien,
11:38comme vous le soulignez justement Jean-Yves sur votre compte X.
11:41Si les Français votaient aux États-Unis,
11:43ils suivraient massivement les consignes des médias
11:45et se prononceraient pour Kamala à 64%, et seulement 14% pour Trump.
11:50– Oui, alors ça c'est assez intéressant,
11:52parce qu'il y a des sujets sur lesquels les Français
11:54peuvent se faire une opinion par eux-mêmes.
11:56Par exemple sur les migrations, par exemple sur les impôts,
11:58par exemple sur les obligations réglementaires qu'on leur impose.
12:04Ils peuvent se faire une opinion différente de celle des médias.
12:08Sur ce qui se passe aux États-Unis,
12:11ils sont allurés par ce que leur balancent les médias de grand chemin.
12:15– Subjugués.
12:16– Et ils le gobent, ils le gobent, voilà.
12:18C'est quand même assez drôle de penser que même d'après le sondage,
12:22la majorité des électeurs à Rassemblement National,
12:26s'ils votaient aux États-Unis,
12:27ils disent qu'ils voteraient pour Kamala Harris
12:29qui est la candidate avokiste par excellence.
12:31C'est fou quoi.
12:32– Oui, 14% alors que le RN fait 30%.
12:34C'est quoi, c'est à peine les électeurs d'Eric Zemmour peut-être ?
12:37– Je ne sais pas, oui.
12:38– Un quart d'électeurs à Rassemblement National.
12:40– Mais ça ne serait pas forcément exactement comme ça.
12:42Mais c'est quand même si, ça montre, je trouve ça intéressant,
12:45parce que ça montre l'efficacité de la propagande.
12:47Les gens ont tendance à dire,
12:49moi non, je me fais mieux d'opinion par moi-même.
12:52Mais pas du tout.
12:53La propagande, c'est efficace, y compris sur nous.
12:56Y compris sur nous, qui avons quelques anticorps.
12:59Bon, voilà.
13:00– Grâce au manuel de lutte contre la diabolisation.
13:02– Par exemple.
13:03– Aussi, ce sont les géants des GAFAM
13:06qui envisagent peut-être une victoire de Trump
13:08étant donné qu'ils ont pris soin d'appeler l'ancien président américain,
13:11comme le souligne Philippe Fabri.
13:13On met l'antitrumpisme en veilleuse pour ne pas trop insulter l'avenir.
13:17On a Amazon, Apple et Meta notamment.
13:19Et c'est un point intéressant à noter,
13:21le monde de la tech était très largement pro-démocrate jusqu'en 2020.
13:25Mais il y a eu un retournement ces dernières années.
13:28Et de même que les journaux traditionnellement pro-Harris,
13:31le Washington Post et Los Angeles Times,
13:33ont rompu la tradition en renonçant de soutenir Harris contre Trump.
13:39J'ai l'impression qu'avec ce changement de paradigme,
13:41ça sent un peu le sapin pour Harris, non ?
13:43– Alors, ce qui est assez intéressant dans ce que vous indiquez,
13:46c'est qu'il y a une petite partie de l'élite américaine,
13:50de l'élite de la tech, mais aussi au-delà de cela,
13:54qui a pris le parti de Trump,
13:58ou qui en tout cas nuance son hostilité à Trump.
14:01Et ça c'est très important,
14:02parce qu'on ne peut vraiment changer les choses dans un pays
14:06que quand non seulement on a le soutien populaire,
14:09mais qu'on a aussi une partie des élites avec soi.
14:12Et donc, si Trump gagne, ce qui n'est pas encore fait,
14:16je pense qu'il pourrait agir de manière sans doute plus efficace
14:20qu'il n'a pu le faire de 2016 à 2020, ou de 2017 à 2021.
14:25– Et sur tous les cas, la position de Julie André,
14:28qui nous dit, je prends un risque, même si cela ne me plaît pas,
14:30je pense que Trump va gagner l'élection américaine.
14:33Jean-Luc, c'est le dernier immédiat avant l'élection.
14:36Pouvons-nous faire un peu de spéculation,
14:38et surtout expliquer à nos spectateurs ce qui va sûrement se passer mardi prochain ?
14:42– Alors, mardi prochain, c'est-à-dire qu'en fait ça va être plutôt mercredi,
14:46compte tenu du décalage horaire du point de vue français,
14:48la nuit de mardi à mercredi et mercredi,
14:50il y a d'abord, on va avoir une idée du résultat global.
14:54Qui a eu le plus de voix sur le plan national ?
14:58Il faut décrypter ça de deux manières.
15:03Ce n'est pas ce qui compte pour être élu,
15:07puisque l'élection se fait par les représentants par État.
15:11Mais ça peut avoir une certaine importance symbolique,
15:16et si Trump devait être élu, comme il l'a été d'ailleurs en 2016,
15:20en étant minoritaire en voix sur l'ensemble du pays,
15:25ça ne manquerait pas d'amener des développements sur la critique du système américain,
15:31alors que c'est un système fédéral, c'est ce qui explique ça.
15:34Ça, c'est la première observation qu'on peut faire.
15:39La deuxième observation qu'on peut faire,
15:41c'est que l'élection va se jouer dans les états clés.
15:44Il y a sept états.
15:46En gros, il y a sept états pour lesquels il y a des états
15:50sur lesquels on est à peu près sûr que c'est Trump,
15:52des états pour lesquels on est quasiment sûr que c'est Kamala Harris,
15:56et puis il y a sept états où ça va se jouer.
15:58Les swing states.
15:59Les swing states, c'est ça qu'il va falloir regarder de près.
16:04Alors, ce qui peut se passer,
16:06si les écarts sont importants,
16:08on saura très vite qui est le gagnant et il y aura peu de contestations.
16:12Si les écarts sont faibles,
16:14on va rentrer évidemment dans les contestations,
16:17les contestations juridiques.
16:19Il y a des batteries d'avocats qui sont prêtes à intervenir,
16:22aussi bien d'ailleurs du côté démocrate que du côté républicain.
16:29Et puis, il y aura évidemment des accusations de fraude électorale.
16:35Alors, on va dire qu'en 2020,
16:38les accusations de fraude électorale avaient été qualifiées de complotistes.
16:43Sauf qu'aux États-Unis,
16:45il n'y a aucun moyen d'avoir une certitude sur la sincérité du scrutin
16:50pour au minimum trois raisons.
16:53Les machines à voter, qui sont imparfaites.
16:56Le vote par anticipation et par correspondance,
17:04qui fait qu'il y a des dizaines de millions de bulletins
17:07qui sont un peu dans la nature, on ne sait pas trop qui sont ceux-ci.
17:10Il y en a d'ailleurs, il y a d'ailleurs quelques bulletins
17:13qui ont brûlé dans un État démocrate.
17:16Et puis, alors ça c'est absolument, moi j'ai peine à croire ça,
17:20on peut voter dans beaucoup d'États,
17:22dans un certain nombre d'États aux États-Unis,
17:25on ne peut voter qu'en présentant une carte d'identité avec photo.
17:33Système classique qui se pratique à peu près dans tous les pays.
17:36Dans d'autres États, on peut voter avec une carte d'identité sans photo.
17:42Donc c'est facile de filer la carte d'identité au copain.
17:45Et dans certains États,
17:49curieusement d'ailleurs les États les plus démocrates,
17:52ou les swing states, on peut voter sans carte d'identité, sans photo.
17:59Je pense que vous pouvez vous pointer quelque part,
18:02vous pourriez voter aux États-Unis.
18:04Et donc évidemment, ça crée le doute sur le résultat.
18:12Et ce qui est intéressant de savoir,
18:14c'est que qui, par anticipation,
18:17dénonce ce système de non-vérification de l'identité des votants
18:21avec la possibilité pour des immigrés clandestins fraîchement régularisés de voter,
18:26qui dénonce cela ?
18:28Ce sont les républicains, les partisans de Trump.
18:31Et qui défend le système,
18:33ayant même envoyé des avocats dans certains comtés ou dans certains États
18:39pour empêcher qu'il y ait un contrôle de l'identité des électeurs ?
18:42C'est les démocrates.
18:44Donc en matière de fraude,
18:49la suspicion, elle est du côté démocrate.
18:52Après avoir vu le réveil des peuples en Angleterre et aux États-Unis,
18:56peut-être, place au Pastis de l'Info.
19:00Premier Pastis, voyage de Macron au Maroc qui fait polémique.
19:04Regardez les invités au dîner d'État au Maroc,
19:07offert par le roi Mohamed VI.
19:18Jean-Yves, voilà une belle brochette.
19:25C'est fascinant.
19:27D'abord, il y a les momies de la Mitterrandie.
19:30Il y a Attali, il y a Lang.
19:33Ça, c'est les momies de la Mitterrandie qui reviennent.
19:38Il y a Darmon, etc.
19:40Et puis, il y a la Macronie, ce qui est bien normal.
19:45Il y a Rachida Dati, la nouvelle ralliée,
19:48dans un espèce de cafetan rose à plus ou moins vraisemblable.
19:53Et puis, il y a Bellatar, le voyou.
19:56Mais on sait que Macron aime les voyous.
19:58Voilà.
19:59Et puis alors, ce qui est assez amusant,
20:02il y a le ministre de l'Intérieur, Rotaillot,
20:05qui se fait très discret, avec un petit blouson,
20:09parce qu'évidemment, ce n'est pas son univers.
20:11Et puis, il faut bien reconnaître que le sujet central du voyage,
20:15malheureusement, ce n'était pas la question des OQTF,
20:21des visas de retour.
20:23Ce n'était pas ça.
20:24On peut d'ailleurs regretter que le gouvernement ait donné au Maroc
20:30la satisfaction de reconnaître sa thèse sur le Sahara occidental
20:37et donc de reconnaître, de fait, la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental,
20:42sans avoir demandé au préalable de régler une bonne fois pour toutes
20:47la question des OQTF, et pas seulement avoir négocié ça
20:51contre la construction d'un TGV ou des choses de ce genre.
20:55Quoi voilà.
20:56– Il y a plusieurs éléments qui ont choqué également
20:58dans le déplacement présidentiel.
21:00C'est d'abord la présence, comme vous l'avez souligné, de Yassine Bellatar.
21:03Et alors que le ministre des Armées, Lecornu,
21:05avait une étonnante proximité avec l'humoriste
21:07qui ne fait rire personne à part sa mère, comme le disait Zemmour,
21:10le ministre s'est justifié en disant qu'il l'avait confondu avec un technicien,
21:14comme le rapporte ici le JDD.
21:16Et ce sont également la teneur des propos tenus par Macron
21:19lors de son déplacement marocain qui ont choqué.
21:22Emmanuel Macron a notamment fait l'apologie de l'invasion arabe au Parlement marocain.
21:26Les années à l'Andalouse ont fait de l'Espagne et du sud de la France
21:30un terreau d'échange avec les cultures.
21:32Jean-Yves, qu'en pensez-vous ?
21:33C'est une désinformation parfaite.
21:36A l'Andalouse, en Espagne, c'est la domination arabe sur l'Espagne
21:39qui a commencé en 711 et qui s'est achevée en 1492
21:43avec la chute de Grenade, la conquête de Grenade par Isabelle la catholique,
21:47a été extrêmement dure pour les minorités,
21:53les minorités, non, les majorités catholiques
21:55qui étaient sous domination musulmane et qui avaient un statut de d'immis.
22:00Ce n'est pas du tout le vivre-ensemble parfait qu'on nous vend.
22:04Je recommande d'ailleurs à ceux qui nous écoutent de lire là-dessus
22:08l'excellent petit livre de Philippe Conrad
22:11publié aux éditions de Ligade sur l'Andalouse.
22:17Deuxième pastille, des Nord-Coréens et des fraudes à cause des Russes.
22:21Pour l'interrogation, nous en parlions déjà la semaine dernière avec Michel Geoffroy,
22:25les Nord-Coréens auraient rejoint l'armée russe.
22:27Ce n'est pas en tout cas l'avis de cet expert qui a laissé les journalistes pantois.
22:32L'arrivée de ces Nord-Coréens à Koursk,
22:35alors que pour le moment on n'a pas de documentation sérieuse sur le sujet.
22:40Dans un deuxième temps, effectivement, si c'était vrai,
22:43ce serait plutôt un boulet et ce serait un problème relativement lourd.
22:49Les Nord-Coréens ne sont pas habitués à combattre en compagnie des Russes,
22:55sous commandement russe, avec un soutien logistique russe.
22:58Donc ça, pour le moment, les sources qu'on nous cite
23:03ne sont pas des sources sérieuses, des sources vérifiées.
23:07Jean-Yves, cet intervenant risque de ne pas être réinvité.
23:09Je crains qu'il risque de ne pas être réinvité.
23:12Il n'a pas bien compris qu'il fallait dire ce qu'on voulait qu'il dise pour être invité.
23:17Mais il parle avec beaucoup de bon sens.
23:20En disant, à supposer qu'il y ait des Coréens en Russie,
23:23ils ne vont pas être sur le front parce qu'ils sont inadaptés
23:28pour livrer la bataille sur le front.
23:31D'ailleurs, comme le serait probablement l'armée française aujourd'hui,
23:35il y a un autre général qui dit que ce serait à Zincour,
23:39puisque la guerre a beaucoup évolué en deux ans,
23:42notamment avec les drones, qui est une nouvelle technologie
23:46pour laquelle je ne pense pas que les Nord-Coréens soient encore au point,
23:50ni d'ailleurs l'armée française, semble-t-il.
23:52Autre sujet concernant les Russes, ce sont les élections en Géorgie.
23:56LCI qui titre, élections en Géorgie,
23:58un système sophistiqué de fraude à la méthodologie russe.
24:01Et comme le commande ce tweetos,
24:03nous ne serons pas en mesure de démontrer d'ingérence russe,
24:06nous dit la présidente.
24:07Mais ce que la population sait, ressent et voit.
24:10Il y avait le sentiment d'insécurité,
24:12il y a maintenant le sentiment d'ingérence russe.
24:15Oui, vu un nouveau concept.
24:16Oui, il y a le sentiment de fraude aussi.
24:18Alors là, c'est bien.
24:19En Géorgie, vous pouvez dire,
24:21les élections n'ont pas été parfaitement régulières en Géorgie.
24:24Ça, ce n'est pas complotiste.
24:26Honnêtement, je ne sais pas comment fonctionnent réellement les élections en Géorgie.
24:31Ça me paraît quand même un peu mieux organisé qu'aux États-Unis.
24:37Troisième pastille, une fête satanique à Toulouse.
24:40À Toulouse, un événement a fait polémique en tout cas,
24:42car accusé de promouvoir le satanisme.
24:45Comme le souligne Gabriel Cluzel sur CNew,
24:47ce spectacle n'était pas du tout neutre, en tout cas.
24:50Écoutez Gabriel Cluzel.
24:51Le clou des spectacles, c'est donc Lilith,
24:54que la métropole de Toulouse nous présente ainsi.
24:56C'est une femme scorpion qui contrôle le passage en notre monde
24:59et celui des enfers.
25:01Missionnée par Hadès, Lilith erre de ville en ville à la recherche d'âmes damnées.
25:05Petit détail, il y a une croix inversée sur les boucles d'oreilles de Lilith.
25:10Ce n'est pas neutre, évidemment.
25:12J'arrive satanique ou pas,
25:13c'est assurément un spectacle qui a été fait pour choquer les catholiques
25:17et payer avec de l'argent public.
25:19Il est peu probable que ce genre de chose ait été faite contre d'autres communautés.
25:22On peut le penser, satanique ou pas,
25:24moi j'ai longtemps pensé, quand on parlait beaucoup de satanisme,
25:27qu'il y avait quand même un peu de fantasme.
25:29Là, en l'occurrence, je crois que c'est clairement revendiqué.
25:32Il y a les cordes de boue qui correspondent à la représentation du diable traditionnel.
25:40Il y a le chiffre 666, le chiffre de l'Apocalypse.
25:44Vous remarquerez qu'on parle beaucoup de l'Apocalypse en ce moment.
25:47C'est l'Apocalypse climatique, c'est l'Apocalypse de la guerre,
25:51c'est l'Apocalypse de l'épidémie,
25:54donc ça correspond à l'esprit du temps, à la manière de contrôler les populations.
25:58Il y a les croix à l'envers aussi, donc je crois que c'est un spectacle,
26:01oui, sataniste, qui est revendiqué comme tel.
26:03Alors, ils ont prétexté un aspect mythologique pour faire ce spectacle.
26:07Oui, alors, l'aspect mythologique, il est vrai de deux manières.
26:11Il y a d'abord une princesse assyrienne ou babylonienne, je ne sais plus.
26:15Lilith.
26:16Hein ? Lilith, Lilith.
26:17Qui ouvre la porte du monde obscur.
26:20Voilà, qui ouvre la porte du monde obscur.
26:22Et puis, il y a le Minotaure, qui est un personnage de la mythologie grecque, bien sûr.
26:29Sauf que dans la mythologie grecque, le héros, ce n'est pas le Minotaure.
26:35C'est Tézé qui tue le Minotaure.
26:39Et donc, là, il y a une subversion.
26:43Quatrième pastille, la haine anti-Bolloré.
26:46Comme il y a le bon et le mauvais chasseur, il y a la bonne et la mauvaise haine,
26:51notamment celle de Arte, qui fantasme la mort de Vincent Bolloré.
26:55Ouais, tu as vu ce qui vient de tomber, là ?
26:57Ben non.
26:58Vincent Bolloré est mort.
26:59Mais non.
27:00Oh, mon Dieu.
27:01Bon, ben, breaking news.
27:06On bouscule nos programmes sur Arte Radio pour suivre Randi Rex,
27:10qui s'annonce être un véritable cataclysme médiatique,
27:13puisqu'on vient de l'apprendre à l'instant, Vincent Bolloré est mort.
27:16Il avait 72 ans.
27:17Il était sans doute le patron le plus talentueux de sa génération.
27:20Mais il était aussi beau gosse et attaché à des valeurs humanistes.
27:23Sa disparition est une grande perte pour le pays.
27:25Jean-Yves, c'est quand même très violent et encore financé avec nos impôts.
27:28Quand a-t-on dit si ça avait visé quelqu'un de gauche ?
27:32Alors, ça, c'est incroyable, parce qu'il y a une chose avec laquelle, je dirais,
27:36l'opinion commune ne transige pas, c'est la mort des gens.
27:40On évite d'être violent contre quelqu'un qui vient de mourir
27:46et on évite d'évoquer de manière quand même très violente la mort de quelqu'un.
27:56Pour la gauche, pas de problème.
27:59On a franchi ces tabous-là, puisque c'est le camp du bien contre le camp du mal.
28:04Tout est permis.
28:06Regardez également, dans le même genre, le journaliste de BFM TV, Mathieu Croissando,
28:10qui laisse éclater en direct sa détestation de Jordan Bardella et Vincent Bolloré.
28:15Parler de censure, quand on s'apprête à sortir un livre imprimé à plus de 150 000 exemplaires,
28:20diffusé et relayé avec l'appui d'un mastodonte des médias, le groupe Bolloré en l'occurrence,
28:24qui promet une opération de communication sans précédent,
28:27c'est tout simplement se moquer du monde.
28:29– Jean-Yves, est-ce que c'est la première fois qu'un journaliste de BFM TV
28:32s'en prend ainsi directement au groupe Bolloré ?
28:34– Je ne sais pas, mais moi, à titre de réciprocité,
28:39je me demande si certains journalistes de CNews ou de C8
28:44ne pourraient pas évoquer le poids de M. Saadé,
28:48l'armateur libanais Saadé Proche du Hezbollah, sur leur chaîne, pourquoi pas.
28:55– On arrive déjà au terme de ce numéro 512 d'Immédiat.
29:03Merci pour votre fidélité.
29:05N'oubliez pas d'aimer cette vidéo, de vous abonner à la chaîne YouTube de TV Liberté
29:09et à l'infolettre disponible sur TVL.fr.
29:12On ne se quitte pas sans le portrait piquant du jour consacré à Caroline Fourest.
29:17Caroline Fourest est née en 1975 à Aix-en-Provence.
29:22C'est durant son adolescence qu'elle découvre son homosexualité.
29:27Elle vit aujourd'hui en couple avec l'essayiste Flametta Venère.
29:31Caroline Fourest est diplômée de l'école des hautes études en sciences sociales
29:35et titulaire d'un DESS en sciences politiques.
29:38Parcours militant, professionnel et orientation sexuelle
29:42sont intimement liés pour Caroline qui reconnaît dans son autobiographie
29:47qu'elle n'aime jamais militer qu'en écrivant.
29:50Elle débute dans le journalisme en 1994 par un stage à France 3.
29:55Après un passage dans un magazine étudiant, elle rencontre Flametta Venère.
30:00Elle décide alors de proposer ensemble des enquêtes sur leur marotte,
30:04l'extrême droite catholique, à l'événement du jeudi,
30:08puis au magazine de gauche Goliath.
30:11Elle signe des enquêtes sur les collectifs antipax dans le magazine
30:15Gay et lesbien têtu et préside quelques mois le centre Gay et lesbien.
30:20Elle publie en 2003 Tire croisée, la laïcité à l'épreuve des intégrismes
30:26juifs, chrétiens et musulmans, où elle tente de montrer
30:30les convergences sexistes et homophobes de toutes les religions révélées.
30:34Comme elle le dit plaisamment en novembre 2009, je cite
30:38les minarets ne posent pas d'autre problème que les clochers.
30:42Ensuite, on la retrouve un peu partout. Au monde en 2007,
30:46à Charlie Hebdo, qu'elle quittera rapidement, à France Culture, à France Inter,
30:50enfin à Marianne, où la rédaction demande son départ.
30:54Elle quitte Marianne en 2022 pour se consacrer au magazine
30:58macroniste bon teint Franck Tireur. Après un ouvrage sur Marine Le Pen,
31:02elle est condamnée pour diffamation en octobre 2012.
31:06Caroline Forrest a été lauréate en 2010 du prix de la Lycra.
31:10Elle est intervenante régulière de ses journées d'été ou de ses
31:14salons du livre. Terminons avec un jugement de Pascal Boniface
31:18sur Caroline Forrest. Je cite
31:40Caroline a parfois tendance à enjoliver la réalité, voire à inventer
31:44quand c'est nécessaire. Elle est protégée par son statut
31:48d'icône homosexuelle. Comme elle le dit elle-même, je cite
31:52Avec le PAX, j'ai milité avec des gays. Et il m'arrête de me dire
31:56tiens, il est mignon. Un hétéro, ce n'est pas possible
32:00à cause de ce qu'il a dans la tête. Amis hétéro, bonsoir quand même.