• il y a 18 heures
Avec Alexandre Jardin, romancier

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##LE_FAIT_DU_JOUR-2025-01-07##

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News
Transcription
00:00SUD RADIO BERKOV DANS TOUS SES ÉTATS
00:04Eh bien, je ne suis pas le seul, dans tous mes états,
00:07loin de là, Alexandre Jordan, l'écrivain Alexandre Jordan,
00:10l'est aussi, c'est pas nouveau,
00:13mais là, il a fait un tweet, le 31 décembre dernier,
00:18il a fait un tweet et ça s'est répercuté, pourquoi ?
00:21Parce que la marmite bouillait, le couvercle remuait,
00:25et qu'est-ce qu'il s'est passé ?
00:27Bon, on va en parler tout de suite.
00:29SUD RADIO ANDRÉ BERKOV
00:32BERKOV DANS TOUS SES ÉTATS,
00:34CA BALANCE PAS MAL SUR SUD RADIO
00:46Ouais, vous avez reconnu, pour tous qui ont vu les films Fast and Furious,
00:50rapide et furieux, eh bien oui, la bagnole, la bagnole, la bagnole, la bagnole,
00:55vous imaginez la plus noble conquête de l'homme après le cheval ?
01:00Eh bien c'est fini, c'est fini, attention.
01:03Pour encourager l'évolution de la mobilité durable
01:06et limiter la pollution dans les centres-villes,
01:08la loi Climat et Résilience promeut les zones à faible émission.
01:12Je me suis toujours demandé ce que voulaient dire ces zones à faible émission,
01:16émission de quoi ? Émission de conneries, émission de bêtises, émission de quoi ?
01:22Non, non, non, alors effectivement, voilà, il faut dire exactement les vignettes critères.
01:30Le conducteur doit poser sur son pare-brise le numéro 5 correspondant aux véhicules les plus polluants,
01:35le numéro 1 au moins polluant.
01:37Et je termine là-dessus avant de donner la parole à Alexandre Jardin.
01:40Ce sont environ 500 000 personnes qui sont concernées à l'île de France.
01:43À l'échelle de l'île de France, ce sont près de 1,8 million de véhicules qui seront concernés.
01:48Alexandre Jardin, à l'époque, à l'échelle française, ça fait combien de gens qui sont touchés ?
01:53Neuf millions.
01:54Neuf millions.
01:55C'est-à-dire que si vous n'avez pas de voiture, si vous avez une voiture qui ne correspond pas à ces critères-là,
02:00alors quoi, vous êtes interdit de séjour ?
02:03En fait, ce qui est en train de se passer, j'ai mis un petit temps avant de...
02:08Comme tous les Français, on est un peu lent à l'allumage.
02:12J'étais assez déprimé au mois de décembre.
02:17J'avais fini un livre et je me disais, un roman,
02:20et je me disais, tiens, je ne vais pas le publier de mon vivant.
02:24Ça sera une publication posthume parce que je ne peux pas être compris par cette époque.
02:30Et j'étais, avant de prendre la décision finalement de le publier bientôt,
02:35j'en étais là.
02:36Et puis le 31 décembre, il m'arrive un truc.
02:39Je vais à la boulangerie dans mon village, dans l'Aude,
02:42et il y avait un type très énervé.
02:44Et je comprends qu'à partir du lendemain,
02:47il ne peut plus aller récupérer ses enfants
02:51parce qu'il n'a pas le bon véhicule, il n'a pas la bonne vignette.
02:55Il a divorcé, les enfants sont à la garde de la mer,
02:58dans une ville où il faut avoir une vignette.
03:02Et quelqu'un lui dit, mais non, ce n'est pas valable le week-end.
03:05Il dit, oui, mais moi j'ai un jugement, donc je dois récupérer le vendredi.
03:08Et puis tout à coup, il y a un autre qui dit,
03:11mais moi je connais un passage où on peut rentrer en douce,
03:13il n'y aura pas d'appareil photo.
03:15Et là, je me dis, on est en 1942,
03:17avec des types honnêtes, qui veulent s'occuper de leurs enfants
03:21et qui vont se retrouver dans l'illégalité.
03:23Et donc, je fais un tweet,
03:25où pour la première fois, je parle de gueux.
03:28C'est-à-dire que le pays est en train de se scinder
03:31entre les citoyens riches, convenables, de centre-ville,
03:35et puis les gueux à qui on veut interdire les villes.
03:39C'est l'interdiction des pauvres.
03:41Or, tout à coup, je pousse une gueulante,
03:45je vais réveillonner avec ma fille en Espagne,
03:49je rentre et je m'aperçois que 450 000 personnes
03:52ont vu ce tweet.
03:54Et je vois que c'est parti,
03:56que le pays est en train de prendre conscience,
03:59qu'on est en train d'interdire aux classes populaires de circuler.
04:03Pourquoi ? Parce que ces gens n'ont pas les moyens de changer de bagnole.
04:06C'est-à-dire que ce n'est pas une loi qui va faire apparaître
04:0928 000 euros sur leur compte pour acheter une UR5.
04:12C'est le prix d'appel, là, aujourd'hui.
04:14– C'est le prix d'appel, oui.
04:15– Oui, c'est le prix d'appel.
04:16– C'est-à-dire le prix minimum, pas le prix de base.
04:18– Oui, allez voir.
04:19Donc, ils n'ont pas les moyens,
04:20il y a une France qui ne peut pas appliquer cette loi,
04:23et à qui on va interdire.
04:24Or, tous les gens qui, par exemple, ont un cancer,
04:27doivent aller dans des endroits,
04:29tous les centres de traitement des cancers sont dans des ZFE.
04:32Comment ils vont faire ?
04:35Je parle de cas extrêmement concrets.
04:37Or, progressivement, j'ai fini par me rendre compte
04:40qu'il y avait des panneaux sur le bord des autoroutes ZFE.
04:44En fait, quand vous prenez une rocade ou une autoroute,
04:47vous passez dans une zone, et comme vous êtes sur l'autoroute,
04:49vous ne pouvez pas faire demi-tour.
04:50Donc, vous entrez dans l'illégalité.
04:52– Parce qu'il y a des panneaux partout ZFE.
04:54– Oui, il y en a partout.
04:55Donc, le gueux ne peut plus sortir de chez lui,
04:58ou alors ça va lui coûter 68 euros à l'aller et 68 au retour.
05:02Alors, évidemment, les pouvoirs publics sont en train de paniquer.
05:04Donc, ils disent, non, non, il y aura un an de grâces.
05:07Donc, en gros, vous êtes niqué dans un an.
05:09– Oui, c'est ça.
05:10– Et donc…
05:11– Encore une minute, monsieur le bourreau, quoi.
05:13– Je découvre que la mairie de Paris, par mensuetude,
05:18a organisé un passe-gueux.
05:20Puisque 24 fois par an, le gueux a le droit,
05:23pour pénétrer dans la ville des riches,
05:25de demander une autorisation.
05:27Donc, c'est la bureaucratie, la bureaucratie.
05:30C'est-à-dire, c'est la fin de la vie.
05:31Et tout à coup, vous découvrez que ces gens, au nom du bien,
05:36sont en train d'instaurer l'interdiction des villes aux pauvres.
05:41C'est-à-dire la fin de la République.
05:43Ils sont en train d'inventer la sous-citoyenneté.
05:46– Oui, c'est ça.
05:47– Tout à coup, vous avez…
05:48C'est la fin de…
05:50La République, c'est pour tous.
05:52Personne n'avait jamais imaginé une écologie contre le peuple.
05:56Et là, on y est.
05:57– Et pourtant, oui.
05:58– Mais là, on y est.
05:59– La démocratie est remplacée par la bureaucratie.
06:01C'est ça.
06:02– Et donc, en gros, tout à coup,
06:05tous les réseaux sont en train de s'enflammer.
06:07Il va y avoir une révolte.
06:09Elle est en cours.
06:10Elle se voit aujourd'hui.
06:12Il n'y a plus le moindre tweet qui parle de ça,
06:14qui n'est pas entre 150 000 et 600 000.
06:17C'est-à-dire que le peuple est en ébullition.
06:19Et la très très bonne nouvelle,
06:21c'est que le premier politique national
06:23qui a condamné ça tout de suite,
06:25c'est le président des maires de France.
06:27– David Liznard.
06:28– Pourquoi ?
06:29Parce qu'il est aussi un maire.
06:31Il est président des maires.
06:32Or, la réalité, c'est que les communes en France,
06:35elles savent très bien que c'est un truc de con.
06:37Que c'est un truc inacceptable éthiquement.
06:40Et puis parce que les maires, ils vivent en face des gens.
06:43Et puis dans les mairies, il y a quoi ?
06:44Il y a des conseils municipaux.
06:45– Bien sûr.
06:46– Ou il y a des gueux.
06:47– Oui, oui.
06:48– Ou il y a des gens qui vont être assignés à résidence.
06:50Ou il y a des gens qui ne pourront plus emmener leur maman
06:53faire un traitement anti-cancer à la ville d'à côté.
06:55Ou il y a des papas qui ne pourront plus récupérer leurs enfants.
06:58– Oui, dans telle ou telle ville.
07:01– Donc, moi j'invite les gens qui nous écoutent
07:05à aller dans vos mairies.
07:07Si vous êtes membre d'un conseil municipal,
07:09il faut que les communes disent merde à l'État central.
07:14Parce que le peuple ne peut pas.
07:16C'est-à-dire que là, pour la première fois,
07:19on a une mesure délirante.
07:23Où, à cause d'un bout de papier,
07:25vous allez empêcher les mamans d'aller conduire leurs enfants
07:27à l'école le matin.
07:29– Mais c'est étonnant.
07:31– Donc allez dans vos conseils municipaux.
07:33Allez voir vos régions.
07:34Il faut que nos territoires, que nos élus locaux disent merde.
07:38Nous ne devons plus accepter la violence contre les classes populaires.
07:43Parce que c'est une violence incroyable.
07:45Lorsque j'ai entendu cet homme qui disait
07:49« Oui, mais tu peux passer par une petite route
07:51où il n'y a pas d'appareil photo. »
07:52– Oui, on va contourner.
07:54– C'est-à-dire qu'on ne peut pas placer les classes populaires
07:56dans l'illégalité.
07:58Il y a un minimum d'éthique.
08:00Et surtout, si on transgresse ça, c'est la fin de la République.
08:04Vous devez vous conduire en républicain.
08:06Et la République, c'est l'inclusion de tous.
08:08– Mais attends, Alexandre Jordan, ça a été voté par qui, cette chère loi ?
08:13– Ça a été voté quasiment par tout le monde.
08:16– Tout le monde, droite et gauche confondus.
08:18– Mais dans un enthousiasme phénoménal.
08:20– Dites-nous au nom de la lutte contre la pollution, soi-disant.
08:24– Dites leur merde, n'acceptez pas la fin de la République.
08:28On doit se conduire comme des républicains.
08:31Et la République, c'est ouvert à tous.
08:34Ça inclut tout le monde.
08:36On ne peut pas exclure les classes populaires.
08:38Donc, battez-vous dans vos communes.
08:40Demandez à vos communes, dans vos intercommunalités.
08:45Il faut que ce peuple n'accepte pas, parce que si vous acceptez ça,
08:50un jour ça sera les critères 2, puis les critères 1.
08:54C'est-à-dire que vous allez accepter que des démons
08:58organisent l'exclusion sociale.
09:02Ayant un minimum d'éthique.
09:06Donc, il y a vraiment quelque chose dans cette loi
09:09qui touche à la dignité des gens.
09:13– Oui, c'est-à-dire que vous dites juste pour...
09:15– La dignité des gens.
09:16– Pour appuyer ce que vous dites, Alexandre Jardin,
09:18ce qui est quand même extraordinaire.
09:20Regardez quelques chiffres, simplement.
09:24Donc, il faudrait burser, vous l'avez dit,
09:26au moins 20 000 euros pour un nouveau véhicule.
09:28Mais il dit, mais les véhicules classés CRIT-R,
09:31CRIT-C-R-I-T-R-I-R-3, qui seront interdits la circulation
09:36dans la zone à faible émission du Grand Paris
09:38au 1er janvier 2025, donc ça y est,
09:40pour réduire la pollution de l'air,
09:42pourront déroger à ces nouvelles restrictions 24 jours par an.
09:45C'est ce que vous avez dit.
09:46– Le passe-gueux.
09:47– Le passe-gueux, voilà, formidable.
09:48– Le passe-gueux qui a été glorieusement...
09:50Mais ce qui est extraordinaire, c'est qu'à l'origine,
09:52quand moi j'étais ado, les écolos,
09:54ils avaient des pulls qui grattent, ils bouffaient du fromage,
09:56ils étaient plutôt sympas.
09:58Et puis progressivement, ce qu'on n'avait pas vu,
10:01c'est que ça allait devenir du contrôle social.
10:04Et au début, franchement, j'y croyais pas à ce délire.
10:07Sauf qu'on y est.
10:08– Oui, sauf qu'on y est, absolument.
10:09– Là maintenant on y est, et on doit défendre notre peuple.
10:13– Oui, on doit surtout, parce que, juste un mot,
10:17un conducteur circulant avec une vignette Critère 3
10:21peut se rendre à Saint-Etienne, non mais c'est là
10:23où ça devient de la folie, ma boule,
10:25à Saint-Etienne, sans problème.
10:27Mais à seulement 60 kilomètres de là,
10:29dans l'agglomération lyonnaise,
10:31il devra demander une dérogation.
10:33Ça veut dire pourquoi jusque-là ça va,
10:35et après ça ne va plus.
10:36Il y a aussi un côté kafkaïen total.
10:38– C'est kafkaïen, et en plus on ne sait plus.
10:40C'est-à-dire que vous ne savez jamais
10:42si vous rentrez dans une ZFE,
10:44et si c'est le cas, vous ne savez pas ce qu'ils appliquent,
10:47est-ce que les appareils photos vont fonctionner,
10:49est-ce qu'il y a des dérogations ?
10:51Ce qui est sûr, c'est que l'année prochaine,
10:53il va y avoir des pluies de PV.
10:56Des pluies, tout simplement parce que c'est automatisé,
10:58les reconnaissances, les plaques.
11:00Donc l'enfer est en route.
11:03N'acceptez pas.
11:05– Nous devons rester des démocrates.
11:08– Ça passe par aller dans les conseils municipaux, etc.
11:11– Oui, battez-vous dans vos conseils municipaux.
11:13Lorsque vous êtes dans votre village
11:15et que vous croisez le maire, allez lui parler.
11:17Ils doivent prendre position.
11:19En fait, je demande aux élus locaux français
11:22de protéger le peuple.
11:24– Oui, ça me parait la moindre des choses.
11:26– En tant que républicain.
11:28– Mais dites-moi, il y a eu certains députés
11:30qui ont demandé la suppression des ZFE en 2023,
11:34et ça a été rejeté par l'Assemblée nationale.
11:36C'est-à-dire que l'Assemblée nationale a voté
11:38une grosse majorité pour le CZ.
11:40– C'est des tarés.
11:42– Mais c'est ça qui…
11:44– Je veux dire, ne vous laissez pas embobiner,
11:46parce que ce qu'on va essayer de faire,
11:49c'est de ne pas envoyer le PV tout de suite.
11:51Genre, un an de grâce.
11:53– Genre, on vous donne un peu de…
11:55– Mais si nous acceptons,
11:58nous serons un peuple captif.
12:02Nous ne devons pas accepter que les gueux
12:04soient traités comme des gueux.
12:06– Mais c'est…
12:08– Non mais c'est incroyable.
12:10Non mais de quoi on parle ?
12:12Ces gens n'ont pas les moyens de changer de véhicule.
12:15– Oui, mais ça ne fait rien.
12:17Ils se débrouillent quoi.
12:19– Non, non, non, le gueux doit imaginer
12:2128 000 euros sur son compte.
12:23– Ben oui. Il doit tomber du ciel d'ailleurs.
12:25– Ça doit tomber du ciel.
12:27Et en plus, quand on regarde d'un peu près
12:29où sont fabriquées les batteries,
12:31les usines de cobalt, les usines de lithium.
12:33Tapez, allez voir sur les réseaux,
12:35usines de lithium, usines de cobalt.
12:38– Notamment au Congo et ailleurs.
12:41– Au Congo, c'est un cauchemar qu'on alimente.
12:44Donc soyons un peu plus responsables
12:48et en aucun cas, l'écologie ne doit devenir
12:51un combat contre le peuple.
12:53Ça ne peut pas être une guerre contre le peuple.
12:55– C'est intéressant parce que vous savez,
12:57c'est toujours pareil aujourd'hui, vous avez vu,
12:59parce que les gueux sont aujourd'hui
13:01très, très, très cornerisés
13:03et au nom du bien toujours.
13:05Là c'est au nom de la pollution, au nom du bien.
13:07– Mais toutes les saloperies dans l'histoire humaine
13:09se font toujours au nom du bien.
13:11Puisque celui qui fait une vraie saloperie,
13:13et là c'est vraiment contre la République.
13:16C'est vraiment contre le peuple.
13:18Tout ça est fait toujours au nom du bien.
13:21La manipulation de la morale,
13:23c'est le début de l'enfer.
13:25J'ai beaucoup réfléchi à ça
13:27parce que moi j'avais un grand-père d'Irkab de Laval
13:30et Vichy, ça a marché comment ?
13:33C'était un déluge de morale.
13:35– C'est vrai.
13:36Profession de morale tout le temps.
13:3824 heures sur 24.
13:39– Toutes les saloperies se font au nom du bien.
13:42Vous avez le type ou la fille qui arrive
13:44et qui dit oui mais le bien.
13:46La vérité elle est assez simple,
13:48nous sommes le pays avec 1% de la pollution mondiale,
13:50le moins polluant.
13:52– Totalement.
13:53– Tout simplement parce que nous avons des centrales nucléaires.
13:56– Le moins de CO2 etc.
13:58– Ce qui est vrai c'est que la voiture électrique
14:02à dose homéopathique peut être bonne pour l'air dans les villes,
14:05mais globalement c'est catastrophique pour la planète.
14:08– Totalement.
14:09Avec les bêtises de lithium et compagnie.
14:12– Et en plus on est en train d'organiser la mise à la casse,
14:15ce qui est un délire anti-écologique,
14:18la mise à la casse de millions de véhicules.
14:20– Oui, les voitures thermiques doivent disparaître,
14:22on est en 2030, 2035.
14:24– On est dans un délire au lieu de recycler,
14:27enfin bref, on est chez les fous.
14:29Mais surtout il y a un problème...
14:31Merde !
14:32On doit rester une république,
14:34on doit rester un grand peuple, avec des valeurs.
14:37On doit inclure nos populations.
14:39– Il y a des efforts à faire en tout cas,
14:41mais vous savez juste une chose,
14:43il y a 13 pays européens qui ont effectivement
14:47demandé d'immatriculation des voitures,
14:5213 pays européens par rapport au monde,
14:54qu'est-ce que c'est ?
14:55Je crois que nous avons un auditeur.
14:56– On a un appel de Jacques qui vient de Mulhouse.
14:58– Oui, bonjour Jacques.
14:59– Oui, bonjour M. Bercoff,
15:01bonne année, j'écoute très souvent vos émissions, je suis un fan.
15:04– Merci.
15:05– Alors moi je voudrais vous signaler les bêtises
15:07de l'histoire des vignettes critères,
15:09j'ai donc une Clio 2 de 2002,
15:12donc une voiture qui est parfaitement entretenue
15:14et que j'ai fait transformer pour consommer du bioéthanol,
15:17et donc du carbone circulaire,
15:20et on sait que le bioéthanol n'émet pas de polluants,
15:22n'émet pas de particules.
15:24Eh bien malgré tout ça, ma voiture reste en critère 3
15:27et je suis exclue des centres-villes.
15:29– Mais est-ce que vous avez fait état en disant,
15:32écoutez, malgré ça vous êtes critère 3 ?
15:35Est-ce que vous avez fait état, vous en avez parlé,
15:37vous avez protesté ou c'est pas possible ?
15:40– Oui, oui, j'en ai fait état puisque de toute façon
15:42on est obligé de donner sa carte grise
15:45quand on se fait modifier sa carte grise quand on change de carburant.
15:49– D'accord, merci.
15:51– Voilà, et le critère 3 continuait à m'être attribué.
15:55– Oui, c'est assez hallucinant.
15:57– C'est en fonction de l'année et pas en fonction du taux de pollution.
15:59– Ah oui c'est ça, c'est en fonction de l'année
16:01et pas en fonction du taux de pollution.
16:02Encore une aberration d'intelligence.
16:04– Voilà, voilà.
16:06– C'était le moment où la bureaucratie édicte des règles
16:11qui font fi du réel et du réel des gens.
16:14Là, monsieur vient de parler d'un cas très concret
16:17où on voit bien que c'est le dehors du délire.
16:19Mais moi j'attire vraiment, au-delà des délires
16:23qui vont apparaître par millions, il y a une question de principe.
16:29Est-ce qu'on reste une république ?
16:31Ou est-ce qu'on accepte d'avoir des sous-citoyens ?
16:34– Est-ce qu'on fait de la discrimination ?
16:36– C'est juste incroyable, c'est incroyable.
16:40Donc je demande vraiment aux gens,
16:43battez-vous dans vos conseils municipaux avec vos élus.
16:47Parce que dans la réalité, les communes et les régions
16:51sont très emmerdées avec ce truc.
16:53Elles sont très emmerdées parce qu'elles sont contraintes par la loi.
16:56– Bien sûr.
16:57– Mais eux, ils vivent avec les gens.
17:00– Bien sûr.
17:01– Et puis dans leurs conseils, ils ont des gueux.
17:04– Vous savez, justement, Alexandre Jardin,
17:06je rappelle qu'en 2022 en France métropolitaine,
17:08ce sont les chiffres officiels,
17:099,1 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté monétaire.
17:13Le taux de pauvreté en France est de 14,4% au sens des critères.
17:18Ça veut dire qu'est-ce qu'ils veulent ?
17:19Ils veulent éliminer ?
17:20Enfin, c'est hallucinant.
17:22– La haine du pauvre.
17:23Ça suffit.
17:24– Eh bien écoutez, voilà, ce que vous dit Alexandre Jardin, c'est…
17:28– Ça suffit.
17:29– Allez dans vos conseils municipaux, basta cozy.
17:32– Être citoyen, à un moment, il faut se lever.

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