Olivier Dartigolles, réagit au cri des habitants de quartier touché par le narcotrafic : «Ce sont les gens d'origine modeste qui ont la vie pourrie par le trafic de drogue».
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00:00Pour une très grande partie de la gauche, elle continue à défendre les gens modestes, notamment en livrant du logement social quand d'autres municipalités de droite se refusent à le faire et préfèrent se mettre dans l'illégalité.
00:15Pour autant, le témoignage de la personne montre que pour beaucoup d'habitants, il y a aussi une assignation à résidence.
00:22Quand vous êtes habitant de ces quartiers-là, c'est très dur de pouvoir les quitter.
00:26Deuxième chose, on sait bien que pour présenter une situation très positive des JO, il y a en effet eu cette décision de politique publique d'amener des personnes migrantes dans d'autres villes,
00:38de les transférer sans que, on l'a souvent commenté sur ce plateau, que les conditions d'accueil soient véritablement prévues.
00:46Il faudra voir très précisément, votre rédaction a raison, de prendre contact peut-être avec le bailleur social ou la mairie,
00:52parce que normalement ce sont plutôt des hébergements d'urgence et pas le locatif social, mais il faudra regarder ce dont il en retourne.
01:01En tout cas, cette personne dit le réel, c'est-à-dire qu'elle ne se sent pas prise en considération.
01:09C'est un cri du cœur, c'est un cri de colère par les politiques publiques.
01:12Elle se trouve abandonnée à l'échelle de son territoire et bien évidemment, Bruno Rotaillot a cette phrase importante,
01:21c'est-à-dire que l'ordre, ça bénéficie, c'est souvent les personnes en situation modeste qui en souffrent le plus du désordre.
01:30Puisque par exemple, on va certainement en parler concernant le narcotrafic,
01:33ce sont les gens d'origine modeste qui vivent dans les quartiers populaires qui ont la vie littéralement pourrie par le trafic de drogue.
01:39Alors en tout cas...