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Selon un nouveau bilan provisoire, qui risque encore de s'alourdir dans les heures à venir, au moins 217 personnes ont trouvé la mort dans les inondations meurtrières qui ont eu lieu dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 octobre. Alors que les recherches se poursuivent à Valence, tous les regards sont tournés vers un parking souterrain d'Aldaia, encore submergé, où de multiples cadavres pourraient se trouver.

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Transcription
00:00Vous êtes sur place, vous êtes parmi les premiers à être intervenus.
00:03Je vous donne la parole dans un instant, juste avant, pour qu'on combrenne bien ce que vous avez découvert.
00:07Je voudrais qu'on regarde ce petit extrait de votre arrivée sur le terrain.
00:10Vous, les premiers à venir aider ces personnes sinistrées.
00:15— Vous dites qu'on est les premiers secours ici arrivés ? — Ouais.
00:19— Vous n'avez pas vu le secours du tout ? — Il n'y avait pas arrivé encore la police d'Espagne ?
00:23— Personne ? — Ici, dans cette rue ? Non. Il n'y a pas arrivé.
00:26— On est les premiers arrivés ? — Ouais. — Ouais, d'accord. Merci beaucoup. — De rien.
00:32— Gentil Dépasseuse, vous êtes les premiers à arriver. Vous voyez quoi ? Ça ressemble à quoi ?
00:38— Bonjour tout d'abord. Donc quand on arrive sur Alphafar, on trouve une scène apocalyptique.
00:48Tout est sur-dessus-dessous. Et donc forcément, on part faire des reconnaissances, voir un petit peu comment on peut aider,
00:54parce qu'on est arrivés avec beaucoup de matériel. Notre mission était vraiment un soutien logistique pour les Espagnols.
01:04Et quand on arrive, on a une scène de désolation, forcément, et on commence à faire des reconnaissances.
01:10Et je tombe sur cette personne. Bon, je parle un petit peu espagnol, mais la personne parlait français, donc c'était très bien.
01:17Et donc là, il m'annonce qu'on était les premiers arrivés sur place, quoi. Donc il était un petit peu...
01:22Déjà, on a été accueillis chaleureusement, forcément, par la population. Et à partir de ce moment-là, on a essayé de rencontrer des autorités
01:30pour voir un petit peu qu'est-ce qu'on pouvait faire, où on pouvait déposer le matériel. Et puis c'est ce qu'on a fait par la suite.
01:37— Quelles sont les premières urgences quand on arrive sur une zone comme cela ? Quelles sont les premières choses que vous avez faites ?
01:44— Les premières urgences, elles étaient surtout en amont. Ça a été forcément les sauvetages. Nous, quand on est arrivés, il n'y a plus d'eau.
01:50L'eau s'est évacuée. Il ne reste plus que les sous-sols, les tunnels qui sont encore remplis d'eau. Dans un premier temps, ça avait déjà le soutien aux populations.
02:03On arrive sur des personnes qui ont vécu un traumatisme énorme avec des pertes de vie humaine. Donc on va au contact de la population, voir un petit peu.
02:11Et déjà le fait de voir qu'il y ait des secours étrangers qui soient là, ça leur fait chaud au cœur. Ils sont contents qu'on ait tout laissé pour venir les aider.
02:22Et après, justement, c'est le travail de nos reconnaissances, voir un petit peu qu'est-ce qu'on peut faire, quels sont les besoins et qu'est-ce qu'on peut apporter.

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