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Adile Farquane, journaliste, réagi à la mort de Nicolas à Saint-Péray. «On installe une banalisation de l’insécurité», selon lui.

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Transcription
00:00Un an après, on entend le micro-trottoir réalisé par le journaliste démontre bien qu'il y a là une récurrence.
00:11On est en Ardèche.
00:12On est en Ardèche, mais l'Ardèche, je l'ai connue il y a quelques années, j'y allais régulièrement, je l'ai connue très calme l'Ardèche.
00:16L'Ardèche où il y avait une espèce de cohabitation avec tout le monde, c'est-à-dire que je flânais dans les terrasses,
00:23il n'y avait aucune inquiétude quant à la question de l'insécurité.
00:27Moi, ce qui m'interroge, c'est qu'aujourd'hui, là, ce qui est fondamental et essentiel, c'est qu'on est en train d'installer cette banalisation de l'insécurité.
00:36C'est ça aujourd'hui qui se pose comme question.
00:38Et puis l'autre volet, c'est celui du vivre ensemble.
00:41Qu'est-ce qu'on fait du vivre ensemble dans notre pays ?
00:43Elle est là aussi la question, c'est-à-dire qu'on a en face des jeunes qui sont de plus en plus jeunes, armés, très tôt.
00:53D'où viennent ces armes ? Elles sont volées probablement de plus en plus.
00:57Et puis aussi, j'ai envie d'avoir aussi une grande pensée pour la famille de Nicolas,
01:04et puis une compassion parce que c'est encore de nouveau la France qui replonge dans ce drame.
01:11Et puis les membres du club de rugby, c'est le même club de rugby, on écoutera tout à l'heure.
01:14C'est le même club de rugby, je pense qu'on n'avait pas besoin de ça aujourd'hui.
01:17Un an après, qu'est-ce que doit-on comprendre ?
01:19On reparlera du système, je vous le disais tout à l'heure.
01:22On aura des armes tout à l'heure, on aura un invité d'ailleurs là-dessus.

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