Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, s'est exprimé, ce vendredi 1er novembre, au sujet du trafic de stupéfiants, notamment à Rennes où un enfant de cinq ans, dont le père est connu pour des faits de trafic et consommation de stupéfiants, a reçu deux balles dans la tête.
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00:00Au moment où on se parle, un enfant de 5 ans est entre la vie et la mort, il a reçu deux balles dans la tête.
00:07Cette nuit, j'ai été alerté avec d'autres événements sur fond de narcotrafic qui se sont déroulés à Poitiers.
00:14Il n'y a pas de semaine, presque de journée sans que me parviennent des éléments extrêmement graves et extrêmement inquiétants sur le narcobanditisme.
00:26Ce que je veux dire aujourd'hui, c'est que cet enfant qui a été touché par ces tirs, ce que je veux dire, c'est que ce qui s'est passé à Poitiers, c'est ici, c'est dans la France de l'Ouest, c'est pas en Amérique du Sud.
00:39Cette France de l'Ouest, que je connais bien puisque j'en viens, qui avait une tradition de tranquillité, qui a perdu cette tranquillité.
00:47Aujourd'hui, les narcotrafiquants sont partout, en milieu urbain, mais aussi, je viens de le voir, en milieu rural.
00:55Ils n'ont plus de limites. Et on est à un point de bascule. Vraiment. Vraiment, je vous le dis avec toutes les informations qui me parviennent quotidiennement.
01:06Ce point de bascule, il nous impose des choix. Soit il y a une mobilisation générale pour ce grand combat qui prendra des années, mais on le gagnera. On le gagnera.
01:19Soit il y a la mexicanisation du pays. C'est le choix qu'on a devant nous. Ce que je vois, moi, c'est une toile de la corruption qui s'étend dans diverses administrations.
01:30Ce que je vois, c'est que sur le territoire national, il y a des enclaves, des narco-enclaves qui sont en train de se créer, qui sont en train de se soustraire à la souveraineté nationale, à la loi de la République et à l'État de droit.