Avec Brigitte Barèges, députée UDR de Tarn-et-Garonne
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00:00Des associations qui reçoivent des subventions, et c'est le budget 2022, et il n'a pas changé en 2023, il a même augmenté.
00:08Alors juste quelques chiffres, Coalia 148.312.477 euros, France Terre d'Asile 65.341.297 euros, etc., etc., on pourrait citer, il y en a eu une dizaine.
00:27Ça fait un milliard, et avant-hier, lundi, à la salle nationale, une députée a pris la parole, et voici ce qu'elle a dit, un extrait de ce qu'elle a dit.
00:38« Votre gouvernement est-il un gouvernement pro-immigration irrégulière ? Nous découvrons dans le projet de loi de finances 2025 qu'un milliard d'euros de subventions seraient destinés aux associations pro-migrants.
00:52Ce budget a triplé depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2016. Ces associations, nous le savons, sont bien souvent complices des passeurs et des mafias, qui ont du sang et des morts sur les mains.
01:07Qu'il s'agisse des hommes et des femmes qui périssent chaque année en Méditerranée, ou qu'il s'agisse du sang des Français,
01:20je pense concrètement à l'attentat islamique d'Arras, dont l'auteur avait bénéficié de l'aide de la CIMAD pour être régularisé avec sa famille en 2014,
01:30et qui, pour montrer sa reconnaissance, avait assassiné le professeur Dominique Bernard pour réduire l'immigration.
01:39Pour réduire l'immigration, commençons par réduire les budgets de ceux qui l'alimentent et l'encouragent. »
01:46— Bonjour Brigitte Barège. — Bonjour. — Voilà. C'était l'extrait de ce que vous avez dit à l'Assemblée nationale. Vous êtes députée UDR de Tarn-et-Garonne.
01:56Et vous dites... Voilà. Il y a un certain nombre d'associations. Mais alors est-ce que vous êtes contre l'accueil, l'accueil général ?
02:04Ou c'est quoi... Est-ce que... Parce que la France, on le dit, on l'a toujours dit, a été une terre d'asile, est une terre d'asile.
02:11Mais encore faut-il savoir de quoi on parle et de qui on parle. Alors je voudrais justement que vous précisiez un peu cela.
02:18Au fond, ce que vous dites, c'est qu'aujourd'hui, c'est presque un détournement de fond par rapport à ce que devraient être l'accueil et l'asile, selon vous.
02:28— Exactement. Bonjour. Merci de m'avoir invitée. Effectivement, nous sommes, vous savez, en ce moment à l'Assemblée, dans le vote du budget 2025.
02:35Et l'État nous dit qu'il faut faire des économies. Donc nous avons suggéré, nous, de diviser par 2 ce milliard, ce milliard qui est destiné
02:43justement à permettre l'accueil, l'hébergement des demandeurs d'asile en France. L'État s'est déchargé sur des associations.
02:50Sauf qu'on a vu une dérive financière, comme vous l'avez rappelé. Ce chiffre a triplé depuis 2016. On est à 1 milliard aujourd'hui.
02:58Nous proposons de le diminuer par 2 en laissant encore 500 millions d'euros à dépenser.
03:04— C'est ça. C'est-à-dire économiser 500 millions d'euros sur ce budget. C'est ça. — Exactement. Et disons qu'il faut recentrer les dérives de ces associations
03:12parce qu'au fond, elles exercent une délégation de l'État. L'État s'est déchargé sur elles en leur donnant la mission d'héberger, d'accueillir, etc.
03:19Sauf que certaines d'entre elles sont très militantes, qu'elles exercent des recours contre l'État par rapport aux expulsions d'étrangers et qu'en définitive,
03:28on assiste à une impuissance totale de l'État qui se finance lui-même des dérives contre lui. D'ailleurs, j'en ai pour preuve. C'est que la réponse du ministre
03:37qui était là, ce n'était pas M. Brotaillot, c'était M. Nassrou. Il a reconnu qu'il y avait un vrai problème par rapport à la délégation de cette partie
03:44de la politique migratoire, qu'une partie des missions à ces structures associatives posaient vraiment des questions et qu'il était inconcevable
03:52que ces missions exercées pour le compte de l'État en matière de cette politique d'immigration ne soient pas conformes à la volonté de l'État qui les a déléguées.
04:00Et il propose d'ailleurs de revoir le périmètre de ces délégations. Donc je pense que nous avons visé juste. Il y a dans ces associations droit de l'homiste
04:08qui sont pour migrants, il y a des gens bénévoles, sympathiques, qui conduisent mieux. Mais à côté de ça, il y a de vrais militants qui sont contre la politique
04:16d'immigration de l'État, qui la combattent même. Et on n'a pas besoin de mettre l'argent des Français. L'argent public est quand même rare aujourd'hui pour s'auto-flageller
04:24quelque part. Voilà pourquoi nous avons proposé avec le Conseil des ministères de diminuer par 2 ce milliard et de constater autre chose, par exemple,
04:34à construire des places Ankra. Vous savez, les centres d'héritage administratifs sur lesquels, par contre, le budget de l'État a diminué d'un quart cette année.
04:43— Vous parlez notamment des OQTF par rapport aux OQTF. Mais Brigitte Barreges, vous dites dans l'extrait que nous avons diffusé, vous dites quand même que ces associations...
04:54Alors est-ce que vous avez des preuves ? Est-ce que je voudrais qu'on soit concret ? Vous dites presque qu'ils sont complices des passeurs et du trafic des passeurs,
05:01du business des passeurs que l'on connaît, qui est très juteux. Hélas pour ces populations vraiment qui, elles, sont victimes, qu'elles soient chez elles ou ailleurs
05:09de ce qui se passe. Mais est-ce que vous avez vraiment des preuves qu'il y a presque complicité ou complicité, vraiment ?
05:17— Ah bah il y a tous les recours engagés en matière de contestation des procédures d'expulsion engagées par l'État contre ces personnes qui sont malheureusement
05:24des victimes, elles aussi. C'est l'exercice agile moderne, c'est sûr. Mais aujourd'hui, donc, il y a tous ces recours qu'ils ont exercés au nom de ces associations
05:31payés par nos deniers publics. Et puis il y a malheureusement l'exemple que j'ai cité lors de mon intervention et qui est absolument terrible, c'est-à-dire que
05:39l'assassin, le criminel qui a tué, qui a décapité le professeur Bernard était précisément un migrant accueilli par une association dont je ne dirai pas le nom.
05:50— Vous l'avez dit, la CIMAD. Vous l'avez dit dans votre intervention. — La CIMAD. Mais c'était par ailleurs du bon boulot. Pour le coup, eh bien quelque part,
05:59il avait accueilli cette famille en 2014. Eh bien ils ont été très bien récompensés par cet assassinat horrible contre un professeur d'histoire, comme vous le savez.
06:08Donc c'est en ce sens que, indirectement, de fait, l'État devient complice, puisqu'il a délégué à ces associations cette mission qui est complètement sortie de son objet initial.
06:19Il est temps de remettre de l'ordre là-dedans. Et on se dit que par le biais... D'ailleurs, j'étais ravie de la réponse du ministre, qui a dit « On va regarder ça de près ».
06:26On leur met une pression terrible en ce moment. Et j'en suis ravie aussi. L'autre jour, en commission des lois, nous avions M. Payot sur un autre budget, toujours pareil sur l'immigration.
06:35C'est le contrôle et la lutte contre l'immigration irrégulière. Eh bien on lui a fait observer qu'ils avaient diminué d'un quart le budget cette année, alors pourtant qu'il affiche...
06:46— Le budget voulait dire le budget de contrôle ? — De contrôle et de lutte contre l'immigration irrégulière. Donc d'ailleurs, il l'a reconnu.
06:55Et il a dit qu'il allait revoir cela par le biais d'un amendement à son propre budget. Et je m'aperçois aujourd'hui qu'aujourd'hui, on nous parle de retour de Charter.
07:04Je pense que finalement, en mettant la pression sur le gouvernement – et c'est un peu notre objet, l'UDR –, nous arrivons peut-être à faire avancer les choses,
07:12en tout cas sur ce sujet qui préoccupe beaucoup les Français. Nous faisons pas ça pour nous faire plaisir. C'est qu'on voit bien qu'aujourd'hui, eh bien cette submersion migratoire
07:20et ce qu'elle engendre en termes de délinquance, de crime, de barbarie, avec des occulteurs, tout le monde... Heureusement, tous les migrants ne sont pas des assassins, mais enfin c'est toujours...
07:29– Il ne faut pas dire tout le monde. Il ne faut jamais généraliser. Jamais. – Mais par contre, ces assassins sont toujours des migrants. Voilà. Il faut leur renverser aussi.
07:37– Mais je reviens à ma question, Brigitte Barège. Quand vous dites effectivement... En fait, la question que vous pourriez se poser, est-ce que l'État devrait s'occuper lui-même
07:46de cette politique d'immigration, devrait s'occuper à tous les niveaux et ne pas déléguer aux associations, à votre avis ? Sur le fond, sur le fond.
07:54– Je suis d'accord avec vous. On aurait un vrai contrôle. Parce que je ne sais pas s'il y a de véritables évaluations. Déjà, le fait que le chiffre ait triplé.
08:02On est passé de 300 millions d'euros à presque 1 milliard. 965 millions en 2022. On est aujourd'hui à 1 milliard. Donc on voit bien qu'il y a une dérive qui n'est pas du tout contrôlée.
08:11Donc je pense que l'État... Mais bien souvent, malheureusement, l'État se décharge. Il se décharge sur les collectivités, il se décharge sur les associations depuis trop longtemps.
08:19Pas seulement sur cette question d'immigration. Il est temps de remettre de l'ordre et de voir les choses de près. Donc c'est une des raisons pour lesquelles
08:27cet amendement nous l'avons soutenu. Et d'ailleurs, je m'aperçois qu'il a fait beaucoup de buzz. Il est absolument soutenu par une très grande majorité de Français.
08:35Et il y a un vrai problème. D'ailleurs, je crois que le ministre de l'Intérieur l'a compris, puisqu'il en a fait son cheval de bataille.
08:41Mais il n'y a pas que des paroles. Aujourd'hui, il faut des actes. Et c'est un peu l'objet de cet amendement porté par le groupe de Ciotti et de l'UDR.
08:47— Alors est-ce qu'à votre avis, Mme Brigitte Barège, est-ce qu'à votre avis Bruno Rotaillot, qui effectivement a montré une politique un peu de contrôle accentué et accru,
08:59est-ce que son collègue du ministre de la Justice, le ministre de la Justice Didier Migaud, va être d'accord ? Est-ce qu'il va emporter la décision du gouvernement là-dessus ?
09:07Et ou du Premier ministre Michel Barnier. À votre avis.
09:12— Là, c'est une querelle interne et à laquelle, hélas, nous ne participerons pas. Mais notre rôle, précisément, c'est d'aiguiller le plus possible le gouvernement
09:20dans le sens de ce qui est attendu par les Français et qui l'ont quand même manifesté très largement par leur vote aux européennes et aux législatives.
09:27Donc c'est un sujet, moi, qui me préoccupe en tant qu'ancien maire de Montauban. J'avais alerté déjà le président de la République Macron à Souillac
09:33lors du grand débat public sur ce que ça entraîne pour les collectivités, pour la population générale, ce flux migratoire qu'on n'arrive plus à endiguer
09:41et qui pose des problèmes partout. Et là, on est sur les sujets de sécurité. Mais il n'y a pas que cela. Il y a le problème de l'hébergement d'urgence,
09:47le problème du logement social. Il y a le problème de ces jeunes, ces prétendus mineurs isolés, qui ne sont pas plus mineurs que vous et moi
09:53et qui ne sont pas tellement isolés. Toutes ces filières qui s'enrichissent, ces mafias, sur cette immigration clandestine, c'est là le vrai problème
10:01qu'il faut absolument toucher à la base. Et peut-être que par ce biais-là, déjà, on en aura une partie.
10:07— Alors justement, je voudrais vous demander, parce que ce problème ne date pas d'hier, ne date même pas de 2017 et d'Emmanuel Macron.
10:13Il existe bien avant, et vous le savez. Mais en tant qu'ancien maire de Montauban, d'ancienne maire de Montauban, est-ce que vous aviez...
10:21Concrètement, vous avez senti... Depuis quand on a senti cette espèce... Et vraiment, je pose la question à l'île locale. C'est très important.
10:29C'est une île de proximité aussi. Depuis quand ? Enfin pas depuis quand. C'est même pas une question d'années qu'on a senti effectivement
10:37cette espèce d'afflux qui augmentait, augmentait, augmentait avec tous les problèmes que ça posait, concrètement, dans votre ville, par exemple.
10:44— Eh bien moi, je devrais vous dire que ça s'est amplifié dans les 5 dernières années, mais que ça a toujours existé quand même.
10:51Tout ce que... des dérives que je vois, notamment sur le logement... C'est malheureux, quand même. On dit qu'on manque de logements sociaux.
10:56Mais ils sont complètement bolisés. On manque de place pour le placement des enfants, des enfants maltraités, embolisés complètement par les MNR.
11:04Il n'y a plus de place pour les Français. Moi, c'est au moment des Gilets jaunes. Vous savez qu'il y a eu le grand débat public, où les Gilets jaunes,
11:10sur les ronds-points, avaient des drapeaux tricolores. Ils disaient que nous sommes maltraités, plus maltraités que des gens qui viennent d'ailleurs.
11:16Alors il y a tout le sujet des retraites, vous savez, des Algériens. Mais à part ça, il y a le logement social qui leur est démoli.
11:22— La fraude sociale, on la connaît aussi. — La fraude sociale. Tout ça, c'est tellement amplifié. Si je devais vous dire, moi, c'est après les Gilets jaunes
11:31que je suis intervenue. Et depuis, ça n'a fait qu'amplifier parce qu'évidemment, elle est politique volontariste de la part de la gauche.
11:39Il faut quand même dire que ce sont les socialistes qui sont un peu à l'origine de tout ça. Moi, je me souviens que mon adversaire,
11:43celle que j'ai battue législative, Mme Rabault, en 2012, prônait pour le bien-être de la France une arrivée d'au moins...
11:50Avec le symptôme, vous savez, socialiste, il fallait au moins 300 000 immigrés par an pour régénérer notre pays. Vous vous rendez compte ?
11:58Eh bien en réalité, aujourd'hui, on est plus de 500 000. On a l'impression que c'est plutôt une chute libre aujourd'hui, que notre pays est loin de régénérer.
12:05Malheureusement, il s'enfonce tous les jours davantage. Non, vraiment. Moi, je crois que ce problème, c'est un sujet majeur et qui touche toutes les couches
12:13de la société et qui touche tous les sujets que la population est en droit d'attendre, notamment en matière de services publics.
12:20Est-ce qu'il faut que je vous parle de l'aide médicale d'État ? Enfin, les gens disaient « je n'ai pas le droit, je n'ai pas les moyens de me payer
12:27une prothèse pour les yeux, pour les oreilles, pour les dents ». Et ces gens-là, à peine arrivés sur le sol français, on leur refait de l'esthétique,
12:35on leur fait des choses qui n'ont rien à voir avec être totalement gratuitement parce qu'ils sont justement en situation irrégulière.
12:43C'est quand même le monde à l'envers. On peut comprendre que les Français soient exaspérés et nous avons à cœur, nous, d'essayer de redresser les choses
12:49dans la mesure de nos possibilités. C'est un peu un de mes combats et je compte m'y atteler avec le groupe porté par Éric Setti.
12:56Eh bien écoutez, nous allons suivre tout cela. Merci Brigitte Barège.